A 24 h de l’ouverture de la campagne électorale, l’Exopolès et les autres associations qui partagent son point de vue, hésitent encore sur le candidat qu’ils vont soutenir, lors du second tour. Ils ont tenu une conférence de presse, hier, aux 67 Ha mais ne se sont pas encore prononcés sur quel candidat vont-ils porter leur choix ? Le président de l’Exopolès Cyrille Rasambozafy de rappeler toutefois que ses membres ont pris une part active lors des mouvements populaires de 2002 et 2009.
Du côté d’Ambatonakanga, un restaurant s’est fait désormais une place parmi les endroits sympathiques où il fait bon manger à Tana. « Le Carnivore » fait des grillades, des menus aussi originaux que succulents ses spécialités. Vendredi dernier, les fidèles au rendez-vous et autres amateurs de bonne table se sont retrouvés pour fêter le 2e anniversaire du Carnivore. Une soirée inédite placée sous le thème de la convivialité et de la fête. Pour marquer ses deux ans, quoi de plus original qu’un défilé de mode avec la boutique Jet 7 et les bijoux Dream stones. Les trois cents convives présents ont profité des dégustations de Whisky Macallan sans oublier les vins de la compagnie Harell mallac. Le tout dans une ambiance discothèque avec DJ jean aux platines. Tout le monde a eu une belle part du gâteau d’anniversaire préparé par Chef Rina. « Notre formule à volonté séduit de plus en plus de gens venus découvrir le plaisir de la table. Nous misons sur la proximité et la complicité avec nos clients. Un cadre branché et une bonne ambiance font le succès du restaurant. » nous a confié le gérant. Pour rappel, Le Carnivore, c’est tous les soirs et la fermeture du lundi au jeudi à midi.
« Ces effectifs sont composés à plus de 50% d’individus en attente de jugement », a-t-on expliqué.
« Ces effectifs sont composés à plus de 50% d’individus en attente de jugement », a-t-on expliqué.
Une forte promiscuité dans les milieux carcéraux, une réalité communément constatée par les autorités pénitentiaires malgaches et la communauté internationale.
« La situation des détenus à Madagascar est très grave », dixit l’Ambassadeur de l’Union Européenne, Léonidas Tezapsidis, concernant le surnombre des détenus dans tous les établissements pénitentiaires à Madagascar. « Une situation difficile car le taux d’occupation est maintenant de 184 % », poursuit-il. En effet, selon le Secrétaire Général du ministère de la Justice, Jean Emile Andrianasolonjanahary, le nombre de ces détenus dans l’ensemble des établissements pénitentiaires du pays aurait presque doublé. « Si la capacité d’accueil totale de tous les établissements pénitentiaires à Madagascar en fin 2011 était de plus 10 000 détenus, à l’heure actuelle, il y en a 19 000 », confie-t-il. D’après les explications, ce pic aurait été également l’une des conséquences directes de la crise. Outre ce problème de manque de places dans les prisons, Léonidas Tezapsidis de rajouter que les conditions sanitaires et nutritionnelles sont difficilement respectées. D’ailleurs, le Secrétaire Général du Ministère de la Justice reconnaît la situation, en affirmant : « la situation est vraiment difficile surtout sur le plan nutritionnel ». Cela est confirmé par la réalité, mettant le manioc en vedette dans ces établissements pénitentiaires. Et l’Ambassadeur de l’U.E. de confier que l’une des raisons de cette grande difficulté de la situation carcérale à Madagascar serait que les budgets accordés aux autorités pénitentiaires auraient largement diminué, surtout durant la crise. Reste à vérifier !
Réinsertion. Face à tout cela, un projet sur le milieu carcéral a été lancé, visant en particulier les détenus mineurs à Madagascar. Un projet qui met en action « Handicap International » et l’Association française « Grandir Dignement » (deux Ong ayant l’habitude d’intervenir en milieu carcéral), financé à hauteur de un milliard d’Ariary par l’Union Européenne. Intitulé: « Quartier d’avenir : de la détention à la réinsertion – phase 2 ». Sa durée étant de un an. Celui-ci entre effectivement dans le cadre de l’Instrument européen pour la démocratie et les droits de l’homme (IEDDH), et a comme objectifs de faire collaborer l’Administration Pénitentiaire et les organisations de la société civile à Madagascar pour l’amélioration des conditions d’incarcération dans le respect de la réforme du système judiciaire et des instruments internationaux en vigueur. Sa présentation s’est tenue hier, à l’hôtel Grand Méllis Analakely, en présence de l’Ambassadeur de l’Union Européenne, Léonidas Tezapsidis et du Secrétaire Général du Ministère de la justice, Jean Emile Andrianasolonjanahary, et tout son staff, ainsi que tous les participants nationaux et étrangers.
Le candidat Dadou et ses colistiers avec la grande famille sportive du IIIe arrondissement. (Photo Kelly).
Le candidat Dadou et ses colistiers avec la grande famille sportive du IIIe arrondissement. (Photo Kelly).
« Mihaino, mijery dia miasa ho anao » tel est le slogan de Fredy Rajaofera dit Dadou candidat à l’élection législative portant le n°30 dans le IIIe Arrondissement. Hier Dadou et ses colistiers ont rencontré les sportifs et les jeunes dudit arrondissement à la villa Vanille Antanimena.Ils étaient plusieurs sportifs, jeunes et moins jeunes à avoir participé à cette rencontre de partage et d’échanges. Fondateur de l’association Miranandro qui a œuvré dans les domaines socio-sportif et culturel, il y a 15 ans de cela, Dadou Andriambelo a réitéré sa volonté de soutenir et d’aider les jeunes et les sportifs dans leurs parcours. « Il y a 34 fokontany dans le IIIe arrondissement et dans ce sens, 34 projets seront à réaliser jusqu’à la fin de la campagne électorale. En étant déjà un ancien député, je connais les réalités et les souhaits des jeunes.» a-t-il expliqué.
Relation de confiance. Cet échange a été marqué par une relation de confiance. Des représentants des pratiquants du rugby de l’US Ankadifotsy, du basket-ball, de l’Aikido, du judo, du jiu-jitsu, du taekwondo, du karaté n’ont pas hésité à exposer leurs problèmes, leurs inquiétudes et leurs souhaits sur les réalités qu’ils vivent. Pour le cas du jiu-jitsu, leur porte-parole a souhaité la mise en place de la fédération nationale d’autant plus qu’il existe déjà plusieurs clubs ainsi que la multiplication des rencontres sportives. Des idées partagées par les autres pratiquants des arts-martiaux. Pour les disciplines collectives à l’image du rugby, les joueurs de l’US Ankadifotsy présents lors de la rencontre ont souligné que cette équipe est le porte fanion du IIIe arrondissement. « Nous demandons une aide surtout des survêtements et autres matériels sportifs » a exposé Kosa. Et comme le coup d’envoi de la campagne électorale sera donné ce jour, le candidat n°30 organisera une marche en sillonnant les quartiers du IIIe arrondissement au départ d’Ambohitrakely en passant par Avaradoha, Ampahibe et Betongolo.
Soulèvement populaire évité hier à Ambodivona, à cause d’un litige foncier. (Photo Yvon Ram)
Soulèvement populaire évité hier à Ambodivona, à cause d’un litige foncier. (Photo Yvon Ram)
Une révolte populaire des squatteurs à Ambodivona a été évitée de justesse hier dans l’après-midi. Sur fond de litige foncier, le bras de fer entre les propriétaires du terrain et les squatteurs, soutenus par Alain Ramaroson, a failli dégénérer.
Il aura failli de très peu, hier, à Ambodivona, pour provoquer des échauffourées. La température (en °C sur le mercure) et dans les rangs des protestataires est déjà montée. En cause, un litige foncier qui a menacé de tourner au vinaigre. Tout a commencé par la présence d’un groupe de personnes, accompagnées d’un huissier, qui a commencé à clôturer leur terrain, celui derrière la station Shell. Ces dernières se sentant légitimées par la présence de l’huissier de justice, qui a déjà obtenu les autorisations nécessaires auprès du procureur général, ainsi que de la trentaine d’éléments du FIP, ont demandé aux vendeurs et autres squatteurs de quitter les lieux. « Ces derniers nous ont expliqué qu’ils devaient d’abord épuiser leurs marchandises périssables, et quitteront ensuite les lieux » explique le propriétaire foncier. Ce qui a été fait. Sauf que vers 14 h 30, Alain Ramaroson, un véritable défendeur des plus pauvres, et de nouvelles têtes sont revenus avec quelques banderoles. « Mila vonjy izahay mpivarotra Ambodivona » pouvait-on lire. Ces derniers ont alors refusé de quitter les lieux, ont menacé les propriétaires fonciers, et ont même menacé de détruire les clôtures ainsi érigées. Certains avaient même peur de voir la situation déborder jusqu’à la menace d’incendier la station d’essence à côté.
Inter. Ce type de scénario n’est pas nouveau. Des squatteurs qui élisent domicile sur le terrain déjà borné et titré ne sont pas nouveau. Issus de nulle part, ils s’improvisent « propriétaires » avec quelques paperasseries administratives souvent douteuses. Et cela malgré la légalité et la légitimité des documents administratifs des réels propriétaires du terrain. Dans le cas de ce terrain à Ambodivona Andravoahangy, les propriétaires dudit terrain affirment avoir tous les documents prouvant que ce terrain leur appartient. Des démarches ont déjà été effectuées lors du bornage du terrain, et les vendeurs ont obtempéré. Forts de leurs titres et de leurs documents administratifs, ils ont demandé une expulsion des squatteurs auprès de la justice et ont obtenu gain de cause grâce à une exécution provisoire. Ces propriétaires fonciers dénoncent l’ingérence de Alain Ramaroson dans la situation, mais aussi les menaces à leur encontre, ainsi que les menaces de destruction de leurs clôtures.
Seuls les piétons peuvent maintenant emprunter cette rue. (Photo Yvon RAM)
Seuls les piétons peuvent maintenant emprunter cette rue. (Photo Yvon RAM)
L’éboulement d’un mur de soutènement à Ambohitrakely a failli coûter la vie à une passante, hier matin. Une jeune fille se trouvant justement en contrebas de ce mur au moment de l’éboulement, a failli être écrasée par les gravats. Surprise par l’éboulement, elle a traversé la rue et a été fauchée par un taxi arrivé en sens inverse. En effet, le chauffeur du taxi, lui aussi surpris par l’éboulement, a accéléré pour éviter les gravats en train de tomber et a accidentellement fauché la jeune fille. Présentant quelques blessures, celle-ci a dû être transportée par le même taxi à l’hôpital. Ce mur de soutènement se trouve précisément sur un côté de la rue séparant Ambohitrakely et l’enceinte de la gendarmerie à Betongolo. La rue est ainsi coupée à la circulation depuis hier. Nombre d’usagers l’ont encore ignoré, hier, les panneaux de signalisation n’étant placés qu’à quelques dizaines de mètres du site endommagé. Les automobilistes venant d’Avaradoha doivent, de ce fait, faire un détour vers Ambohitrakely tandis que ceux venant du sens opposé doivent tout simplement rebrousser chemin.
Sylvia Pagès reconduite à la présidence de EFOI régional.
Sylvia Pagès reconduite à la présidence de EFOI régional.
Le deuxième Forum de l’Océan Indien sur l’Entrepreneuriat au Féminin a eu lieu du 19 au 21 novembre dernier au Palais du peuple des Comores
Avec 23 femmes malgaches sur les 41 qui ont participé à ce 2e Forum de l’EFOI (Entrepreneuriat au Féminin Océan Indien) Madagascar a confirmé son rôle de moteur au niveau de l’Océan Indien en matière de promotion de l’entrepreneuriat au féminin dans la région.
Immense richesse. Placé sous le thème « valorisation du savoir-faire féminin dans l’Océan Indien », ce Forum a été l’occasion pour les femmes entrepreneurs Malgaches de démontrer l’immense richesse de la Grande Ile, aussi bien en matière de compétence que de ressources. « Notre participation à ce Forum était importante car non seulement nous avons beaucoup de potentiels mais également et surtout, nous avons constaté que les Comores ont énormément de besoins » a expliqué, hier lors d’une conférence de presse Sylvia Pagès Présidente de l’EFOI. Les femmes entrepreneures comoriennes s’intéressent notamment à tout ce qui concerne l’alimentaire, les meubles, ainsi qu’à la consultance. Une belle occasion en tout cas pour toutes les membres de l’EFOI d’échanger et de monter des projets de partenariat sur plusieurs secteurs comme l’artisanat, les huiles essentielles, l’aménagement mobilier, les meubles…
Positif. En tout, 300 contacts ont été réalisés au cours de ce deuxième Forum EFOI qui a comporté une trentaine de stands et qui a la présence d’environ 3 000 visiteurs. Ces échanges commerciaux serviront en tout cas de base aux futurs partenariats entre les femmes entrepreneures de la région. « C’était très positif et il y aura forcément des retombées positives pour tout le monde » selon toujours Sylvia Pagès qui vient d’être réélue à la présidence de l’EFOI pour un nouveau mandat de 2 ans. Et avec comme objectif de réussir à poursuivre le changement des mentalités et garantir la continuité de cet élan de promotion de l’entrepreneuriat féminin. Une promotion qui prendra d’ailleurs, une autre dimension puisque dorénavant le Forum de l’EFOI va se transformer en Salon du Savoir-faire des Femmes Entrepreneurs de l’Océan Indien dont la première édition aura lieu à la Réunion en octobre 2014. Mais avant cela, la prochaine étape pour EFOI Madagascar sera un salon national qui permettra de sélectionner les participantes au premier salon régional. Les sélectionnées bénéficieront par la suite de formations de renforcement de capacité.
Commission de l’Océan Indien. En somme, l’EFOI s’efforce de promouvoir le savoir-faire féminin dans la région. Et par la suite de le valoriser et l’exporter en Afrique. Sur ce point, d’ailleurs, l’EFOI participera au salon du savoir-faire au féminin en Afrique en 2015. Une grande opportunité en somme pour les femmes entrepreneures de l’Océan Indien en général et celles de Madagascar en particulier. Des femmes malgaches qui trouvent toujours l’occasion de briller dans leur domaine, puisque lors du Forum des Comores, par exemple, les expertises d’une femme malgache en matière d’huiles essentielles étaient retenues en exemple pour servir de développement de cette filière. A noter que le premier partenaire de l’EFOI et la Commission de l’Océan Indien qui, depuis sept ans, s’est engagé à accompagner, soutenir et promouvoir l’entrepreneuriat féminin dans la région. Un engagement qui donne aujourd’hui des résultats satisfaisants.
Les médecins diplômés en acupuncture de la promotion QIBO Yisheng.
Les médecins diplômés en acupuncture de la promotion QIBO Yisheng.
L’acupuncture a fait son entrée dans la Faculté de Médecine d’Antananarivo en 2011, marquée par une formation de cinq médecins.
La Faculté de Médecine d’Antananarivo a effectivement ouvert ses portes à d’autres types de médecine, à part la médecine occidentale, marquée par la sortie officielle de cinq médecins spécialisés dans le domaine de l’acupuncture hier. Ce, depuis 2011. Ce qui signifie une formation de deux pour ces médecins. La cérémonie de remise des diplômes s’est déroulée à Antsakaviro. Ils font ainsi partie de la première promotion, la promotion QIBO Yisheng (nom de l’inventeur de l’acupuncture, 2600 ans avant JC). « Les Malgaches sont habitués à la médecine occidentale. Or, il existe d’autres thérapies aux prix très abordables tout en garantissant perpétuellement des résultats assurés, comme l’acupuncture. Donc, c’est à eux de faire leur choix », confie le Dr Tsito Ravalitera, un des nouveaux sortants. En fait, l’acupuncture serait une médecine de masse dans les pays en voie de développement, mais une médecine de luxe dans les pays développés, selon les informations recueillies. « A l’hôpital Mahitsy par exemple, le coût d’une thérapie complète pour une personne, sur toutes les maladies n’est que 2 000 Ariary », poursuit-t-il. Elle aurait été pratiquée pour la première fois à Madagascar en 1960. Et en 1975, après l’arrivée des Chinois à Madagascar, elle aurait gagné de la place dans quelques établissements publics : Mahitsy, Ambovombe-Androy, Vatomandry et Sambava. Utilisées en général comme moyen de prévention, ces petites aiguilles dorées à planter un peu partout sur le corps auraient comme principale mission de lutter contre la douleur, et arriveraient à réparer certains cas graves comme les ruptures des veines, les retards psychomoteurs.