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mercredi, juillet 3, 2024
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Ouverture de la session parlementaire : Forte présence de la communauté internationale 

Christine Razanamahasoa, très à l’aise et détendue tout au long de son discours lors de la rentrée parlementaire d’hier au Palais de Tsimbazaza.

Très attendue, la rentrée solennelle de la session parlementaire s’est déroulée dans un climat de sérénité et d’apaisement. Elle est surtout marquée par la présence de la communauté internationale.

Annoncée très électrique, l’ouverture de la session parlementaire s’est passée dans une autre ambiance hier, à Tsimbazaza. Très à l’aise et détendue tout au long de son discours, le comportement de la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, en dit long sur la suite de cette session. Son allocution d’une trentaine de minutes dessinait, sans demi-mesure, la réalité actuelle de la vie économique qui accuse une crise majeure et de la vie politique indécise, ceci avec un constat en berne et un bilan sombre de l’exécutif. Mais, ce qui a surtout retenu l’attention des observateurs, c’était la forte présence de la communauté internationale. 

Inédit

En effet, invités par l’Assemblée nationale, les représentants du corps diplomatique ont honoré de leur présence, l’événement d’hier. C’est un fait inédit dans l’histoire du Palais parlementaire de Tsimbazaza. Des ambassadeurs et représentants des pays amis de la Grande Ile, en l’occurrence de l’Union européenne, de la France, de l’Allemagne, ou encore du système onusien, ont été vus sur les lieux. Notons que l’Union européenne, et une bonne partie de la communauté internationale avaient adressé  des recommandations auprès de l’exécutif, à ce jour sans suite. Certains points majeurs de l’élection présidentielle restent sans solution, ni résolution. Bref, à un certain niveau, rien ne provient du hasard, encore moins de la coïncidence. Sur quoi repose cette nouvelle dynamique sans nom ? C’est la question que les observateurs commencent à poser.

LFR

Dans son discours, la présidente de l’Assemblée nationale n’a, par ailleurs, pas voulu rester indifférente par rapport à l’organisation des élections à venir. Elle a fortement mis l’accent sur les démarches techniques exigeantes  et sur le respect des procédures. Sans oublier la transparence à tous les niveaux pour une élection présidentielle : fiable, crédible, et inclusive. « Nous espérons que le budget pour l’organisation des élections est clair dans la LFR pour que la CENI ne se plaigne plus sur la question », a, d’ailleurs, indiqué Christine Razanamahasoa. La balle est alors dans le camp de l’exécutif. 

Critiques

La PAN n’a pas voulu se défiler de ses engagements de porte voix du peuple et de porte-paroles de ses confrères et ses consoeurs, elle ne s’est pas non plus dissociée de ses pairs, dans sa part de responsabilité du devoir non-abouti et de la mission non accomplie. De prime abord, sa rhétorique prend la forme d’une série de critiques. Ce discours, pour certains caciques partisans du Premier ministre, est une provocation, car le tableau et l’horizon en perspective, dressés par la présidente de l’Assemblée Nationale ne plaident pas pour la paroisse du Premier ministre. Avec un regard observateur de la réalité que vivent les Malgaches, Christine Razanamahasoa a rendu public un bilan synthétique afin d’éviter de susciter la susceptibilité des uns et des autres. Corruption, insécurité ou encore problèmes liés à la consommation d’héroïne, Christine Razanamahasoa a invité les responsables à prendre dans l’urgence des mesures.

Solidarité

Devant une conjoncture bouillonnante, l’éclatement a toujours menacé l’Assemblée nationale. Les propos des certains élus n’ont fait qu’augmenter les discordes. Tout au long de son discours, où la solidarité a été  définie, en l’occurrence « la solidarité entre partenaire politique ayant les mêmes visions », Christine Razanamahasoa a clairement précisé  que :  « la solidarité n’est que vain mot si on s’écartait et si on s’éloignait de l’intérêt général ». Elle a également invité l’exécutif et le Parlement à rester dans l’écoute mutuelle.  

Julien R.

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