- Publicité -
samedi, juillet 12, 2025
Accueil Blog Page 10908

Portrait : Melissa, sportive accomplie

0

Sportive, fille de sportive et sœur de sportifs… Melissa ne vit que pour cela. D’ailleurs, ses amies disent qu’elle est malade si elle ne fait pas de sport. « C’est vrai, nous a-t-elle dit. J’en ai besoin ». Melissa Rambony, volleyeuse de Stef’Auto adore le sport. Volleyeuse accomplie, elle a toujours porté haut les couleurs de Madagascar dans les rencontres internationales. A la récente coupe de clubs champions de l’Océan en volley-ball, elle a raflé les titres de meilleure attaquante, meilleure contreuse et meilleure joueuse.

La fille de la célèbre basketteuse Bao Monique est aussi célèbre en sport que sa maman de basketteuse pour ne pas dire qu’elle est en train de dépasser la mère « C’est peut-être un don de la famille ? Mais il faut dire aussi qu’on doit s’entraîner pour avoir des résultats ». Elles se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Sa maman l’encourage en tout. D’ailleurs c’est son plus. Bao Monique en tant qu’internationale de basket-ball a plus d’une corde à son arc et sait conseiller sa fille. Melissa, 22 ans, 62 kg et 173 cm possède une allure et un teint à faire pâlir un mannequin. Elle suit des études de gestion en 1re année à l’université de Toamasina. Elle fait partie d’une fratrie de 4 enfants : sa grande sœur de 31 ans joue au basket à la Renaissance Toamasina, son frère de 24 ans est coéquipier de SBT Antsirabe. Melissa, elle joue pour le STEF’AUTO au volley et pour le JCSA Ambohimanarina pour le basket. Elle excelle dans les deux. Mais elle a encore un petit penchant pour le volley « j’ai des meilleurs résultats en volley. Le basket-ball me permet d’avoir de l’endurance. Les deux disciplines sont complémentaires». Mais elle est consciente que le sport ne constitue pas tout. Comme toute jeune fille, elle adore sortir avec ses amies, la musique, danser. Mais n’oublie jamais de s’entraîner six fois par semaine et de jouer en match contre les garçons tous les dimanches.

Anny Andrianaivonirina

Législatives : Une plate-forme des indépendants pour l’intérêt du peuple

0

Ils viennent de différentes régions de l’Ile. Leur point commun c’est que ce sont des « politiquement propres » qui en se présentant aux  législatives, pensent avant tout à l’intérêt du peuple. Aux intérêts des électeurs qui vont les élire le 20 décembre prochain.  La toute nouvelle plate-forme des candidats députés indépendants de Madagascar ou Fikambanan’ny Kandida ho Solombavambahoaka Mahaleotena ho an’i Madagasikara qui a tenu hier une conférence de presse, adopte une autre façon de faire la politique. « Quand nous serons élus députés, et nous le serons si c’est la volonté de Dieu, nous nous attèlerons avant tout à des actions qui tendent vers la satisfaction des aspirations de la population, car pour nous, les intérêts du peuple passent avant ceux des politiciens » a déclaré Jaona  Elite, un des précurseur de ce groupement, composé d’ailleurs, en majorité, d’opérateurs économiques qui ne courent pas après les sièges pour des raisons bassement matérielles.

Contrepoids. A l’Assemblée Nationale, ce groupement des indépendants entend jouer le  rôle de contrepoids politique contre ceux qui seraient tentés de faire le diktat de la  majorité.  L’objectif de ce groupement qui compte actuellement une quarantaine de membres dont aucun n’est affilié à un parti politique est en effet de constituer un groupement parlementaire qui entend peser de tout son poids à l’Hémicycle de Tsimbazaza. « On sera des Députés de Madagascar avant d’être des Députés des Districts » selon un autre membre de ce groupement. Et ce, même si chacun mènera individuellement sa propre campagne dans sa propre circonscription. « Mais une entraide n’est pas à écarter »,  note cependant Jaona Elite. Dans tous les cas, avec ces candidats d’une autre génération, les électeurs peuvent espérer l’émergence d’une nouvelle classe politique qui ne les décevront pas.

R.Edmond

Affaire 16 milliards : Plainte contre les initiateurs d’extorsion de fonds et les bénéficiaires

0

Un fonds de 16 080 000 000 Ariary a été effectivement débloqué, sans aucune procédure de passation des marchés publics, d’après le Bureau du cadastre minier de Madagascar (BCMM). En effet, les responsables auprès de cette entité parlent de multiples tentatives d’extorsion de fonds, alors que le bureau suit scrupuleusement les procédures de passation de marchés publics. « Toute personne contactée au nom du BCMM pour des motifs commerciaux ou financiers doit rester très vigilante et s’enquérir auprès de notre siège de l’authenticité des documents présentés en notre nom », ont noté ces responsables dans un communiqué. Notons que le BCMM a porté les affaires de tentatives d’extorsion de fonds devant la justice, à l’exemple de l’affaire 16 milliards. Des plaintes ont donc été portées sur les présumés initiateurs et bénéficiaires de ces tentatives.

Antsa R.

Slam national : Trente deux équipes présentes lors de la 4e édition

0

Ce n’est pas une mode, mais un véritable art de vivre. Le slam a été adopté par de nombreux jeunes Malgaches.  On pourra s’en rendre compte lors de de ce sommet de début décembre.

On ne doit pas le confondre avec le rap qui permet de s’exprimer avec un langage parfois très cru et des gestes expressifs. Le slam est une façon plus élégante de faire ressortir ses états d’âme. Celui qui parle utilise ses mots à bon escient, sans choquer ceux qui l’écoutent.  Venue de Etats Unis, cette pratique a séduit les jeunes du monde entier. A Madagascar, elle a été vulgarisée par l’association Madagaslam qui organise périodiquement un  sommet national, appelé slam national. La 4e édition va se dérouler du lundi 9 au samedi 14 décembre à Antananarivo.

Ce sera l’événement culturel de cette deuxième semaine du mois de décembre. Ce sommet national rassemblera des slameurs venant de toute l’île. Pendant six jours, on assistera à des tournois, à des scènes ouvertes, à des ateliers de formation de « Slam mastering », à des projections de films,,  à des conférences débats et à un grand concert « spoken word ». A événement exceptionnel, invité remarquable. Le champion de France 2013 de slam-poésie, Loka Naan sera donc présent . Les manifestations auront lieu tous les jours. La semaine débutera par la soirée de lancement au CGM à 19 h. Chaque jour aura lieu un grand événement. Scène ouverte, spectacle « poétique » et ateliers. Des éliminatoires auront lieu lors du tournoi au CGM. Trente deux équipes y participeront. Les finalistes monteront sur scène lors du grand tournoi national du samedi 14 décembre à l’FM. Le champion national défendra les couleurs de Madagascar à la coupe du monde de Slam poésie à Paris en juin 2014.

Patrice RABE

QMM : Un Plan d’aménagement et de gestion simplifiée de Mandena

0

QMMLes sociétés d’exploitation des grandes mines ont également l’obligation de préserver l’environnement

Rio Tinto dispose d’un standard sur la gestion responsable de tous les terrains de son site d’exploitation. Et par respect de l’Accord institutionnel de cogestion de la zone de

Mandena entre la Direction de l’environnement et des forêts, les communes et QMM, un

document simplifié sur l’occupation, l’utilisation et la vocation des différentes zones

d’utilisation inclues à Mandena est à établir et à communiquer chaque année aux

communautés concernées. A cet effet, un plan de Gestion environnemental de QMM, concernant l’exploitation des minerais d’ilménite qui se fait à ciel ouvert et de façon progressive, a été mis en place. Ce plan constitue un outil de communication et de gestion simplifiée sur l’utilisation

harmonieuse de la zone de Mandena entre les différents utilisateurs

C’est alors un extrait du système de gestion des terrains de QMM incluant les mises à jour

du plan de gestion des ressources naturelles et du plan minier de la zone de Mandena

La portée de PAGS est limitée géographiquement par le gisement de Mandena

La compréhension et l’application de ce plan contribue à la confirmation une meilleure

cohabitation des usagers de la zone de Mandena.

Ce PAGS prend en considération l’existence du DINA et de l’accord institué entre DREF, les

Communes Ampasy, les Communes Mandromondromotra et QMM. Selon le droit coutumier, Le Dina peut être défini comme un ensemble de règles, de permissions et d’interdictions régissant le bon fonctionnement d’un groupe social en tenant compte de l’intérêt commun. C’est une régulation principale qui définit la structure de cogestion entre les communes d’Ampasy, Nahampoana,Mandromondromotra, CIREF et Rio Tinto QMM en 2002. 30 personnes dont sept femmes accompagnent les communautés sur la mise en application des réglementations relatives à ce plan. Ils viennent des communautés aux alentours de la zone de Mandena.

Recueillis par R.Edmond

Parcs nationaux : La sécurité des touristes renforcée

0

Suite aux attaques répétées sur des touristes visitant les parcs nationaux dans le Nord, Madagascar National Parks (MNP), le ministère du Tourisme et la Gendarmerie ont pris des mesures. « La sécurité des touristes visitant les parcs nationaux sera renforcée. Un poste fixe de la gendarmerie sera mis en place à l’entrée du parc tandis que les horaires d’entrée à l’intérieur des Aires protégées seront réglementés afin de faciliter la sécurisation des visiteurs qui seront d’ailleurs accompagnés par des gendarmes », a déclaré Guy Suzon Ramangason, le directeur général de MNP lors d’une conférence de presse hier.

Au ralenti. En outre, « seuls deux circuits touristiques courts ayant une durée de moins de 4 heures seront ouverts aux touristes jusqu’à nouvel ordre », a-t-il rajouté. A part la mobilisation des communautés de base pour les patrouilles dans les parcs nationaux, la gendarmerie sollicite la collaboration de tout un chacun afin de préserver la sécurité. Notons qu’un mini-conseil de gouvernement décentralisé s’est tenu en août dernier à Nosy-Be pour assurer la sécurité des sites touristiques. « Malheureusement, la mise en œuvre des résolutions prises à l’issue de cette réunion est au ralenti en raison de la clôture budgétaire et du contexte des élections dans le pays », a soulevé Jean, le secrétaire général du ministère du Tourisme.

Impacts. Il faut savoir que près de 60 % des touristes choisissant la destination Madagascar visitent des parcs nationaux. « Cette insécurité pourrait ainsi avoir des impacts sur les arrivées des touristes à la prochaine haute saison prévue entre mai et septembre de l’année si cela continue. Des pays émetteurs se renseignent périodiquement au niveau de leurs ambassades. Et c’est en fonction des informations reçues qu’ils effectuent des prescriptions de voyage à leurs ressortissants », a conclu le directeur général du MNP.

Navalona R.

Candidat de « Hery Vaovao » : « Je n’ai pas de problème avec Ravalomanana »

0
Le candidat Hery Rajaonarimampianina entouré de ses conseillers. (Photo Nary Ravonjy)
Le candidat Hery Rajaonarimampianina entouré de ses conseillers. (Photo Nary Ravonjy)
Le candidat Hery Rajaonarimampianina entouré de ses conseillers. (Photo Nary Ravonjy)

Pas de face-à-face entre Jean-Louis Robinson et Hery Rajaonarimampianina, hier au Carlton. En effet, le premier s’est fait représenté par Razaka Elysé, par contre, le second a été présent. Au lieu d’un débat, chacun a exposé à sa façon son point de vue sur la décentralisation en général et sur la réconciliation nationale en particulier. En marge de cette rencontre, le candidat de « Hery Vaovao ho an’i Madagasikara » a déclaré  « je n’ai pas de problème avec Ravalomanana ».

Réconciliation. Hery Rajaonarimampianina a salué, par ailleurs, l’initiative du « Filankevitry ny Fampihavanana Malagasy » qui a mis en exergue la réconciliation nationale et le comportement des candidats. Dans son exposé, notamment, il a fait état que « la réconciliation, on la vit. Et une structure devrait l’accompagner ». Il a cité, à cette occasion, le rétablissement d’un Etat de droit, la mise en place d’une justice indépendante et la séparation des pouvoirs.  Tout en soulignant au passage l’importance de l’équilibre du développement régional.

Concrétisation. De son côté, Elysé Razaka de rapporter que la réconciliation est prioritaire pour Jean-Louis Robinson. Il en va tout faire pour sa concrétisation. Interviewé par les journalistes quant au retour de Marc Ravalomanana, l’ancien ministre de déplorer qu’ « un ancien président ne peut pas rentrer au pays, ce n’est pas normal du tout ». Et de rappeler les propos du président en exil, « si je reviens, je ne vais pas me venger, je vais développer le pays ». Quant à l’absence du candidat de Avana, Elysé Razaka d’expliquer que «  l’invitation du FFM est arrivé tardivement, aujourd’hui (lire hier) il est à Diégo ».

Dominique R.

Sortie de crise : Une politique anti-pauvreté, proposée par le CREM

0

Un Etat pauvre et un secteur privé performant. C’est l’un des traits marquants du modèle économique, présenté par les membres du Cercle de réflexion des économistes de Madagascar (CREM). Ce modèle se base, selon les explications, sur une politique économique anti-pauvreté.

 

Plusieurs choix ont été exposés hier, dans le cadre du Jeudi du CREM, qui se tient une fois par mois au Site Ambatonakanga. Au centre des discussions, la promotion de la création d’emploi par les gouvernants, a été citée comme élément indispensable. « L’évolution du niveau des salaires a toujours été très faible, par rapport à celle de l’inflation. Pourtant, nos jeunes rêvent toujours de décrocher un emploi, au lieu de créer leur propre business. Aussi, pour favoriser la création d’emploi, l’Etat se doit d’assurer un bon environnement », a soutenu Hugues Rajaonson, représentant du CREM. En effet, d’après les études qu’il a menées, la sécurisation des investissements contribuerait à 34 %, sur la création d’emploi, l’amélioration du capital humain à 28 %, la politique sectorielle incitative à 20 % et le choix des secteurs pour le pôle de croissance à 7 %.

Diversification. Les richesses à exploiter ne manquent pas à Madagascar, comme tout le monde le sait. Mais les terrains proches des infrastructures publiques et des zones pittoresques, sont déjà acquis par des investisseurs étrangers, a noté le membre du CREM. « Il faut plus de compétitivité et de diversification des activités. La loi internationale stipule que les conventions signées par les anciens régimes doivent toujours être respectées par les prochains dirigeants. Il ne faut jamais revenir en arrière et renégocier des contrats déjà signés auparavant, à l’exemple de ceux des grandes exploitations minières. De plus, nous avons une multiplicité de ressources. Les prochains dirigeants doivent réfléchir à comment bien exploiter les autres ressources. Cependant, nous ne devons pas épuiser toutes les ressources non renouvelables. Les générations futures en ont également besoin et il est possibles qu’elles puissent mieux exploiter ces ressources », a expliqué Hugues Rajaonson. Il est possible de sauver Madagascar !, a-t-il conclu. Néanmoins, de nombreuses conditions sont encore nécessaires pour atteindre ces objectifs à long terme. Faut-il noter que la participation des économistes est indispensable, pour ce faire.

Antsa R.

Attaques de touristes : Un militaire parmi les bandits

0

Il a été interpellé avant-hier par les éléments de la gendarmerie de la région de Diana. Durant la perquisition à son domicile, une tenue de combat, une ceinture militaire et un casque y ont été retrouvés. Ces divers effets ont indiqué qu’il s’agirait d’un militaire. L’identification faite par les enquêteurs a confirmé cette hypothèse. « Il est un militaire qui vaque dans le corps d’élites. Nous nous abstiendrons de décliner le nom de son camp d’appartenance puisque l’enquête est encore en cours » nous a confié un responsable de la gendarmerie. Dans la région du nord, une vague d’arrestation se fait depuis quelques jours. Les éléments de la gendarmerie, sur base de renseignements, ont lancé une opération contre les auteurs des attaques à l’encontre des touristes. L’arrestation de ce militaire s’inscrit dans cette démarche. Un commando parmi les bandits ! Si l’enquête de la gendarmerie le confirme, l’heure est grave dans la partie nord et surtout envers les touristes. Pour l’instant, le militaire en question est soupçonné d’avoir participé à l’attaque d’un groupe d’étrangers dans un parc national. Il aurait plus tard jeté les passeports des touristes dans la cour du consulat respectif. Des gestes qui sont une sorte de provocation sinon une démonstration de force de sa part.

D.R/V.Jcl

Ethnologie : Le Malgache, la création et l’Homme paradigmatique

0

Le professeur Rabi revient au fondement même de la création et nous fait part des recherches qu’il a faites sur ce sujet.

La création est basée sur la géométrie qui est dépendante des nombres ; elle est le modèle le plus clair par lequel on peut décrire le monde métaphysique. La géométrie et les nombres décrivent dans leur danse enchevêtrée et éternelle les forces fondamentales et causales. La géométrie est l’élément principal pour mettre en résonnance l’être humain avec l’énergie subtile.  Cela a été expliqué par les suites de Fibonacci, suite A : 1,1,2,3,5,8,13….. suite B : 1,3,4,7….. suite C : 1,5,6….. , le nombre d’Or , le triangle 1,2,3 , le triangle d’Isis donc de racine de 2 et de racine de 5, la coudée égyptienne qui est la base du Fanorona malgache. Il est à noter que la coudée des anciens Egyptiens est une mesure proportionnelle du temps-espace, un millième de la distance parcourue par un point sur terre dans une seule rotation autour d’elle-même. Etant donné que la création s’explique par des mots malgaches par la langue malgache, retraçons la genèse de cette langue sacrée. C’est par un mot malgache que YHWH a créé l’Univers.

La langue hébraïque influencée par les langues de ses oppresseurs (Daniel 1:4) a engendré un nouveau idiome, la langue malgache. Sa prononciation est égyptienne (de l’ancienne Egypte) où le L sémitique devient R ou N (mampalahelo à mampanahelo). Des nouvelles règles de grammaire ont vu le jour selon le schéma suivant :

Dans la partie B qui est assyro-hébraïque, SH-SHE-SE-SA-SO-SI-S s’éliminent. C’est la première règle ; la deuxième règle de B est l’ajout du suffixe assyrien NA.

Exemple, plus haut, c’est le SHIR hébreu : chant ; selon la première règle assyro-hébraïque, le S disparaît et donne le mot HIR : hira en malgache, chant.

La partie C par l’influence chaldéenne est marquée par le suffixe KA.

(KA)

Démontrons comment le mot SHEMEN (hébreu) : huile, devient MENAKA. Selon la première règle B, le SHE disparaît pour donner MEN ; influencé par la langue chaldéenne, le suffixe KA a été ajouté pour donner MEN-(A)-KA. Un observateur subtil et perspicace ne dira pas que le malgache vient du malaisien.  Voici un exemple efficace, MINYAK vient du mot malgache MENAKA.

Cherchons l’origine du mot malgache FAHALEMANA : paix. Elle peut être décomposée de cette manière : le FA, VA (prononcé en chaldéen) veut dire DANS ; le HA c’est l’article hébraïque ; de FAHALEMANA, on obtient LEMANA. Enlevons le NA selon l’inverse de la deuxième règle B, et rajoutons le SA selon l’inverse de la première règle B, on obtient SALEM : paix.

Continuons cette genèse de la langue malgache. La phrase malgache « mihinan-kanina aho » a pour origine trois langues ; MIHIN hébreu, AKAL assyrien et « aa » égyptien.

Prononcé en égyptien, on obtient le « mihin akan aa »= je mange de la nourriture. MIHIN veut dire « préparer pour manger (hébreu) », AKAL : nourriture prononcé en égyptien devient AKAN, « aa » veut dire moi, je en égyptien. Ce qui signifie que ce groupe de mots malgaches a été repris par les Indonésiens. Le mot MAKAN malaisien vient du mot malgache « mihinan-kanina ». De toute façon, le malgache a une syntaxe tout à fait différente de celle des Malaisiens. « Mihinam-bary aho » : MIHINANA est le verbe, VARY : le complément, AHO : sujet. En malaisien, on dit : SAYA MAKAN NASISAYA : je est sujet, MAKAN : manger est le verbe, NASI : du riz cuit, est le complément. C’est comme  dans la langue européenne : sujet-verbe-complément. Les Malgaches remarquent bien qu’il s’agit ici d’un pléonasme ; le Malgache ne dira jamais « MIHINAN-KANINA VARY ».

Le mot AKAL peut aussi se prononcer AKUL (AKOUL). L’entrée des aliments se dit en assyro-babylonien TA AKUL BABU à TAKOUR BABU (BABOU) prononcé en égyptien. TA : en provenance de ; par exemple Tandrefana : venant de l’Ouest, Tambanivohitra : venant de la campagne , AKUL : nourriture , BABU : ouverture, porte.

TA            AKUL             BABU

TAKUL ajouté du suffixe KA nous donne TAKOLAKA : gonflé par des aliments

TA             AKUL            KA

Enfin, le mot FITO : sept, dérive du mot hébreu SHEVET, SHEVIT. D’après la première règle B , on obtient VIT : achever, VITA en malgache. Le V s’est transformé en F pour donner FIT : sept. Le mot sept (fito) est un nombre sacré pour les Malgaches. Fito (sept), c’est le sept plans de la création, la subdivision du temps, la subdivision des forces, les sept couleurs de l’arc-en-ciel. En termes concis, sept est le nombre de la création manifestée.

Tout mot malgache qui marque la stabilité commence par T. Par exemple le corps humain ; Tarehy : figure, Tenda : cou, Tena (vatatena): corps, Tanana : main, Tongotra :pieds, tous ces mots commencent par T, ils sont au nombre cinq. Il s’agit du  nombre cinq d’Anthropos.

Le Tanana, c’est la brasse et il équivaut à quatre coudées. Le Vatana, c’est le haut du corps, il est constitué par le Tenda, le Tarehy et le Tampon-doha. Le Tongotra, c’est le bas du corps. Le corps humain contient donc dans ces proportions des mesures et des fonctions géométriques et géodésiques importantes. Toutes ces mesures sont proportionnelles à la forme et au mouvement de la terre. Dans la proportion idéale de l’homme, la longueur du Tanana en proportion au Vatana nous donne le rapport corde-arc de cercle de 60°, la hauteur du Vatana est à la hauteur totale comme le volume de la sphère est au volume du cube qui le circonscrit ; il est aussi à la hauteur de l’arche pubien comme Pi/3 est à 1. Ainsi, les proportions idéales de l’homme sont au centre d’un cercle de rapport cosmique.

Le Tarehy, le Tenda, le Tena et le Tongotra divisés par racine de 2 donnent un point au dessous du nombril. Ces mesures sont l’image de l’Homme paradigmatique. L’homme est la représentation terrestre du principe anthropocosmique. Le temple de Luxor est construit selon ce modèle. Les cinq parties du corps Tarehy-Tenda-Tena-Tanana-Tongotra symbolisent la vie avec sa quintuple symétrie qui n’apparaît que dans les organismes vivants : les orchidées, les azalées sont toutes régies par une symétrie pentagonale.

Le Tanana représente le Iod. Le Tongotra est la réalisation de la prophétie d’Esaïe : « Qu’ils sont bienvenus  sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles » (Esaïe 52 :7). Le Tenda est l’explication de l’Epitre des Hébreux « qui est  le reflet de sa gloire et l’expression de sa personne » : (Hébreux 1 :3). Le Tena, « Mais tu m’as façonné un corps » :(Hébreux 10 :5). Avec le Tarehy, ils forment les cinq parties du corps de l’homme. Le décodage de ces cinq mots nous donne : Ieshua Hamashiah est la porte pour la réouverture de la Torah et des Moad’im aux Malgaches (Apocalypse 5 :).