Joint au téléphone hier soir, le Directeur général du SAMIFIN, Razaraniaina Jean Claude a expliqué que l’interdiction de sortie contre le Général Camille Vital a été prise au niveau de la Présidence de la Transition. « Le SAMIFIN n’est pas compétent à prendre une telle décision », a-t-il soutenu. Toutefois, il a laissé entendre que cette décision est liée à l’enquête sur l’affaire des 350 véhicules 4X4 bloqués à Toamasina impliquant l’ancien Premier ministre de la HAT. « L’enquête sur cette affaire est en cours au niveau du SAMIFIN, les procédures risquent d’être longues car des contradictions existent entre le Code des Douanes et la Loi sur les blanchiments d’argent… l’Officier Général doit être présent à Madagascar pour les besoins de l’enquête », a-t-il annoncé. En tout cas, on aura plus d’informations sur cette affaire au cours de la conférence de presse du DG du SAMIFIN qui aura lieu ce matin à Faravohitra.
Davis R
Aucun album à son actif mais une dizaine d’années de carrière. Joëlle Claude a su s’imposer dans le monde du jazz. Ce 27 décembre, elle partagera la scène avec un pianiste connu sur la scène internationale.
Le jazz, elle ne le chante pas seulement, elle le vit. Sur scène, c’est un rayon de soleil qui a toujours le sourire aux lèvres. Oui, elle n’est que rarement sur scène. A chacune de ses apparitions, la jeune femme fait pourtant toujours mouche. Aucun de ses concerts ne passe jamais inaperçu. Outre sa grande maîtrise de l’interprétation des standards et une voix qui en fait rêver plus d’un, la jeune maman, il faut le dire, ne s’entoure que des meilleurs : Solo Andrianasolo, Datita Rabeson… C’est peut-être l’un de ses points forts. Particulièrement fan de Joël Rabesolo, elle a décidé de s’offrir les services du guitariste. Ces dernières années, elle a donc toujours été accompagnée de ce lauréat du Prix du concours jazz Découvertes RLI 2006. Elle ne refuse cependant jamais les collaborations. Elle a partagé la scène avec Thuryn Mitchell. C’était lors du festival Madajazzcar. Une collaboration à laquelle ce pianiste originaire de Montréal (Canada) et elle-même semblent avoir pris goût. L’un et l’autre ont donc décidé de renouveler l’expérience et de remonter ensemble sur scène. Do Andriambelo et Alain Nirinasoa complèteront l’équipe. Ces deux musiciens seront respectivement à la basse et à la batterie. Joëlle Claude sera bien évidemment au micro et Thuryn Mitchell au piano. Tana devra patienter car c’est à Toamasina, à l’espace Océan 501 qu’aura lieu le concert et non dans la Capitale… le 27 décembre !
Mahetsaka
Lalim-paka loatra ve ny krizy sa ny toe-tsain’ny tanora mora maka ho azy amin’izao no mahazo vahana ? Rendrarendra sa fialamboly ! Betsaka ny tanora ao Toliara no milomano tanteraka anaty fahaverezana toy ny fisotroan-toaka sy fifohana rongony. Mahazo laka ihany koa ny fivarotantena amin’ireny trano fandihizana sy « Bar » ary eny hatramin’ireo trano fisakafoanana sy fatoriana. Vokatr’izany, mirongatra ny valanaretina samihafa azo amin’ny firaisana tsy voaaro, satria tsy marisika loatra manao fimailo ny ankamaroan’ireo tanora nohadihadiana. Mirongatra torak’izany ihany koa ny vohoka tsy irina ary ireo ankizivavy tsy ampy taona no maro an’isa, raha ao Toliara sy ny manodidina no asian-teny. Mampanahy be ihany ny mety hoavin’ny tanora any amin’iny faritra Atsimo Andrefana iny. Lasa lamaodin’ny tanora toa ifaninanana tsy ahazoana loka mihitsy ny fifohana rongony sy fisotroan-toaka (Galeoka). Tsy anavahana taona intsony amin’izao ny famonjena ‘boite de nuit ».
10 taona efa mivarotena. 10 taona manomboka ho vory tratra dia efa mitady vazaha antitra amin’ireny toeram-pandihizana ireny. Tsy menatra miantso « kil » imasom-bahoaka ireto voatavo tsy mifandraka ireto, izay mbola mpianatra eny amin’ny EPP sy CEG ny ankamaroany. Amin’izao fotoam-pialan-tsasatra sy manakaiky andro fety izao dia mifampitaona any amin’ireny toeram-pandihizana sy trano fisotroan-toaka ireny ny tanora. Miafara hatrany amin’ny fampitomboan-taranaka sy fifohana môly ny revy. Tamin’ny fanadihadiana hatrany no nilazan’ireo ampahana tanora sendra anay fa vokatry ny fahantrana, ny fitiavana rendrarendra (lamaody) sy vola ary fitiavana andrakandrana no antony iray manosika ireo tanora hiliba, satria goragora ny rafi-pitaizana. Ny ao amin’ny « Jardin de la mer » amoron-driaka moa dia efa lasa toerana fampiarahan’ireo ankizy tsy ampy taona, rehefa harivariva sy faran’ny herinandro. Toa mahazatra ny maso ny mahita izany ka hatramin’ireo mpitandro filaminana aza toa tsy maharototra intsony.
Manitrisa
82 enfants issus des familles défavorisées ont été scolarisés à l’EPP Ambohipo, par la Confédération des Etudiants Comoriens à Madagascar (CECOM) depuis le début de cette année scolaire 2013-2014. Ce qui sous-entend donc l’existence d’un appui financier. «On doit veiller à ce que nos petits frères et sœurs malgaches puissent être scolarisés. Il faut que ces enfants aillent à l’école au lieu d’aller travailler, vu que leurs parents n’ont pas les moyens de les scolariser», explique Anwar Maeva, président de la CECOM. Ainsi, cette confédération des Comoriens a organisé vendredi dernier une sorte d’animation théâtrale, des jeux, des chants… auxquels tous les élèves de l’EPP ont pu participer. Un événement qui avait pour but de sensibiliser les parents d’élèves, à envoyer leurs enfants à l’école. «Nous n’allons pas seulement nous arrêter à leur scolarisation mais allons veiller sur eux afin qu’ils puissent terminer cette année scolaire», a soutenu Anwar Maeva. Ainsi, pour encourager ces enfants à bien étudier, des cadeaux seront offerts aux trois premiers de chaque classe. La CECOM regroupe plus de 7 000 Comoriens, rien qu’à Tana, et ce sont principalement des étudiants dans des universités publiques ou privées.
Arnaud R.
Nisehoana lozam-pifamoivoizana tany amin’ny lalam-pirenena faha-7 tamin’ny 19 desambra lasa teo. Teo amin’ny toerana antsoina hoe Ambohimanarivo no niseho izany. Vokany, maty tsy tra-drano ilay mpamily ary olona telo hafa naratra mafy. Ny loharanom-baovao no nahafantarana fa efa nisy nahatsikaritra ity fiara Hyundai iray nivezivezy tao an-tanànan’Antsirabe tamin’io andro io. Voalaza fa nandeha mafy tokoa ilay izy tamin’izay fotoana. Ny loharanom-baovao hatrany no nahafantarana fa mamo ilay mpamily. Niseho tokoa ny loza ka nifatratra tany amin’ny tamboho ilay fiara. Tsy vitan’izany fa mbola nandona olona telo hafa. Maratra mafy avokoa ireo olona ireo. Ny nahamaika ny nahita ny loza dia ny nitondra azy ireo tany amin’ny hopitalin’Andranomadio.
r.s.
Comme à l’accoutumée, une sortie pour la célébration des fêtes de fin d’année a été organisée par l’AFO ou Association des Femmes de l’OMNIS. Cette fois, elles ont choisi le Batou Beach pour offrir une journée de joie aux employés de l’Office, ainsi qu’à leurs familles respectives.
Près de 700 personnes composées d’employés de l’Office nationale des mines et des industries stratégiques (OMNIS), et de leurs familles ont participé à la sortie de fin d’année organisée jeudi dernier. Après le discours d’ouverture, les membres de cette grande famille ont profité des activités ludiques proposées par le Batou Beach, si on ne cite que la grande piscine, le trampoline, le karaoké, les terrains de sport, etc. En effet, l’AFO organise et finance ce genre de sortie tous les ans en fin d’année. « L’année dernière, nous étions au Chat’ô à Ivato et l’année précédente au Sam Run. L’objectif est que la Grande famille de l’OMNIS puisse se réunir dans un nouvel environnement, comme les employés ont l’habitude de se voir au travail tout au long de l’année », a affirmé Joëlle Raserijaona, présidente de l’AFO. Notons que cette association regroupe une trentaine de femmes employées ou épouses des employés de l’OMNIS. Pour financer ses activités, l’AFO organise une cérémonie de levée de fonds tous les deux ans. « Parfois, nous cotisons pour organiser des évènements de ce genre. Outre les activités ludiques, l’association offre également des cadeaux de Noël pour les enfants. Cette année, nous donnons des jouets pour ceux moins de neuf ans ; des téléphones portables déjà opérationnels pour les enfants de dix ans et des enveloppes pour ceux ayant onze ou douze ans, afin qu’ils puissent acheter eux-mêmes les cadeaux de leur préférence », a informé Voahangy Rasoanaivo, présidente d’honneur de l’AFO, également épouse du directeur général de l’OMNIS, Rasoanaivo Bonaventure.
Publireportage réalisé par Antsa R.
« Plusieurs militaires sont prêts à me défendre en cas d’arrestation ». C’est ce qu’a déclaré hier le Général Camille Albert Vital. Et lui de laisser entendre au passage que parmi les militaires qui lui ont contacté à la suite des rumeurs sur l’existence d’un mandat d’arrêt lancé contre lui, figurent quatre Officiers supérieurs et plusieurs Sous-officiers. Cependant, le candidat du « Hiaraka Isika » n’a pas voulu préciser si ces Officiers supérieurs occupent un poste de Commandement ou non. L’on sait que seuls les responsables de Commandement peuvent mobiliser les hommes de troupes et les militaires au niveau des casernes. En tout cas, si l’on se réfère à cette déclaration du Général Camille Albert Vital, cette affaire pourrait compromettre le processus de sortie de crise qui semble actuellement en bonne voie après les élections jumelées de vendredi dernier dont l’organisation a d’ailleurs été félicitée par l’ensemble des observateurs internationaux. Au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue hier à Ankorondrano, le Chef de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne, Maria Muniz de Urquiza a annoncé que cette interdiction de sortie contre Vital est « regrettable ». Si l’on se réfère à ce qu’a déclaré hier l’ex-Premier ministre de la HAT, le risque d’affrontement entre militaires pro-HAT qui vont procéder à l’arrestation et les pro-Vital n’est également pas à écarter.
Davis R
Promouvoir l’entrepreneuriat féminin, tel a été l’objectif principal du programme pendant ses trois ans d’existence.
355 femmes ayant été prises en charge pendant trois ans par le programme Babeo ont connu une vraie réussite micro-entrepreneuriale, selon les explications de Lizah Ndrialisoa, coordinatrice dudit programme. En fait, les renseignements-clés de l’étude d’impact du projet, effectuée en novembre 2013, ont démontré que les femmes bénéficiaires ont amélioré la qualité et leur niveau de vie (meilleur état sanitaire e scolarisation accrue), grâce à un développement effectif de leur activité économique. «La plupart de ces femmes ont débuté par des petites ventes à étalage. Mais maintenant, beaucoup arrivent à ouvrir des gargotes», poursuit Lizah Ndrialisoa.
Suivi et coaching. En effet, ce programme mis en œuvre par PlaNet Finance avec d’autres partenaires, ainsi que deux institutions de micro-finances telles que l’Otiv Tana et Cefor, a pour principal objectif la participation socio-économique des femmes, vivant à Antananarivo, dans la société malgache. « Si l’on surmonte les obstacles sociaux tels que la violence, la pression, les occupations maternelles,… elles peuvent réaliser beaucoup de biens avec un peu de soutien», renchérit Lizah N. Ainsi, pendant tout ce temps, le programme Babeo leur a appris à avoir la confiance en soi, tout en leur apprenant les techniques du micro-entrepreneurial. Ce, à travers des formations renforcées (suivi et coaching) assurées par des assistantes sociales et des techniciens engagés par le programme. 67% des bénéficiaires ont vu leur chiffre d’affaires augmenter, et 3 femmes sur 4 peuvent maintenant faire des épargnes. «Les bénéficiaires sont plus autonomes qu’avant», a-t-on assuré.
Relais. En effet, le programme a pris fin cette année. Sa cérémonie de clôture a eu lieu dans la salle des fêtes du Collège Rasalama Ampandrana vendredi dernier, en présence des représentants du gouvernement, du Chef de la section politique de l’Union européenne, et d’autres partenaires. Ce projet a été financé par l’UE à hauteur de 462 058 € (environ 1,4 milliard Ar), et par le PlaNet Finance à 160 mille €. Babeo est terminé, mais les travaux continuent auprès de « Jeudi des Entrepreneures » et les « Cercles des Educateurs » qui sont structurés par les bénéficiaires maintenant formalisées en association. C’est donc ces structures locales qui prennent le relais. Pour plus d’informations, consulter www.babeo.org.
Arnaud R.
Le candidat du « Hiaraka Isika » n’a pu embarquer samedi dernier, alors qu’il s’apprêtait à s’envoler pour l’Île Maurice avec sa femme où ils ont envisagé de prendre quelques jours de vacances en famille.
D’après les informations, une mesure d’interdiction de sortie du territoire a été prise contre l’ancien Premier ministre de la HAT, le Général Camille Albert Vital. En effet, ce candidat malheureux du premier tour de l’élection présidentielle qui a choisi de soutenir le candidat de la mouvance Ravalomanana, Jean Louis Robinson lors du second tour n’a pu embarquer samedi dernier, alors qu’il s’apprêtait à s’envoler pour l’Île Maurice avec sa femme où ils ont envisagé de prendre quelques jours de vacances en famille. Joint au téléphone hier, l’Officier Général a confirmé cette information. « Quelque temps avant le départ de l’avion, alors que nous avions déjà terminé les formalités d’enregistrement, on nous a amené dans un bureau de la Police de l’Air et des Frontières pour nous annoncer que nous ne pouvons pas embarquer », a-t-il fait savoir. Et lui d’ajouter que « pour le moment, le motif de cette mesure n’a pas été révélé mais l’on nous a indiqué que la décision a été prise vendredi soir au niveau du Secrétariat de la Présidence ». Pourtant, interpellé par le Premier ministre de consensus, Jean Omer Beriziky, le SGP et le ministre de la Sécurité intérieure auraient nié leur implication dans cette décision. De sources bien informées, cette interdiction de sortie du territoire est liée à une affaire impliquant Camille Vital au niveau du SAMIFIN.
Intervention. En tout cas, le Général Camille Albert Vital a confirmé hier qu’il a appelé Jean Omer Beriziky pour réclamer une intervention mais la démarche que celui-ci a entamée n’a pas abouti. Bon nombre d’observateurs considèrent que le Premier ministre du Gouvernement d’union nationale et non moins Chef de l’Administration ne parvient plus à contrôler son équipe. L’on a également appris que l’ex-ministre des Mines et non moins ancien Directeur Général auprès de la Présidence, Mamy Ratovo est également frappé par une interdiction de sortie du territoire. Faut-il rappeler que ce dernier a été le Directeur de campagne du candidat du « Hiaraka Isika » lors du premier tour de la Présidentielle. C’est la raison pour laquelle le Gal Camille Vital dénonce une « décision politique ». « On veut m’éliminer, puisque j’ai décidé de soutenir le candidat Jean Louis Robinson », a-t-il soutenu.
Mandat d’arrêt. En outre, d’après les rumeurs qui ont circulé hier, mis à part cette interdiction de sortie, Camille Vital fait également l’objet d’un mandat d’arrêt pour tentative de coup d’Etat. C’est peut-être la raison pour laquelle il a décidé de quitter Antananarivo samedi soir pour une destination dont l’Officier Général n’a pas voulu révéler. « On m’a informé de l’existence de ce mandat d’arrêt et je me demande pourquoi », a déclaré l’ex-PM qui a également fait savoir qu’il ne se rendra pas aux Forces de l’ordre. En tout cas, bon nombre d’observateurs considèrent cette interdiction de sortie du territoire contre le Gal Camille Vital comme un « retour de manivelle ». Et ce, dans la mesure où à l’époque où il était encore Premier ministre de la HAT, il y a eu des mesures d’interdiction de sortie prises contre plusieurs personnalités de la mouvance Ravalomanana et un « Notam » contre « Dada ». Histoire à suivre.
Davis R
