17 milliards Ar
C’est la valeur de l’huile de palme d’origine indonésienne saisie par les autorités suite à une analyse contradictoire d’échantillon auprès de l’agence de contrôle de la sécurité sanitaire et de la qualité des denrées alimentaires. Le dossier serait en passe d’être déféré si ce n’est déjà le cas, devant le Pôle Anti-Corruption (PAC) qui pourrait retenir les qualifications de blanchiment de capitaux, faux et usage de faux. Sans exclure d’autres infractions à caractère économique.
Récidivistes
Les deux individus impliqués dans cette affaire – au propre comme au figuré – ne sont pas inconnus des services de la Justice. Ce sont des récidivistes notoires dont les noms sont cités depuis 2018 dans des histoires de fraude douanière et fiscale, de détournement d’objets saisis, d’escroquerie… Aujourd’hui, ils essaient de glisser comme l’huile dans la machine judiciaire et de récupérer la marchandise saisie au détriment des caisses de l’Etat, en faisant valoir notamment leurs présumées relations avec des personnes hauts placées et quelques magistrats. Au risque de constituer un véritable danger pour la santé des consommateurs malgaches qui espèrent que la vérité est comme l’huile, elle monte toujours à la surface.
R.O