- Publicité -
mardi, juillet 8, 2025
Accueil Blog Page 28

Dossier : Ces hommes d’État qui ont assuré leur relève

0
Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

L’histoire de Madagascar a été façonnée par des personnes clairvoyantes et avisées. En effet, la pensée n’était pas universellement partagée. Toutefois, ils ont été pleinement impliqués dans la vie de leur patrie. De surcroît, leurs actions sont indélébiles.

Richard Andriamanjato

Surnommé pasteur rouge par ses sympathisants, ce communisant a fondé l’AKFM (Antokon’ny kongresin’ny Fahaleovantenan’ny Madagasikara), ou le parti du congrès pour l’indépendance de Madagascar en 1958. Grâce à son éloquence,  il réussit à convaincre une bonne centaine de milliers de ses compatriotes. Le pasteur Richard Andriamanjato est une figure de proue de l’opposition du temps de la Première République. À la deuxième moitié des années 1970, il s’aligne au côté de Didier Ratsiraka afin de parvenir à son but : le socialisme à la Malgache. Son fils Ny Hasina Andriamanjato a suivi ses pas. Bien qu’il ne soit actuellement  pas dans l’arène politique, le successeur continue d’entreprendre le combat que son paternel a commencé.

Tata Max

Lui aussi est pasteur. Héros de la région Atsimo-atsinanana, ce monsieur a lutté contre les abus perpétrés par les colonisateurs, étant partisan du parti Mouvement Démocratique de la Rénovation Malgache. Accusé d’être le fauteur de trouble dans la partie sud-est de la Grande-Île lors de l’événement du 29 mars 1947, notre nationaliste est condamné à mort d’après le procès en juillet 1949. L’homme passe, mais   sa philosophie demeure. Ainsi, Tata Max peut être fier là où il est, car son petit-fils Mashmanjaka poursuit à sa manière le chemin qu’il a tracé à travers ses chansons.

Philibert Tsiranana

Membre du Parti Déshérité de Madagascar fondé en 1946, élu député en 1956, le bouvier d’Añahidrano devient le père de l’indépendance de son pays. « Partisan farouche de la Communauté française », il a fortement été critiqué par le camp adverse qui voulait à tout prix rompre avec la France. En revanche, bon nombre l’ont trouvé visionnaire. Selon certains historiens, sa politique était en quelque sorte l’embryon de la décentralisation. Et jusqu’à nos jours, sans vouloir exagérer,  les politiciens l’idolâtrent. Par ailleurs, Philibert Tsiranana a eu la chance d’avoir une descendance qui l’admire. Au-delà de ses propres enfants, en l’occurrence Pierre Tsiranana, le grand-père a charpenté sa petite-fille Eliana Marie Bezaza. Celle-ci est fière de porter le flambeau du Parti PSD.

Monja Jaona

L’histoire du XXème siècle de la Région Androy est intrinsèquement liée à ce grand homme intrépide. Il a traversé les périodes avec courage : la colonisation, la marche vers l’indépendance, et les trois premières Républiques. Une véritable bibliothèque d’histoire. Ceux qui l’ont côtoyé ont de la chance. Monja Jaona a créé le Mouvement National pour l’Indépendance de Madagascar   (MONIMA) en Juillet 1958. En outre, il a orchestré le soulèvement paysan dans la partie australe de Madagascar. Ce qui a inspiré la manifestation estudiantine à Antananarivo en mai 1972… Son fils Monja Roindefo Zafitsimivalo le succède à la tête de son parti !

Didier Ignace Ratsiraka

L’Amiral Rouge est le sobriquet que ses fidèles lui ont attribué. Il était la locomotive de l’histoire de Madagascar depuis le 15 juin 1975 jusqu’à sa mort le 28 mars 2021. Premier à avoir revendiqué les îles Éparses, ce militaire marin a bercé plus de deux générations avec son adage « Madagasikara tsy mandoalika fa mitraka », littéralement, « Madagascar ne s’agenouille pas, il reste debout ». Quoique l’on dise, Ratsiraka est l’homme puissant du XXème siècle. Les opinions sur lui divergent, tout simplement il est insaisissable. Éloquent pour les uns, démagogue pour les autres, il est avant tout le manitou. Oui, il a formé des relèves, ses deux filles et son neveu en témoignent par leur engagement.

Ces personnalités citées ne sont que des aperçus parmi tant d’autres tels que le professeur Albert Zafy, Albert Sylla, Zafimahova qui étaient, bien entendu, contemporains de la colonisation. Le choix n’est guère arbitraire. En revanche, une autre liste sera émise très bientôt. Ici le but est de faire connaître aux concitoyens les parcours ainsi que les idéologies des aînés.

Iss Heridiny

Andry Rajoelina : « Création de 1 500 emplois avec les bus électriques »

3
Ensemble, poursuivons notre marche vers le progrès, selon le Président Andry Rajoelina.
Ensemble, poursuivons notre marche vers le progrès, selon le Président Andry Rajoelina.

Outre les changements qu’ils apportent dans le domaine du transport, les bus électriques et thermiques importés par l’Etat créeront également des milliers d’emplois, selon les déclarations du Président de la République hier.

Un moment historique qui marque un tournant vers une mobilité urbaine moderne. La cérémonie officielle de réception des premiers bus 100% électriques s’est tenue hier au CCI Ivato. C’est durant cet évènement que le Président de la République, Andry Rajoelina a fait part de son ambition de transformer en profondeur le système de transport public. Cette réforme concerne non seulement Antananarivo, mais aussi d’autres régions du pays.

La première flotte de 300 véhicules sera bientôt opérationnelle. Une nouvelle ligne reliera l’aéroport d’Ivato à Tsarasaotra. Elle sera exclusivement desservie par ces bus électriques. « Chaque bus nécessitera trois conducteurs, soit 48 chauffeurs au total pour cette ligne initiale, et environ 200 emplois directs. À terme, cette première livraison de 300 bus générera près de 1 500 emplois », a-t-il déclaré. Le Président a également félicité les premières personnes sélectionnées pour travailler dans la conduite, la maintenance et l’accueil à bord de ces bus. Tout en souhaitant d’accroître la participation des femmes dans cette dynamique. Ces bus, dotés d’une autonomie de 260 km après seulement 2 heures de charge. Grâce à cette technologie, cela positionnent Madagascar comme un pionnier en Afrique dans l’adoption de cette technologie.

Avions

Après la présentation des bus électriques et thermiques au CCI Ivato, le Président Andry Rajoelina, accompagné des autorités présentes, s’est dirigé vers la Base aérienne 213 Ivato, au sein de l’escadron hélicoptère. L’objectif était de procéder à la réception et à la remise officielle de l’avion Let 410, offert par le Président à l’Armée. Ce déplacement s’est fait à bord des nouveaux bus électriques, que les officiels ont pu tester à cette occasion. Au total, trois avions de ce type ont été promis par le Président à l’armée. Celui reçu hier est le premier, les deux autres suivront.

Le retard de livraison du second s’explique par la fermeture temporaire de l’espace aérien au-dessus de la Mer Rouge, en raison du conflit au Moyen-Orient. Fabriqué en République tchèque, le Let 410 peut transporter 19 militaires avec leurs équipements. Il peut aussi être utilisé comme avion cargo, avec une capacité maximale de 1,5 tonne. Ce modèle dispose d’une autonomie de vol de cinq heures. Son principal avantage réside dans sa capacité à décoller et atterrir sur de courtes pistes, même de seulement 500 mètres, qu’elles soient en terre, en herbe ou asphaltées.

Narindra Rakotobe

Trump n’a pas réussi à imposer son accord de paix

2
Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

« Ils ont violé, tous les deux, le cessez-le-feu. Je ne suis satisfait d’aucun des deux pays, mais surtout d’Israël ». Le président des Etats-Unis, pressé de questions par les journalistes avant son départ pour La Haye au sommet de l’Otan, a ainsi exprimé sa colère, après les violations d’un cessez-le-feu qu’il a annoncé triomphalement la nuit précédente. Une fois de plus peut-être, il n’a pas réussi à être ce faiseur de paix qui arrive à résoudre tous les conflits. Il avait annoncé qu’ « un cessez-le-feu complet et absolu avait été conclu entre les deux parties et qu’il entrerait en vigueur six heures après ».

Trump n’a pas réussi à imposer son accord de paix

Le détail de l’accord est un peu plus complexe, mais les commentateurs de la nouvelle en ont pris acte. Les deux belligérants ont feint de l’accepter. L’Iran a cependant envoyé un dernier missile sur Beersheba. Benyamin Netanyahou a dit qu’il l’honorerait. Des raids de l’aviation ont quand même repris. Le président Trump a donc été pris en défaut et il a exprimé sa colère et sa déception. Il a blâmé les deux parties, mais il a fait des reproches plus vifs à Israël qui est considéré comme très proche des Etats-Unis. Le Premier ministre israélien a ainsi montré qu’il estimait n’avoir pas atteint tous les objectifs envisagés. Le président américain a, quant à lui, comme à son habitude, parlé haut et fort et il a vanté les exploits des pilotes américains qui ont bombardé les sites nucléaires iraniens. Il a voulu ainsi répondre à tous ceux qui avaient dit que l’opération n’avait pas mis entièrement fin au programme nucléaire iranien. Les observateurs conviennent maintenant qu’il ne faut pas prendre pour argent comptant toutes les déclarations de Donald Trump. La majorité d’entre eux ont cerné sa personnalité et préfèrent attendre tranquillement l’évolution des événements qu’ils créent. La tension est toujours présente au Proche-Orient. Il n’a pas réussi à imposer la paix par la force.

Patrice RABE

Filaminana eto Toamasina : Betsaka ny mpisoloky ankehitriny

0
Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Tena mivadika biby mihintsy ny olona nakehitriny amin’ity tsy fananam-bola nefa te-mba hanana ity, misy dia sahy misoloky ankitsirano ny olona sasany ka tsy mifidy asiana antsony amin’ny fikasan-dratsy ataony. Tovolahy iray teto Toamasina no nikasa hivarotra ny moto scooter RSZ ireny tamin’ny alalan’ny tambanjotran-tserasera, “facebook”, no voasoloky ankitsirano ny alahady atoandro teo. Nifanao fotoana tamin’ny alalan’ny tambanjotran-tserasera aloha izy ireo, ka teo anoloan’ny lycée J Rabemananjara ny fotoana. Samy tonga teny izy ireo ary nentina teny koa ilay moto amidy. Natao ny andrana ka nanao taingin-droa izy roalahy talohan’izay. Raikitra ary fa hoe ho vidian’ilay tovolohy iray ilay moto ka natao ny ady varotra rehetra. Nandritra izany anefa dia nilaza ilay tovolohy milaza hividy ilay moto fa “aoka anaovako andrana kely hatretsy aloha etsy ity moto ity”, dia nentiny ilay izy ary iny izy nirifatra nitondra azy nitsoaka ilay tovolahy ary raha narahana avy eo dia tsy hita intsony. Nandritra izay koa tsy nisy Tuc-Tuc nandalo mba hanarahana ny diany, ary tsy hita hatramin’izao ilay moto. Tao anatin’izay anefa raha nojerena ilay tambanjotra “facebook, nifovana izy ireo fotoana dia efa tsy nandeha ihany koa. Midika izao fa efa fisandohana nomanina mafy mihintsy no nitranga, satria hatramin’ny lalana nitsohahany nitondra ilay moto nanaovana andrana dia mihazo iny lalana amin’ny hopitaly be iny. Very hevitra ny tompony ka manao antso avy amin’ireo izay manam-baovao mba hampita izany amin’ny manam-pahefana, mba ahafahana misambotra ireto mpisoloky ireto.

Malala Didier

Tina Edmond : Un avenir prometteur pour Antsiranana

1
Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Depuis février, mois de sa nomination en tant que Président de la Délégation Spéciale (PDS) de la ville d’Antsiranana, Tina Edmond œuvre sans relâche au développement de sa localité. Le jeudi 19 juin, dans son bureau, il a accordé un entretien aux journalistes pour partager sa vision et faire le point sur plusieurs projets en cours. Trois sujets majeurs ont été abordés : la participation de la commune urbaine de Diego à la Conférence des Nations Unies sur l’Océan, la situation actuelle du Bazary, et le projet PADEV II.

Du 9 au 13 juin, la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan s’est tenue à Nice, réunissant chefs d’État et représentants de plus de 600 communes.
« Les organisateurs nous ont invités, et nous avons également présenté un projet qui a été accrédité par l’UNOC. À Madagascar, seules deux communes — Diego-Suarez et Nosy Varika — ont rempli les critères exigés. Elles seront donc financées en fonction des projets proposés. Des échanges avec des bailleurs de fonds ont également eu lieu sur place, et des actions concrètes vont suivre. Étant donné le potentiel touristique de la ville d’Antsiranana, des circuits maritimesseront créés dans la grande baie, ce qui permettra la création d’emplois », a expliqué le PDS.

Un partenariat entre les villes de Nice et d’Antsiranana est également en cours de mise en place. Par ailleurs, Tina Edmond a échangé avec des membres de la diaspora afin de mobiliser leur soutien pour le développement de la capitale de la région DIANA. En somme, ce déplacement officiel a été jugé fructueux.

Concernant la construction du nouveau marché (Bazary), le PDS a apporté des précisions. Le chantier s’inscrit dans le cadre du projet PADEV I, financé par l’AFD et supervisé par le ministère de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation. À ce jour, l’infrastructure n’est pas encore entièrement opérationnelle.
« Plus de 90 % des travaux ont été réalisés, à l’exception de l’espace réservé aux bouchers. Selon les termes du projet, la commune devait aménager cette zone, mais cela nécessite 200 millions d’ariary que nous ne possédons pas. Nous avons donc négocié son intégration dans le projet PADEV II », a-t-il précisé.
D’ici la fin de l’année, le marché devrait être ouvert aux commerçants. En attendant la fin des travaux, la commune prévoit de réserver un espace temporaire pour les bouchers.

L’année 2026 sera placée sous le signe de l’embellissement de la ville. Les voiries de plusieurs quartiers — notamment Lazaret, Tanambao 5, Avenir et Manongalaza — longtemps enclavés, seront enfin aménagées et rendues accessibles.
« Le projet a été validé en Conseil des ministres à Nosy-Be. Les études, diagnostics et appels d’offres ont été lancés au cours de ce second semestre. L’année prochaine, les habitants de Diego entendront les premiers coups de marteau-piqueur », a-t-il affirmé.

En définitive, Tina Edmond met tout en œuvre pour atteindre son objectif : le retour à la prospérité de la ville d’Antsiranana. Il en mesure le poids et la difficulté, mais il avance résolument. Sa participation à un événement de dimension internationale démontre que la ville du Pain de Sucre n’est pas coupée du reste du monde. Le chemin est semé d’embûches, certes, mais l’engagement demeure ferme au service de ses concitoyens.

Iss Heridiny

Andoharanofotsy : Reny ahiana ho namono ny zanany nosamborina

0
Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Ramatoa iray no nosamborin’ny zandary avy teo amin’ny tobim-paritra Andoharanofotsy, ny voalohan’ny herinandro teo. Antony, ahiana fatratra sy voarohirohy ho namono nahafaty ny zanany vao teraka kely, sahabo ho roa volana teo, hoy ny fampitam-baovao, ary nanary ny vatana mangatsiakan’ity tsy manan-tsiny ity teny amin’ny fanarim-pako. Ny zava-nisy tokoa mantsy, ny tolakandron’ny alahady teo, tokony ho tamin’ny telo ora sy sasany tany ho any dia nahazo antso ny zandary mahakasika ny fahitàna zaza menavava, efa tsy misy aina intsony, nisy nanary tao amin’ny trano rava iray, izay efa ataon’ny olona fanariam-pako, tao amin’ny toerana antsoina hoe Soarindra, fokontany Moraray, kaominina Andoharanofotsy. Nidina avy hatrany teny an-toerana ireto farany, niaraka tamin’ny mpitsabo ary hita teo tokoa fa zazalahy kely, any ho any roa volana any izy ireo, ary indrisy tokoa fa efa vatana mangatsiaka sisa. Tamin’ny fitsirihana ny razana no nahitàna fa misy mangana teo amin’ny kibony ary voalazan’ny mpitsabo fa tokony hoe adim-pamantaranandro dimy teo izay no nahafaty azy. Ny somary nahagaga dia mbola nofonosina bodofotsy mafana ity zaza ity ary manao akanjo mafana vaovao ambony sy ambany ihany koa, raha ny vaovao hatrany. Mazava ho azy fa resaka ain’olombelona no resaka ka nandray an-tanana ny raharaha avy hatrany ny zandary nanokatra ny fanadihadiana. Natao avy hatrany fikarohana izay olona mety ho nahavita izay. Niantefan’ny ahiahy avy hatrany ny reniny, izay nisy nahatsikaritra nitondra zavatra mifono lamba talohan’ny fahitàna ity razana ity. Tsy niandry ela moa ny fikarohana izany renim-pianakaviana izany dia nivaly. Nosamborina ary notanana natao andrimaso ho amin’ny famotorana azy. « Betsaka ny ahiahy sy ny fanontaniana tsy voavaly ao anatin’ity tranga ity saingy ny fanadihadiana ataon’ny zandary sy ny famotorana ataon’ny fitsarana no ahalalana ny marina »

m.L

Analamahitsy : Un coup de feu en plein jour pour déjouer une attaque

0
Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

La peur et les cris ont résonné à Analamahitsy lundi 23 juin, vers 12h30, lorsqu’une agression soudaine est survenue près du carrefour menant à Nanisana. Cet événement a provoqué la confusion et l’anxiété parmi les habitants du quartier, mais heureusement, un policier hors service qui passait par là est intervenu pour secourir la victime. Le silence des lieux a rapidement été brisé par des cris et des appels à l’aide lorsqu’une femme portant un sac à main a été la cible d’un jeune agresseur. Soudainement, ce dernier lui a arraché son sac et s’est enfui à toute vitesse. La panique s’est emparée de la foule, exprimant leur exaspération face à l’insécurité grandissante. L’atmosphère était lourd de de tension, mais un policier du commissariat du 8ème arrondissement de la Sécurité publique d’Analamahitsy, qui n’était pas en uniforme, passait par là et a entendu les appels au secours de la population. Sans hésiter, il s’est lancé à la poursuite du voleur. Pour arrêter le fuyard, le policier a tiré un coup de feu en l’air. N’ayant plus d’autre choix, le voleur a jeté le sac et s’est rendu. Le sac a été rendu à sa propriétaire. Un sentiment de soulagement et de joie a envahi les habitants, qui ont exprimé leur bonheur en s’exclamant : « Il y a des policiers partout en ville ! ». Cet événement souligne qu’en dépit des situations préoccupantes, l’espoir et l’aide sont toujours présents lorsque la communauté et les forces de l’ordre travaillent ensemble.

T.M.

Fernand Cello : Tsy tonga ny mpitory

0
Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Ny mpisolovava no nisolo tena ny mpitory. Vokany, tsy nisy adihevitra firy nandritra ny fotoam-pitsaràna fa i Fernand Avimanana dit Fernand Cello no tena nohenoina. Nolaviny ny fiampangana azy rehetra izay mihodidina eo amin’ny fanalam-baràka mpikamban’ny governemanta sy ny fanohitohinana ny filaminana anatiny. « Tsy nanonona anarana aho ary ny sary nampiasaiko tamin’ny fizaram-baovao aza dia sary fanehoana ihany. Sary anatin’ny besinimaro », hoy i Fernand Cello teo anoloan’ny hazo meloka. Niompana betsaka tamin’ny asa fanaovan-gazety koa ny adihevitra ary ny tsapa dia tena tsy azon’ny besinimaro ilay tontolo. Ny mpanao gazety izay tonga nanatrika ity fotoam-pitsaràna ity dia samy nahatsapa fa tena mora loatra ny migadra noho izay tsy fahalalàn’ny olona ny asa izay. Toa izany adihevitra ara-pitsaràna nanao hoe : « maninona no tsy nampianarinao ny hitory ilay loharanom-vaovaonao fa kosa ny vaovao izay nolazainy no navoakanao ?». Ny mpanao gazety dia tsy mpampianatra fa kosa mpamoaka vaovao. Nolavina ny fangatahany fahafahana vonjimaika ary ny talata 01 jolay no hivoaka ny didy mahakasika ity fitorian’ny lehiben’ny mpiandry fonja ao Antentezamaro  ity. Nangataka 1ar ho lamandy ny mpisolovavany ary koa ny fampiharana ny lalàna momba ny fanalam-baràka. Io dia tsy mampigadra raha araka ny lalàna mifehy ny asa fanaovan-gazety fa kosa andoavana lamandy. Mbola misy fanenjehana roa izay miandry an’i Cello ary mitovitovy fitranga avokoa.

D.R

Ambositra : Onze morts dans une suspicion d’intoxication alimentaire

0
Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Le drame sanitaire qui secoue actuellement la région d’Amoron’i Mania prend une tournure particulièrement inquiétante. Onze personnes ont trouvé la mort à Ambositra après avoir participé à une fête de Première Communion, vraisemblablement victimes d’une intoxication alimentaire. Selon les informations communiquées par le Centre Hospitalier de Référence Régional (CHRR) d’Ambositra, 24 autres convives ont dû être hospitalisés. L’enfant célébrant sa Première Communion figure parmi les patients encore en cours de traitement.

La Direction de la protection des consommateurs, Ando Ravelonarivo, son directeur, sollicitée pour clarifier la situation, a indiqué que les premiers éléments de l’enquête pointent vers des denrées alimentaires potentiellement contaminées. En particulier, de la mortadelle en provenance de Toamasina, apportée par des proches de la famille organisatrice, aurait été servie aux invités. La consommation de ce produit pourrait être à l’origine du drame. Un autre cas d’intoxication présumée a été signalé à Ambatofinandrahana. Cette fois, ce sont des œufs de canne accompagnés de mayonnaise qui auraient provoqué des troubles de santé chez plusieurs personnes. Si aucun aliment périmé n’a été formellement identifié, une intoxication due à un mauvais stockage ou à des conditions sanitaires inappropriées reste fortement suspectée. Une enquête approfondie est en cours afin de déterminer avec exactitude les causes de ces incidents. Les autorités sanitaires, en collaboration avec les services de contrôle qualité, ont pris des mesures d’urgence. Les aliments suspectés d’avoir causé l’intoxication ont été envoyés à Antananarivo pour analyses en laboratoire. Par ailleurs, certains patients présentant des symptômes graves ont été transférés vers des établissements de santé mieux équipés dans la capitale.

Le ministre de la Santé publique, le Professeur Zely Randriamanantany, a précisé que les examens en cours permettront d’identifier l’origine exacte de l’intoxication. Il a appelé à la vigilance, aussi bien du côté des consommateurs que des opérateurs économiques. Ces derniers ont été invités à renforcer les mesures d’hygiène et à contrôler rigoureusement la qualité des produits qu’ils mettent sur le marché. Dans un souci de prévention, les autorités accentuent également les campagnes de sensibilisation auprès de la population, insistant sur l’importance de vérifier les dates de péremption, les conditions de conservation, et la provenance des denrées alimentaires.

Bilan alourdi à Antananarivo

Parailleurs, l’affaire de suspicion d’empoisonnement continue de faire des victimes. Survenu le samedi 14 juin à Ambohimalaza, cet empoisonnement présumé a fait deux nouveaux morts à l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), hier. Le bilan total s’élève désormais à 25 décès, dont 21 enregistrés au seul HJRA depuis le début de l’affaire.

Yv Sam

Bus électrique : Entre 6 et 12 milliards d’ariary d’économie sur une année

2
Les bus Foton affichent des performances remarquables
Les bus Foton affichent des performances remarquables

Une grande première à Madagascar bien que l’usage soit courant dans beaucoup de pays, les bus électriques ont beaucoup d’avantages comparés aux cars thermiques à gasoil.

Ce genre de transport en commun qui a, par ailleurs, le mérite d’être écologique permet de faire, selon les analystes, entre 6 et 12 milliards d’ariary d’économie sur une année.

Différence

Comparaison : Le bus électrique fourni par Foton, un des géants chinois de l’industrie automobile, fonctionne avec une batterie de 310 Kwh pour une autonomie de 260 kms. Avec un tarif de recharge estimé à 700 ariary le Kwh, les 310 Kwh, pour faire le plein coûte donc 217 000 ariary pour les 260, km d’autonomie. Pour un bus diesel dont la consommation est estimée à 25 litres au 100 km, les 260 km nécessitent 65 litres de gasoil pour un prix actuel de 5 100 ariary le litre, faisant ainsi un prix total de 331 500 ariary (65L x 5 100). Ce qui fait une différence de 114 500 ariary pour le plein. A supposer que chaque bus consomme entre un demi-plein et un plein de charge ou de carburant par jour, la différence est de taille et se situe entre 57 250 ariary et 114 500 ariary par jour, soit entre 20 896 250 ariary et 41 792 500 ariary sur une année pour chaque bus. Au total, pour les 300 bus importés, l’économie annuelle peut se situer entre 6 et 12 milliards d’ariary. Et ce, sans les gains qui résultent de l’absence de coûteux entretiens pour les lubrifiants, les filtres, le liquide de refroidissement et autres essentiels des moteurs thermiques.

Géants chinois

En termes de qualité, les marques Foton n’ont rien à envier aux autres. Fondée en 1996, Foton appartient à BAIC Group. La marque est considérée comme un des géants chinois de l’industrie automobile et se spécialise principalement dans la fabrication de véhicules utilitaires. Présente dans plus de 100 pays et comptant des dizaines de milliers d’employés, Foton collabore avec plusieurs grandes entreprises mondiales comme Cummins spécialisés en moteurs diesel, Daimler AG (Mercedes Benz), ou Bosch (système électronique…). Foton se positionne, par ailleurs, comme un acteur majeur dans le transport durable et l’innovation technologique.

R.Edmond.