Rolf et Imiangaly, plus amoureux et émus que jamais.
Rolf et Imiangaly, plus amoureux et émus que jamais.
« Tu me fais tourner la tête, mon manège à moi, c’est toi. Je suis toujours à la fête quand tu me tiens dans tes bras ». Cet extrait d’une chanson d’Edith Piaf définit exactement la relation de Rolf et d’Imiangaly. Après près de trois ans de romance, le bassiste et sa chanteuse sont effectivement toujours aussi amoureux l’un de l’autre. Et pour ajouter à leur bonheur, une merveilleuse petite fille. Oui, ils ont tout pour être heureux. Mais pouvoir vivre pleinement leur bonheur et commencer une nouvelle vie, une nouvelle page, il leur fallait officialiser leur union. Le 30 décembre dernier, les parents de Meggy Ann sont ainsi passés devant monsieur le Maire pour clamer haut et fort et faire savoir à qui veut l’entendre que désormais, ils sont mari et femme.
Dans la plus grande discrétion. Pas de horde d’invités ! Que la famille et les amis proches pour être les témoins de leur union à l’Escale artistique Ariandro. Une cérémonie riche en émotion qui s’est tenue quand monsieur s’est mis derrière le micro pour chanter une chanson qu’il a composée spécialement pour son épouse, cette dernière n’a effectivement pas pu retenir ses larmes. Leurs invités aussi d’ailleurs. Et s’il y a bien une chose dont il est désormais impossible de douter, c’est bien de l’amour que Rolf et Imiangaly se portent mutuellement. Dans leurs gestes, dans leurs regards étincelait l’amour pur et véritable qui les a poussés à se marier. Nous leur souhaitons tous nos meilleurs vœux !
Pour les membres des AS, les soupçons de fraudes sont infondés. (Photo : Yvon Ram)
Pour les membres des AS, les soupçons de fraudes sont infondés. (Photo : Yvon Ram)
Le président national des Autres sensibilités a exhorté les deux candidats à respecter les voies légales et à faire confiance à la CES qui est la seule juridiction compétente pour trancher.
Le président national des Autres sensibilités, Voninahitsy Jean Eugène monte au créneau face à la déclaration de Jean Louis Robinson qui reproche à son rival, le candidat Hery Rajaonarimampianina d’avoir orchestré des fraudes massives lors du second tour de l’élection présidentielle. Des critiques que l’ancien député de Maintirano considère comme « des pratiques visant à traiter les citoyens des cinq Provinces comme des voleurs et des fraudeurs ». Selon ses dires, « Hery Rajaonarimampianina a été battu à Antananarivo, ce sont les gens des régions et des cinq autres Provinces qui ont voté massivement pour lui et qui ont favorisé sa victoire, donc, traiter ce candidat de fraudeur c’est considérer les Tanindrana de voleurs ». « Une attitude typique à l’ancien président, Marc Ravalomanana », estime Voninahitsy Jean Eugène qui a rappelé au passage que « les gens des régions ont été victimes d’arrestations arbitraires et d’intimidations de tout genre durant son régime ».
Déstabilisation. A travers cette déclaration, l’on constate que la bataille à propos des soupçons de fraudes électorales risque de tourner en une guerre tribale. Une idée qui a d’ailleurs été véhiculée depuis longtemps par certains politiciens mais qui a toujours été rejetée par le peuple malgache conscient de l’importance du « Fihavanana ». Cependant, le président des AS a reconnu qu’il y a réellement eu des fraudes lors du scrutin du 20 décembre dernier mais les responsabilités ont été partagées. C’est pourquoi cette entité politique a déposé des requêtes relatives aux élections législatives auprès de la Cour Electorale Spéciale. Au cours de cette conférence de presse, Voninahitsy Jean Eugène a exhorté les deux candidats à respecter les voies légales et à faire confiance à la CES qui est la seule juridiction compétente pour trancher, mais surtout à laisser de côté les actes de déstabilisation. « Nous avions eu aussi des soupçons de fraudes lors du premier tour mais nous avions accepté la décision de la CES qui a rejeté toutes nos requêtes », a-t-il rappelé. Reste à savoir si la mouvance Ravalomanana acceptera d’écouter cette interpellation du numéro Un des AS. A noter que 11 sur les 50 candidats aux législatives présentés par les Autres sensibilités ont été élus.
Ny alin’ny alarobia tokony ho tamin’ny 9 ora, zandary iray no sendra mpanendaka miisa telo teny Anosy nanoloana ny Lapa Maitso. Raha sondriana tsara nandeha ity mpitandro filaminana ity no sendra an’ireto bandy ireto. Tsy nisalasala ry zalahy ireo fa tonga dia niharan’ny angaredona ilay zandary ka na nanohitra aza, tsy nahavita firy noho ny isa tsy nitovy. Ny sasany namely ary ny hafa naka ny zavatra tany aminy. Vokany, vaky ny vavany ary lasan’ireo olon-dratsy ny vola sy ny telefonina. Voalazan’ny vaovao fa mbola nisy olona nandeha ihany ilay toerana fa saingy ankeviny noho ny tahotra, tsy nisy sahy nanatona. Polisy iray sendra nandalo nahita ny fahavoazan’ilay zandary no nanampy azy. Avy hatrany dia nampandrenesina ny polisy sasany niasa teny an-toerana ary raikitra ny fikarohana an’ireo mpanendaka. Nahitana vokany izany. Voasambotra ny iray tamin’izy telo lahy. Tafaporotsaka kosa ireo roalahy namany. Nentina natao fanadihadiana ilay izy ary nibaradaka fa mpanendaka no asan’izy ireo. Eny amin’ny faritra Ambodivona sy Andravoahangy no tena manao izany asa ratsy izany izy ireo. Efa maro ny olona nitondra faisana tamin’izany. Tamin’ny fisavana ilay tratra, tsy hita tany aminy ny vola sy ny telefonina an’ilay mpitandro filaminana. Mitohy, hoy ny vaovao voaray, ny fikarohana an’ireo namany.
Le litchi malgache affiche une qualité relativement bonne.
Le litchi malgache affiche une qualité relativement bonne.
La prévision d’importation de litchis pour cette année, à savoir 17 000 tonnes seraient peut être atteintes
Une campagne moyenne. Voilà comment on peut qualifier la campagne litchi 2013-2014 pour Madagascar. Selon les données fournies par le Centre de Technique Horticole de Tamatave (CTHT), 7 400 tonnes de litchis étaient débarqués au port de Zeebrugge en Belgique le 10 décembre dernier à bord du navire Atlantic Klipper. Le 15 décembre 2013 c’était au tour du navire Baltic Klipper de débarquer 7 480 tonnes de litchis de Madagascar dans le même port de Zeebrugge. Avec l’envoi par avion d’environ 150 tonnes de litchis, l’exportation malgache avoisine jusqu’à maintenant, les 15 000 tonnes. Soit un gap de 2 000 tonnes par rapport à la prévision de 17 000 tonnes.
Maturité satisfaisante. En ce qui concerne la qualité, la Lettre du Litchi du CTHT fait état de litchis arrivés à un stade de maturité satisfaisante et de calibre moyen. En tout cas, comme le litchi malgache est arrivé sur le marché quelques jours avant Noël, la commercialisation s’est bien déroulée. « La programmation de nombreuses mises en avant du produit en supermarché à prix attractif devrait intensifier la consommation. Ces actions devraient être poursuivies entre les fêtes de Noël et du jour de l’An, afin de susciter l’intérêt du consommateur durant cette période », selon toujours le CTHT. En ce qui concerne les prix, en raison de l’importance de l’offre, le litchi malgache est le moins cher, à raison de 250 euros à 280 euros le kilo contre 350 euros à 450 euros pour ceux de Maurice et d’Afrique du Sud.
Handicap. Les principaux pays de destination du litchi malgache sont pour le moment l’Allemagne, le Belgique, l’Espagne, les Pays-Bas et surtout la France. L’Hexagone est arrivée d’ailleurs en tête des consommateurs du litchi provenant de la Grande Ile. Le « litchi bateau de Madagascar » a d’ailleurs bénéficié de nombreuses actions de mise en avant dans la grande distribution française. Les prix relativement bas constituent cependant le principal handicap. Plusieurs enseignes de la grande distribution proposent les fruits malgaches à 2.69€/kg au stade détail. Dans tous les cas, l’on a encore quelques jours pour la commercialisation du litchi malgache sur le marché européen.
Hier, vers huit heures du matin, l’APIPA a annoncé qu’aucune menace d’inondation n’existe encore pour la grande plaine d’Antananarivo. Même avec le retour de la pluie, l’on a rassuré que les eaux ne déborderont pas encore. En effet, à Anosizato, le niveau de l’Ikopa est à 0,03 m. Une baisse de 0,09 m pendant les dernières 24 heures. C’est encore loin des 3 mètres indiquant des dangers imminents dans ce lieu. Pour Sisaony, celle-ci est mesurée à 0,2 m à Ampitatafika, avec une baisse de 0,6 m, toujours pendant les dernières 24 heures. Malgré tout, il faut toujours être sur ses gardes car l’on ne sait jamais, surtout pendant ces climats instables. En tout cas, selon les explications, jusqu’ici, il n’y a pas encore eu beaucoup de pluies à Tanà. Donc, pas de risque d’inondation, malgré le mauvais état des digues.
On l’a annoncé à plusieurs reprises sans qu’il y ait eu des résultats perceptibles. Mais cette fois-ci sera peut-être la bonne en ce qui concerne la production pétrolière à Madagascar.
Selon un article paru dans la dernière édition de la Revue MCI, une publication trimestrielle du cabinet Madagascar Conseil International, l’agence américaine de l’Energie rattachée au gouvernement américain, vient de mettre sous surveillance deux pays, en l’occurrence le Mozambique et Madagascar, deux nations africaines qui rentreront dans le club des pays africains producteurs de pétrole en 2014.
Tsimiroro. En ce qui concerne plus particulièrement la Grande île, le magazine précise que 15 compagnies y exploitent actuellement 18 blocs Onshore sur 21 répertoriés et 6 blocs offshore sur 228. « Rien que pour les blocs de Tsimiroro et Bemolanga, Madagascar s’attend à une production annuelle de 2,7 milliards de barils » A propos du gisement de Tsimiroro justement, la compagnie Madagascar Oil qui en est l’exploitant affiche actuellement un résultat encourageant. En effet, le 2 septembre dernier, Madagascar Oil a annoncé son résultat trimestriel qui montre un solde de trésorerie restreinte de 1,1 million de dollars avec un cash de 42,5 millions de dollars à la date du 30 juin 2013. « Madagascar Oil mise beaucoup sur les six mois à venir à partir du mois d’août, suite à la phase du début d’injection de vapeur qu’elle a opérée dans ses puits sur le site de Tsimiroro. Deux générateurs sont entièrement opérationnels depuis, et un troisième puits qui sera très prochainement exploitable », lit-on dans la Revue MCI. Au total, 19 puits étaient soumis à l’injection de vapeur pour une évaluation initiale de leurs capacités. 18 sur 19 ont connu un succès et l’équipe d’extraction sur place était obligée de remettre le dernier en l’état car celui-ci présentait une fuite en surface, ce qui a empêché l’injection de vapeur. « Ces injections opérées par Madagascar Oil ont permis à la date du 23 août 2013, une production totale de 10 000 barils de brut. La cadence est appelée à s’accélérer et la compagnie prévoit une déclaration de la capacité de commercialisation provenant du site en début 2014. Ce communiqué sera accompagné d’un rapport d’étude de faisabilité pour concevoir un plan de développement détaillé destiné aux investisseurs et actionnaires ». En somme, Madagascar Oil est actuellement dans une phase décisive et « la compagnie prévoit d’extraire 1,7 milliard de barils de brut de toutes ses réserves sur la Grande Ile »
Bemolanga. « Asa angamba atsy ho atsy ». Bemolanga est également en bonne voie. Selon toujours la Revue de MCI, la compagnie britannique Tullow Oil, Plc est confiante sur ses sites de forage à Madagascar, plus exactement dans les réserves de Bemolanga. « Elle compte commencer les travaux de forage sur ce célèbre site pétrolifère en 2014. Ces travaux concernent plus de 9 000 m2 dans le bassin de Morondava et un autre bloc de 11 000 m2 à Berenty » Dans tous les cas, la compagnie qui a déjà investi 30 millions de dollars demeure confiante, malgré les difficultés qu’elle rencontre avec la douane et le fisc malgache concernant l’acheminement de leurs matériels.
D’autres compagnies. Mais l’exploitation pétrolière malgache ne se limite plus à ces deux sites historiques que sont Tsimiroro et Bemolanga. D’autres grandes compagnies pétrolières du globe sont également présentes et dont les travaux sont en phase avancée. « Wilton Petroleum est la compagnie détentrice à 20 % de l’exploitation du bloc de gisement pétrolier 2102 de Marovoay. Elle l’exploite avec Ophir Madagascar Mtd qui possède le reste des 80 % de droit d’exploitation. Ce bloc qui se trouve au nord-ouest de Madagascar mesure 8 447 km2 en onshore. La discussion sur la future acquisition de Wilton Petroleum a été reportée à la fin du mois de septembre, car Ophir Madagascar a décidé de changer la date de début d’exploitation qui n’aura pas lieu avant avril 2014 ». Le Qatar un autre grand pays pétrolier est également en lice à travers la compagnie OMV qui est une société autrichienne dont la compagnie d’Abu Dhabi dénommée IPIC, actionnaire à 25 % vient d’acquérir 40 % de participations auprès de Niko Ressources et un autre Canadien Enermad sur le bloc pétrolier appelé Grand Prix de Madagascar. Bref, il y a de bonnes perspectives et si la crise ne continue pas à perturber l’avancée des travaux dès cette année 2014, Madagascar entrera enfin dans le rang des pays pétroliers. A moins de ne pas être « lany vatsy » par cette interminable crise.
« Le pays ne devrait pas être pris en otage pour les intérêts d’une personnalité ou d’une minorité ». C’est ce qu’a déclaré hier Randriamiarisoa Falitiana au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue à Antaninarenina. En effet, après presque 12 ans d’exil politique en France, cet ancien Directeur général de l’Ecole Nationale d’Administration de Madagascar (ENAM) du temps de l’ancien président Didier Ratsiraka a décidé de sortir de son silence pour émettre son point de vue concernant la situation politique qui prévaut au pays. Selon ses dires, « le peuple malgache a exprimé démocratiquement son choix à travers les élections, tout le monde doit s’y soumettre et se solidariser pour contribuer au développement du pays ». Et lui de lancer au passage un appel à l’endroit de tous les citoyens afin de défendre leur choix par tous les moyens. « L’organisation de cette élection a été soutenue et reconnue par l’ensemble de la Communauté internationale, elle constitue une voie qui nous permettra de retourner dans le concert des Nations et de permettre la relance économique », a-t-il soutenu. Au passage, Randriamiarisoa Falitiana a exhorté tous les acteurs politiques à fournir leurs efforts pour entretenir un climat calme et apaisé, mais aussi pour faire preuve de tolérance et de « Fihavanana » dans l’attente de la proclamation des résultats définitifs du scrutin. En effet, après avoir poursuivi des études en France durant son exil, Randriamiarisoa Falitiana entend revenir au pays pour apporter son savoir-faire et ses expériences pour contribuer aux actions de développement.
Le cyclone Bejisa, fonçant droit sur l’île voisine, hier matin.
Le cyclone Bejisa, fonçant droit sur l’île voisine, hier matin.
Situé à 725 km à l’Est de Mananjary, hier à 15 h, Bejisa a épargné Madagascar mais a fortement inquiété l’île voisine, la Réunion, où plusieurs dizaines de milliers de foyers ont été privés d’électricité depuis hier.
Localisé à 160 km des côtes réunionnaises, hier en milieu de matinée, le cyclone tropical intense Bejisa continue de progresser en suivant une direction sud-sud-Est. Dans l’après-midi, vers 16 h (heures locales), il était à une quinzaine de kilomètres des côtes sud-ouest de l’île de la Réunion. Ainsi, il s’éloigne de plus en plus des côtes malgaches et frappe l’île voisine. Il y a déjà fait des victimes : 7 blessés et un autre blessé grave. Ce météore qui est manifestement en train de passer entre les côtes réunionnaises et malgaches, poursuit sa progression en s’éloignant de plus en plus de Madagascar.
Bejisa n’influe pas, en termes de vents forts et de précipitations excessives, sur le temps qu’il fait dans la majorité des régions de la Grande Ile. Un temps passablement nuageux durant la journée, assez pluvieux en fin de journée et en début de soirée sur les Hautes Terres dont à Antananarivo où l’averse n’était tombée qu’en soirée. Beau temps en général sur la partie Nord-Ouest, des passages pluvieux dans l’Ouest et le Sud-Ouest de la Grande Ile. Ce jour, Bejisa est prévu de s’éloigner de la Réunion, et sa trajectoire devrait s’incurver vers le Sud et le Sud-Ouest dans les prochains jours. Il traversera, par la suite, un environnement moins favorable à une intensification, comme c’était le cas avant d’atteindre la Réunion et devra perdre énormément en intensité. Pour Madagascar, en particulier, un autre système que les météorologues surveillent de près est en train de se former dans le Canal de Mozambique.
Après les embouteillages monstres durant tout le mois de décembre et durant les fêtes, les automobilistes ont pu lâcher un grand « ouf » hier et avant-hier, car la circulation était des plus fluides dans la capitale pendant ces deux jours, hormis dans les périphéries et les axes de sortie le 1er janvier en fin de journée. Hier, la reprise du travail n’a pas encore causé d’énormes torts aux véhicules en circulation dans la ville d’Antananarivo. Les automobilistes ont pu apprécier une conduite sans embouteillage.
Et comme à chaque lendemain de fête, les Tananariviens n’ont pas non plus manqué de remarquer l’abondance des ordures ménagères. Le 1er et le 2 janvier, des montagnes de déchets ménagers ont été observées dans les quartiers les plus peuplés comme Anosibe et Andravoahangy. Ailleurs, les bacs ont également débordé et attendent d’être vidés. C’est certain, les éboueurs auront encore pendant quelques semaines, du pain sur la planche !
Ce Népalais se lance dans les bourses de commerce à Madagascar.
Ce Népalais se lance dans les bourses de commerce à Madagascar.
« Madagascar est un pays riche, avec beaucoup de potentiels. Le Mercantile Exchange est sur place pour le développement du marché boursier à Madagascar et en même temps le développement de la Grande Ile. Nous sommes justes des pourvoyeurs pour le peuple. Les gens ont leur choix et cela dépend de leurs capacités » a dit le PDG de cette société Dipendra Kumar Khatiwada. La société est en fait pionnière en la matière. Il s’agit d’une «bourse de contrats à terme qui travaillera dans l’intérêt des cultivateurs, des opérateurs commerciaux, des importateurs-exportateurs, des industriels, des investisseurs et des consommateurs finaux. Ils sont considérés comme les participants du marché. MEX MADAGASCAR entend servir tout ce monde en respectant les normes et éthiques acceptées et évaluées à l’échelle internationale ».
Le premier bureau du marché boursier à Madagascar, le Mercantile Exchange Madagascar est donc là. Népalais d’origine, Dipendra Khatiwada est sur place depuis moins d’un an. « Le pays a un grand potentiel non exploité. Là où nous allons, nous sommes toujours les premiers. Soudan, Swaziland, Bangladesh…Car en Europe et en Amérique le marché est déjà saturé. »
Selon lui, Madagascar a beau être une île, nous ne sommes pas séparés du monde. « Si les connectivités en avion seulement s’ouvrent à la mondialisation, déjà c’est un grand pas. Car vous n’êtes ouvert que sur Guandzhou, Afrique du Sud, Europe et l’Océan Indien. La mondialisation est là et il faut en profiter. Comme ce marché qui ouvre Madagascar sur le monde aussi ».
Depuis avril jusqu’en décembre dernier, ils ont enregistré une vingtaine de membres qui vont gérer des paquets de courtiers. « Nous ne pouvons pas en prendre beaucoup car il faut laisser le développement se faire par les Malgaches et ceux qui pensent pour Madagascar lui-même ».
Là où il y a la crise, le développement est juste à côté.
La crise ne les a pas freinées « Là où il y a la crise, le développement est juste à côté. Ce sont deux faces d’un même gouvernement, d’un même pays. Cela va toujours ensemble car des forces s’arrachent la primauté de ce développement ».
Dipendra Khatiwada lui-même s’est formé en la matière en fonction de ce qu’il avait en face de lui. Titulaire d’un baccalauréat en droit de l’Université de Tribhuwan, Katmandou au Népal, il était avocat en exercice 1990-2000 et a également travaillé comme consultant juridique pour de nombreuses entreprises de renom, de 1995 à 2002. Il y a ajouté une maîtrise en administration des affaires. En mars 2002, il rejoint Shella international de Philippines comme consultant en marketing pour le marché des dérivés de matières premières au Népal. Dipendra s’est associé au groupe Dubaï depuis 2007. Il est responsable de l’exploitation et du développement de l’échange des produits de base dans le groupe à travers le monde. Il est aussi actionnaire fondateur du Mercantile Exchange Népal, Sri Lanka, Swaziland et Soudan. Il a pris en charge Mercantile Exchange de Madagascar comme vice-président exécutif depuis décembre 2013. A la question « Pourquoi avez-vous choisi Madagascar », cet homme de loi nous a simplement répondu « Pourquoi pas Madagascar ? Qu’est-ce que ce pays ne possède pas ? Vous avez tout. Nous sommes dans l’endroit où nous devons être. Les ressources sont là et les Malgaches doivent les utiliser en tant que telles. Votre caractère patient et aimable est votre meilleur atout. Cela facilite beaucoup de choses. Ne pensez pas que le développement est loin. Il est juste là et ne demande qu’à être exploité ». Pour eux, se faire des bénéfices demande au moins 10 ans avec leur investissement de 2 milliards d’Ariary.