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vendredi, juillet 18, 2025
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Tennis – Championnat d’Afrique Australe : Sariaka en demi, Vahia éliminé

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L’aventure se poursuit pour Sariaka Radilofe au Championnat d’Afrique Australe qui se dispute actuellement au Botswana. Elle s’est qualifiée pour les demi-finales après avoir battue la Botswanaise Selema par deux sets à 0, 6/0-6/0 en quarts de finale. Elle disputera la demi-finale ce jour. De son côté,  Vahia Rabarijaona perd devant le Sud-africain Phillip Henning par deux sets à 0, 6/1 – 6/1 après presque deux heures de match.

Dans la catégorie double, les deux jeunes raquettes malgaches poursuivent leur bonhomme de chemin. En U16 filles, Sariaka et la Mauricienne Amélie Boy se sont imposées devant la paire Botswanaises Lecha et George par deux sets à 0, 6/0 -6/0 et joueront la demi-finale devant Machisa et Chirewa du Zimbabwe ce jour.  En U14 garçons, Vahia Rabarijaona et le Mauricien Kenny Ah Chuen ont battu les Namibiens Nguvitjta et Schweiger Paul par deux sets à 0, 6/3-6/3 et joueront la demi-finale contre le duo du Lesotho Motlojoa et Motsamai.

T.H

Portrait. Rasoanaivo Razafy Luc, judoka : Champion de Madagascar à 48 ans !

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Luc Rasoanaivo est ici en compagnie de Douglas Fosbury, un olympien inventeur du style « Fosbury flop ».
Luc Rasoanaivo est ici en compagnie de Douglas Fosbury, un olympien inventeur du style « Fosbury flop ».
Luc Rasoanaivo est ici en compagnie de Douglas Fosbury, un olympien inventeur du style « Fosbury flop ».

Eternel champion des moins de 81 kg, il l’est. Car il garde précieusement pour lui ce titre même à 48 ans ! Le tout récent championnat de Madagascar 2013 l’a sacré dans cette catégorie après une suprématie des années durant chez les moins de 73kg. « Je suis revenu sur tatami pour tester, expérimenter quelque chose, connaitre une sensation mais surtout par esprit d’équipe afin de motiver les judokas de Saint-Michel».

Mais Maître Luc n’a pas dit son dernier mot. « il ne s’agit pas de garder éternellement un titre mais de démontrer que quand on veut, on peut ». Sortant de l’ENS EPS, l’école pour former les professeurs de sport à Madagascar, il donne divers cours dans diverses écoles. Il assure aussi les cours de la section judo à l’université. Le judo, il le pratique depuis ses 8 ans « cela fait longtemps que je ne me rappelle même pas ne pas avoir fait du judo avant » blague-t-il.

Le sport, il l’a dans le sang. Il a été même à deux jeux olympiques pour le compte de Madagascar, à Barcelone et en Atlanta « le judo m’a tellement donné. Surtout l’attitude, la mentalité, la psychologie du combattant. Le sport et être olympien obligent aussi le pratiquant à avoir l’esprit fair play, l’esprit sportif. Sinon cela ne sert à rien. »

Cela le désole tellement de voir plusieurs dirigeants sportifs qui ne sont pas faits pour cela « c’est du bénévolat pur et dur et certains sont dedans pour grappiller des sous. Pourquoi ? sans esprit sportif aucun. C’est tellement triste ».

Dans le monde du judo, il déplore aussi la gabegie et l’indiscipline « un de mes mauvais souvenirs reste le système de sélection de la fédération de judo. Pourquoi détruire les judokas avec ce manque de transparence et de droiture ? »  

Le sport, selon lui, est l’avenir du pays « mais dommage, il n’y a personne qui veut vraiment agir pour le bien de tous. Personne ne supporte financièrement ou techniquement ou même psychologiquement. Les sportifs sont livrés à eux-mêmes. Les dirigeants que nous avons ne méritent même pas leurs postes. Je parle du sport en général hein ! ». Il faut penser au statut de sportif de haut niveau selon lui, cela donne une ouverture au moins aux pratiquants.

Ayant suivi plusieurs formations dont entre autres celui du Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques d’Androhibe, il est aussi le secrétaire général de l’association malgache des olympiens. « Mais même nous les olympiens qui avons porté le nom du pays dans les jeux olympiques, il n’y a aucune considération pour tous les efforts consentis. Où va le sport malgache ? il a besoin d’un dirigeant qui y croit. »

Ceinture noire 3è dan, il est membre du judo club de Saint-Michel. C’est aussi un mari, un papa poule qui adore ses enfants Laura et Lucas.

Souvent très classe, mais avec un look sportif, il reste malgache à 100% « j’adore manger malgache et j’aime Madagascar comme on ne peut pas l’imaginer ». Un dur souvenir en judo ? Mon titre de champion de Madagascar à Toamasina qui m’a couté une fracture du bras en même temps ! »

Etre droit dans la vie est une obligation selon lui. Sa formation à l’ENS EPS aussi a été une leçon de vie. Après une mention assez bien au BAC C, il fait deux ans de mathématiques avant de changer de filière. Sans jamais lâcher le judo « à mon âge, on fait du sport pour le plaisir. Au judo, j’avais mon uchimata légendaire. Mais cette fois-ci, j’ai surtout travaillé des pieds et la vitesse, genre kosotogake ou de ashi barai ». Et cela a marché pour le champion !

Recueillis par Anny Andrianaivonirina

Football : Christian Kely ouvrira une école à Ivato !

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Christian Kely a l’amour du football dans le sang.
Christian Kely a l’amour du football dans le sang.
Christian Kely a l’amour du football dans le sang.

« Le football est ce que j’ai des plus chers et j’entends m’y consacrer toute ma vie ». Ce cri de cœur est de Christian Kely Rakotoarimanana, l’ancien du DSA et du Club et qui s’est établi à Paris depuis une bonne dizaine d’années.

En vacances au pays, Kita comme ses anciens coéquipiers du Domoina Soavina l’appellent, projette d’ouvrir une école de football à Ivato avec un partenariat étranger mais aussi du Lycée Technique Général Amitiés d’Ivato Aéroport.

Il affirme être en pourparlers avancés avec des partenaires français et même des Malgaches établis en France pour ce projet.

« Je n’ai pas oublié mes racines modestes et c’est pourquoi je projette de mettre en place une école de football avec les enfants démunis qui suivront des cours au Lycée Technique d’Ivato. », confie-t-il en s’empressant de rajouter que le football d’aujourd’hui requiert un certain niveau d’études si l’objectif vise le haut niveau. « C’est indispensable si on veut faire partie d’un grand club », explique encore Christian Kely qui admet avoir appris le créole seychellois du temps où il jouait à Mahé.

Il restera donc plus que de coutume à Tana pour finaliser ce projet qui prend tout son temps. Enfin presque car il continue encore d’encadrer les jeunes de l’ASFA 2 et du DSAM. Mieux encore, il a choisi de se mettre au service de son quartier, à Antehiroka, où il organise des séances d’entraînement pour tous avec un succès certain. Gratuitement encore, faut-il le dire.

Clément RABARY

Payement des subventions des Maîtres Fram : Des vérifications sont à l’origine des retards selon les bailleurs de fonds

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En attendant la réception de leur argent, les maîtres Fram se réunissent toujours devant la DREN Analamanga.
En attendant la réception de leur argent, les maîtres Fram se réunissent toujours devant la DREN Analamanga.
En attendant la réception de leur argent, les maîtres Fram se réunissent toujours devant la DREN Analamanga.

Les maîtres FRAM sont très mobiles. Ce qui a nécessité du temps pour vérifier s’ils ont tous effectué leur travail ou pas, avant de payer leur argent.

La revendication des maîtres Fram continue étant donné qu’ils n’ont pas encore pu avoir leurs subventions. Ainsi, ils ont toujours continué à se réunir devant la DREN, comme tous les jours. Devant ce fait, les Partenaires Techniques et Financiers de Madagascar, tiennent à mettre les choses au clair, vu qu’ils sont impliqués dans cette affaire. Ainsi, ils approuvent  que ce sont eux qui sont à la charge du payement des subventions des deux bimestres de 45 585 enseignants Fram repartis dans les écoles primaires publiques dans les 22 régions du pays. Autrement dit, celles du mois de septembre jusqu’au mois de décembre de l’année dernière. Toutefois, selon les explications, des rectifications sont à l’origine de ce retard car en effet, ces maîtres Fram sont «très mobiles», à en croire le DGEFA du MEN. «Il y en a qui n’achèvent pas jusqu’au bout leur contrat de travail annuel. A la moindre occasion, ils abandonnent leur poste. Alors qu’ils voudront quand-même recevoir de l’argent», selon toujours ses explications. Et c’est à peu près ce qu’ont également évoqué les PTF en affirmant : «les retards constatés sont liés aux vérifications nécessaires avant le versement des subventions, notamment pour s’assurer de l’effectivité des services et de la conformité aux procédures administratives».

Divers programmes. En fait, tous ces payements se font à travers divers programmes mis au point par les PTF, tels que le programme PAUSENS (Programme d’Appui d’Urgence aux Secteurs Education, Nutrition et Santé) pour le payement de 12 645 maîtres FRAM dans cinq régions (Amoron i Mania, Haute Matsiatra, Vatovavy Fitovinany, et Atsimo Atsinanana).  Dans ce sens, près de 8 600 maîtres FRAM ont déjà été payés pour les mois de Septembre et d’Octobre 2013. Le paiement des 4 000 enseignants FRAM restants est en cours de régularisation au niveau des CISCO et DREN et se fera avec celui du deuxième bimestre. En outre, L’Union Européenne finance le paiement de 32.940 maîtres FRAM à travers deux programmes : le programme PASSOBA – EDUCATION (Programme d’Appui aux Services Sociaux de Base) prend en charge le paiement des 11.287 maîtres FRAM de cinq régions (Analanjirofo, Sava, Menabe, Anosy et Atsimo Andrefana).  Si le payement du 1<s

Behoririka : Lehilahy maty voadonan’ny fiara, vaky ny lohany, tapaka ny tànany

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Na dia mitandrina mafy aza ny mpamily, tery loatra ny làlana ary maro ny olona ka dia tsy azo nosorohana ny loza

Nisehoana lozam-pifamoivoizana, omaly teny Behoririka amin’ny làlana avy any Soarano iny. Lehilahy iray tokony ho eo amin’ny 28 taona no fantatra fa maty voadonan’ny fiara. Ny loharanom-baovao no nahalalàna fa toa tsy hitan’ilay mpamily ny fiara “camionette” mihitsy ity olona ity tamin’ny fotoana nisehoan’ny loza. Maro ny olona mpampiasa an’iny làlana iny, izay hita fa tena tery tokoa bahanan’ireo mpivarotra marobe. Tsy nisy nanampo ny loza. Ilay lehilahy efa naratra be no hitan’ny olona. Nitangorona ireo mpiantsena marobe nizaha ny zavanisy. Nijininika ny rà. Ny nahamaika ny rehetra dia ny nitondra an’ilay maratra tany amin’ny hopitaly. Noho ireo ratra nahazo azy anefa, vao tonga fotoana fohy tany izy dia tsy tana ny ainy. Mbola tsy fantatra moa izay havany ary tsy mbola nisy olona tonga nizaha ny razana omaly tany amin’ny tranompaty Ampefiloha. Rehefa hoavy tokoa ny loza dia tsy azo ihodivirana mihitsy koa na dia mandeha mora aza ny fiara, noho ny fahamaroan’ny olona dia tonga ihany ny patsa iray tsy omby vava.

r.s.

« Ny any aminay » : Démolition du mur après cinq ans de litige

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Le propriétaire n’aura plus à escalader le mur pour rentrer chez lui (photo D.R)
Le propriétaire n’aura plus à escalader le mur pour rentrer chez lui (photo D.R)
Le propriétaire n’aura plus à escalader le mur pour rentrer chez lui (photo D.R)

Un ouf de soulagement pour les occupants de la propriété « Ny any aminay ». Tout simplement, la Cour d’appel, le Conseil d’Etat et la vice-primature chargée de l’aménagement du territoire ont été unanimes pour l’expulsion du sieur R.F d’une portion du sentier public à Antaranjana-Antehiroka. Ce qui signifie un feu vert à la démolition d’un mur qui a servi à bloquer le portail et non moins la servitude de passage à propriété suscitée. Tout a été fait suivant le règlement en vigueur notamment en présence d’un huissier de justice, du représentant de la commune d’Antehiroka, du fokontany et des forces de l’ordre. « Cinq ans, c’est beaucoup pour avoir finalement un accès légal pour rentrer chez-soi. Surtout quand on a toutes les paperasses nécessaires indiquant que la portion de terrain auquel boudé par l’autre partie est un sentier public » a indiqué Raveloarisoa Maminantenaina, propriétaire de la villa « Ny any aminay ». Je vois maintenant que nous vivons dans un état de droit, a-t-il continué. Et il a de quoi à s’en réjouir puisque la décision du Conseil d’Etat, de la Vice-Primature et du Procureur Général de la Cour d’Appel ont été sans appel pour lui donner feu vert à…rentrer chez lui. Le fokonolona a gratuitement exécuté la démolition afin de marquer leur soutien à l’application de la loi et surtout pour manifester qu’Antehiroka est un village de droit.

D.R

Magro Behoririka : Grande manifestation demain

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Les « Zanak’i Dada » toujours présents au Behoririka.
Les « Zanak’i Dada » toujours présents au Behoririka.
Les « Zanak’i Dada » toujours présents au Behoririka.

Malgré le mauvais temps, les inconditionnels de Marc Ravalomanana sont toujours présents au Magro Behoririka. Ils entendent intensifier le mouvement dans les prochains jours. A cet effet, une grande manifestation est prévue demain dans ce site. Et ce, en rapport avec la situation actuelle, notamment sur le dernier scrutin présidentiel. Les « Zanak’i Dada » persistent et signent sur la confrontation des procès-verbaux et le recomptage des voix. Ils ont cité d’autres entités qui  se sont exprimés dans ce sens, notamment la déclaration du SECES. En effet, ce dernier s’est dit prêt à apporter sa contribution dans l’authentification de la sincérité des scrutins. Même topo, pour la confédération des grands corps de l’Etat. La journée de demain sera également marquée par la présence de Jean-Louis Robinson au Magro Behoririka.  Il fera probablement une déclaration pour motiver davantage les « Zanak’i Dada ».

Dominique R.

Raiamandrey Mijoro : Pour la vérité des urnes

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A l’instar de groupements politiques et de syndicats, les « Raiamandreny Mijoro » se sont également exprimés, par le biais de Ramino Paul, sur le contexte qui prévaut dans le pays. Ils sont pour la vérité des urnes. De ce fait, les résultats qui seront publiés doivent refléter le choix du peuple. Le pasteur Ramino Paul invite ainsi la Cour Electorale Spéciale à étudier minutieusement les requêtes déposées auprès de cette juridiction. Jugeant que cette vérité des urnes constitue notamment la garantie de la stabilité sociale et politique du pays. L’avenir de la Grande île est ainsi entre les mains de la CES.

Destinée. Concernant les deux candidats au deuxième tour du scrutin présidentiel, le président des « Raiamandreny Mijoro »  souhaite que celui qui va prendre en mains la destinée du pays ne se lancera pas dans la persécution de ses adversaires politiques. Il devrait plutôt faire preuve de respect à l’endroit de l’opposition. Dans la même foulée, mettre en œuvre la réconciliation nationale. Pour le candidat battu, qu’il soit un bon perdant, a-t-il souligné. Et qu’il doit reconnaître sa défaite et faire preuve de retenue.

Recueillis par Dominique R.

Corruption : Banalisée dans tous les secteurs, publics ou privés

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A Madagascar, c’est encore l’argent qui commande.
A Madagascar, c’est encore l’argent qui commande.
A Madagascar, c’est encore l’argent qui commande.

La corruption est encore difficile à éradiquer à Madagascar. Et elle touche effectivement tous les secteurs.

La centaine de fonctionnaires licenciés pour cause de corruption n’est qu’un iceberg qui cache toute la glace. La corruption à Madagascar est un cancer qui touche tous les secteurs et qui gangrène le pays. Payer 20 000 ar pour rendre plus rapide le traitement d’un dossier ou pour obtenir les papiers administratifs légalisés dans les bureaux communaux, donner quelques billets pour être tranquille lors de la visite technique des véhicules, sans même que le véhicule ne soit présenté, ou soudoyer quelqu’un jusqu’à des millions de ariary pour s’assurer de passer un examen officiel, ainsi d’accéder à un poste. La corruption devient un « système » à Madagascar. Et si l’on ose payer autant pour accéder à un poste dont le salaire ne dépasse guère le dixième de la somme payée pour la corruption, c’est dire qu’arrivé à ce poste, la première chose à faire est de renflouer les caisses personnelles. Certains perçoivent cela comme une sorte d’investissement lucratif. Car aujourd’hui, la corruption est banalisée. Désormais, payer pour des services normalement gratuits devient un plus que l’on se doit de faire, et cela à n’importe quel niveau, dans n’importe quel secteur, public ou privé, pour obtenir satisfaction. Malheureusement, l’Etat ne fait aucune action concrète pour lutter réellement contre toute forme de corruption. Le licenciement de ces fonctionnaires n’est que très symbolique, d’autant plus que la corruption est partout, dans tout l’engrenage administratif.

Anjara Rasoanaivo