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dimanche, juillet 6, 2025
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Ouvrage : La petite perle, « Choix des essences pour la sylviculture à Madagascar »

Illustrations de l’Amberovatry dans « Choix des essences pour la sylviculture à Madagascar »

Sur internet, il est possible de trouver de vraies perles pour se constituer une documentation solide, à entreposer dans un disque dur. Edité en 1993, l’« Akon’ny Ala », un bulletin du département des eaux et forêts de l’ESSA, au titre de « Choix des essences pour la sylviculture à Madagascar » est une vraie mine verte.

Que ce soient les chercheurs ou les simples curieux, ils peuvent piocher dans les deux tomes de ce document. Qui bien sûr, est disponible gratuitement sur la toile. Une contribution de plusieurs spécialistes ont permis de lister, détailler plusieurs plantes et arbres malgaches. Pour ne citer que quelques exemples, l’« Amberovatry » ou « cajanus cajan », originaire d’Inde.

Pourtant, le dicton « Ny amberovatry tsy midin’Imamo ary ny tapia tsy miakatr’Imerina » datant d’Andrianampoinimerina (1787–1810) mentionnait déjà cette plante. Le jacaranda est un arbre d’origine brésilienne que le Zimbabwe a d’abord adopté. Ensuite, des pays tropicaux comme Madagascar l’ont introduit et enfin, Lôlô sy ny tariny l’ont intronisé en chanson.

La particularité du « Jacaranda mimosifolia » réside dans sa capacité à résister aux termites et à la sécheresse. En parcourant les deux tomes de cet ouvrage, l’on peut constater la prédominance de l’Amérique latine et de l’Asie de l’est dans la flore malgache. L’Afrique est également présente, l’Europe est au bas du classement.

Après la lecture de « Choix des essences pour la sylviculture à Madagascar », il est presque inconcevable de penser que Madagascar possède encore des centaines de plantes endémiques. L’autre aspect de ce livre, ce qui se lit entre les lignes, c’est que la Grande Île a été une terre d’échanges depuis des siècles.

Par ailleurs, « Choix des essences pour la sylviculture à Madagascar » révèle aussi les emprunts culturels, agricoles, etc des Malgaches durant des siècles. L’apport de l’extérieur n’a fait qu’enrichir une « civilisation » séculaire.

Maminirina Rado

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