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jeudi, juillet 10, 2025
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MEAH-WaterAid Madagascar : Renouvellement de partenariat pour trois ans

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Le ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène (MEAH) et l’ONG WaterAid Madagascar ont renouvelé leur partenariat stratégique pour une période de trois ans. La cérémonie de signature s’est tenue lundi à Ambohijatovo, entre le ministre Lalaina Andrianamelasoa et la directrice pays de WaterAid, Josette Vignon Makong. Le nouveau protocole vise, entre autres, à étendre l’accès à des services EAH résilients au climat à 1,5 million de personnes supplémentaires, à mobiliser 20 millions de dollars pour soutenir le secteur et à développer des modèles de services sensibles au genre, adaptés aux réalités locales. « Cette nouvelle alliance permettra d’intensifier notre action conjointe pour atteindre les Objectifs de Développement Durable, notamment l’ODD 6, qui vise l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement d’ici 2030. Les actions seront concentrées dans les régions les plus vulnérables, exposées aux effets du changement climatique », a noté Dr Josette Vignon Makong

Le MEAH, pour sa part, bénéficiera d’un accompagnement technique et institutionnel, ainsi que d’interventions ciblées et de campagnes de plaidoyer. Le ministre Lalaina Andrianamelasoa a rappelé l’ancienneté et l’engagement de l’organisation. « WaterAid fait partie des premières familles du secteur. L’eau potable et l’assainissement sont également des missions prioritaires du gouvernement, ce qui réaffirme l’importance capitale de ce partenariat. Nous nous engageons à apporter notre expertise pour une bonne coordination dans ce secteur », a-t-il souligné. Depuis le début de ses activités en 1999, WaterAid Madagascar a permis à plus de 816 000 personnes d’accéder à l’eau potable, à 837 000 personnes de bénéficier de services d’assainissement améliorés et a touché directement 1,8 million de personnes à travers ses actions de promotion de l’hygiène.

Manjato Razafy

Andry Rajoelina : « Création de 1 500 emplois avec les bus électriques »

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Ensemble, poursuivons notre marche vers le progrès, selon le Président Andry Rajoelina.
Ensemble, poursuivons notre marche vers le progrès, selon le Président Andry Rajoelina.

Outre les changements qu’ils apportent dans le domaine du transport, les bus électriques et thermiques importés par l’Etat créeront également des milliers d’emplois, selon les déclarations du Président de la République hier.

Un moment historique qui marque un tournant vers une mobilité urbaine moderne. La cérémonie officielle de réception des premiers bus 100% électriques s’est tenue hier au CCI Ivato. C’est durant cet évènement que le Président de la République, Andry Rajoelina a fait part de son ambition de transformer en profondeur le système de transport public, tant à Antananarivo qu’à travers tout le pays. La première flotte de 300 véhicules sera bientôt opérationnelle, accompagnée d’une nouvelle ligne reliant l’aéroport d’Ivato à Tsarasaotra, exclusivement desservie par ces bus électriques. « Chaque bus nécessitera trois conducteurs, soit 48 chauffeurs au total pour cette ligne initiale, et environ 200 emplois directs. À terme, cette première livraison de 300 bus générera près de 1 500 emplois », a-t-il déclaré. Il n’a pas manqué de féliciter ceux qui ont déjà été sélectionnés pour travailler dans la conduite, la maintenance ou l’accueil à bord de ces bus tout en souhaitant d’accroître la participation des femmes dans cette dynamique. Ces bus, dotés d’une autonomie de 260 km après seulement 2 heures de charge, positionnent Madagascar comme un pionnier en Afrique dans l’adoption de cette technologie.

Avions

Après la présentation des bus électriques et thermiques à la CCI Ivato, le Président Andry Rajoelina, accompagné des autorités présentes, s’est dirigé vers la Base aérienne 213 Ivato- escadron hélicoptère pour la réception et la remise officielle de l’avion Let 410, un don du Président à l’Armée. Ce déplacement s’est fait à bord des nouveaux bus électriques, que les officiels ont pu tester à cette occasion. Au total, trois avions de ce type ont été promis par le Président à l’armée, celui reçu hier est le premier, les deux autres suivront. Le retard de livraison du second s’explique par la fermeture temporaire de l’espace aérien au-dessus de la Mer Rouge, en raison du conflit au Moyen-Orient. Fabriqué en République tchèque, le Let 410 peut transporter 19 militaires avec leurs équipements. Il peut aussi être utilisé comme avion cargo, avec une capacité maximale de 1,5 tonne, et possède une autonomie de vol de cinq heures. Son principal avantage réside dans sa capacité à décoller et atterrir sur de courtes pistes, même de seulement 500 mètres, qu’elles soient en terre, en herbe ou asphaltées.

Narindra Rakotobe

Concert : Tout est fin prêt pour « Sons et lumières »

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A un jour de la célébration de la fête de l’Indépendance, les événements y afférant vont bon train et le traditionnel  concert « Sons et lumières » n’y déroge pas. Pour cette 23e édition, tout est fin prêt. La chorale RFF Amparibe Famonjena n’attend plus que son public pour le concert de prière pour la Nation et la Jeunesse, particulièrement ceux qui passeront les examens officiels.

L’équipe au grand complet est à pied d’œuvre et se retrouvera sur la scène du temple FJKM Amparibe Famonjena ce soir, à partir de 17h. Avec Henri Ratsimbazafy comme invité de marque, la chorale sera accompagnée par des musiciens aguerris dont Son et Tahiana aux claviers, Théo à la basse, Nomena à la batterie ainsi que Titi et Tantely aux saxophones. La chorale Anjomaran’ny fitiavana de la Fjkm Tranovato Fitiavana Toamasina prendra également part aux festivités. Dans la même foulée, le pasteur Tahiana Rakotomanana fera la prédication, avec l’intervention du pasteur retraité Solofo Raharijaona. La soirée ne se limitera pas au concert et à la prière car en seconde partie, un feu de camp et du « face painting » autour d’une bonne table seront au programme.  

Zo Toniaina

Grand Podium national : Jaojoby, Iraimbilanja et Jerry Marcos en tête d’affiche

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Dans tout Madagascar, la fête bat son plein pour la célébration des 65 ans de l’Indépendance. Dans la capitale, le podium national se tiendra demain.

«… Miara mifaly amin’ny Asaramanitra ! »

Comme chaque année, le stade Barea accueillera le grand public demain après-midi. Le grand spectacle qui ponctuera la célébration de la Fête de l’Indépendance commencera dès 14h. Musique, chant, danse, rire, ce savant mélange contribuera largement au succès du spectacle. En tête d’affiche, Jaojoby le roi du salegy lui-même. Avec une bonne cinquantaine d’années de carrière, l’artiste représente à lui tout seul une culture musicale emblématique de Madagascar. Le groupe phare Iraimbilanja sera également de la partie. La bande à Batata fera le bonheur des amateurs de rock des années 80. À leurs côtés, deux autres metteurs d’ambiance : Jerry Marcoss, avec ses pas de danse capables de donner le tournis aux moins aguerris, et Lego de Madagascar, une grande figure du baoejy et du salegy. La jeunesse, quant à elle, ne sera pas en reste. En effet, les artistes en vogue du moment, à l’instar de Njara Marcel, Agrad, Sanih, Skaiz et Nael seront également présents. Entre leurs tubes respectifs et les petites surprises réservées, l’ambiance sera au beau fixe. Avec une affiche éclectique, les Tananariviens en auront pour tous les goûts. De Tempo Gaigy à Dalvis en passant par Dat’Kotry, M. Sayda, Ariane, Natchou, Stanros, Ceis, Nhodas, Lous Fah, Odyai, Mem’s Akademia et l’illustre Tarika Bakomanga. Avec plusieurs milliers de personnes attendues, le public est par ailleurs invité à apporter les lampions « vita malagasy » ainsi que les accessoires fluorescents qui donneront encore plus de couleurs et de lumières dans les gradins du stade Barea.

Zo Toniaina

Expression : La fête nationale dans toute sa splendeur

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Le drapeau malgache flotte dans les airs sur toute la Grande île. Demain, la nation malgache célébrera ses 65 ans d’indépendance. L’hymne « Ry Tanindrazanay malala ô » retentira dans les districts, les villes, les régions. Sur les tribunes officielles, les hauts dignitaires et les intendants civils porteront la main sur le cœur et le chanteront à tue-tête. Un chant d’espoir devant un peuple qui peine toujours à retrouver le sien.

Après la revue des troupes, place au défilé militaire et aux associations locales. Bien entendu, la marche des militaires sera, comme toujours, précise et rigoureuse ; les semelles usées des vieux rangers frapperont le sol avec force, au rythme des fanfares. Pendant ce temps, avec leurs ballerines et mocassins, des écoliers et leurs enseignants défileront malgré la fatigue.

Autrefois, marcher en colonne devant les olobe an-tanàna (notables locaux) n’était pas une fin en soi, mais une petite étape nourrissant un rêve : « Un jour, je serai à leur place ! »
Aujourd’hui, cet espoir semble enterré. Car ceux en costume, sur les estrades, ne font que prononcer des discours qui apaisent les esprits… mais qu’en est-il des actes ?
Le peuple, lui, ne leur en tient pas rigueur. Il sait que les aléas d’un mercredi peuvent les faire chuter s’ils osent défier l’ordre du pouvoir central.

Chaque 26 juin, les fonctionnaires et ceux considérés comme ayant « accompli de grandes choses pour la nation » reçoivent des distinctions : Chevaliers de l’Ordre national, Grand-Croix de deuxième classe… Ce sont les oncles, les grands-pères et les grands-mères. L’État leur témoigne sa reconnaissance !
Mais là encore, des suspicions de népotisme ou de clientélisme ne sont jamais bien loin.

Et qu’en est-il des vrais patriotes, ceux qui ont sué pour leur terre ?
On pense aux institutrices, artisans, médecins, formateurs de paysans, qui exercent dans l’ombre, loin dans les collines, parmi les raketa
Oubliés. Ils sont souvent ignorés par les citadins préoccupés par la flambée des prix des produits de première nécessité.

En somme, la Fête nationale, depuis deux décennies, reflète le quotidien d’un pays à la fois fier et meurtri.
Malheureusement, les feux d’artifice illuminant le ciel n’éclairent pas les maisons délabrées.
Après-demain, ce sera vendredi. Le week-end sera long. Mais la fin du mois, elle, viendra régler les dépenses.

Iss Heridiny

Projet PACFC : Appui aux 115 PME exportatrices dans le Sud

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Les porteurs de projet de création de PME dédiées à l’exportation ont reçu leur certificat de fin de formation.
Les porteurs de projet de création de PME dédiées à l’exportation ont reçu leur certificat de fin de formation.

Les petites et moyennes entreprises (PME) exportatrices dans la partie Sud de la Grande île, plus particulièrement dans la région Anôsy bénéficient d’une formation et d’un accompagnement grâce à la mise en œuvre du projet PACFC.

Il s’agit d’un projet d’aménagement des corridors et de facilitation du commerce (PACFC), un projet gouvernemental sous tutelle du ministère des Travaux publics, avec l’appui financier de la Banque africaine de développement (BAD). « Ce projet a soutenu 115 petites et moyennes entreprises (PME) œuvrant dans le domaine de l’agri-business dans la région Anôsy, dont 11 porteurs de projets axés sur la création d’entreprises tournées vers l’exportation. Ils ont bénéficié d’un accompagnement intensif pendant 6 mois au sein d’un programme d’incubation, tandis que les 104 autres PME exportatrices ont reçu des formations et un accompagnement visant à faciliter leur accès au marché international », a expliqué Njaka Rajaonarison, chef de mission au sein du Cabinet Esprit d’Entreprise, lors de l’atelier de clôture des activités d’incubation, de formation et d’accompagnement de ces PME.

Dotation en matériels et équipements

« En plus du renforcement de leurs compétences, ces PME exportatrices recevront également des matériels et des équipements destinés à booster leur production. Parmi les 11 porteurs de projets incubés, certains se spécialisent dans la production d’huiles essentielles, d’autres dans l’exploitation de la baie rose et d’autres épices, tandis que certains visent l’exportation de langoustes. » Le Cabinet Esprit d’Entreprise a assuré la formation et l’accompagnement des bénéficiaires au sein du centre d’affaires de la région Anôsy, ainsi que l’incubation des porteurs de projets dans le centre de Vohipeno, avec la participation de candidats sélectionnés dans la région Atsimo Atsinanana. Ces actions s’inscrivent dans la mise en œuvre du projet PACFC. Njaka Rajaonarison a précisé que les critères de sélection incluaient un âge minimum de 21 ans et une activité dans le domaine de l’agri-business. Les 11 porteurs de projets incubés dans les zones d’influence du projet, ayant terminé leur parcours, ont reçu un certificat attestant de la fin de leur formation. Ils ont eu l’opportunité de présenter leurs produits destinés à l’exportation à cette occasion.

Modernisation des infrastructures routières

Toujours dans le cadre du projet PACFC, le désenclavement des zones à fort potentiel agricole constitue l’une des principales priorités.
« Le projet contribue notamment à la réhabilitation de la Route Nationale n°9 (RN9), reliant Toliara à Dabara, ainsi que de la RNT12A, qui dessert Taolagnaro et Vangaindrano, avec le soutien financier de la BAD et de l’Union européenne. L’objectif est de faciliter la libre circulation des biens et des personnes, en vue d’optimiser l’évacuation des récoltes. » Cette modernisation des infrastructures routières vise à dynamiser les chaînes de valeur agricole et, par conséquent, à stimuler les échanges commerciaux entre Madagascar et le reste du monde. Par ailleurs, le projet PACFC, comme son nom l’indique, vise à faciliter le commerce en recherchant des débouchés pour les PME exportatrices formées, notamment à travers leur intégration dans les marchés régionaux comme ceux de la SADC et du COMESA.

Navalona R.

Musique : Décès brusque de Johnny Bass de Madagascar

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Un « king » de la guitare, le Tier 1 de la musique malgache, Johnny Zafimahery (crédit photo : Zafimahery Johnny Bass)
Un « king » de la guitare, le Tier 1 de la musique malgache, Johnny Zafimahery (crédit photo : Zafimahery Johnny Bass)

Accords « marovany », jazz, rock, variété, terroir, métal, etc., Johnny Zafimahery ou Johnny Bass de Madagascar pour la scène, avait une maîtrise unique qui lui donnait une place dans le top 5 des « guitar-heroes » de la Grande île voire de l’Océan Indien et de l’Afrique. Son décès a été annoncé hier, dans la matinée. Sa dépouille se trouvait encore à Mampikony dans le nord du pays. Originaire de Fianarantsoa, le défunt était le travailleur acharné de l’ombre. Peu connu du grand public, seuls les mélomanes et les professionnels connaissaient son immense talent. Avec son humilité, sa joie de partager, il ne rechignait jamais à divulguer des astuces aux jeunes musiciens. Une générosité que peu de sa génération avaient, soucieux de voir la nouvelle génération faire mieux. Il agissait ainsi pour la postérité du savoir-faire musical national. Ses collaborations ont été nombreuses, avec Olombelo Ricky, Tselonina, Fangaro, Sammy et d’autres encore. Une grande perte, c’est peu de le dire, pour la musique malgache. Pour le moment, l’organisation de la famille dépend de l’arrivée du corps dans la capitale. Tananarive lui rendra sûrement un bel hommage.

Maminirina Rado 

Crise sanitaire :L’opposition pointe du doigt l’inaction du régime

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Diarrhées pédiatriques en hausse, pénurie d’eau potable, coupures d’électricité : les signaux sont au rouge. L’opposition hausse le ton face à une situation sanitaire qui ne cesse de s’aggraver dans tout le pays, et dénonce un silence jugé « coupable » de la part du régime actuel. Selon le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé, en date du 10 juin 2025, une augmentation inquiétante de 38% des cas de diarrhées pédiatriques a été enregistrée à l’échelle nationale. Une flambée qui intervient dans un contexte de déliquescence des services publics essentiels, notamment l’eau potable et l’électricité. «  Madagascar est au bord d’une crise sanitaire de grande ampleur », alerte le Secrétaire général du parti Tiako i Madagasikara, Rina Randriamasinoro.

Le drame d’Ambohimalaza, survenu le 15 juin dernier, a jeté une lumière crue sur la gravité de la situation : 17 personnes ont perdu la vie et 32 autres ont été hospitalisées après avoir consommé des aliments contaminés. Alors que la piste d’un empoisonnement est officiellement retenue après les résultats d’analyses, l’opposition insiste sur le fait que cette tragédie s’inscrit dans un climat sanitaire déjà délétère. À Ambositra également, des décès dus à une intoxication alimentaire ont été rapportés récemment, selon le vice-président de l’Assemblée nationale, Haingo Nambinina. «  La population meurt en silence, dans l’indifférence générale », dénonce-t-il. Face à ce tableau sombre, l’opposition appelle le régime d’Andry Rajoelina à sortir de son mutisme et à engager des mesures urgentes. Trois priorités sont énoncées : rétablir un approvisionnement électrique fiable, assurer l’accès à l’eau potable sur l’ensemble du territoire, et sanctionner les responsables de cette crise. « Ce drame n’est pas une fatalité. Il est le résultat d’une irresponsabilité persistante. Chaque jour d’inaction coûte des vies », conclut un communiqué de l’opposition.

Julien R.

Luanda Angola : Le PM négocie le renouvellement  de l’AGOA avec les autorités américaines

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Rencontre entre Christian Ntsay et Troy Fitrell à Luanda, Angola.
Rencontre entre Christian Ntsay et Troy Fitrell à Luanda, Angola.

Dans le cadre du 17ᵉ Sommet USA-Africa Business Summit, le Premier ministre, Christian Ntsay, a conduit une mission diplomatique et économique à Luanda, capitale de l’Angola.

Une série d’échanges de haut niveau a marqué la participation de Madagascar au 17ᵉ Sommet USA-Africa Business Summit, dont un entretien avec Constance Hamilton, haute responsable américaine pour l’Afrique auprès du bureau du Représentant au commerce des États-Unis (USTR), et une rencontre avec Troy Fitrell du Département d’État américain. Christian Ntsay est à la manœuvre pendant ces rencontres avec les autorités américaines. Le dialogue entre le chef du gouvernement et Constance Hamilton a notamment porté sur deux questions notamment le taux des droits de douane imposés par le gouvernement américain aux produits malgaches, actuellement estimé à 47%, et l’avenir de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA) au-delà de son échéance fixée à septembre 2025.

Décisions

Selon les informations relayées par la Primature, les échanges ont permis une évaluation approfondie de l’impact économique et social de ces deux éléments pour Madagascar. La rencontre a été saluée par les deux délégations, a rapporté le service de presse de la primature, qui y ont vu une opportunité de proposer des solutions durables et efficaces afin de stimuler les échanges commerciaux et d’attirer davantage d’investissements, notamment dans le secteur industriel malgache. Madagascar a réaffirmé sa volonté de suivre de près l’évolution des décisions issues de ces discussions et d’aligner ses politiques sur les orientations convenues. Le ministre du Commerce et de l’Industrie, David Ralambofiringa, l’ambassadrice de Madagascar à Washington, Lantosoa Rakotomalala, ont fait partie de la délégation dirigée par Christian Ntsay à Luanda.

Par ailleurs, la Primature explique que l’entrevue du Premier ministre avec Troy Fitrell, chef de la délégation gouvernementale américaine présente au Sommet a été consacrée à l’approfondissement de la coopération diplomatique globale entre les USA et Madagascar. Les deux parties ont souligné la qualité des relations bilatérales et ont salué les progrès de Madagascar en matière de stabilité et de développement au cours des dernières années.

Ressources minières

Dans le cadre du Sommet USA-Africa, Christian Ntsay a pris part aux différents panels de haut niveau réunissant chefs d’État, décideurs gouvernementaux, investisseurs du secteur privé et experts africains et américains. Ces échanges ont porté sur les opportunités de développement dans l’exploitation des ressources minières stratégiques, la bonne gouvernance, ainsi que les rôles des États dans l’essor de l’entrepreneuriat, indique-t-on. La deuxième journée du Sommet, le chef du gouvernement malgache a présenté la vision de Andry Rajoelina pour le développement économique de Madagascar, lors de son intervention. La primature informe qu’il a aussi mis en lumière les réformes engagées pour dynamiser l’industrie, valoriser les ressources minières nationales, créer des emplois et promouvoir la transformation locale des matières premières afin d’en accroître la valeur ajoutée. Il a également souligné l’importance du développement régional à travers de nombreux projets structurants.

Rija R.

Fête de l’Indépendance : L’Etat en première ligne à Antananarivo

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La stèle du 65e anniversaire inaugurée à Analakely, hier.
La stèle du 65e anniversaire inaugurée à Analakely, hier.

À l’approche du 26 juin, qui marque le 65e anniversaire de l’Indépendance et la création des forces armées malgaches, Antananarivo vibre déjà au rythme des célébrations. Hier, un événement majeur a eu lieu à Analakely : l’inauguration du « Tsangambato faha 65 taona ». Cette stèle commémorative, érigée à l’initiative de la mairesse Harilala Ramanantsoa, ancre la mémoire collective au cœur de la capitale, en présence des autorités, à savoir le général de corps d’armée Richard Ravalomanana ; la ministre des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika ; le ministre de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire, Naina Andriantsitohaina ; la Secrétaire d’État en charge de la Souveraineté alimentaire, Tahina Razanamahefa ; la ministre du Travail, de l’Emploi et de la Fonction publique, Hanitra Fitiavana Razakaboana ; la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Chaminah Loulla ; et le ministre de la Jeunesse et des Sports, Marson Moustapha Abdulah.

Bus électriques gratuits

Ce 25 juin, veille du jour J, la tradition du « Afo-manga », ou feu d’artifice, sera respectée avec éclat. C’est au lac Iarivo Ivato que la population est conviée pour une soirée de spectacle, de convivialité et d’unité nationale. Afin de faciliter l’accès à cet événement, le gouvernement, en collaboration avec la CUA, mettra à disposition des bus électriques gratuits. « Ces navettes partiront de Tsarasaotra, devant la grande fresque « Parc des oiseaux », et circuleront de 12h à 21h », a-t-elle confirmé.

Sécurité

Dans son intervention, la mairesse a souligné « l’importance du respect des consignes, de la propreté du site et de la sécurité de tous les participants ». Des infrastructures spécifiques seront installées pour garantir le bon déroulement des festivités. « C’est une fête mêlant réjouissance, mémoire collective et respect des valeurs. Nous devons la vivre avec fierté et responsabilité », a-t-elle déclaré. Le défilé patriotique de demain au stade Barea marquera le sommet des festivités de l’Indépendance, avec une mobilisation conjointe de la CUA et des autorités nationales pour en garantir le succès. La première magistrate de la Ville des Mille rappelle que « cette fête est avant tout celle de tout un peuple » et invite chaque citoyen à y participer « dans un esprit de paix, d’amour pour la patrie et de solidarité », a-t-elle conclu.

Nadia R.