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mardi, juillet 8, 2025
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États-Unis – Madagascar : 150 ans de relations diplomatiques officielles

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L’ambassade des États-Unis à Madagascar a célébré, le 1er juillet dernier, la fête nationale américaine marquant l’indépendance du pays.
L’ambassade des États-Unis à Madagascar a célébré, le 1er juillet dernier, la fête nationale américaine marquant l’indépendance du pays.

L’ambassade des États-Unis à Madagascar a célébré, le 1er juillet dernier, la fête nationale américaine marquant l’indépendance du pays. Lors de la cérémonie, Son Excellence Madame l’Ambassadeur Claire A. Pierangelo a mis en lumière les principes fondateurs des États-Unis, notamment celui selon lequel « le pouvoir commence avec le peuple ». Cette célébration revêtait un caractère particulier, annonçant le début des festivités du 250e anniversaire des États-Unis, qui sera officiellement commémoré en juillet 2026. L’ambassadrice n’a pas manqué de rappeler l’importance des liens historiques entre les deux pays, scellés depuis 1875 avec l’arrivée du premier consul américain à Toamasina. « Cette année marque également les 150 ans de relations diplomatiques officielles entre nos deux pays », a-t-elle souligné.

La diplomate a également salué les résultats de l’USAID, dont la présence à Madagascar depuis 40 ans touche des millions de vies. Un hommage appuyé a été rendu à l’engagement du Peace Corps et aux efforts conjoints dans la lutte contre la traite des personnes et le trafic d’espèces protégées. Elle a notamment évoqué une opération majeure menée en janvier 2025, ayant démantelé un réseau international de trafiquants de tortues. Sur le plan économique, le récent investissement d’Energy Fuels dans Base Toliara illustre l’intérêt croissant des entreprises américaines pour le pays. Enfin, l’ambassadrice a réaffirmé l’engagement des États-Unis à renforcer leur coopération avec Madagascar, notamment dans la perspective du prochain sommet de la SADC.

Recueillis par Julien R.

Rencontre diplomatique à Mahazoarivo : Renforcement de la coopération avec le système des Nations Unies au menu

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L’entrevue entre Christian Ntsay et Anthony Ngororano.
L’entrevue entre Christian Ntsay et Anthony Ngororano.

Avant de s’envoler pour Fianarantsoa, le Premier ministre, Christian Ntsay, a reçu hier matin à Mahazoarivo le coordonnateur résident du Système des Nations unies à Madagascar, Anthony Ngororano, accompagné de sa délégation. Selon les informations communiquées par la Primature, la rencontre a permis aux deux parties de dresser un état des lieux de la coopération en cours, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre de la Politique générale de l’État.

« Les discussions ont également abouti à l’élaboration de stratégies spécifiques destinées à intensifier les échanges stratégiques entre le gouvernement malgache et l’ensemble des partenaires techniques et financiers présents dans le pays »,  explique la Primature. «Le renforcement de la coopération et ses impacts a été abordé au cours des échanges », souligne les Nations unies. En tout cas, ces échanges visent à consolider la coordination et l’efficacité des actions menées en faveur du développement socio-économique de Madagascar.

Cette entrevue intervient dans un contexte particulier, marqué par l’annonce officielle de la fin des activités de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) à Madagascar. Cet organisme, qui a géré plusieurs centaines de millions de dollars d’aides dans les secteurs sociaux et de la gouvernance, cesse ses opérations à la suite de la décision prise sous l’administration Trump de suspendre l’aide américaine à plusieurs pays, dont Madagascar.

Rija R.

Îles Éparses : Le silence de la France après la réunion bilatérale suscite l’inquiétude

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Les délégations malgache et française lors de la rencontre à Paris le 30 juin dernier. (photo MAE)
Les délégations malgache et française lors de la rencontre à Paris le 30 juin dernier. (photo MAE)

Faudrait-il alors attendre encore des années pour tenir la prochaine et troisième réunion de la commission mixte franco-malgache ? Six années séparent la première session de novembre 2019 et celle de juin 2025.

Quelques heures seulement après la clôture de la deuxième réunion de la commission mixte franco-malgache sur les Îles Éparses, qui s’est tenue le lundi 30 juin dernier à Paris, la délégation malgache a publié un communiqué exposant sa position officielle. Du côté français, en revanche, trois jours après la rencontre, aucun commentaire n’a été émis. C’est le silence radio complet depuis cette date à Paris. Ni les autorités françaises ni les élus, pourtant habituellement prompts à réagir sur ce dossier sensible, n’ont pris la parole depuis la réunion organisée au Quai d’Orsay sous l’égide de Jean-Noël Barrot.

Impasse

Ce mutisme de la partie française alimente les interrogations, notamment sur le déroulement des négociations diplomatiques dans ce type de contexte. Traditionnellement, un communiqué conjoint est attendu à l’issue d’une rencontre de cette importance, mais cette fois-ci, seule Madagascar a communiqué publiquement. Pour l’analyste Serge Zafimahova, cette absence de déclaration conjointe est révélatrice. « L’absence d’un communiqué conjoint entre les délégations malgache et française montre une divergence de vue et une absence de transparence ». Les négociations sont-elles alors dans l’impasse ? Cette divergence est d’ailleurs explicitement évoquée dans le communiqué rendu public par la délégation malgache le soir même de la réunion, et porte essentiellement sur la question de la souveraineté. « Cette deuxième rencontre a permis de rappeler les discussions engagées lors de la première réunion en 2019 à Antananarivo, notamment en soulignant que les deux parties reconnaissent l’existence d’un différend concernant la souveraineté sur ces îles malgaches », précise le texte malgache.

Alors que Madagascar a réaffirmé ses revendications, la France continue de garder le silence. « Il est fondamental de consigner par écrit les points communs et les points divergents, et de les rendre publics », plaide Serge Zafimahova, estimant que la transparence est indispensable pour éviter toute confusion. L’analyste déplore également la lenteur du processus. « On perd du temps dans des négociations stériles, Madagascar doit porter le dossier de restitution des Îles Éparses à la pleine souveraineté malgache devant les juridictions internationales compétentes », exhorte-t-il. Pour l’heure, l’absence de communication officielle côté français laisse planer un doute sur la suite des discussions et sur la volonté réelle des deux parties de trouver une issue à ce contentieux historique.

Rija R.

Lutte contre la corruption : Le SAC expose ses avancées à une délégation zimbabwéenne

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Le Système anti-corruption à Madagascar (SAC) a accueilli, le 1er juillet dernier, une délégation de la branche zimbabwéenne du réseau des parlementaires africains contre la corruption (APNAC), conduite par le sénateur-chef Chikwaka. La rencontre s’est tenue au siège du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) à Andohatapenaka et a permis d’échanger sur la lutte contre la corruption, selon le communiqué de cette entité.

Les discussions ont porté sur plusieurs thématiques essentielles, indique-t-on, notamment les progrès réalisés par Madagascar dans la lutte contre la corruption et le partage de bonnes pratiques par la délégation zimbabwéenne. « Les représentants de l’APNAC Zimbabwe ont salué le fonctionnement du SAC, qui regroupe le CSI, le bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), le service de renseignement financier (SAMIFIN), les pôles anti-corruption (PAC) et l’agence de recouvrement des avoirs illicites (ARAI) », rapporte ainsi le CSI. L’interopérabilité et la complémentarité entre ces institutions sont, selon toujours le CSI, un gage de cohérence et d’efficacité dans la conduite des actions contre la corruption. Cette rencontre a également été l’occasion pour le SAC de présenter la nouvelle Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption (SNLCC) 2025-2030, un document stratégique censé orienter les efforts de prévention, de détection et de répression de la corruption dans le pays au cours des cinq prochaines années.

Par ailleurs, le SAC va mettre le cap aujourd’hui à Tsimbazaza pour rencontrer les parlementaires de l’Assemblée nationale. Il s’agira de présenter officiellement la SNLCC 2025-2030 ainsi que le rapport d’activités des organes de lutte contre la corruption pour l’année 2024. Initialement prévue le 24 juin dernier, cette séance avait été reportée à la demande des députés.

Rija R.

Nécrologie du 2 juillet 2025

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AFRITAC Sud : Succès de l’organisation de la réunion annuelle par Madagascar

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Madagascar a accueilli la réunion annuelle du Comité de pilotage d’AFRITAC Sud...
Madagascar a accueilli la réunion annuelle du Comité de pilotage d’AFRITAC Sud…

Mention très bien. L’instance dirigeante d’AFRITAC – SUD Singh n’a pas tari d’éloges à l’organisation par Madagascar des réunions annuelles du Comité de pilotage d’AFRITAC-Sud qui s’est déroulé ces deux derniers jours au Novotel Convention Center.

« Nous sommes impressionnés par l’organisation des réunions par Madagascar » a déclaré Singh le Directeur d’AFRITAC Sud. Avant d’ajouter que « de toutes les réunions où je suis allé en Afrique, celle de Madagascar est de loin la meilleure, et ce, depuis l’accueil à l’aéroport jusqu’aux derniers détails des journées ; et pas uniquement pour l’organisation mais aussi le contenu et les panels ». On rappelle que cette réunion, qui a vu la participation des représentants des 13 pays membres d’AFRITAC SUD, était l’occasion de faire progresser le programme régional de renforcement des capacités. Présidée par la ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, la réunion annuelle d’AFRITAC Sud a rassemblé des responsables des pays membres. (Angola, Botswana, Eswatini, Lesotho, Madagascar, Maurice, Mozambique, Namibie, Seychelles, Afrique du Sud, Zambie et Zimbabwe), des représentants des partenaires contributeurs (Union européenne, Royaume-Uni) ainsi que des représentants de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), de l’Institut monétaire du COMESA, et des responsables des services fiscaux et des instituts de statistique de plusieurs pays membres d’AFS.

Honneur

La ministre malgache a notamment évoqué l’honneur offert à la Grande Île dans le choix de la tenue de la réunion à Madagascar. Elle a souligné l’importance des travaux de renforcement des capacités (RC) du FMI et le rôle essentiel d’AFRITAC Sud dans le renforcement institutionnel à travers l’Afrique australe. Elle a évoqué les réalisations de Madagascar grâce à l’appui d’AFRITAC Sud dans des domaines tels que la gestion des risques budgétaires, les rapports fiscaux, l’évaluation des actifs de l’État, l’optimisation des procédures douanières et fiscales, ainsi que la modernisation des opérations de la banque centrale. « Le Comité de pilotage a pris note des défis posés par la conjoncture économique extérieure difficile et le contexte de financement auxquels fait face l’Afrique subsaharienne, y compris l’Afrique australe. La forte exposition de nombreux membres d’AFS à l’évolution du régime commercial mondial a accentué les chocs récents et accru la pression sur les efforts visant à garantir la stabilité macroéconomique et à atteindre les objectifs de développement à long terme », a déclaré la ministre Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison

R.Edmond.

Jirama : Les employés réclament la démission du DG

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Lors de l’assemblée générale des employés de la Jirama hier.
Lors de l’assemblée générale des employés de la Jirama hier.

Les employés de la Jirama regroupés au sein du Collectif dit « Tambaben’ny Mpiasan’ny Jirama », comptant des milliers de personnes, ont organisé une Assemblée générale hier à Mandroseza.

À l’issue de laquelle, ils ont été unanimes. Ils s’opposent fermement à l’application du nouveau statut de la compagnie nationale de production d’eau et d’électricité qui sera transformé en société anonyme à caractère commercial. En effet, « cela nuit à la société tout en bafouant les droits des agents de la Jirama. En plus, il y aurait des impacts négatifs pour la population », selon leurs dires. Raison pour laquelle, le collectif des employés de la Jirama a mobilisé tout le personnel dans toutes les régions pour ne citer qu’à Toliara afin de réclamer la démission de leur directeur général.

Grève générale

D’après leurs explications, la compagnie nationale de production d’eau et d’électricité doit être détenue entièrement par l’Etat car elle fournit des services publics. « Face à la situation chaotique actuelle de la société, nous, les employés, sommes toujours pointés du doigt alors qu’il incombe à l’Etat de trouver une solution sans privilégier les intérêts des minorités. Nous lançons ainsi un appel au dialogue direct avec le Président de la République », ont-ils déclaré lors de cette Assemblée générale des employés. Les autres agents de la Jirama dans les régions, comme à Toliara, sont également intervenus pour exprimer leur mécontentement. « L’application de ce nouveau statut de la Jirama engendrerait une suppression d’emplois ainsi qu’une perte pour les abonnés », ont-ils évoqué. Face à cet état de fait, le Collectif des employés de la Jirama annonce qu’il est prêt à mener une grève générale si l’Etat ne revient pas sur ses décisions.

Redressement

De son côté, la Direction générale de la Jirama dément et affirme qu’il n’y aura ni privatisation de la société ni licenciement des employés mais plutôt un redressement de l’entreprise en réduisant les charges de fonctionnement incluant la consommation de carburants. La promotion des énergies renouvelables et le départ à la retraite de certains employés seront également priorisés, a-t-on indiqué. Par ailleurs, il est à rappeler que la Jirama, le Groupe Filatex et la Banque AFG ont signé un accord pour le règlement total des dettes de la compagnie envers cette entreprise privée spécialisée dans les énergies renouvelables. En contrepartie, Filatex s’engage à réinvestir dans les énergies renouvelables à Antananarivo et dans d’autres grandes villes. Cet accord s’inscrit dans le cadre du plan de redressement financier de la Jirama, validé par l’État, pour améliorer la qualité du service et réduire les coupures d’électricité.

Navalona R.

TVA sur les intérêts des crédits bancaires : Des opérateurs économiques inquiets

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Des opérateurs craignent une cherté de l’emprunt.
Des opérateurs craignent une cherté de l’emprunt.

Alors que ses modalités d’application ne sont pas encore connues, la TVA de 20% sur les intérêts des crédits bancaires continue d’alimenter les discussions. Pour certains analystes, cette taxation pourrait être à l’origine d’un certain nombre de problèmes. Ils pointent notamment les performances bancaires, qui stagnent depuis quelque temps. Cela s’explique en partie par l’augmentation constante du taux de refinancement. Prenant le cas du taux marginal de la Banque centrale qui est passé de 8,9% en 2011 à 13% en 2025, un opérateur économique évoque que « cette flambée des taux bancaires constitue un élément dissuasif pour les candidats aux emprunts et que l’application d’une TVA aggraverait encore la situation ». Bref, une éventuelle augmentation du coût de l’emprunt pourrait être dommageable pour l’économie. Quoiqu’il en soit, les modalités d’application de cette retaxation des intérêts des crédits bancaires sont des plus attendues.

R.Edmond.

« Coupe MDG – COMGN » : Un rendez-vous sportif pour la gendarmerie nationale

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L’équipe du COM remporte le titre en volley-ball.
L’équipe du COM remporte le titre en volley-ball.

Du 16 au 27 juin 2025, le tournoi annuel « Coupe MDG » (Ministère délégué en charge de la gendarmerie) et « Coupe COMGN » (Commandant de la gendarmerie) a rassemblé les unités de la gendarmerie nationale à travers Madagascar. Organisé au Toby Ratsimandrava, avec les finales disputées au Palais des Sports Mahamasina, cet événement sportif d’envergure a marqué les festivités de l’Indépendance tout en inaugurant la nouvelle tribune du terrain de basket.

Réunissant les grandes formations de la gendarmerie ainsi que les écoles de Moramanga et d’Ambositra (EGN), le tournoi a mis en lumière quatre disciplines : volley-ball, football, basket-ball et athlétisme. Cette diversité a permis de renforcer la cohésion et l’esprit d’équipe au sein de la gendarmerie, dans une ambiance de fair-play et de convivialité. « La pratique du sport est une priorité pour la solidarité et la cohésion entre les gendarmes », a souligné le général de division Andriatahina Jean Herbert Rakotomalala, commandant de la gendarmerie nationale (COMGN).

Le point d’orgue de l’événement a été la grande finale, en présence du ministre délégué en charge de la gendarmerie, le général de division Andry Rakotondrazaka. Ce dernier a même foulé le parquet lors d’un match de gala opposant les Généraux aux Colonels. Dans une rencontre disputée, les Colonels l’ont emporté 67 à 57, offrant un spectacle apprécié par les spectateurs venus en masse. En volleyball, la finale a opposé l’équipe du COM à celle des EGNA (Écoles de la gendarmerie nationale à Ambositra). Les élèves gendarmes ont dominé les deux premiers sets (21/25, 23/25), mais le COM a su renverser la vapeur en égalisant à deux sets partout (25/19, 25/19). Le tie-break, d’une intensité rare, s’est conclu par une victoire serrée du COM, 17/15, décrochant ainsi le titre.

Bien-être des gendarmes

Au-delà de la compétition, ce tournoi incarne les valeurs de la gendarmerie. « La pratique des sports est essentielle pour maintenir nos gendarmes au top de leur forme physique. Un corps sain abrite un esprit sain », a déclaré le général Andriatahina Rakotomalala. Ce rendez-vous annuel permet également de repérer les talents qui viendront renforcer les équipes nationales de la gendarmerie, notamment la Gendarmerie Nationale de Basket-ball (GNBC) et la Gendarmerie Nationale de Volley-ball (GNVB), engagées dans les championnats nationaux. Cette édition 2025 de la Coupe MDG et COMGN a une fois de plus démontré l’importance du sport comme vecteur d’unité et de discipline au sein de la gendarmerie.

Heriniaina Samson

Échecs : La Ligue Analamanga dénonce les agissements de la Fédération

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La tension monte entre la Ligue Analamanga et la Fédération malgache des échecs.
La tension monte entre la Ligue Analamanga et la Fédération malgache des échecs.

Une crise s’installe. Alors que la Fédération malgache des jeux d’échecs vient d’obtenir une reconnaissance de la part de la FIDE, la Ligue Analamanga brise le silence en dénonçant certains agissements de cette instance nationale.

La Ligue Analamanga des Échecs (LADE), par la voix de son Secrétaire général, Zo Andriananja, a publié une déclaration évoquant des pratiques jugées préjudiciables à son fonctionnement, de la part de la Fédération Malgache des Jeux d’Échecs (FMJE). Cette situation, qui s’est cristallisée au fil des dernières années, perturberait le climat autour de la discipline dans la région. La lettre mentionne notamment l’organisation en novembre 2021 d’un tournoi non prévu, coïncidant avec le championnat régional, ce qui aurait limité le prêt de matériel. Des équipements jugés non conformes auraient alors été mis à disposition de la Ligue.

La LADE affirme également avoir subi des pressions dans le cadre de la tenue de son Assemblée Générale Extraordinaire du 14 juin 2025. « Des appels et des courriels ont été adressés aux clubs à la veille de l’événement, dans le but de freiner son déroulement. Malgré cela, la majorité des clubs reconnus y ont assisté, et l’AGE a été validée par la Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports (DRJS) », peut-on lire dans la lettre. En conséquence, la Ligue Analamanga annonce la reconnaissance officielle de cette assemblée par les autorités compétentes, et réaffirme son autonomie dans la gestion de ses affaires internes. Elle invite la FMJE à privilégier la concertation et appelle clubs, ligues régionales et joueurs à se mobiliser contre toute forme de pression, en vue d’un avenir structuré et équilibré pour les échecs malgaches.

Manjato Razafy