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mardi, juillet 8, 2025
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Bakoly Razakanavalona : Un artisan-pêcheur devenu à la tête d’une entreprise exportatrice de fruits de mer

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« On ne parle que des noms scientifiques des fruits de mer sur le marché international », a confié Bakoly Razakanavalona, l’administrateur général de Manda Sea Food.
« On ne parle que des noms scientifiques des fruits de mer sur le marché international », a confié Bakoly Razakanavalona, l’administrateur général de Manda Sea Food.
« On ne parle que des noms scientifiques des fruits de mer sur le marché international », a confié Bakoly Razakanavalona, l’administrateur général de Manda Sea Food.

Elue tout récemment par 200 businessmen Entrepreneur de l’année 2013 tout en remportant le trophée « TECOMA AWARDS », elle est très ambitieuse avec de nombreux projets en tête qu’elle envisage de  réaliser prochainement. Il s’agit de Bakoly Razakanavalona, l’Administrateur général de Manda Sea Food, une entreprise se spécialisant en matière d’exploitation et d’exportation de fruits de mer. Elle est partie de la pêche traditionnelle pour devenir ensuite une grande exportatrice de fruits de mer. Mais comment a-t-elle vécu pour parvenir à ses fins ? Voici son portrait.

Identification des espèces. Fille unique d’une mère, résidant à Maevatanàna et travaillant dans la pêche traditionnelle ainsi que d’un père laborantin à l’université, Bakoly Razakanavalona a toujours étudié dans la Capitale. « Même si elle est un artisan-pêcheur, ma mère ne ménageait pas ses efforts pour subvenir à mes besoins surtout en matière d’éducation. Après avoir obtenu le diplôme de baccalauréat, j’ai suivi des études en Sciences Naturelles pendant deux ans à l’université. Je rejoins ma mère pendant la période de vacances scolaires. Je navigue en pirogue avec un filet pour capturer des poissons d’eau douce de 5 heures du matin jusqu’à 17 heures. J’amène une marmite, une allumette, du riz et du sel pour me nourrir tout au long de la journée. Je gagne de l’argent en vendant mes poissons. Ce qui m’a permis en même temps de financer en partie ma scolarité », a-t-elle raconté. A l’université, elle a acquis de nombreuses connaissances en matière d’identification des variétés et des espèces ainsi que le cycle biologique des animaux marins.

Normes européennes. Ensuite, Bakoly Razakanavalona a suivi des formations sur la technique de secrétariat et la comptabilité avant de s’intégrer dans le monde du travail. Entre 1990 et 1995, elle a travaillé au sein d’une société exportatrice de produits halieutiques en occupant le poste d’attaché de direction. Elle est ensuite promue chef de production de la société. Avec ses fortes expériences dans le secteur halieutique, elle et son mari ont décidé de créer une poissonnerie à 67 ha. Ils ont porté l’emblème de « Manda », le nom de leur premier enfant, très connu par le pseudo « Meizah », la star émergente en musique Rnb, Pop et Electro. En 1996, la poissonnerie Manda a réussi avec succès son essai d’exportation de fruits de mer tout en décidant de faire une extension de ses activités. En fait, « nous avons pu créer Manda Sea Food, une SARL équipée d’une usine construite suivant les normes européennes, et ce, avec l’emprunt contracté auprès de la banque SBM », a-t-elle ajouté. Maîtrisant bien son domaine, elle est capable d’identifier la variété, la qualité et le nom scientifique de chaque produit de mer. C’est d’ailleurs indispensable en matière de négociation commerciale sur le marché international.

Capacité de négociation. Parlant de son caractère, elle est responsable et dynamique. « Je prends toujours acte sans accuser autrui face à un problème. En outre, je trouve plutôt efficace de corriger les employés tout en faisant une carte sur table au lieu de les pénaliser quand ils font des erreurs. Mais des fois, il faut être sévère. Au niveau commercial, j’ai également une forte capacité de négociation envers mes partenaires voire mes adversaires », exprime-t-elle avec un air très sérieux. Cette opératrice maîtrise bien l’identification des espèces et la qualité des produits de mer. Mais qu’est-ce qui la fait plus de plaisir dans la vie ? – « J’éprouve une grande satisfaction quand j’atteints les objectifs que je me suis fixés. Je suis également très heureuse en sachant que les milliers de pêcheurs traditionnels éparpillés dans de diverses régions côtières de l’île avec qui je travaille, ont pu améliorer leur niveau de vie. Et ce qui me fait plus de plaisir, c’est de voir ma fille Meizah chanter devant de nombreux jeunes spectateurs et fans », a-t-elle répondu. Mariée et mère de quatre enfants dont trois filles et un garçon, Bakoly Razakanavalona consacre presque tout son temps à ses activités sans délaisser sa famille. « En plus, ma mère m’a beaucoup soutenu pour élever mes quatre gosses. J’en suis très reconnaissante. J’ai également pu transmettre la sagesse et le courage que j’ai eu à mes enfants. A preuve, deux d’entre eux ont eu leur baccalauréat à 16 ans. Quant à mon passe-temps, j’aime bien cuisiner pour ma famille et faire une sortie ensemble pendant le week-end. Et enfin, la politique ne m’intéresse pas du tout car ma société c’est ma vie  », a-t-elle conclu.

Navalona R.

UTOP 2013 : 800 000 Ariary de primes aux 4 villages méritants !

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La remise de prime aux responsables des villages méritants, hier.
La remise de prime aux responsables des villages méritants, hier.
La remise de prime aux responsables des villages méritants, hier.

La saison 2013 est totalement close pour l’Association Ultra Trail ô plateau (Utop). Hier s’est tenue à Andraininarivo, la cérémonie de remise de prix pour les quatre villages méritants à savoir Ambatolampikely, Soamanandray, Ambohimiadana et Soanarivo. Ces villages se sont démarqués lors de l’évènement et ont été primés selon leur classement en fonction de la qualité de l’animation tout au long de l’épreuve et de la propreté. « Ce sont les coureurs eux-mêmes qui ont choisi ces villages méritants » a expliqué Eléonore Naud, présidente de l’Utop. Les deux premiers ont reçu respectivement 300 000 Ar, et 100 000 Ar pour les troisième et quatrième places. Il est à signaler que ces primes remises seront consacrées à la réhabilitation des infrastructures de chaque village gagnant. Plusieurs actions ont été également réalisées par l’Utop comme la distribution de repas gratuit aux 1 000 enfants de 6 à 24 mois des 8 villages du parcours, la distribution d’équipements et matériels pour une vingtaine de coureurs présentés. Pour la 6e édition de l’Utop prévue les 2,3 et 4 mai 2014, ces actions seront poursuivies auprès des villageois.

Une édition avec le soutien de Canal + et les autres partenaires fidèles. Vivement la prochaine édition…pour une nouvelle découverte et de sensation.

T.H

Vendredi joli

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# Iraimbilanja au Piment Café ! Au cabaret de Behoririka, les évènements se suivent mais ne se ressemblent jamais. Après une soirée folk avec Fanie et Jovin, place ce soir au rock. D’autant plus que ce soir, ce n’est pas n’importe quel groupe qui va investir le Piment Café mais Iraimbilanja. Chacun de leur passage dans ce cabaret n’a été que succès et ambiance. Ce soir, ce sera encore probablement le cas.

# Silo au Ccesca. Lui redoute cet instant. Car même si on s’appelle Silo, ça peut arriver qu’on ait le trac. Son dernier grand concert solo remonte en effet à six ans passés. Malgré les apparitions publiques ici et là et les nombreuses séances de répétition, Silo ne cache pas son anxiété. Une réaction, qui est toutefois un bon signe. Ses inconditionnels, eux, attendent le moment avec impatience. C’est en effet ce soir le grand soir : le come-back au Ccesca. S’étant préparé à cet évènement depuis des semaines, voire des mois, le chanteur ce soir, se surpassera, sans aucun doute. Des invités dont il s’est bien tenu de garder les noms, seront de la partie ce soir. Outre les incontournables comme « Rimorimo », « Anjeliko » ou encore « Iza iry ambony iry », de nouvelles compositions seront également entonnées. Silo, entouré de Rolf à la basse et de Cédrick à la batterie, c’est ce jour, au Ccesca.

# Tovo J’hay à l’Avenue Hôtel ! Bonne nouvelle pour les fans de Tovo J’hay. En pleine préparation d’un nouvel album, le chanteur se fait assez rare ces derniers temps. Quand les occasions se présentent, il ne manque cependant pas de les saisir. Ce soir, il sera donc sur le devant de la scène de l’Avenue Hôtel.

Mahetsaka

Plagiat : Silography « Authenthique et sans complexe »

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PLAGIATReprendre intégralement et sans aucune retouche l’article d’une consoeur  et  le signer comme si c’était le sien. Voilà l’outrecuidance de ce journaliste qui en a fait l’ouverture de sa page culture dans le quotidien « La Vérité ». Publier  le papier en question à la virgule près, deux jours après sa parution dans Midi  Madagasikara n’est pas de la maladresse, mais s’apparente à une véritable provocation ou à une bêtise sans nom. On ne peut pas penser que le journaliste en question ait espéré voir cette bourde passer inaperçue. Ou alors on doit s’interroger sur sa place dans le milieu de la presse. N’allons plus loin dans les remarques et laissons les lecteurs juger.

Patrice RABE

La CES divisée !

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Après l’annulation des candidatures de Lalao Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Andry Rajoelina, la CES est amenée à prendre une autre grande décision relative à la demande de disqualification de Hery Rajaonarimampianina.
CES
Après l’annulation des candidatures de Lalao Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Andry Rajoelina, la CES est amenée à prendre une autre grande décision relative à la demande de disqualification de Hery Rajaonarimampianina.

Disqualification de Hery Rajaonarimampianina. Le fait que l’effectif de la CES soit un nombre pair risque de compliquer la prise de décision.

La déclaration de soutien (inopportun ou calculé ?) d’Andry Rajoelina à Hery Rajaonarimampianina constitue, selon l’avocat d’un candidat, un « élément nouveau » par rapport à la demande de disqualification du n°3, quand bien même il n’aurait pas personnellement enfreint l’article 15 de la Feuille de route qui impose une obligation de neutralité au président,  au gouvernement, aux chefs d’Institution et à l’ensemble de l’administration de la Transition. La question qui se pose et que les membres de la Cour Electorale Spéciale (CES) doivent poser est de savoir si « Hery Vaovao ho an’i Madagasikara » peut être considéré comme « complice » ou s’il s’est rendu coupable d’une « infraction par omission », quoiqu’il ne lui appartienne pas de rappeler à l’ordre les ministres et fonctionnaires d’autorité qui auraient fait campagne en sa faveur, en utilisant des biens publics, notamment des voitures administratives.

Code électoral. Pareille utilisation à des fins électorales des prérogatives de puissance publique est interdite par le code électoral dont les dispositions n’ont d’ailleurs pas été scrupuleusement respectées par les candidats. Pour ne citer que la durée de la campagne électorale qui est fixée à 30 jours pour le premier tour de l’élection présidentielle. Or, presque tous les participants à la course à la magistrature suprême, surtout ceux qui en avaient les moyens, ont pris une longueur d’avance plus ou moins équivalente à la durée légale de la propagande. Une précampagne qui reprendra probablement au lendemain de la proclamation officielle des résultats par la CES qui se prononcera par la même occasion sur le contentieux électoral. Tout particulièrement sur la requête en disqualification de l’ancien Grand Argentier qui diviserait les membres de la CES.

Voix prépondérante. Tantôt les partisans de la disqualification seraient majoritaires, tantôt c’est l’inverse. Sans compter les « abstentionnistes ». Il n’est pas exclu que l’on soit obligé de recourir à la voix prépondérante du Président puisque le partage des votes est fort possible dans la mesure où l’effectif de la CES est un nombre pair. Et ce, suite à la décision de la mouvance Zafy de ne pas proposer un représentant à Ambohidahy où les juges électoraux examinent d’office toutes les irrégularités dans le cadre du contrôle de légalité qui fait partie de leurs attributions. Avec ou sans requête.

Décès d’un candidat. En tout état de cause, la disqualification éventuelle d’un candidat soulève plusieurs questions. Et ce, par rapport aux textes en vigueur. Entre autres, la loi organique relative à l’élection du premier Président de la Quatrième République qui prévoit en son article 3.2 qu’ « en cas de décès d’un des deux candidats avant le second tour du scrutin, la Cour Electorale Spéciale procèdera au remplacement du candidat décédé par le candidat arrivé en troisième position à l’issue du premier tour de scrutin et en notifie le gouvernement lequel prend dans les quarante huit heures, un décret pour le report de la date du scrutin sous réserve des dispositions de l’article premier alinéa 3 de la présente loi organique ».

Hajo repêché ? L’alinéa 3 en question dispose que « le second tour a lieu trente jours au plus tard après la proclamation officielle par la Cour Electorale Spéciale des résultats du premier tour ». Si la proclamation se tient effectivement le 23 novembre, le second tour aura donc lieu au plus tard le 23 décembre. Ce qui ne serait pas très loin de la date initiale du 20 décembre.  Le problème, c’est la loi sus citée ne prévoit pas expressément le cas de disqualification d’un candidat. Si Hery Rajaonarimampianina venait à être disqualifié, Hajo Andrianainarivelo pourra-t-il être « repêché » par la CES qui ne doit s’en tenir qu’à la loi ?

721 206 voix. Outre l’aspect juridique, il y a aussi le côté politique. En effet, en cas de disqualification éventuelle du candidat n°33, les 15,93 % de suffrages qu’il a recueillis seraient en quelque sorte devenus blancs ou nuls. Sanctionnant ainsi les 721 206 électeurs qui ont voté pour lui, du moins ceux dont le choix n’était pas forcément influencé par l’utilisation des prérogatives de puissance publique. L’autre question qui se pose est de savoir à quel autre candidat les voix du disqualifié auraient pu aller s’il n’avait pas été soutenu « en coulisse » par Andry Rajoelina et ses ministres. Logiquement, les voix jugées comme indûment ou illégalement obtenues par le disqualifié, se seraient réparties en premier lieu, entre les candidats apparentés HAT. En l’occurrence, Hajo Andrianainarivelo, Roland Ratsiraka, Camille Vital et Edgard Razafindravahy. Ils auraient certainement amélioré leurs scores respectifs sans le tour de force de …Hery.

R. O

Mangalaza accepté, Ratsirahonana écarté

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Eugène Mangalaza
Eugène Mangalaza
Eugène Mangalaza
Marc Ravalomanana a fait appel au Pr Eugène Mangalaza pour diriger la campagne du deuxième tour de son poulain Jean Louis Robinson.

Direction de campagne au 2e tour. L’ancien président Marc Ravalomanana fait un clin d’œil à l’amiral Didier Ratsiraka en désignant le Pr Eugène Mangalaza comme nouveau directeur de campagne du candidat Jean Louis Robinson.

Comme il fallait s’y attendre, les deux pressentis candidats au second tour de l’élection présidentielle du 20 décembre, Jean Louis Robinson et Hery Rajaonarimampianina, sont obligés de rectifier leur tir pour mieux dominer le terrain. Du côté du poulain de l’ancien président Marc Ravalomanana, on a procédé au remplacement du directeur de campagne. Désormais, c’est le Pr Eugène Mangalaza qui assure la direction de campagne du candidat Jean Louis Robinson. C’est Marc Ravalomanana qui a proposé cet ancien premier ministre désigné par l’amiral Didier Ratsiraka dans la première partie d’une transition consensuelle et inclusive. Malheureusement, le Pr Eugène Mangalaza a été obligé de quitter Mahazoarivo alors qu’il n’a même pas pu former son gouvernement. D’après la révélation de « Deba », cet ancien recteur de l’université du Grand Port, non moins président provisoire de l’Amicale des Cadres de Toamasina (AMITO) dont le président d’honneur n’est autre que l’actuel vice-Premier ministre en charge de l’Economie et de l’Industrie Botozaza Pierrot, n’a pas pu former son gouvernement parce qu’on l’a menacé avec des armes. Jusqu’ici, l’ancien président Marc Ravalomanana se défend de donner les véritables motifs qui l’ont poussé à porter son choix sur le philosophe Eugène Mangalaza.

Pas de changement. Par contre, le candidat Hery Rajaonarimampanina  renonce au  changement. Il maintient à sa place Jaobarison Rakotondravony du Media Consulting, et ce malgré les critiques que celui-ci a fait l’objet de la part de certains partisans de Andry Rajoelina. Le nom du conseiller spécial d’Andry Rajoelina, Norbert Lala Ratsirahonana a déjà circulé, mais l’intéressé a fait un démenti. Pour revenir au Pr Eugène Mangalaza, il a été récemment  reçu en Afrique du Sud par Marc Ravalomanana. L’ancien recteur de l’université de Toamasina remplace ainsi l’ancien Chief of Staff  Henri Roger Ranaivoson. Quant au candidat Jean Louis Robinson, l’attente du résultat officiel publié par la Cour Electorale Spéciale n’est pas du tout repos pour lui. Toujours accompagné de « Neny » Ravalomanana, il a déjà commencé sa pré-campagne pour le 2e tour de la présidentielle.

Large consensus. Parallèlement à cette pré-campagne qui lui a par exemple permis de rencontrer dimanche dernier les nombreux fidèles de l’église « Jesosy Mamonjy » à Ankorondrano, le candidat Jean Louis Robinson poursuit ses tractations en vue d’alliances au second tour. Vu les nombreuses rencontres qu’il a eues ces derniers temps, un large consensus semble être trouvé autour du candidat présenté par le parti « Avana » et soutenu par la mouvance Ravalomanana. La plupart, pour ne pas dire tous, des candidats battus au 1er tour roule pour une alliance forte visant une victoire écrasante du candidat de consensus au soir du 20 décembre. Des déclarations de soutien seront entendues dans les prochains jours. Différentes associations politiques et apolitiques feront leur déclaration de soutien au candidat Jean Louis Robinson. Hery Rajaonarimampianina risquerait d’être isolé. En tout cas, rien n’est encore joué malgré la tendance qui commence à se dégager vu les dérapages de la mouvance Rajoelina.

RAJAOFERA Eugène

Football – Poule des As Un duel au couteau entre St-Michel et Tana Formation!

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La deuxième journée des matches retour de la Poule des As de football promet d’être très chaude avec une belle affiche opposant Tana Formation à St-Michel. Le match à ne pas perdre aussi bien pour l’une que pour l’autre formation.

tana-formation
L’équipe de Tana Formation n’aura pas droit à l’erreur pour espérer remporter le titre.

Il n’y a plus de place pour le petit calcul ! C’est désormais la règle dans cette Poule des As où il va falloir se battre pour espérer ravir le titre de champion de Madagascar.

Guéguerre. A deux longueurs de la ligne d’arrivée, l’enjeu est de taille et chaque club n’a plus le droit à l’erreur. Mais c’est tant mieux pour le spectacle car dans la foulée, on s’attend à voir un sulfureux face-à-face entre St-Michel et Tana Formation.

Une rencontre sur fond de suspicion car des joueurs de Tana Formation avouent avoir été « approchés » au cours du match aller de Mahajanga par l’émissaire du président de St Michel. Vrai ou faux ? L’unique but de la partie qui opposait les deux parties ne permet pas de juger puisque Babou a marqué à la suite d’un coup franc sur lequel les défenseurs cités n’ont joué aucun rôle.

Et sans entrer dans le détail de cette guéguerre qui pimente tout de même le match de cet après-midi, on s’attend à voir une rencontre très musclée. Si Tana Formation entend encore se mettre sur orbite grâce à une éventuelle victoire devant St-Michel, ce dernier compte bien ramener les trois points de la victoire qui lui permettent de ravir le titre en se contentant d’un match nul contre la CNaPS lors de l’ultime journée. Une chose est certaine, le vaincu de cet après-midi va hypothéquer sérieusement ses chances d’aller jusqu’au bout.

Victoire impérative. Et c’est tout aussi valable pour la CNaPS qui n’a plus intérêt à se faire piéger par un Fortior de la Côte Est qui monte en puissance. Même un score de parité condamnerait les caissiers.

En clair, Titi Rasoanaivo doit impérativement chercher cette victoire. Et comme Michael rentre d’une suspension, on verra peut-être, le conditionnel est de rigueur, l’équipe qui a corrigé Tana Formation par 3 à 0 à Mahajanga. Ce qui signifie également une titularisation de l’ancien capitaine Ando au détriment d’un Tahiana qui a laissé des boulevards pour les ailiers de Tana Formation.

Mais les solutions ne manquent pas pour la CNaPS si elle veut aussi reconduire l’équipe qui a tenu en échec ces mêmes Tamataviens. C’était lors des matches de groupe à Toamasina, avec notamment la titularisation du jeune attaquant Eric à la place de Niasexe qu’elle subit à chaque fois un marquage à la culotte et qui est très loin de son rendement habituel.

Mais autant le dire, posséder de très grosses individualités n’est rien si on ne sait pas en faire un amalgame efficace. Et à défaut, la solidarité collective, comme sait très bien le faire le Fortior Côte Est, peut aussi faire très bien l’affaire. Rendez-vous cet après-midi à Mahamasina, à partir de 13 h.

 

Clément RABARY               

Hery Ratsimbazafy: Entre zumba exhilarate et djamboola fitness !

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“Je veux apprendre et enseigner le djamboola fitness à Madagascar » nous a dit hier Hery Ratsimbazafy. Un autre style de fitness qui fait fureur aux Etats-Unis actuellement. Ce sera effectif d’ici mi-décembre. « Le temps que je boucle un projet sur Fort Dauphin et je le lancerai ». Ces derniers temps, notre jeune homme a la bougeotte. Après Paris, Belgique, il revient à Madagascar bardé de son doctorat de didactique de la danse obtenu en Belgique auprès de l’université de Liège. Et fonçant donc sur un projet de zumba exhilerate à Fort-Dauphin, il n’arrête pas du tout. A Fort-Dauphin, avec l’association Bikana et le QMM, il tient un master class et fait des animations de zumba  et de nutri-zumba. « Il s’agit d’un programme sur 12 séances avec des resultats garantis ». Que ce soit sur Tana ou fort-Dauphin, il propose le même cursus. Le studio 101 sis entre la savonnerie tropicale et la société Codal à Ankorondrano ouvre sa porte aux amateurs de sport et de la forme. Les adeptes se prépareront donc mi-décembre pour le Djamboola Fitness, une nouveauté comme cadeau de Noël.

Le programme du studio 101

zumba : lundi – mercredi- vendredi 12h30

zumba toning mardi 8h45-jeudi 8h45-samedi 9h

 

Anny Andrianaivonirina 

Volleyball – CCC de la Zone 7 GNVB et Tiavo prêts, Stef’Auto en attente

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Plus que quatre jours avant le coup d’envoi de la 20e édition de la Coupe des clubs champions de la zone 7 de volley-ball à Maurice. Madagascar, après avoir été hôte de deux éditions en 2011 et 2012 va aligner deux équipes voire trois (en attente de confirmation) à Maurice. La participation des 2 équipes masculines à savoir la Gendarmerie Nationale du volley-ball de Vakinankaratra (GNVB), championne de Madagascar en titre et l’AS Tiavo de Fianarantsoa, vice-championne est déjà acquise. Les deux formations s’envoleront ce jour pour l’Ile Maurice.

Du côté des dames, la participation de Stef’Auto, championne de Madagascar et vice-championne de la Zone 7 est toujours incertaine. L’équipe de la ville du Grand Port est encore à la recherche du budget pour le déplacement. Si l’équipe arrive à réunir la somme, elle quittera le pays demain avec les deux équipes masculines.

Les équipes participantes

Hommes : Saint-Louis VBC (La Réunion), Beauvallon (Seychelles), Quatre Bornes VBC (Maurice), AS Tiavo (Madagascar), Asmid (Comores), Camp Ithier (Maurice), Saint-Leu (La Réunion), GNVB (Madagascar), premimum Spikers (Seychelles), Port Louis (Maurice), Tampo Gekho (La Réunion)

Dames : Saint Denis Olympique (La Réunion), M’Tsapere (Mayotte), Curpipe Startlight (Maurice), Cascade (Seychelles), Volcan Cote Ouest (La Réunion), Tanquebar Black Ranger (Maurice).

 

T.H