Le renforcement de la gouvernance de la santé animale s’impose.
Le renforcement de la gouvernance de la santé animale s’impose.
Une nouvelle analyse des écarts PVS (Performance des Services Vétérinaires) est lancée à Madagascar en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA).
Comme son nom l’indique, il s’agit d’une évaluation stratégique de la performance des services vétérinaires en vue de renforcer les capacités nationales en matière de santé animale, de sécurité sanitaire des produits d’origine animale et de santé publique vétérinaire. Cette PVS développée par l’Organisation mondiale de la santé Animale (OMSA) constitue un outil de référence reconnu à l’échelle internationale. Il permet de mesurer de manière méthodique la performance des services vétérinaires d’un pays par rapport aux normes et standards internationaux, a-t-on appris. L’évaluation porte ainsi sur les capacités techniques, humaines, organisationnelles et financières, en identifiant les lacunes à combler pour garantir une protection sanitaire optimale des animaux et des populations.
Mise à jour
L’objectif global de cette analyse est de déterminer le niveau actuel de performance des Services vétérinaires malgaches et de définir les priorités de développement en vue de l’élaboration d’un plan d’action national, a-t-on évoqué. Il est à noter que la dernière analyse PVS effectuée par Madagascar date de 2013. Une mise à jour s’avère indispensable compte tenu de l’évolution du contexte national, des nouveaux défis sanitaires, des progrès réalisés et des priorités émergentes. Raison pour laquelle, une mission d’évaluation stratégique a été menée par des experts de l’OMSA dans le pays, pour une durée de neuf jours, et ce, dans le cadre d’une approche participative impliquant les acteurs publics et privés ainsi que les communautés du secteur vétérinaire. L’analyse des écarts PVS a ainsi permis d’examiner les capacités des services vétérinaires dans leurs domaines d’intervention clés. Il s’agit entre autres de la santé animale, de la sécurité sanitaire des aliments, de l’inspection aux frontières, des services de laboratoire, de la surveillance épidémiologique, de la logistique et de la gestion des ressources humaines. Elle a également permis d’évaluer le niveau d’alignement de Madagascar avec les standards de l’OMSA, et de proposer des actions prioritaires pour atteindre les résultats attendus, a-t-on soulevé.
Enjeu crucial
Lors de la restitution, Chassa Makonta, responsable du programme de résistance aux antimicrobiens à l’OMSA a salué le potentiel du pays en matière de couverture du réseau national des vétérinaires sur tout le territoire. Ce qui permet de relayer des informations et fournir des services essentiels aux éleveurs. Toutefois, il a insisté sur la nécessité de renforcer la capacité d’action de ce réseau, en lui allouant des moyens accrus pour organiser la prévention des maladies et répondre efficacement à l’introduction de nouvelles maladies. Dans ce contexte, le maintien du statut de Madagascar, indemne de fièvre aphteuse et de peste des petits ruminants, reste un enjeu crucial. Ce statut, qui a permis l’ouverture de marchés à l’exportation, doit être préservé et reconnu à l’échelle internationale. En outre, un accent particulier est mis sur la surveillance épidémiologique, indispensable pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens. En somme, cette nouvelle analyse des écarts PVS 2025 représente une opportunité stratégique pour moderniser et transformer le secteur vétérinaire malgache, tout en améliorant la sécurité alimentaire et en accompagnant les filières d’élevage. Cela contribuera également à renforcer la position de Madagascar sur la scène régionale et internationale, a-t-on conclu.
Les épreuves débuteront ce lundi pour les 299 312 candidats inscrits au BEPC. (photo archive)
Les épreuves débuteront ce lundi pour les 299 312 candidats inscrits au BEPC. (photo archive)
Les épreuves du Brevet d’Etudes du Premier Cycle de l’Enseignement Secondaire (BEPC) se dérouleront du lundi 30 juin au 3 juillet 2025 sur tout le territoire national. 299 312 candidats sont inscrits à cet examen sur tout le territoire national contre 299 130 en 2024 soit une hausse de 0,06%. 9 000 salles d’examen et 1 072 centres d’examen sont prévus à cet effet. 154 926 candidats sont inscrits en option A dont 152 878 pour l’Anglais, 874 pour l’Espagnol et 1 174 pour l’Allemand. 19 candidats étrangers participent à cette session 2025 et 46 ont des besoins spécifiques.
Selon le dernier bilan datant d’hier à 12h30, un nouveau décès a été enregistré, au centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU JRA) dans le cadre de l’affaire d’empoisonnement présumé, survenu le 14 juin 2025. Ce nouveau décès porte à 22 le nombre de décès survenus au CHU JRA. Par ailleurs, 18 personnes y sont encore en cours de traitement. A noter que plusieurs autres décès sont survenus dans d’autres établissements hospitaliers dans le cadre de cette affaire.
Au moins deux filières alimentaires souffrent des conséquences des récents cas d’intoxication alimentaire survenus dans plusieurs localités de Madagascar.
Le constat est amer. Suite aux plusieurs cas d’intoxication alimentaire enregistrés dans plusieurs localités de Madagascar, ayant causé de nombreux décès et des cas d’hospitalisation, et la psychose qui s’en est ensuivie, les acteurs de la filière charcuterie et les marchands de certaines huiles assistent à une forte baisse de leurs ventes. En effet, les consommateurs, préfèrent s’abstenir de consommer ces produits, à cause des flux d’informations incriminant ces types de produits, d’une part, et faute d’être suffisamment rassurés quant à la consommabilité de ces produits, en dépit des fortes opérations de communication tentant de rassurer les consommateurs. Au grand désespoir des charcutiers qui enregistrent d’importants manques à gagner. « Les ventes sont en chute libre. Nos carnets de commandes sont vides : zéro commande depuis dix jours », déplore amèrement un fournisseur de charcuterie auprès de plusieurs grandes épiceries et restaurants dans la capitale. Les ventes de certaines huiles suivent la même tendance : les ventes sont en forte baisse. Certains charcutiers envisagent de suspendre leurs activités, momentanément, le temps que la psychose s’estompe.
Lors de la distribution de produits de première nécessité.
Lors de la distribution de produits de première nécessité.
La société STAR a renouvelé son engagement en faveur des communautés locales en menant plusieurs actions sociales dans la commune de Tsiafajavona, district d’Ambatolampy. Le 23 juin 2025, 600 ménages ont bénéficié d’une distribution de produits de première nécessité. Une opération qui s’inscrit dans la continuité des initiatives RSE de l’entreprise. Un mois plus tôt, STAR avait déjà soutenu l’établissement d’actes de naissance pour 540 enfants de la commune, à travers une campagne de jugements supplétifs. En parallèle, STAR poursuit son projet d’implantation d’une unité de production d’eau minérale dans la région Vakinankaratra, en attente d’autorisation d’exploitation. Ce projet est porteur de promesses économiques pour la région, en termes de création d’emplois et de retombées fiscales pour les collectivités. Ces initiatives traduisent la volonté de STAR d’avoir un impact durable, tant sur le plan social qu’économique, en s’inscrivant dans une logique de proximité et de solidarité avec les territoires où elle opère.
Madagascar est confronté à des réalités préoccupantes en matière de droits de l’enfant.
Une lettre ouverte, signée par plusieurs défenseurs des droits de l’enfant à l’échelle continentale, appelle les dirigeants africains à réorienter leurs politiques budgétaires vers un soutien accru à la petite enfance. Pour les signataires de ce document, qui a été publié dans le cadre de la Journée de l’Enfant Africain, cela constitue le fondement même du développement humain et économique. Pour le pays, bien que le budget national soit globalement absorbé par les secteurs sociaux, « la couverture et l’efficacité de ces dépenses pour les enfants de zéro à cinq restent très limitées. »
Défis
La lettre d’interpellation touche également Madagascar dont le sous-investissement chronique en faveur des enfants de moins de cinq ans constitue une double perte : éthique et économique. Pour un pays qui ambitionne (a fait des discours surtout) de bâtir un capital humain, solide socle de son émergence, des efforts considérables doivent être entrepris. Ce, dans la mesure où les enfants de moins de cinq ans bénéficient d’une infime part des investissements publics. Les données disponibles avancent, en effet, que le budget consacré à la nutrition (secteur clé pour les premières années de la vie) est de moins de 1,5% du budget national (2017). Par ailleurs, les dépenses de santé oscillent autour de 6%, ce qui est loin des 15% recommandés par la Déclaration d’Abuja. Repenser ces investissements est un passage obligé pour Madagascar s’il veut réellement profiter de son potentiel démographique et par conséquent améliorer les conditions de vie ainsi que le développement des enfants.
Autour de 1 200 personnes ont péri lors des attaques durant la journée du 7 Octobre 2023 dans le sud d’Israël y compris les otages qui ont été tués. Une grande majorité était des civils. 18 mois après, il reste encore des otages aux mains du Hamas dont Israël réclame la libération. Nous étions au cœur de ces zones victimes des attaques terroristes.
Les traces des attaques restent intactes au kibboutz de Beeri
Un petit coin de paradis terrestre niché dans le désert du Néguev, à seulement quatre kilomètres de la bande de Gaza. Pour ses 1200 âmes, c’était un havre de paix, une communauté soudée où la vie s’écoulait, douce et fraternelle. Mais le 7 octobre 2023, l’aube s’est levée sur l’apocalypse. L’enfer a déferlé sur ce village qui ne demandait qu’à vivre.
Ce jour-là, la barbarie a montré son visage le plus hideux. Une horde de 350 terroristes du Hamas, animée par une fureur aveugle, a franchi la ligne qui sépare la vie de la mort. Ils ont envahi les allées fleuries, les maisons accueillantes, semant la terreur et le chaos. Le bilan est atroce, une blessure qui ne se refermera jamais : 101 vies fauchées sans pitié, 44 des nôtres arrachés à leurs familles, emportés comme otages.
Aujourd’hui, Beeri n’est plus qu’un village fantôme. Se promener dans ses rues est une épreuve. Le silence y est assourdissant, seulement brisé par le bruit du vent qui siffle à travers les ruines. Le paysage n’est plus que désolation. Des maisons éventrées, calcinées, dont les murs portent encore les cicatrices de la haine. Des toitures arrachées, des poutrelles de métal tordues comme des jouets d’enfant, des monceaux de tuiles brisées jonchant le sol. À l’intérieur des foyers dévastés, le spectacle est insoutenable et témoigne de la violence de l’instant. Tout est noir, couvert de cendre et de suie. C’est un effort de l’imagination que de deviner la vie d’avant.
Et pourtant, la vie était belle à Beeri. On se sentait en sécurité, malgré la proximité de la menace. Même si le kibboutz situé dans le désert de Néguev est à quelques km de la bande de gaza, grâce au Dôme de fer, le système israélien de protection aérienne, jamais aucune roquette en provenance du territoire palestinien n’était tombée sur les maisons ni n’avait blessé quiconque. Tout est bien pensé au sein, à l’appel des sirènes, chacun se rendait dans son abri aux fenêtres blindées ou dans le bunker situé aux abords des chemins.
Jeremy Abendanon, rescapé de l’attaque du 7 octobre 2023
Son regard est encore hanté par les événements du 7 octobre. Il a survécu, par miracle, alors que la mort frappait à sa porte, littéralement. Nous le rencontrons, silhouette frêle devant les vestiges de sa maison, le corps ici mais l’esprit encore prisonnier de ce jour maudit. L’émotion est palpable, sa voix se brise, mais il doit raconter. Pour que nul n’oublie.
« Il était 6h30 du matin. J’étais dans la maison avec ma femme et mes deux enfants. Puis, le bruit. Les premières alertes. Des terroristes avaient envahi le kibboutz. Sur le groupe WhatsApp de la communauté, c’était la panique totale. Les messages tombaient comme des couperets, les terroristes sont entrés dans la zone et tirent partout, Ils tuent les gens !’
Le message de ma voisine a achevé de nous plonger dans le cauchemar. Elle a écrit : ‘Ils ont tué ma fille… ils viennent d’assassiner mon mari.’ Il n’y avait plus de doute possible. C’était un massacre. Nous nous sommes précipités dans la chambre forte, notre dernier rempart. À 9h40, une explosion a fait trembler notre porte. C’étaient eux. J’ai entendu leurs cris, leurs coups sourds et répétés. J’ai su qu’ils essayaient de forcer l’entrée. Dans un geste désespéré, j’ai poussé une chaise contre la poignée, une protection dérisoire contre une haine si puissante. Ils ont essayé encore et encore. Puis, voyant que la porte tenait bon, ils ont employé la ruse la plus cruelle. Ils ont mis le feu à un rouleau de papier toilette pour essayer de nous asphyxier et nous obliger à ouvrir la porte. Je n’avais pas le choix, je devais éteindre les flammes, encore et encore. Cette scène macabre a duré une éternité, jusqu’à 15 heures. Sur WhatsApp, un souffle d’espoir : l’armée arrive ! Mais l’espoir fut de courte durée. Les terroristes étaient 350, nos soldats trop peu nombreux. Ceux qui étaient à l’étage ont fauché nos libérateurs. L’attente, l’angoisse, le silence revenu, plus terrible encore. Ce n’est qu’entre 18h30 et 19h que de nouveaux combats ont éclaté. Les soldats se battaient pour nous, pour nous arracher à cet enfer. Enfin, à 21h, le bruit assourdissant d’un tank nous a annoncé la fin du calvaire. Nous étions libres.
Mais quelle liberté ? Dehors, c’était la désolation totale. Une vision d’apocalypse. Des cadavres partout. Avec une nouvelle détonation, nous nous regroupons à 30 dans une chambre forte d’une voisine, entassés dans un abri de 3 mètres sur 3. C’est là, au milieu des pleurs et du chaos, que ma femme, qui était enceinte, a commencé à avoir des contractions. Elle a accouché à l’hôpital. Le prénom de l’enfant signifie ‘Lumière’. »
Les mémoires des otages partout en Israël
Marcher en Israël aujourd’hui, c’est croiser des centaines de regards qui vous supplient depuis des affiches. Du nord au sud, de l’est à l’ouest, dans les villes comme dans les campagnes, le pays tout entier est un mémorial à ciel ouvert. Les visages de ceux qui ont été lâchement assassinés et, surtout, de ceux qui sont encore prisonniers à Gaza, sont partout. Leur retour n’est plus seulement un espoir, c’est une prière nationale, un cri silencieux qui recouvre les murs et que chaque bouche murmure.
Leur présence hante le voyageur avant même qu’il ne pose le pied sur la terre sainte. Dès l’aéroport de Paris, leurs portraits vous interpellent. À l’arrivée à l’aéroport international David-Ben-Gourion de Tel-Aviv, ce sont des rangées entières de photos d’hommes, de femmes et d’enfants, ceintes de ce ruban jaune devenu le symbole d’un espoir qui refuse de mourir.
Sur les autoroutes et les routes nationales, le spectacle est le même. Des familles, des amis, des anonymes se tiennent debout, dignes dans leur douleur, brandissant les portraits de leurs chers disparus avec un unique message, universel et déchirant : « BringThemHomeNow » ou « Ramenez-les à la maison ».
Le cœur battant de cette attente insoutenable se trouve à Tel-Aviv. Là, en face du musée des Beaux-Arts, ce qui était une simple place est devenu la « Place des Otages ». Nuit et jour, elle vibre d’hommages, de prières et de rassemblements pour les captifs du Hamas. C’est ici que la terrible réalité des chiffres frappe de plein fouet. Sur les 53 otages qui seraient encore aux mains de leurs geôliers, à peine une vingtaine serait encore en vie. Une statistique glaçante qui se lit sur les visages graves des passants.
Pour que le monde n’oublie jamais, pour que chacun puisse ressentir, ne serait-ce qu’une fraction de leur calvaire, une reconstitution de tunnel a été construite sur la place. On y pénètre comme dans une tombe. C’est une immersion dans l’horreur de leur quotidien : l’obscurité, le froid, l’exiguïté. Une expérience terrifiante pour faire comprendre l’incompréhensible : les conditions de détention inhumaines de ceux qui, depuis des mois, sont coupés du monde et de la lumière. Un rappel brutal que derrière chaque photo, il y a une vie suspendue, une famille brisée et une nation qui attend, le souffle court.
La place du festival de la Nova en « symbole »
Il y a des lieux où la terre a trop reçu de larmes pour oublier. Le site du festival Nova en fait désormais partie. Ce 7 octobre 2023, à quelques encablures à peine du kibboutz de Beeri, attaqué aussi, par le Hamas, la jeunesse du monde entier s’était donné rendez-vous. La musique électronique pulsait, les cœurs battaient à l’unisson, les corps dansaient pour célébrer la vie dans une communion joyeuse et insouciante. C’était une ode à la vie.
En l’espace de quelques minutes, le fracas de l’apocalypse. Le son des basses a été brutalement étouffé par les rafales haineuses des terroristes du Hamas. Le rêve a viré au cauchemar éveillé. La fête s’est noyée dans le sang. Le bilan est une hécatombe : 365 morts en pleine insouciance, 44 autres âmes arrachées à la fête, kidnappées. Pour ceux qui tentaient de fuir la folie meurtrière, le piège était parfait, mortel. La route 232, unique échappatoire, était devenue une souricière contrôlée par les assaillants. Actuellement, on la surnomme la route de la mort.
Aujourd’hui, sur le site du drame, la musique s’est tue à jamais. La fête a laissé la place à un silence lourd, un recueillement infini. Ce qui fut une piste de danse est devenu un sanctuaire, un symbole poignant de cette jeunesse sacrifiée sur l’autel de la barbarie. Le long des chemins de terre, des centaines de photos vous dévisagent. Ce sont leurs visages, ceux des sœurs, des amis, des familles qui étaient venus danser jusqu’au bout de la nuit et qui sont allés, tragiquement, jusqu’au bout de leur vie. Pour que chaque âme ne soit pas oubliée, un arbre est planté. Au centre de ce champ de douleurs, une grande scène a été aménagée en hommage au DJ Kido, l’un des artistes qui animait la fête. Sur sa console de mixage, là où ses doigts faisaient danser les foules, reposent aujourd’hui des pierres, symboles funéraires poignants. Chaque pierre, posée là par un proche, est une larme qui ne sèche pas, un requiem déchirant pour une fête qui ne devait jamais s’arrêter.
Cimetières de voitures pour rappeler les vies
Pour l’État hébreu, la sacralité de la vie et le devoir de mémoire constituent des piliers fondamentaux de l’existence nationale. Une réalité tangible et tragique se matérialise dans le sud du pays, sur la route « 232 », un axe routier devenu tristement célèbre qui mène vers Sderot, non loin de la bande de Gaza. Sur le bas-côté, un cimetière de voitures à ciel ouvert a été aménagé, exposant les carcasses de plus de 1 850 véhicules endommagés et calcinés. Ces tôles froissées et noircies sont les vestiges silencieux de l’attaque sanglante du 7 octobre 2023.
Chaque véhicule représente une histoire brisée, un ou plusieurs destins fauchés. Ce lieu de désolation est devenu un point de recueillement pour des visiteurs venus du monde entier, désireux de rendre hommage à la mémoire des nombreuses vies innocentes perdues. Parmi les récits qui émergent de ce champ de ruines, l’histoire d’une ambulance a particulièrement ému l’opinion. Un père et sa fille en fauteuil roulant, piégés sur le site du festival Nova, avaient trouvé refuge dans ce qui devait être un véhicule de secours. Selon les témoignages recueillis, les assaillants se sont acharnés, faisant en sorte que nul ne puisse s’échapper de l’habitacle, scellant ainsi le sort tragique de ses occupants. Un drame qui illustre avec une poignante acuité l’horreur de cette journée.
Le tracteur de la remorque a été complètement détruit.
Le tracteur de la remorque a été complètement détruit.
Un accident routier, d’une gravité alarmante, a secoué la Route Nationale 2 (RN2) ce mardi 24 juin 2025 vers 17h50. Un semi-remorque, effectuant la liaison entre Antananarivo et Toamasina, a violemment quitté la chaussée au point kilométrique 35+20, précisément à Antampon’i Maharidaza, une zone rurale de la commune de Nandihizana, district de Manjakandriana. Le véhicule a basculé dans un ravin d’environ 300 mètres, laissant derrière lui un tableau désolant. Le bilan humain est lourd. L’aide-chauffeur du camion a été tué sur le coup. Son corps est resté piégé sous la masse du véhicule. Quatre autres personnes ont été blessées, dont le conducteur. Les victimes comprenaient des adultes et un enfant de deux ans, illustrant la diversité des passagers et la brutalité de l’impact.
Dès l’alerte, cinq gendarmes de la brigade de Carion se sont rendus sur les lieux pour organiser les secours. Les blessés ont été rapidement acheminés vers le Centre de Santé de Base (CSB II) de Carion pour une prise en charge d’urgence. Trois des blessés, nécessitant des soins plus spécialisés, ont par la suite été transférés à l’Hôpital Joseph Ravoahangy-Andrianavalona (HJRA) d’Antananarivo. Les premières analyses suggèrent une double cause à ce drame : une défaillance technique majeure, en l’occurrence la rupture de la rotule de direction, rendant le camion incontrôlable, et une vitesse potentiellement excessive dans cette section de route pourtant droite. La brigade de gendarmerie de Carion est chargée de l’enquête pour élucider les circonstances exactes de cet accident tragique et déterminer les responsabilités.
La célébration de la fête nationale du 26 juin a été endeuillée à Fenoarivobe par un drame d’une violence inouïe. Un gendarme a trouvé la mort après avoir été sauvagement attaqué à la hache, dans la soirée du jeudi, aux environs de 22h15, à quelques mètres seulement du podium, dressé devant le Bureau de la Commune. Alors que la foule profitait des animations du podium, une altercation a éclaté en pleine voie publique. Un individu a asséné un coup de couteau, semant la panique. Les gendarmes chargés de la sécurité sont rapidement intervenus, maîtrisant et interpellant l’agresseur. Celui-ci a été escorté par trois gendarmes vers la brigade locale pour y être placé en garde à vue. Mais vers 22h26, le convoi a été violemment pris pour cible à Manaingazipo, un secteur sombre et sans éclairage public. Quatre individus embusqués ont attaqué les gendarmes. L’un des assaillants a porté un coup de hache au crâne de l’un des agents. La lame est restée fichée dans la tête de la victime, causant une blessure gravissime. Pris de court par la brutalité de l’agression, les deux autres gendarmes n’ont pu riposter. Leur priorité a été de venir en aide à leur collègue blessé et de prévenir le Commandant de Brigade. La victime, identifiée comme le GST Ramenjarison Rolland Jean Baptiste, en service habituellement au Poste Avancé d’Ambalarano mais temporairement déployé à Fenoarivobe pour la fête nationale, a été transportée en urgence au Centre Hospitalier de Référence de District (CHRD) local. C’est dans cet établissement que les médecins ont retiré la hache encore enfoncée dans son crâne. Face à la gravité de la blessure, le gendarme a été transféré d’urgence au Centre Hospitalier de Référence Régional (CHRR) de Tsiroanomandidy à 23h58, à bord de l’ambulance de Fenoarivobe. Quatre gendarmes ont assuré son évacuation. Malheureusement, malgré les soins intensifs prodigués, il n’a pas survécu à ses blessures. Une enquête a été immédiatement ouverte, et l’affaire a été confiée à l’Équipe de Police Judiciaire (EPJ) de Fenoarivobe. Les investigations sont en cours afin d’identifier les auteurs de cette attaque préméditée. Les forces de l’ordre poursuivent activement la recherche d’informations pour les localiser et les traduire en justice.