Un groupe d’étudiants en pleine séance pratique dans le Centre de Formation d’Ambatovy.
Un groupe d’étudiants en pleine séance pratique dans le Centre de Formation d’Ambatovy.
C’est par un décret sorti le 4 novembre 2013 que le ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle autorise l’ouverture définitive du Centre de Formation d’Ambatovy, sis à Tanandava, à Toamasina. Créé par Ambatovy afin de renforcer, d’une part, les compétences techniques des jeunes de la région Atsinanana pour répondre aux besoins de la compagnie et, d’autre part, pour préparer la relève des techniciens étrangers à l’usine, ce centre de formation dispense depuis plusieurs années des formations de haut niveau en soudure, tuyauterie, mécanique industrielle, électricité et instrumentation. Cette accréditation permet au Centre de formation d’Ambatovy d’être reconnu au niveau national comme une institution qui dispense d’une formation technique et professionnelle équivalente ou supérieure aux universités de Madagascar. Le centre peut désormais délivrer aux étudiants, des certificats qui peuvent être reconnus par le ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle. L’étape suivante sera l’homologation après l’examen par le ministère, des programmes de formation du centre.
Pour le bon déroulement des scrutins du 20 décembre, l’EISA et le PACEM, en partenariat avec la CENI-T, ont mis en place un « Centre de coordination des opérations de monitoring des violences et conflits électoraux ». Ce Centre a reçu hier des informations fournies par 476 médiateurs repartis sur l’ensemble du pays, à raison de 4 par districts. Ces médiateurs ont travaillé sous la supervision de 22 coordonnateurs régionaux et de 3 coordonnateurs nationaux abrités par l’EISA. Le centre a pu résoudre certains incidents signalés dans certains districts de Madagascar. « La plupart des problèmes sont liés à l’insuffisance de matériels et de retard de livraison. », a expliqué Rabeson Heriniaina, un des coordonnateurs du Centre.
Les fêtes se préparent à la Grande Braderie de Madagascar.
Les fêtes se préparent à la Grande Braderie de Madagascar.
Après une journée de break pour cause d’élection présidentielle, la Grande Braderie de Madagascar reprend aujourd’hui pour ne prendre fin que lundi prochain.
La meilleure façon de préparer les fêtes de fin d’année, c’est d’aller à la Grande Braderie de Madagascar consacrée d’ailleurs à la Nativité puisqu’il s’agit d’une édition spéciale Noël.
Bons achats. Et les visiteurs seront comblés puisqu’ils auront encore trois jours, à savoir à partir d’aujourd’hui jusqu’à lundi pour faire de bons achats pour une multitude de produits de tout genre proposés par des professionnels de la distribution répartis sur 350 stands. « Non seulement, il y a eu d’anciens participants qui sont partis mais qui sont revenus, mais on a également enregistré de nouveaux distributeurs qui ont renforcé le rang des professionnels présents à la Grande Braderie de Madagascar » a déclaré avant-hier, lors d’un point de presse, Harilala Ramanantsoa Présidente de Madavision.
De grande qualité. En ce qui concerne l’obligation de pratiquer une remise d’au moins 15 %, globalement, les participants jouent le jeu, et certains vont même au-delà. Quant à ceux qui ne s’y soumettent pas, ils ont été avertis, et s’ils continuent, on pourrait arriver jusqu’à la fermeture de leur stand » selon toujours Harilala Ramanantsoa. En somme, les visiteurs auront à coup sûr droit à des marchandises de grande qualité à des prix qui défient toute concurrence. Pour rappel, les secteurs d’activité représentés sont, entre autres : les jouets, le textile et l’habillement, les chaussures, le multimédia, la téléphonie, le cosmétique, l’alimentaire, la décoration et autres cadeaux de Noël. Bref, tout ce qu’il faut pour de bonnes fêtes pour toute la famille.
Offres Microcred. La grande nouveauté de cette édition de la Grande Braderie de Madagascar, c’est aussi l’entrée en lice de Microcred Madagascar, en tant que sponsor officiel. Une présence très appréciée par le public qui peut y découvrir les différentes offres Microcred Banque Madagascar ; adaptés à tous les besoins. « En participant à la Grande Braderie de Madagascar notre objectif est de mieux nous approcher du plus grand nombre afin de leur expliquer que l’accès aux services bancaires est pour tout le monde » explique Patrick Rabeharisoa, responsable marketing de Microcred. Une manière en somme de participer à l’augmentation du taux de bancarisation à Madagascar. Et sur ce point, justement des offres promotionnelles sont prévues pour les visiteurs du stand de Microcred. Il y a par exemple, la possibilité d’ouverture d’un compte épargne muni d’un intérêt de 8 % ; les crédits pour les particuliers, ou encore les crédits pour les entrepreneurs, pouvant aller de 200 000 ariary jusqu’à 200 millions ariary. Enfin, et non des moindres, Salone affiche une fois de plus une présence très remarquée à la Grande Braderie de Madagascar avec ses produits variés et à très bon marché ; et surtout le concours « Kaly » qui va primer les meilleurs mangeurs des « Kaly matsiro »
Le DG de la CNaPS, Arizaka Rabekoto Raoul est connu pour être un très grand rassembleur
Le DG de la CNaPS, Arizaka Rabekoto Raoul est connu pour être un très grand rassembleur
Le CNaPS Sport n’a pas été gâté par le sort en tirant, dès le tour préliminaire, un grand d’Afrique avec le Liga Desportivo Muculmana. Cette confrontation ne fait pas pour autant peur au DG de la CNaPS, Arizaka Rabekoto Raoul. Et il le dit tout haut…
Midi Madagasikara : Le CNaPS Sport n’a pas choisi la facilité en affrontant le club mozambicain du Muculmana connu pour avoir battu en juin dernier les Congolais du Tout Puissant Mazembe. Le CNaPS Sport se sent-il de taille à relever le défi ?
Arizaka Rabekoto Raoul : « Le défi est le propre de tout sportif. Un défi que s’apprête à relever la CNaPS et que même si cela ne va pas être facile, nous sommes prêts. Et quand je dis nous, c’est toute la grande famille de la CNaPS car s’il y a une chose dont je suis aujourd’hui fier, c’est de savoir que tout le personnel de la CNaPS se retrouve autour de cette équipe. Il faut d’ailleurs remonter à la défaite de 2011 pour mesurer l’amour du personnel de la CNaPS envers cette équipe. Tout le monde avait eu mal au cœur. Une fois de plus, l’équipe a montré qu’elle reste un vecteur de solidarité et de cohésion. »
Midi : Mais la tâche n’est pas facile car il s’agit vraiment d’un grand d’Afrique
A.R.R. : « C’est peut-être vrai mais savez-vous qu’on ne grandit qu’au contact des grands. Le moins qu’on puisse dire c’est que ce sera une autre CNaPS qui partira à l’aventure africaine car le staff technique va encore redoubler d’ardeur pour améliorer la condition physique qui est la base de tout. Il faut voir les équipes européennes pour s’en convaincre. Et si on arrive à récréer un jeu basé sur la vivacité, on peut espérer franchir l’écueil mozambicain. »
Midi : Surtout que vous avez réalisé la bonne affaire en recrutant Shina ?
A.R.R. : « L’arrivée de Shina a ceci de particulier, Il a encore boosté la concurrence entre les joueurs. Sa présence incite les autres à mieux faire et c’est tant mieux pour notre groupe. J’apprécie surtout la prestation de Shina qui est un joueur complet car s’il est connu pour être un très grand buteur voire un passeur décisif, le jeune homme revient aussi défendre et c’est un exemple à suivre pour tout le monde. »
Midi : Mais d’ici le 7 février, la CNaPS va-t-elle encore faire appel à d’autres joueurs ?
A.R.R. : « C’est au staff technique de voir s’il y a lieu de recruter d’autres joueurs ou non. N’empêche qu’à la CNaPS, tout se décide ensemble. Il ne faut pas perdre de vue l’objectif premier de ce club qui est de permettre le rayonnement de la CNaPS à travers le pays et même à l’extérieur. C’est bien plus qu’un simple marketing car l’engouement autour de l’équipe facilite la sensibilisation du rôle de la CNaPS envers la population. Mieux encore et après notre titre de champion de Madagascar, c’est l’image de notre pays qu’on va désormais défendre. C’est une noble mission qui nous attend et nous allons faire le maximum car il y va de l’image de la CNaPS. Et vu sous cet angle et le fait qu’il s’agit d’un investissement humain qui est, de surcroît très porteur, cela n’a pas de prix. »
Un membre du quartier mobile du bureau de vote d’Ambatobe a été refoulé, faute de photo sur son badge. Un observateur international est même intervenu le sommant de quitter la salle. Qualifié d’excès de zèle par certaines personnes qui estiment que ce n’est pas son rôle, il ne doit seulement qu’observer. Chose curieuse, la représentante de la CENI-T lui a emboîté le pas. Finalement, le quartier mobile a été prié de quitter le lieu. Même si on a reconnu qu’il est effectivement membre du quartier mobile dudit quartier. Faut-il rappeler que le président de la CENI-T a récemment interpellé les observateurs internationaux de ne pas s’immiscer dans le rôle qui ne leur convient pas.
# Ambohipo / Fanakorontana : roalahy voasambotra. Tsy fantatra mazava izay tena antondian’izy ireo. Lehilahy maromaro no tonga ary nanao avo vava tsotr’izao tao amin’ny birao fandatsaham-bato iray tetsy Ambohipo. Nilaza izy ireo fa mampifidy olona tsy manana karatra ny mpikambana ao amin’ilay birao. Tonga hatramin’ny fandrahonana sy ny fitondrana bokonozatra teo an-toerana. Voatery niantso ny mpitandro ny filaminana ny tompon’andraikitra tao amin’ilay birao ary teo dia raikitra ny fisamborana. Nentina tany amin’ny biraon’ny pôlisy ny roa tamin’ireo olona voarohirohy ho mpanakorontana.
# BY-Pass : Nivarotra toaka, olona roa nosamborina. Niezaka ny mpitandro filaminana tamin’ny fanarahamaso ireo toeram-pivarotana toaka. Hatrany amin’ny By-pass aza omaly dia mbola tongan’izy ireo ary nosavaina mihitsy ireo toerana sao mivarotra zavapisotro. Fivarotana roa no sarona ary nentin’ny mpitandro filaminana any amin’ny biraony. Nanomboka avy hatrany ny fihainoana azy ireo raha araka ny vaovao azonay. Na izany aza mbola maro ihany ny sahy nivarotra tany amin’ny toeran-kafa, saingy mody afenina be amin’ny “rideau” ireo zavapisotro…
# Besarety : Raikitra ny sakoroka. Samy teo avokoa na ny olon-tsotra mba liana ny hanaramaso ny voka-pifidianana, ny olon-dratsy mpanararaotra ary koa ny mpanakorontana. Vokany, raikitra ny sakoroka rehefa tsy hita ny PV an’ny biraom-pifidianana iray. Nisy ny naratra ary voatery niditra an-tsehatra ny mpitandro ny filaminana, izay nisambotra ireo voarohirohy ho mpanakorontana.
# Andravoahangy ambony : Mpisandoka nosamborina. Tsy misy « badge » manamarina fa mpikambana ao anatin’ny biraom-pifidianana izy. Tsy fantatry ny olona akory aza ,nefa nibaikobaiko be teo amin’ilay toerana. Tezitra ny olona ka saika hikasi-tànana. Niditra an-tsehatra indray koa ny mpitandro ny filaminana ary nentin’izy ireo teny amin’ny biraony ilay olona, izay voarohirohy ho mpisandoka andraikitra.
Nangonin’I D.R
# Ankorondrano. Nisy mpifidy nandrovitra karatra. Noho ny tsy fahafaliany, maro tamin’ireo mpifidy tonga taorian’ny tamin’ny 5 ora no nitabataba, satria tsy afaka niditra ny birao fandatsaham-bato intsony ry zareo. Ho fanehoana izany hatezerana izany, nisy ny nandrovitra ny kara-pifidianany.
# Ambohijatovo. Olona iray nosamborina. Omaly, tamin’ny fotoanan’ny fandatsaham-bato, nisy olona iray nentina tany amin’ny biraon’ny polisy Ambohijatovo. Voalaza izy io fa mbola nanao fampielezankevitra ihany na dia ny andron’ny fifidianana aza.
# Midongy Atsimo. Nopotehan’ny malaso ny vata fandatsaham-bato. Kaominina enina tany amin’ny disitirikan’i Midongy Atsimo no fantatra fa notafihan’ny dahalo efa andro maro izao. Anisan’ny lasibatr’ireo olon-dratsy ny biraom-pifidianana. Tao amin’ny toerana iray, nopotehan’ireo olon-dratsy ny vata fandatsaham-bato sy ny taratasim-pifidianana. Voalaza moa fa maherin’ny 180 ireo malaso nanafika tamin’izany.
Andry Rajoelina: « Je lance un appel au peuple malgache pour que l’apaisement règne. Que Madagascar soit un exemple pour la sortie de crise. Il faudrait attendre les résultats, le pays n’a plus besoin de troubles. Il serait difficile d’inverser le choix du peuple. Je suis prêt à faire la passation. Ce n’est pas un décret personnel, c’est général. Les chefs d’Institution et les membres du gouvernement ont assisté à la campagne électorale. Ce n’est pas le moment de polémiquer, c’est le conseil de gouvernement qui a pris cette décision».
Atallah Béatrice : « Les élections se sont déroulées dans la sérénité, du moins dans la première demi-journée. Les dispositions prises par la CENI-T ont porté leurs fruits. Pour les électeurs qui n’ont signé qu’une seule fois, ils devraient retourner dans les bureaux de vote pour leur deuxième signature ».
Ibrahima Fall (Mission d’observation de l’Union africaine): « Je considère qu’il y a trois dimensions. Dimensions organisationnelles, les bureaux de vote sont ouverts à temps, les membres du bureau de vote en place. Conformément à la loi. Au point de vue affluence, les Malgaches ont participé massivement au scrutin. Ceci est très encourageant. D’ordre appréciatif, des améliorations considérables ont été apportées. L’Union africaine est pour le moment optimiste mais il est trop tôt pour tirer des conclusions ».
Rajerison Nicole Véronique : « J’ai fait mon devoir de citoyen. Nous sommes représentés dans les 117 bureaux de vote que comptent le Ve arrondissement. Et ils sont deux pour chaque bureau de vote. J’ai beaucoup d’espoir ».
Le scrutin jumelé, présidentiel et législatives, du 20 décembre s’est déroulé dans le calme et la tranquillité sur l’ensemble du territoire national. La Ceni-T a globalement gagné son pari d’apporter les améliorations indispensables à la bonne tenue du scrutin du second tour. C’est dans la Capitale que les anomalies rencontrées dans les bureaux de vote risquent de produire des annulations à la chaîne. La Ceni-T n’aurait –elle pas donné aux membres responsables de ces bureaux défaillants les formations idoines qu’ils auraient dû recevoir pour se tromper dans la démarche à suivre ? Des bureaux ont procédé à une seule signature, d’autres à deux après les votes de l’électeur. D’après les explications controversées, pour le bureau de vote incriminé, une seule signature a suffi, pour d’autres, il en faut nécessairement deux. Quoi qu’il en soit, les électeurs ne devraient pas être pénalisés pour les insuffisances de la Ceni-T et des responsables de bureaux de vote.
Deux vainqueurs, deux perdants
Sinon, dans la soirée, les résultats provisoires de bureaux de vote délivrés sur les stations de radio et de TV ne permettent pas encore de départager les deux candidats à la présidentielle, le Dr Jean Louis Robinson et Hery Rajaonarimampianina. Chaque station a son favori et ne produit en grande partie que des résultats de bureaux de vote sélectionnés et favorables à son choix de candidat. Les effets psychologiques qui en découlent perturbent grandement les auditeurs et les téléspectateurs. Dans les QG des deux candidats cependant, on fête déjà la victoire. On sabre le champagne, tout le monde s’embrasse. Chaque camp tire ses résultats provisoires de ses sources provenant des bureaux de vote des différentes régions. C’est dans une grande ambiance de joie et d’enthousiasme que les QG des candidats vivent l’arrivée des résultats. Devant le spectacle, on a le sentiment qu’aucun camp n’acceptera de perdre. Toutefois, dans la capitale, le Dr Jean Louis Robinson est en tête dans la majorité des bureaux de vote. Mais Hery Rajaonarimampianina a gagné des points significatifs par rapport à son score au premier tour dans certains bureaux de vote. Quant aux législatives, la mouvance Ravalomanana et les Zanak’i dada sont en pôle position un peu partout sur les résultats provisoires connus hier. Néanmoins, des indépendants émergent çà et là, démontrant que les élections législatives ne sont pas seulement stratégiques et politiques mais aussi et surtout de proximité. Bref, le second tour de l’élection présidentielle s’est passé dans le calme. Les électeurs ont pu voter dans des conditions plus satisfaisantes qu’au premier tour. Néanmoins, avec deux votes prévus dans le bureau de vote, l’électeur prend beaucoup plus de temps. Dans ceux où il y a plus de mille électeurs inscrits, à raison d’une minute par électeur par opération de vote, beaucoup n’auront pas pu voter ou sont partis dissuadés par les longues queues devant les bureaux. Les observateurs nationaux et internationaux ont suivi de près le déroulement du scrutin et rendront compte de leur observation à partir d’aujourd’hui. En attendant les résultats définitifs, le risque est pour le moment d’avoir deux vainqueurs et… deux perdants.
Alors que la journée d’hier était une journée chômée en raison du scrutin du second tour de la présidentielle et des législatives, certains citoyens n’ont pas pu exercer leur droit de vote pour la simple raison que leurs employeurs ne leur ont pas permis de s’absenter de leur lieu de travail. En effet, un certain nombre de salariés dans le secteur de la restauration et du commerce – essentiellement des entreprises dirigées par des ressortissants étrangers – n’ont pas pu voter car ils ont dû être présents à leur poste de travail durant toute la journée d’hier. Certains ont essayé d’arriver très tôt le matin pour pouvoir voter dès 6 h, heure prévue pour l’ouverture des bureaux de vote, mais tous n’ont pas pu le faire. En raison des longues files qui se sont déjà formées devant les bureaux de vote, en effet, il fallait attendre au moins une heure pour les derniers arrivés pour accéder aux locaux, alors que certains salariés devaient prendre leur service à 7h. Ils n’ont donc eu d’autres choix que de quitter la file d’attente et rejoindre leur lieu de travail et manquer, non sans amertume, le vote. « Le fait d’exiger que nous soyons présents au travail aux heures habituelles, sans nous laisser la possibilité d’aller voter avant de venir, ou de nous laisser partir plus tôt l’après-midi, est un viol pur et simple de nos droits », se plaint un employé dans un restaurant de la capitale. Il n’était pas seul à être dans ce cas.
D’autres entreprises qui n’envisageaient pas fermer leurs portes, ont pourtant pu tourner presque normalement tout en laissant à leurs employés la possibilité d’aller voter. « Un léger ajustement dans l’organisation des équipes de garde suffit pour satisfaire tout le monde », résume un responsable d’un cabinet médical privé qui devait maintenir ses services ouverts.
Prévue se disputer, ce week-end dans le bassin de l’Ecole Sacré Cœur d’Antanimena, la 10e édition de la compétition Nautica est reporté sine die. « Faute de la reconnaissance et de l’homologation de la fédération des résultats de la course, on a décidé de reporter la compétition » a expliqué Christian Rabarijaona, président du club natation de l’Esca. C’est le courrier de la FMN, daté du 19 décembre, qui a mentionné ce non homologation des résultats. Une triste nouvelle pour l’organisateur et surtout pour les invités des ligues régionales de Boeny, de Vakinakaratra, d’Atsinanana. L’organisateur est en train de négocier avec la fédération quant à la tenue de la course dans une date ultérieure.