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jeudi, juillet 17, 2025
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Nouveau Président de la République : Quid de la passation et de l’investiture ?

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Le Président de la Transition est-il le Président sortant ? (Photo d’archives)
Le Président de la Transition est-il le Président sortant ? (Photo d’archives)
Le Président de la Transition est-il le Président sortant ? (Photo d’archives)

La proclamation des résultats officiels du second tour de l’élection présidentielle par la Cour Electorale Spéciale (CES) aura lieu au plus tard le vendredi 17 janvier prochain.

Nonobstant celui qui sera officiellement élu, l’investiture du premier Président de la Quatrième République pourrait se tenir dans la semaine qui suit la proclamation des résultats officiels par la CES. Et ce, dans les conditions prévues par l’article 48 de la Constitution qui dispose que « avant son entrée en fonction, le Président de la République, en audience solennelle de la Haute Cour Constitutionnelle, devant la Nation, et en présence du gouvernement, de l’Assemblée nationale, du Sénat et de la Cour Suprême, prête le serment suivant (…) ».

Serment. Par ce serment fait en malgache, le nouveau Président de la République « jure devant Dieu, la Nation et le peuple, d’accomplir pleinement et d’une manière juste, les fonctions de Président de la Nation malagasy ». Il jure également d’« utiliser les pouvoirs à lui conférés et de consacrer toutes ses forces à la préservation et au raffermissement de l’unité nationale et des droits de l’homme ». Il jure enfin de « respecter et de veiller comme à la prunelle de ses yeux à la Constitution et aux lois de l’Etat, d’œuvrer sans relâche au bien-être du peuple malagasy sans distinction ».

Parlement. Le rituel prévu par l’article 48 de la Constitution ne pourra pas être respecté à la lettre puisqu’il n’y a pas encore de Sénat. A moins que ce dernier ne soit représenté par le Conseil Supérieur de la Transition qui ne sera d’ailleurs dissout qu’après la mise en place de la nouvelle Assemblée nationale issue des législatives du 20 décembre dernier. Et dont la proclamation des résultats officiels est prévue pour le vendredi 24 janvier au plus tard. La Chambre basse de la première législature de la Quatrième République se réunira alors de plein droit en session spéciale le deuxième mardi qui suit la proclamation des résultats de son élection pour procéder à la constitution de son bureau et à la formation des commissions.  Le deuxième mardi tombant alors le 4 février, l’Assemblée nationale ne sera pas non plus installée au cas où l’investiture intervient avant cette date. Comme il est impensable que l’entrée en fonction du nouveau Président de la République ne soit effective qu’en février, ce sera probablement l’autre Chambre du Parlement de Transition, en l’occurrence le Congrès qui sera présent à la cérémonie d’investiture.

Chef de l’Etat. N’est pas non plus évidente l’application à la lettre du dernier alinéa de l’article 47 de la Constitution qui prévoit que « la passation officielle de pouvoir se fait entre le Président sortant et le Président nouvellement élu ». En effet, même si  Andry Rajoelina se dit prêt à faire « une passation démocratique », l’actuel Président de la Transition n’est pas « le Président sortant » au sens de la Constitution qui prévoit dans ses dispositions transitoires et diverses que « jusqu’à l’investiture du nouveau Président de la République, l’actuel Président de la Haute Autorité de la Transition continue d’exercer les fonctions de Chef de l’Etat ».  La question qui se pose est de savoir si Andry Rajoelina peut ès qualité procéder à la passation avec le Président nouvellement élu.

Précédent. En 1997, même s’il était présent à la cérémonie d’investiture qui s’était déroulé sur le perron du Palais d’Iavoloha, le Chef d’Etat par intérim Norbert Ratsirahonana n’avait pas fait de passation formelle avec le Président Didier Ratsiraka. D’ailleurs, contrairement à celle de la Quatrième République, la Constitution de l’époque ne prévoyait pas expressément de « passation de pouvoir ». On se souvient également que l’organisation de la cérémonie d’investiture a été prise en main par l’équipe du Président élu et non pas par celle du Chef d’Etat non élu. Reste à savoir si ce précédent de 1997 va faire jurisprudence en 2014 ou s’il faille saisir la HCC pour demander son AVIs.

R. O

Magro Behoririka : Les « Zanak’i Dada » mettent la pression

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Les Zanak’i Dada attendent beaucoup du déplacement de la délégation de la mouvance Ravalomanana à Namibie mais également des plaintes déposées par l’ancien président devant la Troïka. C’est ce qui en est ressorti de la réunion quotidienne des partisans de Marc Ravalomanana, hier, au Magro Behoririka. Et comme il fallait s’y attendre, les différentes interventions ont toujours tourné autour du scrutin présidentiel du 20 décembre. A l’encontre de la Cour Electorale Spéciale, les animateurs de service revendiquent une confrontation des procès-verbaux de la part de cette juridiction. Pour ce faire, il y aurait une forte mobilisation des « Zanak’i Dada », à partir de ce jour. Ces derniers entendent y mettre la pression. Du moins, au niveau de Magro Behoririka. Pour le moment, ils attendent les résultats officiels qui seront publiés par la CES.

Dominique R.

SOCOTA – COTONA : Un projet d’investissement de 10 millions d’Euros et de création de 2 000 emplois

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500 tonnes de vielles machines démantelées du Groupe SOCOTA – COTONA d’Antsirabe seront exportées, d’après une dérogation spéciale formulée par ce Groupe. Ce projet prévoit une création de plus de 2 000 nouveaux emplois directs, grâce à la modernisation du parc de matériel de la Cotonnerie d’Antsirabe. En effet, les vieilles machines mises en vente à l’exportation à l’état ou démantelées, seront remplacées. Les recettes de ces ventes participeront au financement du projet de modernisation, évalué à 10 millions d’Euros. Il faut croire que cet investissement, accompagné de la création de 2 000 emplois aboutira à une importante hausse de la production de l’industrie cotonnière à Madagascar.

Antsa R.

Parc national à Behara : Une japonaise blessée par balle

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Décidément, les bandits sont omniprésents dans l’île. Quittent à ce qu’ils débarquent aux parcs nationaux pour accomplir leur basse besogne. Vendredi dernier, une ressortissante japonaise a été gravement blessée par des tirs d’armes en possession des bandits. La victime est une chercheuse environnementale, a-t-on appris de sources proches des forces de l’ordre. Suite à ses blessures et à son état, une hospitalisation d’urgence dans la capitale s’avère être nécessaire. Dans cette partie du pays, les attaques et autres actes de banditismes sont devenus monnaies courantes. Avisées, les forces de l’ordre ont tout de suite mené une enquête sur cette attaque. Un pareil méfait s’est produit il y a deux mois dans un parc national de la montagne d’Ambre, situé au nord de l’île. Quatorze touristes ont subi la violence des bandits et se sont vus délestés de leurs passeports, devises et d’autres équipements tels que les appareils photo et camera. Ces faits indiquent que nos parcs nationaux très prisés par les touristes deviennent des endroits fertiles aux agissements des bandits des grands chemins. Les postes de police sont situées souvent loin, très loin de l’endroit et facilite ainsi le travail des malfrats. Comme ce fut le cas à la Montagne d’Ambre dans l’Ankarana où le bureau le plus proche des forces de l’ordre se situe à une vingtaine de kilomètres et plus encore, les éléments ne sont pas motorisés. Des actes qui sont en passe de devenir des banalités et qui mettent en cause la vie des touristes et, bien entendu, du tourisme en général, méritent d’être pris en compte par les responsables des forces de l’ordre. Il est temps de  sécuriser nos parcs…

Didi R.

Course de la solidarité : Les hommes aussi dans la course

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L’année dernière, cela a été un relais de 15 dames entre entreprises ou entre institutions ou sociétés. Cette année ; l’association malgache des olympiens concocte une course de 5 km environ pour hommes et pour femmes. « Comme changement, le relais sera pour les deux sexes, nous a dit Rosa Rakotozafy, présidente de l’AMAO. Les hommes, à 10 feront leurs relais en premier. Ensuite les dames feront leurs relais toujours à dix. Comme la course de la solidarité est initiée le jour de la fête des femmes, c’est à elles de boucler la course ».

Ainsi, Rosa Rakotozafy promet beaucoup d’ambiance pour la 2e édition de cette course de la solidarité féminine qui aura lieu le dimanche 9 mars entre Analakely et Alarobia. Comme d’habitude, la course est en collaboration avec la ville d’Antananarivo et la fédération malgache d’athlétisme. Infoline 03431 120 90 ou 03405 00607.

Anny Andrianaivonirina

Législatives à Farafangana : Plainte de collectif de candidats

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A l’instar de certaines circonscriptions électorales du pays, celle de Farafangana n’a pas échappé à la règle. Un collectif de candidats a été ainsi mis en place par des candidats aux législatives du 20 décembre dernier dans la dite ville. Ils s’insurgent contre l’utilisation des prérogatives de puissance publique. Selon toujours leur déclaration, le jour précédent les élections, le 19 décembre, il y avait eu des candidats qui ont procédé à la distribution de tee-shirts et du riz. Et qui a même continué le jour du scrutin, mais cette fois-ci de l’argent. Et que d’après les dires des plaignants, cela a eu lieu dans ce chef-lieu de district. A cela s’ajoutent la falsification des procès verbaux, ont-ils souligné. Suite à ces anomalies, le collectif a déposé une requête auprès de la CES, le 30 décembre dernier.

Recueillis par Dominique R.

Coup d’Etat militaire en gestation : 2 Généraux, 4 Colonels et 1 Chef de Corps impliqués

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militaire-(1)Des réunions préparatoires auraient eu lieu notamment à Nanisana et du côté d’Itaosy.

Décidément, bien malgré l’évolution de la situation politique actuelle avec, notamment la proclamation dernièrement par la CENI-T, des résultats du second tour de la Présidentielle, certains politiciens qui ont toujours dit non à la tenue des élections n’entendent pas baisser les bras. Depuis quelques temps, et ce, suite à la contestation des résultats du scrutin par la mouvance Ravalomanana et par le candidat Jean Louis Robinson, l’idée de la mise en place d’une nouvelle Transition ou d’une Transition bis (c’est selon) commence à refaire surface. L’on a assisté ces derniers temps à la déclaration de certains politiciens proposant la mise en place d’un gouvernement de consensus ou d’union nationale comme solution aux contestations électorales. Parallèlement à ces démarches, l’on a également appris que les casernes sont aussi en ébullition. En effet, d’après les renseignements, un nouveau coup d’Etat militaire serait actuellement en gestation. En vue de la préparation de cette « action », plusieurs réunions d’Hommes en treillis dirigés par quelques Officiers supérieurs auraient eu lieu depuis la confirmation par la Cour Electorale Spéciale des résultats du premier tour de l’élection présidentielle. Des réunions qui se seraient tenues notamment dans une Cité militaire sise à Nanisana et dans la maison d’un Officier supérieur habitant du côté d’Itaosy.

Politiques-politiciennes. Selon nos sources, deux Officiers Généraux et quatre Colonels figurent parmi les instigateurs de ce projet. Des Officiers supérieurs dont nous possédons le nom et que nous révèlerons au fur et à mesure de l’évolution de la situation sur le terrain. D’ailleurs, ce renseignement serait pris au sérieux au niveau des hautes sphères des Forces armées. Et ce, dans la mesure où contrairement aux précédents rumeurs de projet de mutinerie et/ou de coup d’Etat militaire, un Chef de Corps serait impliqué dans cette nouvelle menace dont la mise en œuvre est prévue après la proclamation par la CES des résultats définitifs de l’élection présidentielle, c’est-à-dire, le 17 janvier prochain au plus tard. Par ailleurs, à croire nos sources, certains Sous-officiers et des Hommes de troupe issus de la Primature, de la Force d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (FIGN) et du Régiment d’Artillerie Lourde (RAL) à Arivonimamo seraient également dans le coup.

Reconnaissance internationale. L’objectif serait de remettre les pleins pouvoirs à un Officier Général. Le nom de l’ancien Premier ministre de la HAT et non moins candidat malheureux du premier tour de la Présidentielle, le Général Camille Albert Vital est notamment cité comme le futur président de cette nouvelle Institution transitoire qui ne bénéficiera certainement pas de la reconnaissance internationale. Depuis quelques temps, des tracts relatifs à ce projet ont été véhiculés au niveau des casernes. En tout cas, cette affaire risque de diviser davantage les Hommes en treillis qui ont toujours été frappés par la scission depuis 2009. La question est de savoir cependant si le peuple malgache, las des politiques-politiciennes et des effets néfastes de la crise et qui a soif d’un vrai changement, acceptera de suivre hasardeusement cette nouvelle « manœuvre machiavélique ».

Davis R

CGA : Formation des entreprises membres

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30 000 Ariary. C’est le droit d’adhésion d’une entreprise au Centre de Gestion Agréé (CGA). Cette entité forme notamment les entreprises membres en matière de comptabilité et finances tout en leur assurant la tenue d’une comptabilité en bonne et due forme. Par contre, « le CGA n’interfère pas dans la gestion de l’entreprise », a expliqué Tiana Ralambo, administrateur du CGA lors d’une conférence sur la formalisation de l’entreprise à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo dernièrement. « Nous effectuons des suivis tous les bimestres pour les chefs d’entreprises ayant été formés. D’autant plus, ces entreprises membres transmettent mensuellement des pièces comptables auprès du CGA », a-t-il poursuivi.

Accès au financement. En outre, le CGA contribue à l’élaboration d’un business plan et donne également des conseils aux promoteurs de projet de création d’entreprise en matière de forme juridique de leur société, entre autres, et ce, même s’ils ne sont pas encore membres du CGA. Quant à l’accès au financement auprès des Institutions de micro-finance, les entreprises ayant adhérés au CGA obtiendront une facilité étant donné que leurs états financiers et leurs comptes d’exploitation sont certifiés par des experts comptables. Il faut savoir que tout opérateur travaillant dans n’importe filière et secteur d’activité peut s’adhérer au sein du Centre de Gestion Agréé. En plus le droit d’adhésion, les membres sont tenus à payer des cotisations à partir de 37 000 Ariary, a-t-on conclu.

Navalona R.

SOS santé : Jean Baptiste Rakotoarison a besoin d’aide

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Jean Baptiste Rakotoarison est âgé de 60 ans. Il est atteint d’une insuffisance rénale grave. De ce fait, il doit obligatoirement subir trois séances de dialyse par semaine. Et ce, pendant toute son existence. Alors qu’une seule d’entre elles coûte 230 000 Ar. Ainsi, après avoir été hospitalisé pendant un mois environ, il en a déjà fait 14 séances. Ne bénéficiant d’aucune prise en charge, son fils, ainsi que toute sa famille et ses amis, ont déjà remué ciel et terre pour trouver de l’argent pour ses traitements médicaux. Dans ce sens, beaucoup d’efforts ont été déjà effectués, diverses activités ont été entreprises (opérations gâteaux, opérations soupes …), mais n’ont toujours pas suffi. «Après toutes ces activités, tout ce que nous avons pu mettre de coté n’arriveront plus à payer les charges au-delà de ce mois de janvier», se désole son fils, Jean Paul Rakotoarison.  Ainsi, étant découragée, toute sa famille demande votre aide en versant votre collaboration au compte 00006 00003 01000965602 97. Jean Paul Rakotoarison est aussi joignable au 033 74 928 34 ou au 033 11 724 56.

Arnaud R.