Le Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) vient d’accorder à Madagascar un financement de 46,14 millions d’Unité de Compte (157,533 milliards de MGA) et d’un protocole d’accord de don FAD de 0,13 million d’UC ou (443,83 millions de MGA) pour le financement du Projet d’aménagement d’infrastructures routières (PAIR). Les réalisations prévues dans le cadre de ce projet couvrent entre autres : l’aménagement en route revêtue d’un tronçon de route de 107 kms reliant Toliara à Analamisampy sur la RN9 ; la construction du pont de Befandriana sur la RN9 ; la reconstruction du Pont Pomay sur la RN35 ; les aménagements connexes (réhabilitation de 16 km de piste rurale et construction de classes d’école au profit des populations riveraines) et les actions de renforcement de la bonne gouvernance dont une étude institutionnelle sur l’entretien routier et l’adhésion du pays à l’initiative de transparence dans le secteur de la construction.
Les photos de Marc Ravalomanana et d’Andry Rajoelina seraient un instrument efficace entre les mains de deux candidats pour convaincre au second tour les électeurs à voter pour eux.
Les photos de Marc Ravalomanana et d’Andry Rajoelina seraient un instrument efficace entre les mains de deux candidats pour convaincre au second tour les électeurs à voter pour eux.
S’il y aura élection le 20 décembre, les deux principaux protagonistes de la crise feront tout pour faire gagner leur poulain respectif, quitte à ignorer les textes en vigueur.
Malgré les guéguerres internes de la mouvance Rajoelina, le second tour de l’élection présidentielle prévu le 20 décembre prochain se résume en un duel à distance entre l’ancien président Marc Ravalomanana et son tombeur Andry Rajoelina. On a déjà assisté à ce duel à distance lors du 1er tour. Se sentant lésé, le président de la Transition a annoncé son implication totale ou partielle dans la campagne pour le candidat Hery Rajaonarimampianina au second tour. Malheureusement, son statut de président de la Transition ne lui permettra pas de s’engager à fond comme l’ancien président qui n’occupe aucun poste au sein de l’actuelle Transition. Donc, le locataire d’Ambohitsorohitra ne pourra pas soutenir officiellement le candidat des forces nouvelles. Il ne pourra pas non plus apposer sa photo dans les affiches de ce candidat à moins qu’il ne démissionne de ses fonctions de président de la Transition.
Article 18. Par ailleurs, les partisans d’Andry Rajoelina évoquent l’article 18 du décret n°2013- 154 du 12 mars 2013. Cet article stipule qu’aucun emblème ou signe, aucune photo autre que celui ou celle du candidat ne doit figurer sur les affiches du candidat. D’après nos sources, si le candidat Jean Louis Robinson persiste à apposer la photo de Marc Ravalomanana sur ses affiches comme au 1er tour, les partisans de la « Révolution Orange » feraient le forcing pour faire paraître la photo d’Andry Rajoelina sur les affiches du candidat Hery Rajaonarimampianina. On assistera donc à une guerre de photos au second tour. C’est à la CENI-T d’appliquer les textes et à la CES de trancher sur les requêtes y afférentes. A noter que l’utilisation de la photo de Marc Ravalomanana par le candidat Jean Louis Robinson au 1er tour n’a fait l’objet d’aucune requête auprès de la Cour Electorale Spéciale.
Naharay fitoriana teratany Sinoa iray ny Polisy avy ao amin’ny Faritany Ambohidahy ny volana oktobra 2013 lasa teo mahakasika fisolokiana sy fivadiham-pitokisana. Ny volana aprily 2013 dia nindrana “Groupe éléctrogène” iray tamin’ny namany ny lehilahy teratany sinoa iray antsoina hoe “Yong Yu Hai”, izay mitentina 27 millions d’Ariary. Nilaza ity farany fa handeha ho any ambanivohitra tsy misy herinaratra ka dia hampiasainy any izany. Nentin’ny fahatokisana azy ireo namany ka dia nampindrana azy tsy am-pihambahambana. Nony tonga avy any ambanivohitra ity mpindrana dia tsy nilaza ny fahatongavany tamin’ireo namany, fa ireo farany no mahita azy mifindrafindra hotely ipetrahana ka dia nanatona azy. Rehefa izay dia fandrahonana amin’ny basy sy sabatra no ataony amin’ireo olona nampindrana azy ilay “Groupe éléctrogène” ka tsy sahy nanatona azy intsony ireto farany fa naleony nanatona ny Polisy tao amin’ny Faritany Ambohidahy. Tamin’ny alakamisy, 14 novambra teo dia nahazo vaovao ny Polisy fa eny amin’ny Hotely eny Talatamaty ity sinoa nivadi-pitokisana ity ka dia nidina teny an-toerana ny Polisy. Teo am-pivoahana ny Hotely ity farany no nosamborin’ny polisy ary saika hamaly sy hitsoaka. Marihana fa tsy manana trano ipetrahana raikitra ity sinoa ity. Rehefa voasambotra izy dia tsy nisy taratasy nahafantarana azy teny aminy, ary rehefa nosavaina ilay trano nipetrahany dia nahitana sabatra iray. Omaly izy no natolotra ny Fampanoavana ary naiditra am-ponja vonjimaika
La Transition est loin d’être un modèle de bonne gouvernance dans la conduite des « affaires » publiques.
Après la promotion de Julien Reboza au poste de vice-Premier ministre chargé du Développement et de l’Aménagement du Territoire à la place de Hajo Andrianainarivelo, c’est Johannita Ndahimananjara qui a été nommée ministre de l’Eau par intérim. Comble de l’absurdité, après la démission de la ministre par intérim qui est candidate aux législatives, c’est le vice-PM Julien Reboza qui fait l’intérim de celle qui était son intérimaire au ministère de l’Eau. En somme, il assure son propre intérim.
Indépendance. Autre intérim bizarre, c’est celui du ministre de l’Intérieur Florent Rakotoarisoa qui est le ministre par intérim de la Justice après la démission du titulaire du poste, Christine Razanamahasoa qui est également candidate aux législatives. Magistrat de carrière, Florent Rakotoarisoa a le profil de l’emploi. Qui plus est, il avait été nommé Secrétaire général du ministère de la Justice par Marc Ravalomanana en 2002. Seulement, le cumul de l’Intérieur avec l’intérim de la Justice est une entorse à la séparation et à l’équilibre des pouvoirs garantis par le préambule de la Constitution. Celle de la Quatrième République qui consacre aussi l’indépendance de la Justice et la bonne gouvernance dans la conduite des affaires publiques.
Constitution. Florent Rakotoarisoa connaît très bien ces principes car il était membre du Comité consultatif constitutionnel qui avait élaboré la loi fondamentale promulguée en grande pompe le 10 décembre 2010. 3 ans après, enfin presque, l’esprit et la lettre de la Constitution sont mis à mal par le fait que le ministre de l’Intérieur qui symbolise le pouvoir policier soit à la fois le ministre par intérim de la Justice qui représente le pouvoir judiciaire. C’est comme si Florent Rakotoarisoa coiffe à la fois l’enquête préliminaire et l’enquête judiciaire. D’ailleurs, force est de se demander au nom de quel ministère avait-il parlé en faisant savoir que les fraudes électorales feront l’objet de poursuites pénales.
Feuille de route. En fait, l’intérim d’un membre du gouvernement a toujours été assuré par un ministre issu de la même étiquette ou du moins de la même sensibilité afin de respecter « l’allocation juste et équitable des portefeuilles » prévue par la Feuille de route, même si la représentation de genre et l’équilibre régional ne sont pas forcément respectés. Le principal souci est vraisemblablement d’éviter qu’un ministre appartenant à une entité différente mette son nez dans les « affaires » d’un autre.
Candidat député du Parti Vert dans le VIe arrondissement
Le Dr Miharisoa Ramananarivo, le candidat du Parti Vert dans le VIe arrondissement, candidat n° 15 aux législatives du 20 décembre, a officiellement présenté son Quartier Général sis à Ambohimanandray Ambohimanarina. La cérémonie d’inauguration s’est passée avant-hier, dans la matinée, précédée d’un culte. Le choix du Psaume 144 : 15(b) : « Heureux le peuple dont l’Eternel est le Dieu ! », n’est pas sans raison. C’est pour montrer à quel point l’homme se soumet à la volonté du Seigneur. En outre, « Tanora vonona hanasoa an’Ambohimanarina », tel a été le slogan choisi, pour montrer sa détermination à embellir son quartier, malgré son jeune âge. Il n’a effectivement que 45 ans. Le Dr Miharisoa Ramananarivo, comme son nom l’indique, a toujours été un bienfaiteur connu de tous. Bien qu’ils soient une trentaine de candidats à se présenter à la course aux législatives dans cet arrondissement, le Dr Miharisoa Ramananarivo a déjà su se démarquer des autres, grâce aux nombreuses actions de bienfaisances déjà réalisées, dans la plupart de ces 31 fokontany dudit arrondissement.
Indemnités. Cette cérémonie d’inauguration officielle de son QG a également été une occasion pour le Dr Miharisoa Ramananarivo de présenter son directeur de campagne, Radaoro Mahefa, le Directeur Administratif et Financier de son cabinet médical « Mihary Soa ». Ses programmes mettent tous en avant l’amélioration des infrastructures, telles que les ruelles, les bornes-fontaines, lavoirs, et écoles publiques, une fois élu. « Je consacrerais mes indemnités de cessions parlementaires à l’amélioration des infrastructures », laisse-t-il entendre. Sa façon à lui de montrer sa détermination à pérenniser ses œuvres sociales. Ainsi, lui de confirmer sa volonté de toujours défendre les intérêts des habitants du VIe arrondissement durant les cessions, en valorisant les volets éducation, santé, social, et sécurité. En tout cas, le Dr Miharisoa Ramananarivo, tout en étant déterminé, met toute sa confiance à la CENI-T quant à la réalisation des législatives en simultanée avec le 2e tour de la présidentielle, le 20 décembre prochain.
L’Alliance pour la Paix et la Refondation Nationale (APRN) est convaincue que seule la mise en œuvre d’un processus concerté de refondation nationale pourrait, non seulement garantir une résolution effective de la crise, mais aussi prévenir des crises cycliques. Toujours est-il que l’œuvre de refondation de la nation doit intégrer la dimension réconciliation dans tous ses aspects politique, socio-économique, culturel et même du point de vue de l’histoire du pays. Dans son communiqué, l’APRN apporte ses réflexions sur la stratégie de développement à Madagascar. Le pays doit se préparer à gérer pour la période post-crise. « Le redressement social est une priorité absolue du futur gouvernement avant de mettre en œuvre une politique de relance économique devant aboutir à un développement durable ».
Réforme. De ce fait, des mesures d’urgence concernent les niveaux suivants, entre autres, la sécurité alimentaire, accès gratuité aux soins médicaux, gratuité de l’éducation et de la sécurité publique. Cette politique sociale doit être axée prioritairement au renforcement des programmes déjà en cours en partenariat avec les bailleurs de fonds traditionnels. Cette alliance prône également la réforme du cadre législatif et réglementaire des secteurs de production. En citant notamment qu’il existe 150 textes dans le secteur forestier dont la plupart sont en contradiction totale. Par ailleurs, étant donné le rôle des ressources minières dans le maintien de l’équilibre écologique en général, la politique d’exploitation doit tenir compte des impacts environnementaux. Concernant le financement, il sera assuré par les fonds propres internes (budget national), et des revenus collectés, à partir des ressources minières et forestières dont notamment le stock de bois de rose.
Les meubles Java fabriqués à Madagascar s’exporte également sur le marché régional et en Afrique.
Les meubles Java fabriqués à Madagascar s’exporte également sur le marché régional et en Afrique.
Entreprise à 100 % malgache Java est l’un des participants qui intéresse au plus haut point les visiteurs du Salon de l’Habitat. Qu’ils soient professionnels ou particuliers, nombreux sont les visiteurs qui font un tour au stand de Java et de ses deux revendeurs, en l’occurrence Arteel Garden et Coté Jardin. « Nos produits son adaptés à tous les besoins car nous les façonnons nous-mêmes à partir des commandes spécifiques des clients » explique, sur ce point Vero Randriarimala General Manager de Java. Evidemment il y a des produits standards qui sont d’ailleurs présentés au Salon de l’Habitat.
Le passage hier du ministre des Finances et du Budget devant le Conseil Supérieur de la Transition a été une occasion pour Manandafy Rakotonirina de rebondir sur la disparition de la cargaison de billets de la Banque Centrale en provenance de Toamasina. La valeur de ces billets est estimée à 250 milliards d’Ariary. Jusqu’à présent, la lumière n’est pas faite sur cette affaire. Le membre du CST issu de la mouvance Ravalomanana, Manandafy Rakotonirina, a fait hier le lien entre cette disparition suspecte et le fait que le candidat des forces nouvelles a pu payer ses délégués dans tous les bureaux de vote (20 001 bureaux de vote) à raison de 20 000 Ar par délégué. A rappeler que le CST Alain Ramaroson a déjà également demandé des éclaircissements sur cette histoire de disparition de billets de la Banque Centrale.
Décidément, le retour au pays de l’ancien président, Marc Ravalomanana continue de provoquer des vagues de panique dans les rangs des pro-HAT. En effet, après le parti Otrikafo qui a déclaré la veille que « son retour n’apportera pas la paix au pays », ce fut au tour des membres de l’Association des victimes de la tuerie du 7 février de monter au créneau hier. Le membre du Congrès de la Transition et non moins leader de cette association, Razafimandimby Jean Pierre estime que « le retour de Dada est inopportun et pratiquement inconcevable… par ailleurs, il fait encore l’objet de poursuites judiciaires ». Et lui de rappeler au passage l’existence des plaintes de l’AV-7 déposées notamment à Madagascar et en Afrique du Sud. Aussi, pour empêcher le retour au pouvoir du président en exil, Razafimandimby Jean Pierre lance-t-il un appel aux candidats malheureux du premier tour et à tous ceux qui ont participé au mouvement 2009 afin de laisser de côté les ambitions personnelles et de se regrouper pour soutenir le candidat Hery Rajaonarimampianina lors du second tour. « S’il n’y a pas eu de tolona, vous seriez encore en prison ou en exil en ce moment », a-t-il soutenu, tout en exhortant tous les partisans de la Révolution orange à penser à ceux qui ont perdu la vie à Ambohitsorohitra le 7 février 2009. Reste à savoir si les principaux leaders du mouvement 2009 qui semblent fortement divisés à cause des conflits d’intérêts, vont écouter cet appel de l’AV-7. D’autant plus que d’après les indiscrétions, certaines anciennes grandes figures de la HAT auraient déjà enclenché une tentative de rapprochement avec le candidat de la mouvance Ravalomanana, Jean Louis Robinson.