En marge du Salon du Bourget qui s’est tenu dernièrement à Paris, la compagnie aérienne nationale Madagascar Airlines et Air Austral ont signé un accord de partage de codes ou codeshare ainsi qu’un accord tarifaire spécial (Special Prorate Agreement – SPA). L’objectif consiste à renforcer la connectivité entre Madagascar, La Réunion et d’autres destinations régionales et internationales. Dans le cadre de ce partenariat, une liaison aérienne inédite entre La Réunion-Toamasina et Sainte-Marie verra ainsi le jour, a-t-on appris. Ce qui permettra de promouvoir les échanges touristiques et économiques entre les îles de l’Océan Indien tout en offrant une nouvelle destination combinée aux voyageurs. Le vol Réunion-Toamasina sera ainsi assuré par la compagnie aérienne Air Austral, avec une correspondance vers Sainte-Marie opérée par Madagascar Airlines. Il est à rappeler que la Confédération du Tourisme de Madagascar représentant notamment le secteur privé a inscrit l’amélioration de l’offre de transports aériens comme un pilier de sa feuille de route en vue de développer la destination Madagascar à l’échelle internationale.
Une séance de présentation des grands projets de Madagascar à la délégation égyptienne a eu lieu hier.
Une séance de présentation des grands projets de Madagascar à la délégation égyptienne a eu lieu hier.
Dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale, un Business Forum Madagascar–Egypte est organisé par l’Etat dans la capitale en partenariat avec l’ambassade d’Egypte à Madagascar.
Une forte délégation égyptienne conduite par le vice-ministre de l’Egypte en charge des Transports maritimes, Nehad Shahin, est ainsi en terre malgache pour une mission économique. Elle est notamment composée de 27 personnes dont des dirigeants de 12 grandes entreprises opérant dans les secteurs des infrastructures, du transport et de l’énergie. Cette mission économique est menée en collaboration avec les ministères concernés ainsi que l’EDBM (Economic Board of Madagascar). Il s’agit entre autres, du ministère des Transports et de la Météorologie, du ministère des Affaires étrangères, du ministère de l’Industrialisation et du Commerce, du ministère de l’Energie et des Hydrocarbures, du ministère des Travaux publics, du Secrétariat d’Etat chargé des Nouvelles villes et de l’Habitat.
Expertise
Mis à part ce business forum, un networking sera développé en vue de faciliter les échanges avec le secteur privé malgache. En outre, cette délégation égyptienne effectuera des visites sur des sites tels que le port de Toamasina, la société Madarail et le site d’implantation de la nouvelle ville appelée « Tanamasoandro ». L’objectif consiste à présenter à ces opérateurs égyptiens les opportunités d’affaires sur lesquelles ils peuvent investir à Madagascar. A titre d’illustration, le président directeur général de l’Administrative Capital for Urban Development (ACUD), Khaled Abbas veut apporter son expertise en matière de viabilisation du site d’implantation de la nouvelle ville lors d’une visite sur le terrain à Imerintsiatosika.
Partenariats stratégiques
Il est à rappeler que le ministre des Transports et de la Météorologie, Valery Ramonjavelo, et le Secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles Villes et de l’Habitat, Gérard Andriamanohisoa s’étaient déjà rendus en Egypte au mois de novembre de l’année dernière en vue de renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays. Ces membres du gouvernement ont eu l’occasion de rencontrer des grands groupes égyptiens tels qu’Elsewedy Electric, Arab Contractors, Rowad Engineering, et l’ORASCOM en vue de nouer des partenariats stratégiques dans des grands projets prévus à Madagascar. Ces grands groupes égyptiens avaient alors déjà fait part de leur intérêt à développer un partenariat avec des acteurs de la Grande île. Cette précédente mission s’inscrivait dans l’objectif de mobiliser des financements pour des projets à Madagascar et d’attirer des investisseurs égyptiens qui, comme l’a souligné le ministre des Transports, représente des partenaires stratégiques pour le développement du pays.
Faute d’actions adéquates, le risque de disparition des mangroves est réel. Avec ce que cela suppose comme effets néfastes sur la survie de nombreux êtres vivants. Mais également et surtout la menace réelle sur les activités économiques liées à des secteurs-clés comme l’agriculture et la pêche qui sont impactées.
Tout n’est cependant pas compromis car les populations appuyées par les autorités prennent de plus en plus conscience de la nécessité vitale de préserver et de restaurer les mangroves.
Lueur d’espoir. Mieux encore, même les autorités traditionnelles s’impliquent dans cette cause et relèvent le défi de renverser la tendance. Le Prince Tsiaraso IV, Ampanjaka Sakalava de Sambirano Bemazava Ambanja, s’exprime sur le sujet : « Avant l’indépendance, les fady ancestraux avaient permis de préserver les forêts terrestres, les mangroves, ainsi que d’autres ressources naturelles. Il existait également des règles coutumières, strictement respectées, comme nous les ont transmises nos aïeux à travers l’histoire, notamment concernant l’abattage des arbres », regrette-t-il. Il ajoute : « Malheureusement, pendant de nombreuses années, les activités humaines ont laissé de profondes empreintes dans de nombreuses zones couvertes de mangroves, notamment dans les régions Sofia et Diana. » Une lueur d’espoir éclaire toutefois les esprits depuis l’intervention de Bôndy dans la protection de cet écosystème. « Fort heureusement, Bôndy n’a pas laissé les mangroves dépérir », se réjouit le Prince Tsiaraso IV. À travers son projet Ma Honko, l’entreprise a sensibilisé et mobilisé les communautés locales, tout en menant des actions de restauration. « Dans la commune rurale d’Antranokarany, nous, chefs traditionnels, sommes pleinement impliqués dans leur protection. Et j’ose espérer que la replantation de ces palétuviers ne sera pas une nouvelle occasion de fabriquer du charbon, bien au contraire. Il s’agit de protéger notre environnement, et nous encourageons chacun à agir en ce sens », affirme-t-il.
Fanja Emilienne Ravaoharimanda , la mairesse d’Andranokarany acquise à la cause de la préservation des mangroves.
Impacts positifs
Une position partagée par la maire d’Andranokarany, dans le district d’Ambanja, Ravaoharimanda Fanja Emilienne, qui évoque les impacts positifs des actions menées en partenariat avec Bôndy sur les activités économiques locales : « Dans notre commune, qui compte 25 000 habitants, les principales sources de subsistance sont l’agriculture et la pêche. Malheureusement, la fabrication artisanale de charbon est devenue une source d’argent facile et rapide, poussant certains exploitants à s’attaquer aux mangroves », déplore-t-elle. Le recours aux mangroves pour la production de charbon provoque un véritable désastre, selon ses dires : « En plus des conséquences environnementales, la mer a commencé à envahir les rizières et les plantations de cacaoyers. La dégradation des mangroves dans notre commune est devenue une véritable honte. » Heureusement, la tendance commence à s’inverser depuis l’arrivée de Bôndy. « Nous avons sollicité plusieurs partenaires pour sauver ce qui peut encore l’être, et l’entreprise a répondu favorablement », raconte-t-elle, en appelant à la responsabilité de toutes les parties prenantes. Elle insiste sur le fait que les actes destructeurs envers les mangroves finiront par se retourner contre leurs auteurs. Ce qui est rassurant, c’est que depuis les interventions de Bôndy, la situation s’améliore progressivement.
Nécessité absolue
L’espoir d’un avenir meilleur est d’autant plus permis que les premiers concernés par les conséquences de la dégradation des mangroves prennent de plus en plus conscience de l’absolue nécessité de les protéger. Naël Jean Chrysostome, dit Dadao, olobe et pêcheur à Ambalakida, dans le district d’Antsohihy, témoigne : « Nous sommes majoritairement des pêcheurs. Les mangroves sont vitales pour nous. Autrefois, nous avions presque tout à portée de main, car elles étaient abondantes. Mais avec le temps, il nous faut naviguer toujours plus loin pour ramener crabes et poissons. » Le partenariat avec Bôndy, pour la replantation des palétuviers engagée depuis 2023, est perçu comme une démarche prometteuse. « Une fois le travail de restauration accompli, l’étape suivante sera de nous organiser pour protéger ces sites et éviter toute nouvelle dégradation », indique Dadao, qui souhaite devenir un modèle à suivre. « Nous essayons de nous ériger en exemples de préservation des mangroves. Nous éduquons les plus jeunes à comprendre que ces ressources naturelles leur appartiennent, qu’elles garantissent leur avenir, et qu’il est de leur devoir de les conserver. Ce n’est pas uniquement pour les Journées mondiales : nous agissons au quotidien » conclut-il.
Fierté
Un message entendu par les jeunes concernés, à l’image de Claudette Zafitena, coach pépiniériste au sein de Bôndy Sofia et Diana depuis 2024, qui partage avec fierté son expérience personnelle : « Ma mère fabriquait du charbon, et moi, je travaillais comme femme de ménage. Lorsque Bôndy est arrivée, j’ai choisi de m’engager pour la préservation de l’environnement », raconte-t-elle. Elle poursuit : « Ma mère a cessé son activité de charbonnière, comme beaucoup d’autres femmes, qui se sont reconverties dans l’agriculture ou d’autres métiers. » Aujourd’hui, elle ne pourrait plus imaginer couper ou brûler un arbre. « Dans mon travail, je suis aux premières loges pour observer les effets de la dégradation des mangroves, mais aussi les bienfaits du reboisement. Et je constate que de plus en plus de jeunes prennent conscience de tout cela », conclut-elle avec espoir.
Madagascar Airlines continuera d’utiliser ses ATR 72. La compagnie aérienne nationale a annoncé, hier la signature de deux accords d’extension de location avec la société de leasing Abelo, portant sur les appareils ATR72 immatriculés 5R-MJF (MSN 698, version 500) et 5R-EJB (MSN 1248, version 600). Ces extensions assurent la poursuite de l’exploitation des deux avions, avec des durées allant jusqu’à janvier 2028 pour le 5R-MJF, et novembre 2029 pour le 5R-EJB, précise-t-on
« Le renouvellement de ces contrats confirme la confiance de nos partenaires dans le chemin parcouru par Madagascar Airlines. Cette étape cruciale vers la stabilisation de notre flotte marque s’inscrit dans la voie tracée par le Plan Phénix. Elle nous renforce dans notre mission : connecter les régions de la Grande île au monde en offrant un service aérien fiable au service du tourisme et de la population malgache. Cette confiance restaurée, avec un opérateur de référence tel qu’ABELO envoie aussi un signal fort au monde aéronautique : nous sommes redevenus un partenaire loyal, fiable, qui respecte ses engagements. » – Thierry de Bailleul, CEO Madagascar Airlines. « Nous sommes fiers de poursuivre notre partenariat avec Madagascar Airlines alors qu’elle met en œuvre son plan de transformation. Ces prolongations de contrat reflètent les progrès concrets réalisés par la compagnie et notre engagement commun à garantir une connectivité régionale fiable à Madagascar », a déclaré, pour sa part, Steve Gorman, CEO, Abelo.
StarTimes : Une couverture solaire inédite au service de l’inclusion et de l’innovation
StarTimes franchit une nouvelle étape dans l’innovation technologique et l’accessibilité audiovisuelle avec sa filiale StarTimes Solar, désormais partenaire officiel de la FIFA pour la diffusion de la Coupe du Monde des Clubs 2025.
Grâce à ses solutions solaires autonomes, StarTimes rend possible la diffusion de l’événement dans les zones les plus reculées de Madagascar, alliant technologie, énergie renouvelable et passion du football. « Avec StarTimes Solar, nous ne diffusons pas seulement du sport. Nous apportons la lumière, la connexion et l’émotion du football au cœur des communautés éloignées. Ce projet s’inscrit dans la stratégie de StarTimes de combiner inclusion numérique, transition énergétique et accès équitable au divertissement sportif », indique l’entreprise. En parallèle, les panneaux solaires haute puissance de StarTimes Solar sont désormais disponibles pour les entreprises, institutions et particuliers.
Ces acquisitions permettent à StarTimes de devenir partenaire officiel des grands événements dont la Coupe du Monde des Clubs 2025, qui se tiendra aux États-Unis du 15 juin au 13 juillet prochain, et qui réunira 32 des meilleures équipes du monde. « Tous les matchs seront diffusés sur les chaînes ST World Football, ST Sport Premium et ST Sport Life. Fidèle à sa proximité avec le public malgache, StarTimes offrira une diffusion commentée en malgache de 17 matchs sur sa chaîne exclusive UPTV, avec deux voix phares du commentaire sportif local : Haja Randria et Edouard Ratovoson, alias RAYEST ». StarTimes continue également de séduire le public malgache avec ses séries internationales doublées en malgache, une véritable marque de fabrique de la chaîne. À l’antenne : The Iron Heart sur Gasystar ou encore Intersection et Mr Wong. Des séries venues de Turquie, des Philippines ou de Thaïlande, aux histoires captivantes et hors du commun.
Les jeunes cadres de l’ex-Faritany de Toliara viennent d’élire le nouveau président de leur association dénommée JCFATO, lors d’une assemblée générale qui s’est tenue récemment à l’immeuble Plan à Anosy.
Ils ont ainsi élu Ambinentsoa Henri Lahinirieko pour diriger l’association pour la période de 2025 à 2027. Ce nouveau président, âgé de 37 ans, originaire d’Androy succède ainsi à Lalatiana Maximilienne Sabine. Il est à noter que cette association JCFATO célébrera ses 18 ans d’existence l’année prochaine. Sa mission consiste à renforcer des actions visant à contribuer au développement socio-économique de la nation ainsi que le leadership des jeunes cadres de la région de Toliara. « C’est un honneur pour moi de diriger cette association dynamique et engagée. Je compte m’appuyer sur l’énergie collective de nos membres pour impulser une nouvelle dynamique au profit de la jeunesse de Toliara. Durant mon mandat, j’ambitionne de continuer à rehausser l’image de notre association, développer les compétences de chacun, et renforcer notre solidarité », a exprimé Ambinentsoa Henri Lahinirieko.
« Pour l’éducation du Sud »
Toujours dans le cadre de cette assemblée générale, les nouveaux membres de bureau de l’association ont également été élus. Ils seront en exercice pour le même mandat que le président. La nouvelle équipe est composée de quatre vice-présidents, représentant chacun les régions composant la province de Toliara et d’un nouveau trésorier Mahonjo Thierry, du nouveau vice trésorier Eddy Marco Rakotoniaina et du nouveau Secrétaire général en la personne de Ulan Ardol. Concernant les vice-présidents, Andrianjaka Razafindraparany représente la région Atsimo Andrefana; Quesiah Botoale, la région Androy; Gallego Rajerison, la région Anosy et Emilie Resampa représente le Menabe. Par ailleurs, forte de ses valeurs d’engagement, d’innovation et de solidarité, l’association entend poursuivre ses objectifs dans le projet « Pour l’Education du Sud ». Parmi les priorités du nouveau bureau figurent la distribution d’équipements scolaires, l’orientation des nouveaux bacheliers, et le développement national du réseau de l’association.
Nanomboka tamin’ny 11ora alina ny alahady teo no nirehitra ny trano fasiana entana « friperie » tetsy Anosizato-Atsinanana. Hatramin’ny 11ora antoandro omaly dia mbola tsy maty tanteraka ny afo. Tsy nisy ny naratra na ny aina nafoy fa ny fahavoazana kosa dia tena goavana. Tsy nisy azo noraisina intsony ny entana marobe natoby tao an-toerana. Torak’izany koa ny tranobe izay kila tanteraka noho ny hamafin’ny afo. Tsy vitan’izay aza fa mbola may koa ireo fiara izay nipetraka teo an-tokontany. Omaly dia mbola tsy voafaritra ny antony sy nipoiran’ny afo satria mbola nifantoka tamin’ny famonoana an’izany aloha ny laharam-pahamehana. Isan’ny hain-trano goavana teto an-drenivohitra ity nitranga afakomaly ka hatramin’ny omaly tetsy Anosizato ity.
La capitale a été le théâtre de deux graves accidents de la route survenus en l’espace de quelques heures, laissant un mort et un blessé grave. L’imprudence, l’excès de vitesse et la conduite en état d’ébriété semblent être les principaux facteurs de ces drames. Dimanche soir, aux alentours de 20 heures, un dramatique accident s’est produit sur la route du By-Pass, à hauteur de l’enseigne Air du By-Pass, dans la commune d’Alasora. Un jeune homme de 22 ans, qui circulait à scooter, a été mortellement percuté par un véhicule qui tentait un dépassement dangereux. Selon des témoins qui connaissaient la victime, le choc a été d’une violence inouïe. Le jeune scootériste a été projeté à plusieurs mètres avant de heurter un poteau en bord de route. Les secours sont intervenus rapidement et ont transporté la victime vers un centre hospitalier, mais il était malheureusement déjà trop tard : le jeune homme est décédé des suites de ses blessures peu après l’arrivée des secours. Les forces de l’ordre, alertées par les riverains, se sont immédiatement rendues sur place pour procéder aux constatations. D’après les premiers éléments de l’enquête, le conducteur du véhicule impliqué aurait été sous l’emprise de l’alcool au moment des faits. Il a été interpellé et placé en garde à vue. L’enquête se poursuit afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame. Un motard blessé par la chute d’un poteau à Ampandrana. Quelques heures plus tard, à l’aube du lundi, un second accident a semé l’émoi dans le quartier d’Ampandrana, devant l’agence de la BOA. Cette fois, c’est un camion, conduit par un chauffeur manifestement en état d’ivresse selon les constats des policiers, qui a percuté un poteau électrique appartenant à la Jirama. L’impact a provoqué la chute du poteau sur un motard qui circulait au même moment. La victime a été grièvement blessée et prise en charge en urgence par les secours, avant d’être évacuée vers l’hôpital HJRA. Le camion, hors de contrôle, a poursuivi sa trajectoire incontrôlée et est allé emboutir une voiture stationnée devant la banque. Par mesure de sécurité, la circulation a été interrompue temporairement sur cette portion de route le temps que les autorités sécurisent les lieux. Ces deux accidents, à quelques heures d’intervalle, illustrent une fois de plus les conséquences dramatiques de l’alcool au volant. Les forces de l’ordre appellent à une vigilance accrue et rappellent que la conduite sous l’emprise de l’alcool constitue un délit grave pouvant entraîner la mort d’autrui. Les enquêtes ouvertes par les autorités compétentes permettront d’établir les responsabilités dans chacun de ces drames.
Abdou Homady ( à g.) et son père, le feu Ali Attoumani (à dr.).
Abdou Homady ( à g.) et son père, le feu Ali Attoumani (à dr.).
Une affaire de succession, initialement marquée par des allégations de faux et usage de faux, prend une nouvelle tournure à Antsiranana. Alors que le plaignant exprime de vives inquiétudes quant à des interventions de haut niveau présumées, après la libération inattendue des suspects initialement placés sous mandat de dépôt.
La plainte, déposée le 17 avril 2025 par un certain Abdou Homady, héritier légal du feu Ali Attoumani en question, résidant dans le fokontany de Scama, commune Urbaine de Diego-Suarez, concerne un document sur l’acte de partage de biens, datant du 21 janvier 2014 qui s’avère être un faux. Le pot aux roses a été découvert lors d’une opération de délimitation de terrain le 21 mars 2025. En effet, l’examen attentif de ce document aurait révélé des incohérences majeures concernant l’identité de ses parents. L’acte mentionne en effet un père inconnu et une mère dont le nom ne figure même pas sur les différents documents d’état-civil du défunt. Ces divergences suggèrent, selon la plainte, que l’acte aurait été obtenu frauduleusement et ne refléterait pas la volonté réelle du défunt. Suite à cela, les individus mis en cause avaient été déférés au Parquet et, dans la foulée, placés sous mandat de dépôt, en attendant leur procès. Cependant, selon les informations fournies par le plaignant, ces derniers auraient depuis été remis en liberté. Une libération qui soulève de sérieuses questions de la part du plaignant, soupçonnant ainsi des interventions de haut niveau. Il allègue qu’une élue locale se serait activement plaidée en faveur des suspects, son influence ayant, semble-t-il, permis leur sortie de prison. Plus troublant encore, cette même élue aurait, selon Abdou Homady, affirmé, en usant de son pouvoir, que le plaignant n’était pas le fils successeur légitime de son défunt père. Face à ces développements, ce dernier craint que ces interventions et trafic d’influence ne viennent fausser le cours de la justice, risquant de faire pencher la balance en faveur de ses adversaires. Il lance ainsi un appel pressant aux autorités compétentes et réaffirme sa confiance en l’impartialité du tribunal pour que la vérité éclate et que justice soit rendue équitablement.
Le délestage reste le sujet phare des internautes malgaches. Épargnée depuis le début de l’année, la capitale retrouve les plus de six heures de délestage, matin et soir. Les facebookeurs et facebookeuses n’y sont pas allés par quatre chemins. La journée d’hier a été particulièrement insupportable pour les ménages, les petites entreprises, les épiceries… sans oublier les risques d’intoxication alimentaire liés aux coupures intempestives. Voilà donc le Madagascar avec ses 65 années d’Indépendance. « Et voilà les feintes et les dribbles comme dans les matchs de quartiers », s’insurge un internaute. « On connaît la chanson merci », ajoute un autre. « Quelle comédie », lance une utilisatrice. Sur les milliers de réactions, rares sont ceux ou celles qui encouragent la société d’État. « C’était depuis 9h du matin, jusqu’à maintenant 15h, ce n’est pas encore revenu », regrette amèrement un facebookeur. Malgré les buzz sur l’intoxication alimentaire, les Malgaches sont toujours rappelés à la réalité avec le délestage.