- Publicité -
mardi, juillet 8, 2025
Accueil Blog Page 29

Basket 3×3 – Mondial : Les Ankoay terminent sans « victoire »

1

deux sélections malgaches ont encaissé quatre défaites respectivement au mondial de Mongolie.

Fin de l’aventure des sélections nationales malgaches à la Coupe du Monde de basketball 3×3, qui se déroule à Oulan-Bator en Mongolie. Que ce soit pour les dames mercredi, ou pour les hommes hier, la marche était trop haut face à des nations rompues aux joutes du très haut niveau. Malgré des défaites, les Ankoay quittent la compétition la tête haute, forts d’une expérience inestimable.

Honneurs

Pour leur dernière journée de compétition mercredi, les Ankoay dames ont conclu leur toute première participation à un mondial par deux revers. La première rencontre de la journée fut à sens unique, la formation malgache se heurtant à un adversaire d’un calibre supérieur. Le score sans appel de 21 à 5 en faveur de leurs opposantes témoigne de la difficulté de la tâche. Loin de se décourager, Chine et sa troupe ont livré un véritable baroud d’honneur pour leur match de clôture. Face aux Chinoises, elles ont fait bien plus que se défendre, ne s’inclinant que sur le score de 22 à 15. Une défaite au goût d’encouragement face à une des meilleures équipes du plateau.

Hier, c’était au tour de l’équipe masculine de boucler sa phase de poule. La mission s’annonçait périlleuse, et elle le fut. D’entrée, la bande à Livio a dû faire face à la redoutable machine serbe, une référence mondiale de la discipline. Logiquement, les Malgaches ont encaissé une lourde défaite sur le score de 21 à 9. Le point d’orgue de la journée fut sans conteste leur confrontation face à l’Australie. Au terme d’un match d’une intensité folle, un véritable chassé-croisé où chaque panier valait de l’or, les Ankoay ont frôlé l’exploit. Ils ont malheureusement cédé sur le fil, s’inclinant sur le plus petit des écarts, 21 à 19. Une défaite rageante mais qui démontre tout le potentiel et le courage de cette équipe. Le bilan est certes sans victoire, mais l’essentiel est ailleurs. Pour les deux sélections, cette campagne mongole aura été une formidable opportunité de se mesurer à l’élite mondiale et de continuer l’apprentissage du haut niveau. Pour tenter de participer à nouveau à cette compétition l’année prochaine, les Malgaches devront garder leur titre continental.

T.H

Rugby – Mamy Herilala Ranaivoarison : « Je veux devenir un joueur professionnel »

0

À seulement 20 ans, Ranaivoarison Mamy Herilala, surnommé « Laou », trace déjà un parcours prometteur dans le monde du rugby malgache. Originaire d’Ambalavao Isotry, il découvre l’ovalie dès l’âge de 7 ans, grâce à l’influence de son père, éducateur au sein du CEA Andranomena. Bien qu’il ait également pratiqué le football avec l’équipe de Tana Formation, c’est finalement dans le rugby qu’il s’est affirmé. Formé au sein du club CRAI Ambalavao Isotry, qu’il n’a jamais quitté, Laou évolue principalement aux postes de demi d’ouverture et d’ailier. Ses premiers faits d’armes remontent à sa sélection avec les Makis pour le tournoi U16 de l’AROI, suivie d’une participation continue avec l’équipe nationale U18, notamment lors de la compétition organisée à La Réunion. Malgré une présélection chez les seniors en vue des Jeux des Îles, il n’a pu intégrer la liste finale en raison de son jeune âge à l’époque. Cela ne l’a pas empêché de poursuivre son ascension. Il a été régulièrement retenu en sélection nationale, participant notamment à la Coupe d’Afrique 2024, au premier tour des Challenger Series à Cape Town, au second tour en Pologne, ainsi qu’à la récente Africa Men’s Cup à Maurice. Son rêve d’enfance s’est, en grande partie, réalisé : porter le maillot des Makis et défendre les couleurs de Madagascar. Mais pour Laou, ce n’est qu’une étape. Son ambition ultime est de devenir joueur professionnel à l’étranger. Comblé par son récent titre de meilleur joueur lors du tournoi à Maurice, où il a également été sacré vice-champion d’Afrique, il confie : « C’est la première fois que je ressens une telle satisfaction. Je remercie Dieu pour ce parcours. Et maintenant, cap sur la Coupe du monde ».

Manjato Razafy

Lutte – Formation des entraîneurs francophones : Madagascar, représenté par Soloniaina Josiane

0
Soloniaina Josiane en formation, au Maroc
Soloniaina Josiane en formation, au Maroc

Le Maroc accueille une session de formation et de recyclage dédiée aux entraîneurs francophones, organisée par l’Association Francophone du Comité National Olympique (AFCNO), du 23 au 28 juin. Madagascar y est fièrement représenté par Soloniaina Josiane Patricia, de la discipline de Lutte, qui participe à cet événement d’envergure internationale. Ce stage, axé sur le renforcement des compétences des entraîneurs, propose un programme riche et diversifié. Parmi les thématiques abordées figurent la préparation physique, la détection et le profilage des jeunes talents, la prévention des blessures, la préparation mentale, ainsi que l’entraînement inclusif. Ces sujets, essentiels au développement du sport de haut niveau, permettent aux participants d’acquérir des outils modernes et adaptés aux défis actuels. La formation est encadrée par des experts reconnus, tels que le Dr Amadou Diouf, le Dr Papa Serigne Diene, Philippe Bouedo, Amine Dorhmi, Hassan Fekkak et Loubna Belabbes. Leur expertise garantit un apprentissage de qualité, mêlant théorie et pratique, au profit des entraîneurs issus de divers pays francophones. Pour Soloniaina Josiane, cette opportunité représente une chance unique de perfectionner ses compétences et de contribuer au développement du sport de Lutte malgache.

Heriniaina Samson

Après la fête, retour à la vie quotidienne

1
Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

La célébration du 65e anniversaire de l’Indépendance a eu lieu avec faste et les Malgaches ont pu s’évader de leur quotidien difficile durant ces deux derniers jours. On leur a offert un spectacle éblouissant sur le lac Iarivo qui était sans pareille et ils ont apprécié la parade militaire de Mahamasina. La fête est maintenant finie et ils vont retrouver leur routine habituelle rythmée par les délestages et la recherche du bien-être.

Après la fête, retour à la vie quotidienne.

Le pouvoir a mis les petits plats dans les grands pour faire de cette célébration du 65e anniversaire de la célébration de l’Indépendance un événement grandiose. Le show laser et jets d’eau fut une grande première appréciée par les heureux spectateurs ayant pu avoir une place au lac Iarivo. Ils en ont eu plein les yeux, mais ils ont dû, néanmoins après le spectacle, affronter les embouteillages monstres sur le chemin du retour à Tana. La fête a eu lieu aussi dans les différentes communes de la Grande île où ont eu lieu des feux d’artifice. Les réjouissances sont maintenant terminées et il faut maintenant revenir à la dure réalité. Les délestages ne sont pas terminés et ils continuent à rythmer le quotidien des Malgaches. Le problème des intoxications  est toujours aussi grave et il semble toucher de plus en plus de régions. L’opinion continue de s’en émouvoir et  attend des réponses de la part des autorités compétentes. La question est posée de manière constante par la population qui apprend de manière indirecte les causes de cette recrudescence de décès. Les résultats des analyses dans des laboratoires n’ont pas encore été communiqués et l’inquiétude grandit chez les particuliers qui sont victimes de psychose. Ces derniers vont retrouver les vicissitudes d’une vie quotidienne qui ne leur laissent aucun répit. C’est la course pour arriver à respecter un emploi du temps minuté. La fête est maintenant bel et bien finie.

Patrice RABE

Vendredi joli

0

La Teinturerie Ampasanimalo : De la musique moderne-trad avec Aloo

Passionnés et engagés, les membres du groupe Aloo comptent faire redécouvrir leur musique le temps d’une soirée à La Teinturerie.

Ce soir, la fête continue du côté d’Ampasanimalo. Fort de plusieurs titres comme « Babo », le groupe Aloo propose un mélange de genres musicaux variés, enrichi par d’audacieuses combinaisons et des rythmes traditionnels malgaches. La bande parle essentiellement d’amour de jeunesse et de liberté. Plus que des mots, ce sont leurs convictions, leurs aspirations mais aussi le souffle de la jeunesse du moment qui alimente leurs textes. Proposant une fusion de funk, de rock et des rythmes du terroir, Aloo fait en sorte que ses compositions soient à la fois originales et profondément enracinées dans sa culture.

La création du groupe s’est faite de manière particulière. En 2020, Avotra, un talentueux guitariste, crée une séquence musicale dans son home studio. Immédiatement rejoint par Tahina et Anteherana, il improvise sur cette base musicale et donne naissance à la première chanson du groupe : « Babo ». L’alchimie qui naît entre eux prend de l’ampleur : les deux arrivants deviennent alors respectivement le chanteur et le batteur de ce groupe naissant. De fil en aiguille, la bande se forme. Avec l’arrivée de Passy, le bassiste attitré d’Aloo, ils choisissent ce nom qui résonne comme « aloha », signifiant « avant tout », en 2023 — un symbole de leur ambition commune : se démarquer sur la scène musicale.

Avec leur son distinctif, Aloo entend séduire un public mondial, bien au-delà des frontières locales, en s’adressant à une audience diversifiée. Pour ce faire, ils s’engagent dans une aventure musicale qui marie tradition et innovation, alliant énergie et émotion depuis 2021.
Saisissant chaque opportunité de croissance, ils aspirent à avoir un impact culturel durable : préserver leur patrimoine musical tout en le réinventant pour un public moderne. Un travail qui valorise, sans compromis, la richesse de la culture malgache.

Zo Toniaina

Expression : « Vëntisisy » dans les zones reculées

0
Le 26 juin, c'est aussi la fête des marmailles
Le 26 juin, c’est aussi la fête des marmailles

Presque dans toute la Grande île, les estrades ont été installées dès le 21 juin. La Fête de la musique a lancé les festivités de la célébration de l’Indépendance du pays. Le jour suivant, c’est « le podium », une expression malgache désignant l’estrade sur laquelle les artistes invités se succèdent, quatre jours avant le jour J. Théâtre, quiz sur l’histoire de Madagascar – en particulier sur les séries d’épisodes consacrées à des personnages historiques –, concours de danse, radio crochet, kabary, poésie patriotique : tout cela a animé les villes et villages, selon les moyens disposés.

Puisque le pouvoir central a lancé « la compétition des villes propres », les jardins publics, les lieux historiques ainsi que les bâtiments patrimoniaux ont fait peau neuve. Certains endroits ont complètement changé d’allure. Les bons citoyens ont salué les autorités locales compétentes pour ces efforts. Cependant, y aura-t-il un budget pour l’entretien ? La réponse, il faudra la demander aux responsables…
Les feux d’artifice ont illuminé, voire déchiré le ciel, suivis des cris « hooouaaaw » assourdissants des enfants, pendant que les adultes n’entendaient plus le son de leurs « tchin-tchin »… rien que du tsiñitsiñy (bruit).

À la campagne

Dans les communes rurales, les parades militaires sont quasi inexistantes. Ainsi, ce sont les policiers communaux, les vigiles de l’andrimasom-pokonolona, les associations de paysans ou de pêcheurs qui forment les rangs devant une estrade peu surélevée, où s’installent les chefs de village et les notables traditionnels.
Souvent, un échange formel a lieu pour deux raisons. D’une part, il est primordial de maintenir l’attention de l’assistance. Avant l’ouverture officielle de la fête, les raiamandreny profitent de l’occasion pour rappeler les règles qui régissent la localité, le respect des traditions et des mœurs.
D’autre part, ces allocutions servent aussi à prolonger un peu l’événement, car une fois le défilé terminé, tout le monde rentre chez soi.

Par ailleurs, la seconde moitié du mois de juin marque le début des vacances scolaires, notamment pour les élèves du primaire. Ainsi, de nombreux parents profitent de l’occasion pour emmener leurs enfants à la campagne, afin de rendre visite aux grands-parents. Ces retrouvailles rendent le moment très convivial. La famille citadine en fait sa priorité car cela ne s’organise qu’une fois tous les deux ou trois ans.

En revanche, cette année fut une exception. Les 65 ans de l’indépendance de Madagascar devaient être célébrés autrement. « Nous étions à Bealanana l’année dernière. Ma femme et moi nous nous sommes dits que nous n’y retournerions pas en 2026. Mais début mai, nous avons changé d’avis et décidé d’y revenir avec les petits. Heureusement, nous avons pu économiser dès janvier », raconte Tony Narison.
Si cet homme et sa famille ont fait ce choix, c’est grâce aux médias. Radios, télévisions, réseaux sociaux : tous parlaient du 26 juin au point qu’ils étaient convaincus que cette année était à marquer !

Il est aussi bon de rappeler que le Vëntisisy (26 juin) à la campagne est digne d’un Nouvel an. Cette tradition est ancrée dans l’esprit des villageois depuis la Première République. Apparemment, la perception de l’Indépendance varie selon les localités à Madagascar.

Iss Heridiny.

Phô Resto Ivato : Soirée cabaret avec Rija Ramanantoanina

0

Depuis pas moins de 25 ans, Rija Ramanantoanina est l’un des crooners les plus appréciés de la scène malgache. S’il se fait rare sur les très grandes scènes, il est un adepte de soirées intimistes et ce soir, il privilégiera une fois de plus les noctambules. Le chanteur de « Mama » retrouvera ses inconditionnels au Phô Resto Ivato, le temps d’un cabaret pour continuer la fête. Sans changer la formule qui gagne, il reprendra ses tubes tels que « Fiainana kely », tout en réservant des surprises à ses convives. Entouré de ses musiciens, il fera le bonheur de ses fans et des mélomanes. Avec son style jazzy teinté de romantisme, le chanteur n’a pas volé sa notoriété. Une popularité qui s’est forgée au fil du temps et qui semble séduire plus d’une génération. Évidemment, les multiples combinaisons et moult prouesses vocales ne sont pas à exclure.

Z.T

Fête nationale : Orange au service des enfants

0
Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

L’équipe de l’opérateur téléphonique Orange Madagascar, basée à Antsiranana, a offert des jouets aux enfants du fokontany Tanambao I, le mercredi 25 juin dernier, à l’occasion de la Fête nationale.
« Nous organisons ce genre d’activités tous les ans sur toute la Grande île. Aujourd’hui, Orange Solidarité a offert des cadeaux à 50 enfants. Ceci est le fruit de la collaboration entre les représentants du ministère de la Population et de la Solidarité, en vue d’émerveiller nos petits. La prochaine action humanitaire se tiendra en décembre… », confie la responsable de la Zone Nord Diana, Marie Esther Rahelisoa.

Les enfants à mobilité réduite, les albinos ainsi que les enfants démunis ont bénéficié de ces dons.
Étaient également présents les autorités, notamment madame la Préfète d’Antsiranana, Hermine Tsirinary, ainsi que madame la directrice de la Population et de la Solidarité de la région DIANA, Marie Harimbonana Andriamampianina.

Pour leur part, les parents ont exprimé leur immense reconnaissance envers Orange Solidarité. « C’est une famille », a évoqué une mère présente lors de l’événement.

Par ailleurs, l’équipe a également accompagné la population de Diego-Suarez lors de la retraite aux flambeaux. L’ambiance était très chaleureuse.

Iss Heridiny

Musique : Inhumation de Jhonny Bass de Madagascar à Tadio Fandriana

0
Zafimahery Jules Johnny Randriamanahirana décédé le 24 juin laisse un vide immense dans le monde de l’art malgache.
Zafimahery Jules Johnny Randriamanahirana décédé le 24 juin laisse un vide immense dans le monde de l’art malgache.

Suite au décès de Zafimahery Jules Johnny Randriamanahirana survenu le 24 juin, le programme des funérailles a été arrêté. Il a été veillé à Mahabo Andoharanofotsy Mandrimena jusqu’à ce matin. La dépouille a quitté la capitale pour se diriger vers Tadio Fandriana où elle rejoindra à jamais le caveau familial demain. A 55 ans, Johnny Bass pour la scène laisse enfants et petits-enfants, mais aussi toute une communauté de musiciens vide de sa présence. A Diego-Suarez un concert hommage a été organisé. Nombreux ont été les illustres artistes et entités qui ont rendu hommage à ce maestro à savoir, Hajazz Solomiral, Fara Gloum, Kiady… et des centaines de simples mélomanes, amateurs et amatrices de musique malgache, qui témoignent d’une perte immense pour l’art national. Il est assimilé à un phare pour les nouvelles générations de musiciens, une humilité digne des plus grands… Zafimahery Jules Johnny Randriamanahirana a illuminé son pays de sa virtuosité immense à la basse, à la guitare, etc.

Maminirina Rado

Fête de l’Indépendance : Quand les drones dansent sur fond de silence intérieur

0
Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

La veille de la Fête de l’Indépendance à Madagascar donne lieu chaque année à de grandioses célébrations : spectacles, feux d’artifice et défilés aux lampions. Celle de cette année s’est démarquée à bien des égards des éditions précédentes. L’État a voulu en mettre plein la vue à la population en proposant un spectacle impressionnant mêlant jeux d’eau lumineux, effets spéciaux, éclairages synchronisés et fond musical immersif. Des drones lumineux ont également illuminé le ciel en traçant des dessins porteurs de messages symboliques, sans oublier les traditionnels feux d’artifice, visibles de loin.

Habituellement organisé à Anosy, ce show a été délocalisé pour la première fois au lac Iarivo, en périphérie de la capitale. Les bus électriques récemment acquis par l’État ont été mis à contribution pour faciliter l’accès du public au site.

Alors que la circulation était dense et l’ambiance animée jusque tard dans la nuit dans ce secteur de la ville, d’autres quartiers sont restés relativement calmes. Une partie de la population semblait en effet peu disposée à faire la fête, notamment en raison des récents événements tragiques survenus dans le pays, entre autres facteurs.

Hanitra Andria