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dimanche, juillet 20, 2025
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Ankazoabo Atsimo : Dahalo iray matin’ny zandary

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Nahitam-pahombiazana sahady tao anatin’ny iray volana ny paikady napetraky ny Lehiben’ny Faritra Atsimo Andrefana vaovao, ny Jly Robert, amin’ny ady amin’ny tsy fandriampahalemana sy asan-dahalo nampalaza ratsy iny faritra iny. Ny alatsinainy teo dia malaso iray tamin’ireo andian-dahalo avy nangalatra omby  250 tao amin’ny fokontany Ampisoa sy Besalampy ny alahady alina lasa teo, no lavon’ny balan’ny zandary; nandritra ny fifanjevoana tao amin’ny kaominina Berenty taorian’ny  fanarahan-dia nataon’ny mpitandro filaminana sy ny fokonolona ary tafaverina tamin’ny tompony avokoa ireo omby halatra rehetra.

Manitrisa

Réactions

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*Joaquim Chissano : « Le rapport de la CENI-T a été bien fait. Tout ce qu’il fallait faire a été fait, notamment la vérification… Il appartient maintenant à la CES de voir si ces résultats correspondent aux exigences légales. En tout cas, nous sommes satisfaits pour cette partie. Désormais, il faut donner à la CES la chance de travailler dans le calme. Je tiens à lancer un appel à l’endroit de tous les malgaches afin d’accepter le verdict des urnes. Pour ma part, j’ai eu l’occasion de discuter avec les deux candidats et j’ai pu constater qu’ils ont un bon état d’esprit. Dimanche dernier, il y a eu une réunion des organes ministériels de la SADC, à l’issue de laquelle les dirigeants de la SADC ont réaffirmé leur volonté de poursuivre la coopération avec Madagascar mais la décision dépend du nouveau gouvernement légal qui sera mis en place à l’issue du processus électoral ».

*Omer Beriziky : « Le gouvernement a le sentiment d’avoir accompli sa mission dans la mesure où une étape cruciale dans le processus de sortie de crise vient d’être franchie. Le gouvernement assumera cette mission jusqu’à la formation du nouveau gouvernement. Chaque candidat a le droit d’exprimer son insatisfaction mais ceci devrait rester uniquement dans le cadre de la voie légale et tout le monde devrait faire confiance à la CES pour ne pas décevoir l’espoir du peuple malgache. En tout cas, le gouvernement va œuvrer pour entretenir cet espoir ».

*Dolin Rasolosoa : « Je lance un appel au calme à l’endroit de tous les malgaches. Désormais, il convient d’attendre le verdict de la CES. J’espère que le nouveau président va enfin songer aux intérêts et au développement du peuple malgache. Je lance un appel au nouveau président afin qu’il soit ouvert à toutes les tendances politiques, et ce, en vue d’entretenir l’unité nationale ».

*Gal Sylvain Rabotoarison : « Le processus s’est déroulé dans le calme et sans incident. Il n’y a eu ni vainqueur ni vaincu, d’ailleurs, on peut songer à travailler ensemble et mettre en place un gouvernement d’union nationale ».

*Leonidas Tezapsidis : « Félicitation à la CENI-T pour les travaux réalisés et au peuple malgache qui a pu s’exprimer démocratiquement. Pour moi, la victoire est attribuée au peuple malgache, il n’y a eu ni gagnant ni perdant. L’Union Européenne accompagne politiquement et financièrement le processus et dès qu’il y aura un gouvernement démocratiquement élu, les coopérations avec le peuple malgache et les autorités centrales se rétabliront automatiquement. Cependant, il faut attendre la fin du processus ».

* François Rakotozafy : « Il n’y a aucune pression. Nous jugeons dans le respect des droits et de la légalité. A partir de demain (lire ce jour), on va se pencher sur les résultats provisoires de la CENI-T. Pour le moment, je  ne pouvais pas vous donner des chiffres exacts sur le nombre de requêtes déposées à la CES ».      

Pierrot Rajaonarivelo : « C’est la CES qui est habilitée à juger les contentieux électoraux. L’on attend sa décision. Jusqu’à ce jour, le processus électoral s’est déroulé dans la sérénité. Je crois qu’il n’y aurait pas de crise postélectoral ».

Davis R / Dominique R.

Toamasina : Jiolahy tsy matim-bala, nitsangana indray

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Niparitaka ny feo tany Toamasina mikasika ny tranga iray niompana tamin’ny nahafatesana jiolahy telo tamin’ny faran’ny taona teo. Nisy ny hetsika nataon’ny polisy ary tamin’izany no nahafantarana fa nisy olona lazaina fa voatifitra. Rehefa nentina tany amin’ny « morgue » izy ireo dia teo no niseho ny zavatra nahatalanjona. Nisy tamin’ireo jiolahy ireo faran’izay malaza amin’ny filalaovana ody, na dia niantefan’ny bala maro aza, dia mbola afaka nitsangana ihany. Mitantara ireo vavolombelona nahita ny fandehan-javatra. Nanana ody faran’izay mahery, hono ity bandy ity. Na dia rotiky ny bala aza anefa izy ary efa naterin’ny mpitandro filaminana tany amin’ny tranompaty tao amin’ny Hopitalibe dia voalaza fa afaka nitsangana. Haingana ny fandehan’ny tantara avy eo. Afaka nivoaka teo amin’ny varavaran-kelin’ny tranompaty izy. Afaka nandeha nody tany an-tranon’ny ray aman-dreniny eny Mangarivotra. Ireo mpiambina tao amin’ny hopitaly moa dia samy gaga avokoa. Rehefa tonga tany an-trano moa izy, araka ny vaovao ihany, ireo ray aman-dreniny no voalaza fa nanatitra azy indray niverina tany amin’ny hopitaly. Ireo farany ireo no nanala ny firavaka feno ody gasy voalaza fa mahery vaika niravahan’ilay bandy. Afaka hatrany amin’izay nafenina tany anaty akanjony. Taorian’izany vao hita nanomboka niala ny aina, hoy hatrany ny vaovao voaray. Nandeha ny rà tamin’ireo ratra maro vokatry ny tifitra nahazo azy.

Manitrisa

Jean Louis Robinson : Contestation des résultats

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Elysée Razaka a lu avec détermination, hier, le communiqué du candidat Jean Louis Robinson.
Elysée Razaka a lu avec détermination, hier, le communiqué du candidat Jean Louis Robinson.
Elysée Razaka a lu avec détermination, hier, le communiqué du candidat Jean Louis Robinson.

Le candidat conteste catégoriquement les résultats provisoires proclamés hier par la CENI-T.

La réaction du Dr Jean Louis Robinson n’a pas tardé quelques heures seulement après la proclamation par la CENI-T  des résultats provisoires du second tour de la Présidentielle du 20 décembre. Proclamation que ce candidat présenté par le parti « Avana » et soutenu par la Mouvance Ravalomanana a boycottée. Hier en début de la soirée, le directeur de campagne du candidat, Elysée Razaka, a lu lors d’un point de presse tenu à Ambohimiandra, un communiqué signé par le Dr Jean Louis Robinson. Voici la teneur de ce communiqué : « Nous contestons de la manière la plus vigoureuse les résultats provisoires proclamés hâtivement par la CENI-T. Sur la base des procès-verbaux en notre possession qui, aux termes de la loi, valent original équivalent aux procès-verbaux détenus par l’administration, nous avons les chiffres suivant que nous proclamons provisoirement : Jean Louis Robinson : 52,87 % et Hery Rajaonarimampianina : 47,13 %. Pour des raisons de sincérité et de transparence, nos résultats ont été établis sur la base des résultats recueillis dans 19 020 bureaux de vote sur un nombre total de 2 001. Contester la crédibilité de nos résultats relève de la mauvaise foi manifeste. »

Manifestations spontanées. Interrogé par les journalistes, le directeur de campagne de Jean Louis Robinson, Elysée Razaka, de préciser : « Le candidat Jean Louis Robinson n’a pas envisagé d’appeler ses partisans à descendre dans la rue pour contester les résultats provisoires de la CENI-T. Par contre, des manifestations spontanées ne seraient pas à exclure dans le contexte actuel. » Hier, l’atmosphère a monté de plusieurs crans au Magro Behoririka. Les partisans de Marc Ravalomanana et de Jean Louis Robinson ont manifesté leur détermination sans faille à descendre dans la rue, mais les dirigeants ont essayé de calmer la colère. Certains sont même allés jusqu’à réclamer haut et fort la mise en place d’une CES Bis parallèlement à celle présidée par François Rakotozafy. Force est de constater que la tension politique atteint un degré plus inquiétant après la proclamation par la CENI-T des résultats provisoires du scrutin du 20 décembre 2013. Les regards du monde entier sont braqués sur la Grande île depuis hier. Les dirigeants de la Mouvance Ravalomanana et les membres de l’équipe de campagne du Dr Jean Louis Robinson ont multiplié leur réunion.  A noter que dans un autre communiqué (Voir en page 14), le candidat Jean Louis Robinson remet en cause la démarche de la CENI-T.

RAJAOFERA Eugène

Fanafihana villa : Dimy no indray voatafika tao anatin’ny alina iray

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Nanao sesilany ny olon-dratsy tamin’ny fanafihana “villa” raha vao nanomboka ny taona. Ny alakamisy teo, raha araka ny fanamarihan’ny mpitandro ny filaminana, dia trano dimy no indray nasesin’ireo mpanafika tetsy Andoharanofotsy. Misy ny miambina ety ivelany ary ny ambiny kosa misaoty tamboho sy manafika ny tao an-trano avy hatrany. Tsy tontosa anefa izany satria nisy “alarme” avokoa ireo trano izay natao lasibatra. Taitra ny olona ary nampandre ny mpitandro ny filaminana. Toa tsy nampihemotra loatra ireo jiolahy izany. Niova trano fotsiny indray izy ireo ary nanohy ny asaratsiny ihany. Teo dia mbola nisy fanairana ihany tao amin’ilay trano faharoa. Nanomboka nitsoaka tsikelikely ireo mpanafika vokatr’izany. Efa nanomboka tonga rahateo ny mpitandro ny filaminana ka nanao ny fisafoana ny teo amin’ny manodidina. Raha noheverina fa nampihemotra ireo mpangalatra amin’izany,ny  toe-javatra  toy izany dia ny nifanohitra tamn’izaykosa  no nitranga. Niverina teo amin’ny manodidina indray mantsy ireo olon-dratsy izay heverina fa mitovy ary nitety trano telo hafa, “villa” avokoa. Nampaneno kiririoka ny olona ary niverina niantso mpitandro ny filaminana. Efa niha-naraina rahateo ny andro ka teo vao tena tsy tontosa intsony ny asan-jiolahy. Raha ny fihevitry ny mpandinika momba ny heloka bevava  mifandraika amin’ny fanafihana mitam-piadiana dia ny hofan’ny basy izay tsy maintsy aloa no mahatonga ireo jiolahy manao vy verin’ny ainy toa izao. Hofaina ny basy ary isaky ny bala mipoaka dia haloa vola ihany koa. Izay no mahatonga azy ireo mitety trano ,satria mody maina ary mety miala vola am-paosy aza raha tsy voaefa ny hofan’ireo fitaovam-piadiana. Dikan’izany, misy karazan’olona mipetra-potsiny any ho any dia mitango hofan’ny basy avy eo. Iza  ireo olona ireo? Heverina mba hifantoka bebe kokoa amin’izany ny fanadihadian’ny tompon’andraikitra…

D.R

BNGRC : Tout est prêt !

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Selon la Météo, au moins trois cyclones de fortes intensités sur les 26 dans la liste passeront à Madagascar durant la saison.
Selon la Météo, au moins trois cyclones de fortes intensités sur les 26 dans la liste passeront à Madagascar durant la saison.
Selon la Météo, au moins trois cyclones de fortes intensités sur les 26 dans la liste passeront à Madagascar durant la saison.

Les Malgaches sont maintenant fin prêts à affronter les trois à quatre cyclones qui risqueront de passer dans le pays durant cette saison, selon les responsables de la gestion des catastrophes naturelles.

Etant donné que nous sommes maintenant en pleine saison cyclonique, le Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC) rassure avoir pris toutes les mesures nécessaires pour éviter que les désastres identiques à ceux après le passage de Haruna en février 2013 ne se reproduisent plus. « Tout est prêt », confie le Dr Raymond Randriatahina, Secrétaire Exécutif au sein dudit Bureau. En effet, le BNGRC vient de mettre en place un plan de contingence. C’est-à-dire, le partage des responsabilités pour tous ses membres dans tout le pays. Dans ce cas, tous les représentants de ce bureau de gestion des risques et des catastrophes naturelles viennent également de bénéficier d’une formation pour leur permettre d’être à la hauteur quand viendra le temps de le prouver. En effet, le Dr Raymond Randriatahina estime que le lourd bilan provoqué par le passage du cyclone Haruna dans la partie sud du pays a été causé par le manque de préparation de la population. « Pour bien apprendre à la population ce qu’il faut faire en cas de danger, nous venons juste de faire des exercices de simulation dans cette partie du pays », poursuit-il.  Ainsi à l’heure où l’on parle, les concernés ont déjà procédé au nettoyage de toutes les évacuations des eaux usées. En même temps, en cas d’alerte, ceux qui habitent les bas quartiers sont aussi conscients qu’ils doivent quitter les lieux aux moindres soucis.

Couleurs. Actuellement, vu que Bejisa est parti, les drapeaux dans les villages ayant reçu des avertissements ont pris la couleur bleue. Ce qui marque effectivement que l’alerte est levé. En effet, l’utilisation d’un code couleur est devenue l’une des techniques utilisées par le BNGRC pour informer les gens si le danger a été écarté ou pas. Si le drapeau vert est levé, cela signifie qu’un avertissement a été donné. Au jaune, les villages concernés sont menacés. Et quand la couleur rouge apparait, cela signifie que le danger est imminent. Dans ce cas, tout le monde doit rester chez eux.  En sommes, d’après le BNGRC, même les inondations peuvent être évitées si tout le monde prend à cœur ses responsabilités.

Arnaud R.

Toliara : Sefo fokontany nanidy biraom-pifidianana nalefa any am-ponja

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Afak’omaly alakamisy rehefa avy nandalo teny amin’ny fitsarana dia naiditra am-ponja vonjimaika ao amin’ny fonjaben’i Toliara ny sefo fokontanin’i Marofify any amin’ny distrikan’i Toliara II. Nanakorontana nandritra ny andron’ny fifidianana ity filohan’ny fokontany ity. Nohidiny ny biraom-pifidianana ka raha tsy tonga ny mpitandro filaminan’ny OMC avy any Toliara  tsy nisy ny fifidianana vanona tany. Efa matetika ataon’ity rangahy sefo fokontany ity ny manakorontana toy izao, hoy ny mpitandro filaminana. Porofon’izany tamin’ny fifidianana ny taona 2007.

« Mpamerin-keloka izy ka tsy maintsy nandraisanay fepetra mba ho anatra ho an’ny hafa »,hoy hatrany ny tatitry ny tandroka aron’ny vozona. Marihana fa ny kaominina Marofify dia 65 km miala ny tanànan’i Toliara ary mandeha an-tongotra sy miampita renirano roa vao tonga any. Mihevitra angamba ity sefo fokontany ity fa tany lavitra andriana i Marofify, satria na tambazotrana telefaonina tsy misy any ka nigalabona tamin’ny fanamparam-pahefana sy ny asa ratsiny ny anao lahy.

Manitrisa

Football Bilan 2013 : « Nos joueurs à l’étranger ont le vent en poupe », raconte le président Ahmad

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Le président Ahmad opte pour un ton résolument optimiste en parlant de l’avenir de notre football.
Le président Ahmad opte pour un ton résolument optimiste en parlant de l’avenir de notre football.
Le président Ahmad opte pour un ton résolument optimiste en parlant de l’avenir de notre football.

L’année 2013 n’a pas été du tout mauvaise pour la Fédération malgache de football qui se réjouit d’avoir réalisé ce qui était à faire. Il reste cependant des paramètres qui ne dépendent pas forcément de la FMF comme l’explique le président Ahmad au cours d’une interview exclusive.

Midi Madagasikara : Quel bilan voire quel enseignement peut-on tirer de cette année 2013 ?

Ahmad : « L’année 2013 nous a permis de poursuivre nos objectifs dans le cadre de la formation. Je citerais dans la foulée les différents stages au niveau de l’arbitrage où Pélagie et Hamada Nampiandraza sont devenus incontournables sur l’échiquier mondial. C’est pareil au point de vue encadrement. Je me réjouis d’avoir pu envoyer, à Abidjan, Emile Randriamirado, pour suivre un stage sur la préparation physique car il va maintenant pouvoir travailler avec un expert de la CAF pour partager ses expériences avec  les cadres de nos équipes.

La Fédération n’est pas restée les bras croisés avec notamment la réhabilition du stade d’Andaboly à Toliara et je citerais aussi la présence d’autres Malgaches dans les instances dirigeantes de la CAF notamment Nathalie Rabe et Stan Rakotomalala. Bref, on a toujours œuvré dans le sens du développement du football même si parfois on rencontre des difficultés pour le faire. »

Midi : L’exemple de Mahamasina entre autres ?

Ahmad : « Eh oui et c’est dommage car en l’absence d’un PDS, le projet de terrain synthétique traîne en longueur et il n’est pas exclu qu’on passe à une autre ville comme Toamasina s’il n’y a rien de nouveau dans les deux prochains mois. »

Midi : Il y a aussi les jeunes de l’Académie de Carion ?

Ahmad : « C’est vrai qu’on a reçu un coup en apprenant qu’il y avait des parents qui ont menti sur l’âge de leurs enfants. Cela a faussé toutes les données avec le piètre résultat qu’on a eu du COSAFA Cup des moins de 20 ans. Mais on ne perd pas espoir et on misera surtout sur l’arrivée de la génération 2000 qui va défendre nos couleurs à la CAN U17 en 2017.»

Midi : Mais en attendant, ne serait-il pas mieux de revoir votre copie concernant la participation des seniors ?

Ahmad : « On va remettre cela sur le tapis d’autant plus que les bonnes nouvelles affluent de partout concernant nos joueurs professionnels. Je citerais en premier le Sochalien Marco Ilaimahiratra qui a intégré la Ligue 1 française à 16 et demi. Il a aujourd’hui 18 ans et figure dans la liste du FC Sochaux. Il y a également Carolus qui est élu meilleur joueur en Algérie où il exerce l’USM Alger. La liste s’étend également à Dafé qui est le premier à signer une licence pro directement d’un club malgache à une équipe en France.

Je peux vous dire que nos joueurs étrangers ont le vent en poupe à l’image de Faneva Ima à Créteil ou encore Bolida à Lens.  Bref, il y a de quoi pour meubler un très bon compartiment offensif avec l’aide des locaux comme Shina, Gladison ou d’autres joueurs en forme. Il nous faut une bonne dose de volonté et surtout un encadrement adéquat capable de concocter une panachée pour que nous puissions avoir de bons résultats. C’est notre souhait et je pense aussi que c’est le souhait de tous les Malgaches qui veulent voir les Barea prendre de la hauteur. »

Clément RABARY

Conjoncture : Le secteur minier soutient l’économie

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Ambatovy est un investissement qui se chiffre en milliard d’ariary.
Ambatovy est un investissement qui se chiffre en milliard d’ariary.

Malgré la chute des cours du nickel et du cobalt ainsi que des produits dérivés de l’ilménite, les grands investissements miniers continuent de soutenir l’économie nationale. 

« Le secteur secondaire est le principal moteur de la croissance économique pour l’année 2014. En effet, un accroissement de 10,5 % sera attendu sous la forte impulsion des industries extractives » Tirée de l’exposé des motifs de la loi de finances pour 2014, cette phrase indique à quel point le secteur minier joue un rôle primordial dans la relance économique du pays. D’ailleurs, 74,6 % de la croissance du secteur secondaire proviendra du secteur minier selon toujours la projection des économistes qui ont rédigé la loi de finances 2014.

Incontournables. En tout cas, depuis pratiquement les 5 années de crise, les mines et plus particulièrement les grands investissements miniers ont permis à l’ensemble de l’économie malgache de survivre. Preuve que malgré les critiques adressés aux grands investisseurs miniers, notamment sur la quantité des redevances minières payées par Ambatovy et QMM par exemple, ces entreprises d’envergure internationale sont incontournables pour la relance économique du pays. Ainsi, en termes d’emplois, pendant sa phase d’exploitation, Ambatovy génère au total 9 000 emplois, dont 3 000 au sein de l’entreprise même et 6 000 auprès de ses sous-traitants. Et si l’on tient compte des données de la Banque Mondiale qui indique qu’un emploi direct génère 5 emplois indirects, Ambatovy devient créateur de 45 000 emplois indirects.

Ressources locales. A cela s’ajoute d’autres emplois induits qui se créent et qui seront encore créés pendant toute la phase de l’exploitation. Et ce, dans de nombreux secteurs comme  le transport, la production alimentaire, l’entretien, la  rénovation, et la gestion des déchets.  Par ailleurs, Ambatovy est devenu  l’un des plus gros clients des entreprises locales à Madagascar. En 2012, Ambatovy a signé des contrats d’approvisionnement local d’une valeur totale de 852 milliards Ariary (environ 426 millions de dollars) pour les achats locaux. Ambatovy utilise les ressources locales autant que possible afin de garder les fonds à Madagascar. A cet effet, la compagnie s’est engagée à contribuer au développement de la base économique locale et nationale avec des partenaires capables de répondre convenablement à ses besoins et aux critères de compétitivité. Actuellement, la compagnie enregistre 500 entreprises locales avec qui elle a déjà travaillé.

Développement agricole. Ambatovy joue également un rôle important dans le développement du secteur agricole. Ainsi, des paysans producteurs de différentes denrées alimentaires notamment  ont acquis des activités génératrices de revenus en livrant leur production dans les trois centrales d’achat d’Ambatovy. En 2010, plus de 5 000 agriculteurs locaux leur ont approvisionné environ 1 267 000 kg de produits, essentiellement des fruits et légumes. Actuellement, ils sont environ 8 000. En outre, par le biais de « Ambatovy Local Business Initiative » (ALBI), la compagnie avait déjà appuyé des sociétés génératrices d’emplois, notamment dans la fabrication d’uniformes, de palettes et de fûts, la production d’œufs, et dans la commercialisation des produits agricoles.

Significatifs. Côté purement financier  et malgré les critiques, les chiffres sont également significatifs.  En termes de paiements directs à l’Etat, en matière de taxes, redevances et autres, il y a tout d’abord les 100 milliards ariary par an (50 millions USD) pour les 10 premières années de production. Mais il y a aussi les 9 000 milliards ariary (4,5 milliards USD) en tout pour les 30 années d’exploitation. Il s’agit, précisons-le d’une estimation en janvier 2013 car on ne peut pas encore donner un chiffre exact des paiements en raison  de la fluctuation des cours du nickel et du cobalt sur le marché international. Sur ce point d’ailleurs, l’on assiste actuellement à une baisse importante, provoquant ainsi des problèmes financiers pour la compagnie.

R.Edmond