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Alpha Ciment, connue auparavant sous les noms de Cementis et Holcim, est la seule entreprise de production de ciment à Madagascar. Les premiers ciments « vita malagasy» ont vu le jour à l’usine d’Ibity en 1985.
Seule usine intégrée de fabrication de ciment dans l’Océan Indien, Alpha Ciment célèbre, depuis ce mois de juin, ses 75 ans d’existence au service du développement industriel de Madagascar. L’usine d’Ibity, située à Antsirabe, assure l’ensemble du processus de production, de l’extraction en carrière jusqu’au chargement du ciment dans les camions. Une infrastructure unique, symbole de fierté nationale. Fondée en 1950 sous le nom de Macoma, l’entreprise s’est d’abord spécialisée dans la fabrication de clous, de pointes, ainsi que dans la commercialisation de tôles et de fers à béton. Ce n’est qu’en 1985 qu’elle s’oriente vers la production de ciment, amorçant ainsi une nouvelle phase de son développement. Au fil des décennies, l’entreprise a connu plusieurs changements d’identité : Holcim Madagascar, puis Cementis, avant de devenir Alpha Ciment. Lova, Lafatra, Orimbato et Manda sont quatre catégories de ciment, chacune offrant une résistance et une maniabilité spécifiques, adaptées à des usages distincts.
En 2024, le marché du ciment à Madagascar s’est élevé à environ 1,2 million de tonnes. Sur ce volume, la production locale reste majoritairement assurée par Alpha Ciment, dont la capacité atteint 550 000 tonnes par an, soit près de 45 % du marché. L’unité de production d’Ibity à Antsirabe constitue le pilier du dispositif industriel, complétée par les sites de Tamatave (environ 300 000 tonnes) et de Tanjombato (près de 100 000 tonnes). Le reste du ciment consommé dans le pays est importé, ce qui représente un enjeu majeur en termes d’autonomie industrielle et de compétitivité. « En augmentant la production locale, le marché pourrait s’ouvrir davantage, avec un impact possible sur les prix », indique Vincent Blanchet, Directeur Général d’Alpha Ciment Madagascar. Et de souligner : « On ne devrait pas parler de sacs de ciment à 15 000 ariary dans ce contexte. »
Implantée à Antsirabe, la cimenterie d’Ibity illustre l’ancrage local d’Alpha Ciment dans le paysage industriel malgache. Mise en service en 1985, l’usine constitue aujourd’hui une chaîne de production complète de ciment. À ses débuts, sa capacité annuelle était estimée à environ 60 000 tonnes, un volume modeste à l’échelle de l’industrie. Au fil des quatre dernières décennies, plusieurs phases de modernisation ont permis de tripler cette capacité, atteignant aujourd’hui un potentiel théorique de 180 000 tonnes par an.
L’usine, bâtie selon une technologie d’origine ancienne, a vu son fonctionnement progressivement adapté aux standards actuels. Les unités modernes privilégient désormais les fours horizontaux, offrant un pilotage plus précis et une productivité accrue.
Parmi les avancées notables, un système de filtration a été mis en place afin de limiter les émissions de CO₂, renforçant les engagements environnementaux du site. L’exploitation de la carrière a également été optimisée, avec des procédés permettant de garantir la stabilité de la qualité du calcaire, matière première principale. La réserve actuelle de cipolin permet d’envisager près de 400 ans d’exploitation à capacité constante. La carrière s’étend sur près de 60 hectares, mobilisant environ 115 employés directs, 250 sous-traitants et près d’un millier d’emplois indirects. Conforme aux normes internationales de santé, sécurité et performance environnementale, le site d’Ibity se hisse aujourd’hui au niveau des cimenteries européennes ou américaines.
Implantée au cœur de la commune d’Ibity, l’usine locale s’illustre par son engagement actif en faveur du développement socio-économique de la région. À travers la mise en place de plusieurs infrastructures, elle contribue de manière tangible à l’amélioration des conditions de vie des habitants. La scolarisation constitue l’un des axes majeurs de cette contribution. L’entreprise a ainsi participé à la construction de plusieurs établissements scolaires, notamment des EPP, un CEG et un Lycée. Dans le domaine de la santé, l’usine a apporté son appui à la mise en place d’un CSB améliorant ainsi l’accès aux soins pour la population locale. La sécurité n’est pas en reste, avec la création d’un poste de gendarmerie. Par ailleurs, une initiative innovante a vu le jour avec la création du village pilote « Tanana Maharitra ». Environ vingt foyers y ont été relogés et bénéficient d’un accompagnement à travers des activités génératrices de revenus, soutenues directement par l’Usine.
Depuis 2015, le Trail d’Ibity réunit chaque année des passionnés de nature et de course à pied autour des sentiers de l’usine d’Ibity. Avec plusieurs parcours proposés, l’épreuve phare reste l’ascension jusqu’au sommet du mont Ibity, un défi devenu emblématique. Ce rendez-vous annuel ne cesse de prendre de l’ampleur. La neuvième édition, récemment organisée, a rassemblé plus de 2 000 coureurs, dont plusieurs venus de l’étranger. Organisé par Alpha Ciment avec ses collaborateurs, le Trail d’Ibity a aussi une vocation solidaire. Les fonds récoltés servent à soutenir les enfants souffrant de malnutrition, pris en charge par la Maison de Nutrition, gérée par l’Association Antena, dans la commune.
Dossier réalisé par Manjato Razafy
Le gouvernement a promis de faire en ce 26 juin 2025 un évènement qui restera gravé dans les mémoires avec une célébration hors du commun.
Antananarivo s’est parée de ses plus beaux atours pour célébrer avec ferveur le 65e anniversaire de l’indépendance nationale. De l’avenue de l’Indépendance à Analakely jusqu’au mythique stade de Mahamasina, en passant par les rives illuminées du lac d’Ivato, la capitale malgache a vibré au rythme d’un programme festif inédit, mobilisant des milliers de citoyens. Dès les premiers jours des festivités, la liesse populaire s’est emparée de la ville. Les concerts gratuits offerts au cœur d’Antananarivo, sur l’avenue de l’Indépendance, ont attiré une foule nombreuse, la semaine dernière.Le soir du 25 juin, un spectacle féérique de jets d’eau et de feux d’artifice a embrasé le ciel d’Ivato. Cette animation grandiose a provoqué une affluence exceptionnelle. La ruée vers cet événement lumineux a confirmé la soif de communion festive de la population.
Le 26 juin, au lever du jour, des files d’attente se formaient déjà aux abords du stade de Mahamasina. Le traditionnel défilé militaire, moment solennel par excellence, y a rassemblé plus de 4 900 militaires issus des différentes forces de défense et de sécurité. Devant une tribune d’honneur garnie de hautes personnalités nationales et étrangères, le chef de l’État, Andry Rajoelina, a ouvert la cérémonie. Il a appelé ses concitoyens à cultiver la « solidarité » et la « communion des esprits et des cœurs ». Selon lui, cette union est une condition essentielle pour poursuivre avec détermination les efforts de développement entrepris.
« Nous sommes sur les rails du développement », a affirmé le président de la République, non sans rappeler l’importance de tirer les leçons de l’histoire. « Soixante-cinq années d’indépendance ne doivent pas être effacées, mais transmises à la génération future », a-t-il insisté. En guise d’exemple, il a évoqué la renaissance du « Rovan’i Madagasikara ». Ce « symbole de la souveraineté nationale », réduit en cendres le 6 novembre 1995, est désormais entièrement reconstruit grâce à l’engagement du gouvernement actuel. « C’est chose faite », a-t-il déclaré avec fierté.
Par ailleurs, le président de la République a salué l’engagement indéfectible des forces armées. Il les a présentées comme garantes de la défense de la souveraineté nationale, de l’intégrité du territoire et des institutions républicaines. Cette démonstration de force a été rehaussée par la présence de délégations militaires venues de divers horizons. « Cela témoigne de l’amitié et du respect que nourrissent plusieurs nations à l’égard de Madagascar », nous a confié un analyste.
La Chine, fidèle partenaire de longue date, a déployé un contingent de 53 militaires dirigés par le colonel supérieur Chen Zhigang. De son côté, la Corée du Sud, représentée par son attaché de défense à Addis-Abeba, le lieutenant-colonel Hong Soon-II, a également honoré l’événement de sa présence. La France, quant à elle, a marqué les festivités par une délégation de haut rang, conduite par le général de corps d’armée Éric Peltier, accompagné notamment du général de division Jean-Marc Giraud, commandant des FAZSOI, et du capitaine de frégate Adrien Le Franc. L’Inde, à travers une forte délégation militaire dirigée par le ministre d’État de la Défense Sanjay Seth, a souligné la dimension stratégique de son partenariat avec la Grande Île. Enfin, l’Égypte a tenu à envoyer le général de division Galal Ali Abd-Elrazek Ali, chef d’état-major adjoint de l’armée égyptienne, pour partager cet instant mémorable.
Rija R.
Un grave accident de la circulation s’est produit récemment sur la route d’intérêt provincial (RIP) reliant les communes rurales d’Isaka et de Vohitrarivo, plus précisément au point kilométrique 45, au lieu-dit Andohasahalava, fokontany Manjaka, dans la commune rurale de Vohitrarivo, district d’Ambohimahasoa. Un véhicule Mercedes, destiné au transport de marchandises, en provenance d’Ambohimahasoa et se dirigeant vers Vohitrarivo, a quitté sa trajectoire sur une portion rectiligne de la chaussée. Il a brusquement dévié vers la gauche avant de basculer dans un ravin d’environ 50 mètres de profondeur, se retrouvant dans une position retournée, les quatre roues en l’air. Le camion, chargé de balles de vêtements et transportant également plusieurs passagers, a causé d’importants dégâts humains. Le bilan provisoire fait état d’un mort et de vingt-et-un blessés, dont six dans un état grave. La victime décédée a été identifiée comme étant Alex, un homme de 32 ans, co-conducteur du véhicule, et originaire d’Ambohimahasoa. Son corps a été restitué à sa famille le jour même du drame. Les blessés, quant à eux, ont été évacués en urgence vers le Centre de santé de base niveau 2 (CSB2) de la localité, ainsi qu’au Centre hospitalier de district (CHD1) d’Ambohimahasoa, où ils ont reçu les premiers soins. Les premières constatations ont été réalisées par les éléments de la brigade de gendarmerie d’Isaka, en charge de l’enquête. Les circonstances exactes de l’accident restent encore à déterminer, mais l’état du véhicule et la nature du terrain accidenté laissent penser à une perte de contrôle. Cet accident met une nouvelle fois en lumière les dangers de certaines routes secondaires, souvent mal entretenues et fréquentées par des véhicules surchargés.
Yv Sam
Nitrangan’ny fanafihana tamin’ny basy sy sabatra ny sekoly fanofanana relijioazy an’ny fiangonana katolika eto Toamasina, eny Analamalotra Toamasina II. Tranga niseho ny sabotsy alina nifoha ny alahady maraina tamin’ny 02 ora maraina, ka naratra mafy ilay relijiozy mpitam-bola tratran’ireo jiolahy tao. Tamin’ity fotoana ity mantsy dia tsy tao ireo mpianatra relijioazy ampianarina tao. Nandritra izany dia nisy ny vola lasan’ireto jiolahy nirongo basy sy sabatra, izay tsy fantatra ny sandany. Nitsambikina fefy ireto jiolahy tamin’ny fidirany tao ary avy hatrany dia ny toerana nisy ireto rejiliozy no nalehan’ireto jiolahy, ka tonga tamin’izao fitakiana vola izao. Nisy tamin’ireo jiolahy no mbola saika hananararaotra, fa ireo namany no nilaza fa « aoka izay fa efa maro ny azontsika, avelao izy fa mompera anie io e ! », dia lasa ireto jiolahy nahavanona izao fanafihana izao. Nametraka fitarainana teny amin’ny zandary moa ireo relijioza tamin’izoa fanafihana ny sekoly fanonana relijiozy izao ; ka ho eo ny tohin’ny raharaha.
Malala Didier
De plus en plus inquiétante, la vague d’intoxication alimentaire a atteint deux régions de plus. Pire qu’un virus puisque sa manifestation pourrait être fatale en un temps record. A Toliara (région Atsimo-Andrefana), un enseignant de l’université a perdu la vie à la suite d’un probable botulisme. Une autre personne est sous soins intensifs pour la même raison. La thèse de consommation de charcuterie, notamment des mortadelles, a été retenue sur ces deux cas. Une réunion d’urgence auprès de l’Organisme Mixte de Conception (OMC) a décidé la saisie des mortadelles suivie d’une ouverture d’enquête. A Ifanadiana (région Fitovinany), quelques personnes issues d’une même famille ont été hospitalisées d’urgence à la suite d’une intoxication alimentaire. Tous ces faits se sont déroulés durant la journée du 25 juin, soit la veille de la fête nationale. A Antananarivo, la famille des victimes d’empoisonnement mortel attend avec impatience et demande de rendre public le résultat d’analyse qui, selon les autorités, a été envoyé dans un laboratoire à l’étranger. A Ambositra, la célébration de la fête nationale a été annulée par les autorités pour observer le deuil des victimes d’intoxication alimentaire faisant 11 morts, lundi dernier. Sur le plan national, la série noire d’intoxication alimentaire ou empoisonnement préoccupe les citoyens. La propagation d’une voix anonyme sur les réseaux sociaux avançant que de l’huile avariée est présente sur les chaînes de distribution commerciale n’a fait qu’envenimer la situation. Ironie du sort, à Faratsiho, la consommation de salade de crudité (composé) a fait des victimes. La marque de l’huile utilisée a été saisie auprès du vendeur pour une éventuelle analyse. Est-ce une pure coïncidence cette série noire d’intoxication alimentaire/empoisonnement dans plusieurs régions du pays ? La question est sur toutes les lèvres et préoccupe tout un chacun.
D.R
Un grave accident de la circulation s’est produit aux premières heures de la journée du 25 juin, aux alentours de 1h30 du matin, sur la Route Nationale 52, non loin de l’aéroport international d’Ivato. Cet événement tragique a coûté la vie à deux jeunes hommes.
Les faits se sont déroulés sur une ligne droite de la RN 52, au niveau du PK 2+500. Une moto scooter, transportant deux personnes et se dirigeant vers Ivato depuis Talatamaty, est entrée en collision avec un véhicule citerne venant en sens inverse. L’impact a été d’une violence extrême : le conducteur du deux-roues, âgé de 22 ans, est décédé sur le coup. Son passager, un jeune homme de 26 ans, a été grièvement blessé et transporté d’urgence au CHU-JRA Ampefiloha où il a malheureusement succombé à ses blessures quelques heures plus tard, vers 5h du matin. Sur les lieux de l’accident, la moto scooter a été retrouvée complètement détruite, tandis que le véhicule citerne présentait des dommages importants au niveau de son pare-chocs gauche. Selon les premières constatations, la cause de l’accident serait un excès de vitesse combiné à une conduite en état d’ivresse de la part du conducteur de la moto. Puisqu’il s’agit d’un accident mortel, le conducteur du véhicule citerne a été placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête. Les autorités compétentes ont diligenté les réquisitions nécessaires et les corps des victimes ont été remis à leurs familles après les constatations médicales.
T.M.
deux sélections malgaches ont encaissé quatre défaites respectivement au mondial de Mongolie.
Fin de l’aventure des sélections nationales malgaches à la Coupe du Monde de basketball 3×3, qui se déroule à Oulan-Bator en Mongolie. Que ce soit pour les dames mercredi, ou pour les hommes hier, la marche était trop haut face à des nations rompues aux joutes du très haut niveau. Malgré des défaites, les Ankoay quittent la compétition la tête haute, forts d’une expérience inestimable.
Pour leur dernière journée de compétition mercredi, les Ankoay dames ont conclu leur toute première participation à un mondial par deux revers. La première rencontre de la journée fut à sens unique, la formation malgache se heurtant à un adversaire d’un calibre supérieur. Le score sans appel de 21 à 5 en faveur de leurs opposantes témoigne de la difficulté de la tâche. Loin de se décourager, Chine et sa troupe ont livré un véritable baroud d’honneur pour leur match de clôture. Face aux Chinoises, elles ont fait bien plus que se défendre, ne s’inclinant que sur le score de 22 à 15. Une défaite au goût d’encouragement face à une des meilleures équipes du plateau.
Hier, c’était au tour de l’équipe masculine de boucler sa phase de poule. La mission s’annonçait périlleuse, et elle le fut. D’entrée, la bande à Livio a dû faire face à la redoutable machine serbe, une référence mondiale de la discipline. Logiquement, les Malgaches ont encaissé une lourde défaite sur le score de 21 à 9. Le point d’orgue de la journée fut sans conteste leur confrontation face à l’Australie. Au terme d’un match d’une intensité folle, un véritable chassé-croisé où chaque panier valait de l’or, les Ankoay ont frôlé l’exploit. Ils ont malheureusement cédé sur le fil, s’inclinant sur le plus petit des écarts, 21 à 19. Une défaite rageante mais qui démontre tout le potentiel et le courage de cette équipe. Le bilan est certes sans victoire, mais l’essentiel est ailleurs. Pour les deux sélections, cette campagne mongole aura été une formidable opportunité de se mesurer à l’élite mondiale et de continuer l’apprentissage du haut niveau. Pour tenter de participer à nouveau à cette compétition l’année prochaine, les Malgaches devront garder leur titre continental.
T.H
À seulement 20 ans, Ranaivoarison Mamy Herilala, surnommé « Laou », trace déjà un parcours prometteur dans le monde du rugby malgache. Originaire d’Ambalavao Isotry, il découvre l’ovalie dès l’âge de 7 ans, grâce à l’influence de son père, éducateur au sein du CEA Andranomena. Bien qu’il ait également pratiqué le football avec l’équipe de Tana Formation, c’est finalement dans le rugby qu’il s’est affirmé. Formé au sein du club CRAI Ambalavao Isotry, qu’il n’a jamais quitté, Laou évolue principalement aux postes de demi d’ouverture et d’ailier. Ses premiers faits d’armes remontent à sa sélection avec les Makis pour le tournoi U16 de l’AROI, suivie d’une participation continue avec l’équipe nationale U18, notamment lors de la compétition organisée à La Réunion. Malgré une présélection chez les seniors en vue des Jeux des Îles, il n’a pu intégrer la liste finale en raison de son jeune âge à l’époque. Cela ne l’a pas empêché de poursuivre son ascension. Il a été régulièrement retenu en sélection nationale, participant notamment à la Coupe d’Afrique 2024, au premier tour des Challenger Series à Cape Town, au second tour en Pologne, ainsi qu’à la récente Africa Men’s Cup à Maurice. Son rêve d’enfance s’est, en grande partie, réalisé : porter le maillot des Makis et défendre les couleurs de Madagascar. Mais pour Laou, ce n’est qu’une étape. Son ambition ultime est de devenir joueur professionnel à l’étranger. Comblé par son récent titre de meilleur joueur lors du tournoi à Maurice, où il a également été sacré vice-champion d’Afrique, il confie : « C’est la première fois que je ressens une telle satisfaction. Je remercie Dieu pour ce parcours. Et maintenant, cap sur la Coupe du monde ».
Manjato Razafy
Le Maroc accueille une session de formation et de recyclage dédiée aux entraîneurs francophones, organisée par l’Association Francophone du Comité National Olympique (AFCNO), du 23 au 28 juin. Madagascar y est fièrement représenté par Soloniaina Josiane Patricia, de la discipline de Lutte, qui participe à cet événement d’envergure internationale. Ce stage, axé sur le renforcement des compétences des entraîneurs, propose un programme riche et diversifié. Parmi les thématiques abordées figurent la préparation physique, la détection et le profilage des jeunes talents, la prévention des blessures, la préparation mentale, ainsi que l’entraînement inclusif. Ces sujets, essentiels au développement du sport de haut niveau, permettent aux participants d’acquérir des outils modernes et adaptés aux défis actuels. La formation est encadrée par des experts reconnus, tels que le Dr Amadou Diouf, le Dr Papa Serigne Diene, Philippe Bouedo, Amine Dorhmi, Hassan Fekkak et Loubna Belabbes. Leur expertise garantit un apprentissage de qualité, mêlant théorie et pratique, au profit des entraîneurs issus de divers pays francophones. Pour Soloniaina Josiane, cette opportunité représente une chance unique de perfectionner ses compétences et de contribuer au développement du sport de Lutte malgache.
Heriniaina Samson