L’association « Maherifon’ny firenena 2009 » demande à la Cour Electorale Spéciale de publier des résultats reflétant la volonté et le véritable choix du peuple malgache. « Cette Institution ne doit pas céder aux pressions et sa décision doit être juste et conforme aux résultats émanant des délégués de vote au niveau de chaque bureau de vote », a déclaré le président de cette association, Jean Louis Rasoloarimanana. Les membres de cette association envisagent en effet de « défendre par tous les moyens le choix du peuple malgache ». Une « action » est même en vue après l’annonce des résultats par la CES, au cas où la décision de cette Institution n’est pas conforme à leur attente. Cependant, pour l’heure, aucune précision sur les tenants et aboutissants de cette « action » n’a été dévoilée. Faut-il rappeler que cette association a soutenu le porte-fanion de la mouvance Ravalomanana lors du second tour de l’élection présidentielle. En ce qui concerne le cas des 21 détenus politiques dont 7 civils et 14 militaires qui sont encore incarcérés à Tsiafahy ou à Antanimora, Jean Louis Rasoloarimanana a réitéré que l’association a déposé des dossiers de demande d’amnistie en leur faveur auprès du « Filankevitry ny Fampihavanana Malagasy » (FFM). Ces dossiers sont actuellement étudiés au niveau de la Cour suprême qui publiera incessamment des nouvelles listes des prisonniers politiques ayant bénéficié d’une amnistie. A noter que parmi ces dossiers déposés par l’association « Maherifon’ny firenena 2009 » figure une demande d’amnistie au nom du Lieutenant-colonel Charles Andrianasoavina.
Démolition impressionnante de la clôture à Analamahitsy hier. (photo Kelly)
Démolition impressionnante de la clôture à Analamahitsy hier. (photo Kelly)
L’attroupement de badauds et de quelques fokonolona du quartier d’Analamahitsy, face à la démolition d’une clôture construite en dur, a marqué l’après-midi d’hier pour les riverains. De gros engins ont en effet fait tomber la clôture de deux propriétés, dont celle d’une grande entreprise financière et d’un particulier étranger, laissant place à une servitude de passage autant pour les piétons que pour les voitures. Cette démolition se trouve dans un axe qui, désormais ouvert, permettrait aux automobilistes de gagner quelques minutes précieuses, ainsi de désengorger un peu l’axe. La présence de l’Emmoreg sur place reste impressionnant, surtout en cette période où la population est prudente et vigilante pour tout.
En réalité, cette servitude de passage construite il y a tout juste quelques années a été bloquée par un grand mur érigé entre les deux propriétés. En 2011, les riverains se sont insurgés contre cette construction et ont donc fait une demande auprès de la commune urbaine d’Antananarivo pour l’enlèvement de la partie de construction sur le chemin public. Un arrêté d’expulsion s’en est suivi en 2012, et l’entreprise financière a obtempéré, du moins au début, car face au refus du particulier étranger également concerné par cette expulsion, l’entreprise n’a finalement pas démoli sa clôture. Car quelques mois après, toujours durant l’année 2012, une décision prise en conseil municipal abroge cet arrêté expliquant que ce terrain est reclassé comme étant un terrain domanial, et donc pouvant être acquis par une tierce personne. Mais les riverains ont continué à protester et à effectuer les démarches nécessaires pour obtenir gain de cause, alors, un nouvel arrêté est sorti pour la rétractation dudit arrêté. En d’autres termes, la servitude de passage redevient praticable pour tous.
Il faut un climat de concertation entre les acteurs de développement. (Photo d’archives)
Il faut un climat de concertation entre les acteurs de développement. (Photo d’archives)
L’Association Intercoopération Madagascar assure la mise en œuvre des projets et programmes de développement en vue d’améliorer équitablement les conditions de vie des populations.
Madagascar a tous les atouts pour devenir le grenier agricole de l’Océan Indien, voire de l’Afrique Subsaharienne. Cependant, la contribution du secteur primaire à la croissance économique reste faible. Afin de redynamiser ce secteur en commençant en amont, l’Association Intercoopération Madagascar (AIM) lance un défi principal : la professionnalisation des producteurs qu’ils soient individuels ou issus des groupements. « Ce qui permet en même temps de faire face à un marché international qui est de plus en plus exigeant en matière de qualité des produits, de la régularité de la quantité et de la compétitivité des prix », a expliqué un responsable de l’AIM.
Complémentarité. « L’idée étant de faciliter cette professionnalisation en termes d’accès aux facteurs de production, de maîtrise des techniques culturales, de gestion post-récolte, de gestion des ressources naturelles et de développement de relations commerciales durables », a-t-il poursuivi. Notons que l’AIM est une association qui assure la mise en œuvre des projets et programmes de développement dans le pays en vue d’améliorer équitablement les conditions de vie des populations et de contribuer à la réduction de la pauvreté dans ses zones d’intervention. Cette association à but non lucratif constate qu’il y a une complémentarité entre les différents acteurs de développement. Il s’agit notamment des producteurs proprement dits, des fournisseurs de services agricoles tels que la formation et appui/conseil, les intrants et équipements et les institutions de micro-finance. Les collecteurs, les acheteurs finaux, les prestataires de services, les collectivités décentralisées et les services techniques déconcentrés ne sont pas en reste.
Concertation. En fait, « il s’avère important que ces différents acteurs de l’économie locale développent entre eux un climat de concertation sur une vision commune du développement », a fait savoir le responsable de l’AIM. En aval de la production agricole, l’AIM relève également un défi de mobiliser le secteur privé à tisser des relations durables avec les producteurs. « L’idée étant de s’assurer que du côté du privé, les engagements vis-à-vis du marché soient honorés et du côté des producteurs, que les revenus et les conditions de vie en général s’améliorent », a-t-il conclu.
Entre Jean Emilien et Sol, le courant musical est bien passé.
Entre Jean Emilien et Sol, le courant musical est bien passé.
Quand une jeune artiste malgache résidant en France revient se ressourcer dans son pays d’origine, elle doit un jour ou l’autre retrouver cette malgachéité en elle. Sol l’a redécouverte avec un des plus grands musiciens malgaches.
Elle a commencé sa carrière artistique en France après avoir terminé ses études universitaires. Sol Soloalijaona Randriamasinony a sauté le pas en se produisant ici et là devant un public cosmopolite. Elle a pu exploiter son talent de poète et d’auteur compositeur, en interprétant ses chansons qui reflètent bien sa culture malgache. Elle s’est vite faite connaître dans l’espace francophone, mais il lui manquait cette reconnaissance de son pays d’origine. C’est donc pour aller à la redécouverte de cette Grande Ile qu’elle a quittée au début des années 2000 que Sol est revenue. Elle avait amené avec elle son dernier album qu’elle a pu faire écouter ici et là. Mais elle a surtout voulu multiplier les rencontres artistiques. C’est à Fianarantsoa, sa ville natale qu’elle a véritablement retrouvé ses racines. Elle a croisé le chemin du grand harmoniciste Jean Emilien et le courant est tout de suite passé entre eux. Le champion du monde d’harmonica l’a guidée dans ce milieu musical fleurant le terroir. Sol a tout de suite été séduite par ce rythme très prenant. Leur collaboration a débouché sur l’enregistrement duo « faly erỳ » (« que de la joie ! ») et le tournage du clip. C’est le coeur plein d’allégresse qu’elle repart en France, ce matin avec ce single dans ses bagages. C’est une nouvelle orientation qu’elle donne à sa carrière artistique. Elle s’est bien imprégnée de cette atmosphère musicale où elle a baigné pendant ces quelques mois passés au pays. Elle va offrir à son public de l’espace francophone une nouvelle facette de son talent.
Taorian’ireny fety roa nifanesy ireny (krismasy sy taom-baovao) dia niparitaka izay tsy izy ny vola sandoka iray alina ariary any amin’ny distrikan’ Ambohimahasoa sy ny manodidina. Ny mpivarotra no tena lasibatra ka efatra izao no tratran’ireto mpanaparitaka vola sandoka ireto tamin’ny alàlan’ny fividianana entana ny asabotsy lasa teo, tao an-tsenan’Asabotsy sy tao an-tsenan’Atalata. Mpivarotra iray no tezitra nefa tsy afa-nanoatra rehefa nahita ny vola sandoka nomen’ny mpanampy azy.
Les désagréments causés par ce trous sont réels. (Photo Nary Ravonjy)
Les désagréments causés par ce trous sont réels. (Photo Nary Ravonjy)
Pour les riverains de la rue Lénine, ça a été la mauvaise surprise de ce début du mois de janvier. Des travaux entrepris par des ouvriers de la commune ont défiguré cette artère très fréquentée. Les ouvriers se sont mis à creuser de gros trous le long des trottoirs, défonçant un bitume bien solide au grand dam des habitants du quartier d’Ambatomitsangana. Renseignements pris auprès des autorités de la commune, il s’agissait du début de la réalisation d’un projet d’embellissement de la ville, ces petites fosses devant recevoir des plants d’arbre. Très vite, la surprise a fait place à une indignation généralisée devant cette pratique du fait accompli. Qui plus est, la réalisation du plan de travail s’est fait un peu n’importe comment. L’emplacement de ces enfoncements faits dans le goudron a été fait en dépit du bon sens, les voitures en stationnement et celles circulant se gênant mutuellement. Les problèmes de circulation ont été encore aggravés depuis. Devant les multiples plaintes enregistrées, l’IMV, maître d’œuvre de ce chantier, a décidé de suspendre les travaux. Il précise bien qu’ils ne sont pas abandonnés mais suspendus. Une réunion aura lieu aujourd’hui pour examiner les problèmes techniques qui se posent. Maintenant, doit-on s’entêter dans la réalisation de ce projet malgré la levée de boucliers qu’il a engendrée ?
Zazavavy kely iray vao fito monja no naolan’ny raikeliny tao amin’ny fokontany 3A Antsirabe taorian’ny taom-baovao teo.
Tsy tahotra tsy henatra ny an’ity rangahy iray 32 taona nanolana ilay zazavavikely izay tsy iza fa zafikelin’ny ramatoa miaraka aminy ihany. Manodidina ny 50 taona ilay ramatoa reniben’ilay zaza sipan’ity tovolahy ity. Manasa lamba no antom-pivelomany,ary nalainy nipetraka tao aminy ilay zafikeliny rehefa nonina tany amin’ny raikeliny fotoana maromaro. Taorian’ny taom-baovao, niara-notory izy telo mianaka kely ireto ka ilay lehilahy tao ampovoany. Voalaza araka ny fanazavana fa mamo ilay reniben’ilay zaza tamin’io fotoana io. Tamin’izay indrindra no nanararaotan’ity lehilahy ny filan-dratsiny ka nanolanany ilay zazavavikely. Nandeha ny fotoana, ny mpiara-monina teo amin’ny manodidina no nahatsikaritra fa mibakabaka be ilay zaza mandeha. Rehefa nanontanina izy dia nolazainy fa namboarin’i Le Beloha, izay no fiantsoana ity lehilahy nahavanon-doza ity. Nataon’ny mpiara-belona ny fisavana ilay zaza ka hita tokoa fa tena simba ilay zaza, ary efa mamory nana mihitsy. Nametraka fitarainana tany amin’ny fokontany ny manodidina ka ny alakamisy 9 janoary taorian’ny fanadihadiana dia voasambotra i Beloha. Vao tany amin’ny fokontany dia efa niaiky ny heloka vitany ity lehilahy ity ary natolotra ny mpitandro filaminana avy hatrany. Fantatra moa fa vao avy nivoaka ny fonja i Beloha noho ny halabotry sy halatr’akoho tao amin’ny fokontany 3A. Voalaza koa moa araka ny loharanom-baovao fa efa notambazan’i Beloha 500 ariary ny renin’ilay ramatoa saika hanaovany ny filany, saingy nandahy ity farany.
Ilay ramatoa renibeny kosa re fa manao vavabe amin’ilay zafikeliny milaza fa handeha higadra zao i Beloha noho ny nataony.Olona iray tsara sitrapo no mampiantrano ilay zaza ankehitriny raha ny vaovao voaray. Ary voalaza fa manao teny fampitahorana ireo fianakaviana mampiantrano ilay zaza ny renibeny ankoatra ny vavabe nataony tao amin’ny fokontany.
Malgré les efforts de la municipalité, les ordures sont toujours imposantes à Tana. Et ce, seulement à quelques jours après les fêtes.
«Cela fait maintenant presque deux semaines que ces tonnes d’ordures ont été là. Pendant tout ce temps, il n’y a eu aucun camion de la municipalité qui était passé pour les ramassages. Pourtant, rien qu’avec les mauvaises odeurs que cela dégage, l’on a tellement peur que cela aient des impacts négatifs sur notre santé, si ce n’est déjà le cas», regrette un des habitants d’Anosipatrana. Et ce n’est là qu’une plainte parmi tant d’autres ayant été reçues venant de la plupart des tananariviens ces derniers jours. En effet, les fêtes à peine passées, les tonnes d’ordures sont déjà de retour. Ce qui ne fait donc que valider les lamentations des tananariviens car presque partout maintenant, la plupart des bacs dans les différents emplacements débordent.
Aides. Force est ainsi de constater que les passages des camions de la CUA et ceux de ses partenaires pour les ramassages des ordures se sont raréfiés ces derniers jours. Pourtant, faut-il rappeler que la municipalité, outre les moyens dont elle dispose déjà, vient d’obtenir beaucoup d’aides venant des partenaires techniques et financiers (PTF), ne serait-ce que celle du Pnud, en lui offrant beaucoup de mains-d’œuvre et de matériels servant à enlever les ordures ? Devant ce fait, tout le monde pose la même question : « ces appuis financiers et matériels n’ont-ils jamais suffi à faire retourner la situation comme avant ? ». C’est-à-dire, tous les bacs à ordures vidés à temps. En tout cas, étant donné que la ville est redevenue salle, et que tout le monde est une nouvelle fois contraint de vivre avec, les maladies diverses liées à l’insalubrité risqueront de faire rage et pourraient faire beaucoup de victimes. Les pauvres sont toujours les plus exposés. En fait, jusque là, les réponses de la CUA sont presque toujours les mêmes : « les usagers ne respectent pas vraiment les horaires de remplissage des bacs à ordures qui sont fixés autour de 17 h à 20 h. Pourtant, les camions travaillent en général la nuit pour ramasser les ordures. Du coup, les bacs deviennent pleins pendant toute la journée».
Irrespirable. En outre, le fait que les ordures sont jetées près de la digue d’Anosipatrana fait également plaindre les habitants environnants. «Même si c’est une solution temporaire, cela met vraiment notre santé en danger car actuellement, l’air est devenu irrespirable. Donc, nous craignons vraiment que nous en tombions malades», a évoqué une mère de famille habitant tout près des lieux. Rappelons que les ordures de Tana sont temporairement déposées dans ce lieu à l’heure actuelle. Ce qui fait le malheur des habitants locaux. Les raisons de cette décision de la municipalité seraient que pour le moment, surtout à cause de la pluie, les gros véhicules ont du mal à accéder à Andralanitra à cause du mauvais état de la route. Mais après, que vont devenir ces tas d’ordures à Anosipatrana? Face à tout ceci, la CUA devrait vraiment trouver une solution durable pour régler le problème une bonne fois pour toute.
Une bouffée d’oxygène pour les athlètes malgaches. Selon la déclaration de la présidente de la fédération malgache d’athlétisme, Norolalao Andriamahazo Ramanantsoa, le centre d’entraînement d’Alarobia ouvrira ses portes d’ici deux semaines lors d’une conférence de presse. Pour ce début, 5 dames bénéficieront de ce projet, ce en vue de la préparation des Jeux des Iles de 2015 à La Réunion. Outre la réouverture de ce centre national, la fédération envisagerait d’envoyer des athlètes malgaches pour suivre des stages à l’étranger.
Et dans le cadre de la promotion et de faire découvrir au plus grand nombre l’athlétisme malgache, le site web de la fédération sera opérationnel d’ici quelques semaines. Un portail d’échanges et aussi une porte ouverte pour les athlètes locaux.