Le chanteur Nialy To animera la soirée dans une ambiance jazz/soul et gospel avec ses deux choristes, Lovatiana et Lalaina, et quatre musiciens, Mathieu à la guitare, Tabiha Mahatozo au clavier, Ranto an’i Avo à la basse et Bolo Rakoto David à la batterie. Le groupe interprétera des standards et ses propres compositions. Certains titres seront tirés du futur album de Nialy To qui sortira prochainement en version CD et DVD. Le jeune homme est auteur-compositeur qui est entré dans le monde de la musique récemment. Il puise son inspiration dans les musiques noires. Pour le cabaret, il reprendra les œuvres d’artistes comme Stevie Wonder ou George Benson. Le groupe accueillera également une invitée, la chanteuse Elsie (soul/jazz) qui n’est plus à présenter, le temps de quelques morceaux. Pendant la soirée, la compagnie Dinirina, menée par le danseur et chorégraphe Andry, présentera aussi un spectacle chorégraphié qui devrait réjouir les amateurs du genre. La nouvelle salle du Paprika, située route des Hydrocarbures, accueillera cette dernière édition 2013 du cabaret WALKING JAZZ. L’entrée sera bien évidemment gratuite.
Le colloque national des impôts s’est tenu lundi et mardi dernier au CCI Ivato.
Le colloque national des impôts s’est tenu lundi et mardi dernier au CCI Ivato.
Avec la longue période de crise, dont les effets sont de plus en plus graves pour les activités économiques, les contribuables ont du mal à s’acquitter de leurs impôts et taxes. Mais les nouvelles prévisions fixées après révision en fin de premier semestre seront atteintes, selon le DG des impôts.
Le recouvrement des recettes fiscales au premier semestre de cette année est inférieur de 11 %, par rapport aux prévisions fixées dans la loi de finances initiale 2013. En effet, le fisc a perçu 652 milliards d’Ariary de recettes fiscales durant le premier semestre ; ce qui est insuffisant car la prévision pour cette période a été de 736 milliards d’Ariary. « A cause de la crise, c’est la capacité de payer des contribuables qui s’est détériorée. Lorsque les prévisions n’ont pas été atteintes à la fin du premier semestre, elles ont été révisées pour 2013. La nouvelle projection table sur un recouvrement fiscal de 1240 milliards d’Ariary, jusqu’à la fin de cette année, contre une prévision initiale de 1430 milliards d’Ariary. Mais la situation s’annonce déjà bien, car en fin novembre, les recettes ont déjà atteint 1162 milliards d’Ariary. Cela traduit un taux de recouvrement de 89 %. Avec l’évolution actuelle, ce taux pourrait atteindre 101 jusqu’à la fin de l’année », a déclaré le directeur général des impôts, Tazafy Armand, lors du colloque national des impôts, qui s’est tenu cette semaine pendant deux jours au CCI Ivato.
Vulnérables. Outre la dominance de l’informel sur l’économie, ceux qui paient les impôts sont fragilisés par l’environnement défavorable de la crise. Face à cette situation, les services des impôts ont exprimé leur compréhension. « Certains contribuables n’ont pas payé convenablement leurs impôts. Nous pouvons élaborer une liste, mais nous avons décidé de ne pas encore appliquer certaines mesures, car le moment n’est pas opportun. De plus, l’Administration fiscale veut attendre la disponibilité financière des contribuables », a expliqué le DG des impôts. Notons que les vérifications fiscales se fondent toujours sur un système déclaratif, où les contribuables effectuent eux-mêmes les déclarations et les régularisations de leurs activités auprès du fisc. Par ailleurs, la Direction générale des impôts a affirmé que la mise en place de centres fiscaux a donné de bons résultats au niveau du recouvrement des impôts. Des résultats à long terme sont encore attendus.
Diplomatie et la place de Madagascar dans le Monde. Tel est le thème du deuxième débat radiotélévisé organisé hier par la CENI-T et les deux chaînes nationales (TVM et RNM). Pour le candidat Jean Louis Robinson, Madagascar doit reprendre sa place dans le Concert des Nations. « Il faut une diplomatie agressive au service de l’économie et du développement pour le bien-être des Malgaches. », a-t-il souligné. Avant de promettre que « Madagascar sera l’ami de tous et l’ennemi de personne. » Quant au candidat Hery Rajaonarimampianina, il entend mener une lutte économique avec la diplomatie comme arme. « Nous allons mener une diplomatie économique. Mais, nos relations bilatérales et multilatérales seront dictées par le souci du respect de la souveraineté nationale », a-t-il expliqué. En ce qui concerne la nomination de nos diplomates à l’étranger, Jean Louis Robinson a dénoncé le népotisme de la HAT en citant le cas de notre ambassade à Genève. Quant à lui, Hery Rajaonarimampianina a souligné que nos ambassades et nos représentations seront les relais de notre politique étrangère.
70 % du Budget. Revenant sur la nomination de nos diplomates à l’étranger, le candidat Jean Louis Robinson de promettre : « Le poste d’ambassadeur est politique, certes, mais il faut quand même un minimum de connaissance en matière de diplomatie. Il faut privilégier nos agents diplomatiques et consulaires. » Sachant que 70 % du Budget annuel de l’Etat est financé par l’extérieur, Jean Louis Robinson n’a pas hésité à affirmer qu’il est difficile pour un putschiste comme Hery Rajaonarimampianina de rétablir nos relations avec les bailleurs de fonds étrangers. « Pendant la Transition, vous avez eu recours à des financements occultes parce que vous n’êtes pas reconnus par la communauté internationale », a-t-il dénoncé. Hery Rajaonarimampianina a reconnu que Madagascar a besoin d’investissements étrangers. Interrogés sur le cas des îles éparses dont la gestion fait jusqu’à présent l’objet des litiges, Jean Louis Robinson prône la renégociation de la gestion de ces îles. Il opte plutôt pour la cogestion de ces îles éparses, tandis que Hery Rajaonarimampianina réclame la gestion uniquement par Madagascar de ces îles.
La population d’Alaotra Mangoro reste fidèle au candidat Jean Louis Robinson.
La population d’Alaotra Mangoro reste fidèle au candidat Jean Louis Robinson.
Popularité confirmée. C’est le moins qu’on puisse dire des déplacements effectués hier dans la région Alaotra Mangoro par le candidat Jean Louis Robinson et « Neny » Ravalomanana. Le poulain de Marc Ravalomanana a visité dans cette partie populeuse de l’île, quatre localités en une journée : Ambatondrazaka, Amparafaravola, Tanambe et Morarano Chrome. La population de ces districts et communes a promis un vote massif pour le candidat Jean Louis Robinson le 20 décembre 2013. Là où il est passé, le candidat présenté par le parti « Avana » et soutenu par la mouvance Ravalomanana a renouvelé sa détermination à combattre les fléaux qui prennent en otage le développement du pays, dont la corruption. Jean Louis Robinson n’a pas manqué d’expliquer les grandes lignes de ses programmes dont la sécurité, l’éducation, l’emploi, l’agriculture et la santé.
VVF. On a appris du côté du candidat Jean Louis Robinson que le VVF ou « Vondron’ny Vavolombelon’ny Fanisam-bato » est mis en place. Cette structure s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des mesures pour des élections justes et transparentes. Les membres de ce groupe qui seront présents dans tous les bureaux de vote assisteront au dépouillement des voix après les opérations de vote. Ils auront pour mission de prendre note et de transférer vers un centre les résultats du scrutin. A noter que les personnes composant le VVF sont des bénévoles. Ce sont des gens épris de justice et d’équité.
L’absence de neutralité ne serait pas un motif d’annulation des élections. C’est sans doute pour cette raison que les infractions sont pratiquement tolérées. Aucune des institutions du processus électoral ne s’est levée pour interpeller le président de la Transition qui accompagne dans sa campagne de propagande son candidat à la présidentielle. Devant les faits qui alimentent les conversations de l’opinion publique, le Premier ministre a touché mot de l’importance de la neutralité mais il n’est pas prêt de prendre des mesures pour que les clauses sur la neutralité des chefs d’institution incluses dans la Feuille de route de sortie de crise soient respectées.
Absence de neutralité
Le camp du Dr Robinson dénonce l’absence de neutralité flagrante et craint de plus en plus que des fraudes massives ne soient organisées pour le second tour de scrutin du 20 décembre. D’après Marc Ravalomanana, les fraudes au premier tour ont déjà fait perdre à son candidat 10 % des voix. Il a appelé à la mobilisation et à la vigilance de tous ses partisans et partant des électeurs pour que les fraudes ne puissent entacher les résultats du prochain scrutin. A cette fin, la mouvance a mis en place une organisation et des moyens appropriés pour suivre les 20 001 bureaux de vote sur l’ensemble du territoire national et recevoir avec rapidité les résultats provisoires.
Dans le camp Hery Rajaonarimampianina, l’optimisme augmente au fur et à mesure des ralliements politiques. Le candidat poursuit ses tournées pour convaincre les électeurs de son programme pour le changement. Après la conquête du Nord, il mène campagne dans l’Est. Le Dr Jean Louis Robinson pour sa part, a renforcé ses acquis dans les districts du faritany d’Antananarivo et de la région d’Ambatondrazaka dans lesquels il a gagné la part du lion au premier tour. Chaque candidat a une stratégie de campagne efficace même si l’absence de neutralité des institutions biaise la campagne à travers les moyens déployés. Quoi qu’il en soit, dans huit jours, les électeurs se prononceront. Madagascar aura un nouveau président de la République qui a le devoir de mettre en place un Etat de droit et de veiller au respect de la Constitution. Après les années de laisser- aller, de laxisme, il est grand temps de reconstruire et de tendre vers un avenir meilleur sous la conduite de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.
« Si l’Etat est dans la situation dans laquelle il se trouve maintenant, c’est en quelque sorte, que l’organisation de la société civile (OSC) en tant que force de proposition et organe d’interpellation, n’arrive pas à bien assumer ses responsabilités. Ceci est dû à leur manque d’expériences », a partagé Andriamaholy Ravaka Soa, Directeur Exécutif de l’association «Vatsy Iombonana ho an’ny Fampandrosoana » (VIF). En fait, les sociétés civiles sont des associations qui œuvrent directement au niveau de la population et visent un développement local, indépendamment de l’Etat, de la politique, de la religion,… « Elles sont effectivement la base de tout développement. Pourtant, elles ne peuvent pas l’être à cause de leur manque de savoir-faire, de financement, ainsi que d’une bonne stratégie de communication », renchérit Victor Rasamoely, Coordonnateur National de l’Association des Professionnels des Formations en Développement (ASPFoD), qui est une association membre permanent dans le VIF. Et c’est justement dans cette vision de renforcement de capacité sur le plan technique et organisationnel, que le VIF a offert une formation à l’OSC (celles qui y sont affiliées, issues dans les six arrondissements de Tana). Ainsi, pendant trois jours, 55 représentants des membres ont été formés depuis mardi au Bucas Antanimena, à l’issue d’un vote préalablement établie. Et depuis le mois de juillet 2013, plus de 150 membres ont également bénéficié de la même formation, en insistant sur le développement organisationnel, montage de projet, et recherche de financement. Notons que le VIF a été créé en 2011. Plus de 300 membres y sont maintenant affiliés, qui sont tous des sociétés civiles, notamment, des associations, des Ong, et des plate-formes. Les membres sont classés par catégorie, de A à C (du plus fort au plus vulnérable).
Un exploit de plus à l’actif de Mandresy Razafindrakoto et son équipe ! Le show mode qu’ils ont tenu à Majunga, samedi dernier, a été un réel succès.
Pari gagné pour Raman et son équipe ! « Répétition », tel a été le mot d’ordre pour Raman et son équipe ces dernières semaines. Perfectionniste qu’il est, le styliste n’a rien voulu laisser au hasard. « Il est certes vrai que « Beautiful people » a été conçu il y a trois ans et qu’il a été présenté à plusieurs reprises, non seulement à Tanà mais également dans d’autres régions. La répétition est cependant toujours nécessaire pour se surpasser. D’ailleurs, nous essayons d’apporter un plus à chaque prestation », déclarait Raman. Un effort qui a payé, puisque samedi dernier, les Majungais eux aussi ont été sous le charme. Le show présenté par les modèles a dépassé toutes les attentes. En effet, ce n’était pas un simple défilé qu’a présenté les mannequins mais un show mode qui mariait danse orientale et stylisme. La collection correspondait d’autant plus au climat de la région. Les plus discrètes ont trouvé leur bonheur avec les maxi à deux tons. Les plus audacieuses ont également été gâtées avec les petites robes. Noires ou très colorées, elles ont été les reines de la soirée. La collection n’a pas seulement été destinée à la gent féminine. Les hommes ont également eu leur part de bonheur. Après Majunga, Raman et ses partenaires vont mettre le cap sur Tamatave. Le show se tiendra cette fois-ci à l’hôtel Calypso ce vendredi. Avis aux amateurs !
Les autorités thaïlandaises ont saisi les tortues cachées dans la valise du trafiquant malgache.
Les autorités thaïlandaises ont saisi les tortues cachées dans la valise du trafiquant malgache.
Un passager de nationalité malgache ayant pris le vol MD 010 de la compagnie nationale Air Madagascar le 9 décembre dernier au départ d’Antananarivo vers la Thaïlande a été arrêté à l’aéroport Suvarnabhumi de Bangkok. En effet, il a transporté illicitement soixante deux tortues d’espèce astrochelys radiata qui est fortement menacée dans la Grande Ile, cachées dans sa valise recouverte de mousse. Ce bagage rempli de tortues est maintenant saisi par les autorités thaïlandaises. Inscrite dans l’annexe I de la CITES, tout trafic ou toute forme d’exportation de ces animaux endémiques du pays n’est pas autorisé. Dans la foulée, le code douanier et les lois malgaches interdisent formellement leur commercialisation étant donné qu’il s’agit des espèces protégées. L’Alliance Voahary Gasy a pris connaissance de ce trafic, grâce à son réseau d’information. L’association TRAFFIC, une alliance internationale de surveillance de trafics illicites d’animaux et de plantes protégées le confirme.
Impliquées et complices. Notons que ce n’est pas la première fois que la police thaïlandaise a appréhendé des trafiquants malgaches transportant dans leurs bagages des tortues endémiques et interdites de commercialisation dans son aéroport de Bangkok. Comme d’habitude, le suspect laisse sa valise au carrousel à bagages. Ce qui a éveillé le soupçon des douaniers thaïlandais. On se demande ainsi comment ces animaux ont pu sortir de l’aéroport international d’Ivato qui est pourtant supposé être bien équipé, aussi bien en matériels qu’en nombre des éléments de forces de l’ordre faisant le contrôle. Raison pour laquelle, l’Alliance Voahary Gasy a pointé du doigt les institutions publiques et privées impliquées dans le mécanisme de contrôle des bagages à l’aéroport international d’Ivato. Les enquêtes doivent être ainsi menées au niveau de toutes les personnes impliquées et complices dans cette affaire et non pas uniquement le trafiquant qui a été arrêté à Bangkok.
Animaux de compagnie. Il faut savoir que la Thaïlande a été une plaque tournante du commerce illicite des espèces faunistiques menacées y compris les tortues critiquement en danger, de Madagascar. Ils sont très prisés comme animaux de compagnie. Quant aux soixante deux tortues saisies à Bangkok, elles sont placées dans les parcs nationaux de conservation de faune et de plantes sous la garde du département de la Thaïlande en attendant leur rapatriement.