Les pré-qualifications pour les championnats d’Afrique de tennis à Nairobi ont porté leurs fruits pour nos représentants. Sariaka Radilofe et Vahia Rabarijaona sont qualifiés. La première gagne sa place grâce à une 3è place chez les moins de 14ans. Sariaka gagne la médaille de bronze en battant la Zimbabwéenne Kimberly Bhunu en 6/3 7/5. Quant à Vahia, il se classe 5e place après une victoire sur le Mauricien Kenny Ah Chuen, son coéquipier en double, qui a abandonné le match après 7/5 et 1/0. Pour les résultats en double, Vahia Rabarijaona et Kenny Ah Chuen perdent en finale en 6/3, 6/4 devant les Sud-africain Phillip Henning et Christian Vorst. Nairobi les attend donc en mars pour les championnats d’Afrique minimes.
Andry Rajoelina s’est réuni avec les candidats du MAPAR au siège d’Injet et Viva le 18 décembre 2013 comme l’attestait la présence sur les lieux de l’escorte présidentielle.
La CES a annulé le décret permettant au président de la Transition d’assister à la campagne électorale. Mais que dirait la Cour de rattachement, en l’occurrence, la HCC, si son avis est sollicité ou si une exception d’inconstitutionnalité venait à être soulevée par rapport à l’article 49 de la Constitution ?
Même si la HCC avait émis l’avis que le titre de chef suprême des forces armées est une prérogative réservée au Président de la République élu au suffrage universel direct, Andry Rajoelina s’est ou est considéré comme tel. En témoigne la promotion de 12 généraux de division et de 28 généraux de brigade lors du récent conseil des ministres qu’il a présidé. Et ce, conformément si l’on peut dire, à l’article 55 de la Constitution qui dispose que « le Président de la République préside le conseil des ministres ». Durant son quinquennat de fait, il avait également fait application de l’article 57 qui stipule que « le Président de la République accrédite et rappelle les Ambassadeurs et les envoyés extraordinaires de la République (…) ». Pour ne citer que la dernière nomination au poste d’Ambassadeur en Suisse et de Représentant permanent auprès de l’Office des Nations Unies à Genève d’Annick Rajaona à la place de Camille Vital qui a été rappelé au pays.
Obligation. Andry Rajoelina s’est aussi prévalu de l’article 58 qui prévoit que « le Président de la République exerce le droit de grâce ». Des prisonniers – y compris politiques – ont alors bénéficié de cette mesure de clémence. Le même article ajoute qu’« il confère les décorations et les honneurs de la République ». Il, c’est encore et toujours le Président de la République dont les pouvoirs, même régaliens, ont été exercés de fait par le Président de la Transition. Il avait même arboré le collier de Grand Maître de l’Ordre national qui est pourtant réservé au Président de la République élu, selon le décret portant réglementation de l’Ordre National et des autres distinctions honorifiques. En somme, il est « le Président ». Un poste qui confère des droits et privilèges, mais aussi des obligations. Telle celle imposée par l’article 49 de la Constitution qui édicte expressément que « les fonctions de Président de la République sont incompatibles avec toute fonction publique élective, toute autre activité professionnelle, toute activité au sein d’un parti politique (…) ».
Parti politique. Selon la définition classique, « un parti politique est un groupe de personnes qui partagent les mêmes intérêts, les mêmes opinions, les mêmes idées, et qui s’associent dans une organisation politique ayant pour objectif de se faire élire, d’exercer le pouvoir et de mettre en œuvre un projet politique ». Le MAPAR qui a présenté des candidats aux législatives et obtenu officieusement des sièges, est donc un parti, une organisation politique. D’ailleurs, historiquement les partis politiques étaient constitués au départ par des regroupements de parlementaires.
Violation de la Constitution. Le MAPAR signifiant « Miaraka Amin’ny Prezida Andry Rajoelina », ce dernier qui avait réuni ses candidats au siège d’Injet ou de Viva (c’est du pareil au même) le 18 décembre 2013, c’est-à-dire le dernier jour de campagne, entre en violation de l’article 49 de la Constitution de la Quatrième République. Laquelle n’a fait que reprendre la loi fondamentale de la Troisième République qui disposait également en son article 49 que « les fonctions de Président de la République sont incompatibles avec toute fonction publique élective, toute autre activité professionnelle et toute activité au sein d’un parti politique ou d’une organisation politique ». Et c’est cette Constitution là qu’Andry Rajoelina avait juré urbi et orbi de respecter et de veiller comme à la prunelle de ses yeux lors de son investiture au stade de Mahamasina le 21 mars 2009. Aujourd’hui, il mise sur le MAPAR ou le MAPAR mise sur lui (le résultat est le même) pour devenir Premier ministre au nom de Dame Constitution qui vient pourtant d’être violée.
Domoinanavalona Amboaratiana, au Riverside, est une des valeurs sûres de la natation malgache.
Domoinanavalona Amboaratiana, au Riverside, est une des valeurs sûres de la natation malgache.
Et de deux pour Domoinanavalona Amboaratiana qui a survolé, dimanche, les tests de classement des nageurs. Un test organisé par la Fédération sans nul doute pour établir la hiérarchie en vue de l’octroi des bourses d’études.
Une fois de plus, Domoinanavalona Amboaratiana a fait parler sa grande classe en terminant largement en tête des tests organisés par la Fédération Malgache de natation.
Star de Betafo. Sur l’ensemble de deux épreuves dont le 100 m nage libre et le 400 m quatre nage, elle s’est montrée impériale en laissant sa dauphine à plusieurs longueurs.
Les chiffres plaident d’ailleurs en faveur de la star de la natation du Vakinakaratra et plus particulièrement de Betafo où elle peaufine sa préparation à la piscine du Riverside puisqu’elle a totalisé 1 050 contre seulement 978 pour sa poursuivante notamment Hanta Raharvel du COSFA.
Chez les hommes et en l’absence des nageurs tamataviens, la palme est revenue à Lalanomena Andrianirina de l’ESCA en totalisant 983 points.
Ce dernier est talonné de très près par un nageur du St Michel en l’occurrence Michael Rasolonjatovo avec 957 points.
Ranto Ratsiarisata du club Doborano se trouve à la troisième place avec 917 suivi de Stéphane Rakotomavo de St Michel qui auteur de 801 points.
Volume d’entraînement. L’objectif avoué du président de la fédération, Richard Randrianandraina, pour ces tests de dimanche est de pouvoir proposer des noms pour l’obtention des bourses d’études offertes par le ministère des Sports. Une belle opportunité à saisir car incluant une préparation continue à la piscine de l’Académie Nationale des Sports à Ampefiloha même si les vainqueurs de dimanche ne sont pas à plaindre sur ce chapitre car disposant pour la plupart d’une piscine de 25m.
Comme il y a rarement de miracle en natation, les résultats dépendent en grande partie du volume d’entraînement et partant des infrastrutures.
On citera volontiers Domoina Amboaratiana qui bénéficie à titre gracieux de la piscine du Riverside, à Andranomafana Betafo mais aussi les nageurs du COSFA qui, comme les sœurs Ratsifandrihamanana, Bako et Vola, s’entraînent à Betongolo. Il en va de même pour les membres de l’AS St Michel et ceux de l’ESCA. S’ils se trouvent devant, c’est tout simplement parce qu’ils s’entraînement plus que les autres. C’est tout aussi simple.
La grande famille du Judo Club de Saint-Michel était un rendez-vous avec les enfants de la Maison d’Aina. (Photo d’Archives)
La grande famille du Judo Club de Saint-Michel était un rendez-vous avec les enfants de la Maison d’Aina. (Photo d’Archives)
« Pour changer, ça nous change des fêtes de présentation de vœux », a dit un judoka de Saint-Michel qui a participé à la fête, samedi, à Ambatolampy. Judokas, maîtres, anciens et parents se sont déplacés à La Maison d’Aina. Des animations judo spécialement dédiées aux enfants de ce centre ont égayé la matinée. Les jeunes ceintures noires ont aussi procédé aux démonstrations de judo artistique. Des prix spéciaux ont été attribués à quelques têtes comme celui de Nirina attribué par Me Andriamasy « Nirina a eu une conduite exemplaire durant le championnat, attentif aux conseils du coach et avec une bonne attitude de combat ». Cette journée a pu se faire grâce à l’accueil de La Maison d’Aina et à l’appui d’Océane Aventures ainsi que de la compagnie Vatsy et Transerre.
Les athlètes de Sakaraha sont les favoris des sommets nationaux du 2 février.
Les athlètes de Sakaraha sont les favoris des sommets nationaux du 2 février.
Le championnat de Sakaraha de cross country, disputé dimanche, a vu le sacre de Fanjalina chez les dames et Efanomezantsoa Donné du côté des hommes. Les deux athlètes du Cosrom 52 ont survolé les débats chez les juniors. Ils ont confirmé leur statut de favori surtout après leur expérience africaine à Warri, Nigéria. Fanjalina, étant habitué de la victoire, a réalisé un temps de 24’02’’ laissant loin derrière elle Albertina, créditée de 26’04’’. Efanomezantsoa Donné a devancé tout le monde avec un chrono de 30’02’’ sur la distance de 8 km. Linda Solomampionona, créditée de 15’30’’ (4 km) et Isidore Ralaimihaja, 19’12’’ (5 km) ont remporté la victoire dans les catégories cadettes féminine et masculine. Ces derniers renforceront l’ossature de l’équipe nationale pour les Jeux de la CJSOI, prévus à Djibouti au mois de décembre. Autant le dire que les athlètes de Sakaraha sont les favoris des Sommets nationaux de Cross-country le 2 février au bout de piste d’Ivato.
Nisehoana fanafihan-jiolahy tao an-tanànan’Antsampanimahazo Antsirabe II amin’ny lalam-pirenena fahafito iny ny alahady 12 janoary teo. Jiolahy 12 lahy mirongo fitaovam-piadiana no tonga nanafika toeram-pivarotana iray. Ankeviny efa fantatr’ireo jiolahy ihany ny fisian’ny vola tao amin’ity toerana ity. Araka ny fantatra mantsy dia vola maty nandritra ny faran’ny herinandro teo no najifan’ireo jiolahy. Andro tsy fisokafan’ny banky rahateo ny asabotsy ka voatery notazonin’ny tompon-trano ny vola izay nokasaina apetraka ao amin’ny banky omaly alatsinainy. Antsy lava sy “barre à mine” no fitaovana nentin’ireo jiolahy. Nopoiriny tamin’izany ny varavarana ka vantany vao tafiditra ry zalahy dia ny vola no notakiany avy hatrany. Nikasa handositra teo amin’ny varavarankely ilay tompon-trano niaraka tamin’ny “sac banane” nisy ny vola,saingy tsikariny fa efa misy jiolahy hafa miandry eo ambany varavarankely,izay misy tafontrano hafa ihany koa an’ny mpifanila vodirindrina aminy, izany hoe efa voahodidina ny trano fonenany. Tsy nisy hirika azo nitsoahana intsony, fa nanaiky izay nolazain’ireo jiolahy sisa natao. Daroka avy hatrany no niantefa tamin’ilay tompon-trano, ireo vady aman-janany kosa nasaina nihohoka tamin’ny tany mba tsy hahita ny endrik’ireo jiolahy. Vola 2.500.000 ariary no tao anatin’ilay “sac banane” .Ankoatra izay, noraofin’ireo jiolahy ihany koa ny fahana finday rehetra tao anaty “vitrine” . Tsy naka entana hafa izy ireo fa rehefa izany dia nitsoaka nandositra ry zalahy. Tsikaritry ny teo amin’ny manodidina fa mitovy avokoa ny akanjo nanaovan’ireo olon-dratsy tsy misaron-tava ry zalahy ary saika mitovy avokoa ny fomba fiteniny.
Une lettre signée avec en tête, logo et cachet d’une association de jeunes appartenant à une communauté est parvenue au journal hier. Il y a des « révélations » sur le financement du coup d’Etat de 2009 et de la campagne pour les présidentielles de 2013. Et de dévoiler même qu’une autre levée de fonds à hauteur de 4 800 000 000 ariary serait actuellement en cours pour une tentative de corruption des membres de la Cour Electorale Spéciale (CES). Une vingtaine de noms de personnes physiques et de sociétés ayant pignon sur rue est énumérée dans la lettre de 3 pages en date du 10 janvier 2014. Le cachet de la Poste ne faisant pas foi puisqu’il est daté du 9 janvier 2014.
C’est un corps sans vie qui a été découvert dans l’une des chambres d’un hôtel connu, quatre étoiles par excellence. Le concerné est un français d’origine indopakistanais, selon les informations provenant de sources concordantes. « Hier, en fin d’après-midi, une personne a demandé à le voir. On a bon essayé de le contacter par téléphone mais en vain, nous a expliqué une source auprès de l’établissement ». A partir de là, la décision de frapper à la porte est venue. Toujours sans réponse. Il a fallu alors utiliser la carte magnétique, le double, pour ouvrir la porte. A l’intérieur, un corps posé à même le sol a été découvert. Rapidement, la police scientifique, le spécialiste d’une clinique privée et un médecin légiste du bureau municipal d’hygiène étaient venus sur place. Leur première constatation a été presque formelle pour indiquer l’hypothèse d’un accident vasculaire cérébral. Seule l’autopsie qui se pratiquera normalement dans les prochains jours confirmera la cause du décès. De source proche de la police, on a appris que ce ressortissant étranger fait souvent le va-et-vient entre la Grande Île et La Réunion. Cette fois, il est venu pour assister à l’assemblée générale d’une communauté indo-pakistanaise, un événement qui se tiendra dans la capitale. D’autre source indique que l’individu aurait perdu connaissance dans la salle d’eau. Sa crise ne l’a laissé aucune chance pour alerter le personnel de l’hôtel. Une mort certainement tragique pour ce quadragénaire…
Si certains photographes choisissent des thèmes plutôt communs, ce photographe qui habite Genève, lui, a décidé de se focaliser sur un sujet qui n’a rien d’ordinaire : les abattoirs et ceux qui y travaillent.
Un mois ! C’est le temps pendant lequel seront exposés dans les locaux de No comment, les photos de Jean Luc Andrianasolo. Des photos qui méritent le détour et qui accrocheront sans aucun doute les curieux, surtout ceux qui aiment ce qui sortent de l’ordinaire. Si la plupart des photographes choisit des sujets plutôt sensibles, ce photographe qui s’inspire de la tradition classique des August Sander et Walker Evans, lui, a choisi un thème plutôt singulier. « Labor of flesh » ou « le travail de la chair », tel est en effet le thème de son expo. Ces portraits sont ceux de travailleurs journaliers dans un abattoir au nord de l’île. « Ils commencent leur ouvrage dès l’aube, ils sont jeunes, parfois très jeunes, et plutôt que d’aller à l’école, ils dépècent le bétail pour un salaire composé d’une maigre somme d’argent et d’un sachet de viande », explique le photographe.
Du 17 janvier au 17 février. Reculez-vous, l’odeur de l’encre est malsaine. C’est en ces termes que Rembrandt s’exprimait au temps où les abattoirs étaient encore appelés tueries. Il repoussait ainsi ceux qui regardaient ses œuvres de trop près : une image n’est pas faite pour être flairée. Les pieds bien ancrés, les regards sont parfois pleins et frontaux, parfois vides et sans agressivité, contemplatifs. L’instrument est entre leurs mains. Il sert à découper, dépecer, sectionner, trancher. Il sert également à tuer. Tel un poète, le photographe a donc trouvé quelque chose d’intriguant dans ce métier qu’il a d’ailleurs décidé de voir de plus près. Il en a même fait le thème de son expo-photo. « Créer une atmosphère ambigüe ou étrange, susciter un lien entre ces dualités : les vies éphémères des humains et la mort annoncée des bêtes, des êtres entiers et cette nature morcelée, la brutalité de la tâche et la banalité d’une vie précaire, le contact du vivant avec la chair vide, inanimée. A travers cette routine de la mise à mort, je questionne le statut de l’animal et aussi la frontière qui sépare l’humanité de la bête. C’est la figure humaine qui est au centre de l’image, l’unique acteur du dépeçage. La bête, à cet instant, a déjà succombé. Plus de gémissements laconiques, plus d’odeur de sang et d’excréments, plus de violence inhérente à cette tuerie rituelle. Les animaux sont réduits à de la matière. Le sujet devient objet. La lumière diffuse, le fleuve calme et distant, tous deux coulent indifférents, dans l’ordre tranquille des choses. La silhouette de ces bouchers, figés les armes à la main, se dresse à la verticale du temps, dans l’urgence des lendemains. Sous leurs pieds, la nature, elle aussi, est en décomposition, écorchée ». « Labor of flesh » sera exposé dans les locaux de No comment à Antsahavola, du 17 janvier au 17 février.
Faribolana Sandratra : célèbre ses 25 ans ! 2014 s’annonce exceptionnelle pour les poètes et membres de Faribolana Sandratra. Le 25e anniversaire de l’association commence en effet dès cette année. La célébration a donc été entamée, samedi dernier, par la décoration des membres méritants et aux collaborateurs, dont des journalistes. La célébration, notons-le, s’étalera sur deux ans et se poursuivra donc jusqu’en 2015.