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jeudi, juillet 10, 2025
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Ikongo : « Près de 80 morts du paludisme »

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Le député Dinah Hajaniriana réclame la démission du gouverneur de la région Fitovinany, le médecin général Lucien Razafitsotra
Le député Dinah Hajaniriana réclame la démission du gouverneur de la région Fitovinany, le médecin général Lucien Razafitsotra

Le député élu à Ifanadiana, Dinah Hajaniriana, tire sur la sonnette d’alarme par rapport à la situation sanitaire qui prévaut à Ikongo. Il lance un appel urgent à l’État et demande la révocation du gouverneur.

La situation sanitaire à Ikongo devient de plus en plus alarmante. Le paludisme continue de faire des ravages, et d’après des informations locales, près de 80 personnes auraient déjà perdu la vie dans cette commune enclavée de la région Fitovinany. Des témoignages ont d’ailleurs confirmé ces chiffres. Face à ce drame humanitaire, les réactions se multiplient. Le député élu à Ifanadiana, Dinah Hajaniriana, monte au créneau et lance un appel pressant à l’endroit des autorités nationales. «  Ce qui se passe à Ikongo est une honte nationale. En tant que député de Madagascar, je ne peux rester silencieux. J’interpelle le gouvernement, particulièrement le ministère de la Santé publique, afin qu’il prenne ses responsabilités face à cette tragédie. Il y a des preuves tangibles confirmant des décès causés par le paludisme. On ne peut plus banaliser ce fléau », a déclaré le parlementaire, visiblement indigné.

Démission

Au-delà de cette interpellation, le député demande formellement que le gouverneur de la région Fitovinany, le médecin général Lucien Razafitsotra, se retire de ses fonctions. Ce dernier avait en effet qualifié de « rumeurs » les informations faisant état d’un nombre élevé de morts, allant même jusqu’à affirmer que certaines images diffusées à ce sujet étaient « photoshopées ». Selon ses propos, les victimes recensées seraient peu nombreuses. Dans la majorité des situations, les personnes concernées ne se seraient pas orientées à temps vers une structure de soins, ou auraient opté pour l’automédication. Une déclaration qui a profondément choqué le député Dinah Hajaniriana. « C’est une insulte pour la population d’Ikongo. On ne peut pas minimiser ainsi la souffrance des familles endeuillées. Une seule vie perdue devrait suffire à déclencher l’urgence. Ce mépris est inacceptable », a-t-il martelé.

Mesures fortes

Face à cette situation, l’élu interpelle à nouveau les autorités. « Le gouvernement doit prendre ce problème de santé publique à bras-le-corps et mettre en place sans tarder des mesures fortes pour endiguer l’épidémie, et surtout éviter qu’elle ne se propage vers d’autres districts ». La détresse est réelle à Ikongo. Les attentes sont claires. Reste à savoir si l’appel sera entendu. Quoiqu’il en soit, le député sera dès aujourd’hui à Ifanadiana afin de collecter les autres données concernant la situation dans cet autre district du pays Tanala. En effet, la crainte de Dinah Hajaniriana est tout à fait légitime. Des menaces réelles guettent la population d’Ifanadiana et à l’allure où vont les choses, le pire risque de se produire.

Julien R

Basket 3×3 – Coupe du Monde : Débuts difficiles pour les Ankoay Dames

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Les joueuses ont essuyé deux défaites d’affilé.
Les joueuses ont essuyé deux défaites d’affilé.

La sélection malgache féminine de basket-ball 3×3 a essuyé deux défaites pour sa première journée à la Coupe du Monde qui se tient à Oulan-Bator, en Mongolie. La troupe à « Chine » a été logiquement battue par des adversaires plus expérimentées.

La première journée de la Coupe du Monde de basket 3×3 n’a pas souri à l’équipe nationale féminine de Madagascar. Pour leur entrée en lice dans la compétition ce lundi 23 juin, les Ankoay dames ont affronté l’Italie. Face à une formation solide et habituée des joutes internationales, les Malgaches se sont inclinées sur le score de 10 à 21. Malgré une belle débauche d’énergie, les coéquipières de Sydonie  n’ont pas réussi à trouver la faille dans la défense italienne.

Quelques heures plus tard, pour leur deuxième rencontre de la journée, les Ankoay faisaient face à un autre défi de taille, la Pologne. Le scénario s’est malheureusement répété pour la troupe à Chine. Les Polonaises, supérieures physiquement et tactiquement, ont dominé les débats et l’ont emporté sur un score de 21 à 13.

Ces deux revers compromettent les chances de qualification des Malgaches pour la suite du tournoi. Il leur reste encore deux matchs de poule à disputer ce mercredi contre l’Australie et la Chine pour tenter de redresser la barre, même si la tâche s’annonce ardue.

Les hommes en piste ce mardi

La compétition se poursuit et tous les regards se tournent désormais vers l’équipe masculine. Les Ankoay hommes feront leur entrée en action ce mardi 24 juin. Ils auront fort à faire d’entrée de jeu avec deux adversaires redoutables au programme. Le premier match les opposera à la Belgique, une des meilleures nations européennes de la discipline. Ils enchaînent ensuite avec une confrontation contre l’Allemagne, une autre équipe de premier plan sur la scène mondiale du 3×3. La journée s’annonce donc tout aussi intense pour la sélection masculine qui tentera de faire honneur aux couleurs nationales.

T.H

Toky Rajaona : Le séminaire BOLD au service de la vente moderne en entreprise

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Toky Rajaona a retrouvé son public avec le séminaire BOLD le 20 juin dernier, au Novotel Antananarivo. Un rendez-vous inédit qui s’impose comme l’un des plus grands événements à Madagascar autour des nouvelles stratégies de vente, du neuromarketing et de l’intelligence artificielle appliquée à la performance commerciale.

Toky Rajaona, lors du programme Bold

Mentor et conférencier reconnu pour ses programmes de transformation à fort impact et ses séminaires électrochocs, Toky Rajaona et son équipe ont offert une expérience immersive, articulée autour d’un objectif clair : aider les entreprises à booster leurs ventes, leur rentabilité et leur impact grâce à des leviers puissants, issus des neurosciences, de la psychologie comportementale et de la data

Réunissant plus de 176 participants en présentiel, cette édition 2025 a accueilli des intervenants de classe mondiale, tel que Bastien Pélissier, élu n°1 par Favikon dans la catégorie des créateurs de contenu en vente le plus suivi. Ce dernier a salué la qualité remarquable du programme digne des standards internationaux, alliant stratégie et efficacité opérationnelle. Ont également rejoint la scène : Zaheda Taky, entrepreneure réunionnaise, fondatrice de Queen Minds, qui a partagé des outils concrets issus des dernières innovations de l’IA, et le Dr Romain Bouvet, spécialiste en neurosciences, qui a captivé l’auditoire sur les dernières trouvailles scientifiques en matière de psychologie de d’achat.

Quant à Toky Rajaona, fidèle à sa pédagogie ludique et transformationnelle, il a su livrer des messages percutants et des stratégies directement applicables dans un environnement économique en tension. À Madagascar, où les entreprises font face à des cycles d’activités instables,des trésoreries fragiles et des perspectives de développement souvent complexes, la compétence commerciale reste marginalisée. Or, c’est souvent le point de bascule entre stagnation et croissance.

Un besoin vital pour les entreprises malgaches

Le séminaire BOLD ambitionne de mettre en lumière l’importance d’investir dans la montée en compétences en vente, dans un pays où l’entrepreneuriat joue un rôle déterminant dans la relance économique, mais reste confronté à des freins majeurs. La performance commerciale est un levier fondamental pour la survie et l’expansion des PME. Le programme BOLD, par son approche transversale et ses contenus s’élevant au niveau des standards internationaux, comble des lacunes importantes en matière de formation commerciale à Madagascar.

Porté par la vision audacieuse de Toky Rajaona, ce séminaire a été vécu par les participants comme un véritable accélérateur de transformation, couronné avant la clôture par une séance de firewalking, une pratique thérapeutique millénaire qui symbolise le dépassement de soi. BOLD s’affirme comme un outil pratique et stratégique pour les entrepreneurs, dirigeants et commerciaux prêts à relever les défis du marché avec lucidité, audace et ambition.

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Nécrologie du 24 juin 2025

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Conflit israélo-iranien : « Pris au piège des missiles, j’ai vu la guerre de trop près » témoigne le journaliste de MIDI Madagasikara

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Pris au piège par le déclenchement soudain du conflit entre Israël et l’Iran, notre journaliste Devaux livre un récit poignant de ses sept jours d’angoisse. Un témoignage brut, de la première sirène paralysante à la fuite éprouvante par la route, qui révèle la peur, la résilience et une incroyable fraternité face au chaos. Il a été invité par le ministère des Affaires d’Israël pour un voyage de presse pour voir de près la réalité du terrain sur le terrible événement du 7 octobre 2024 et ce qui s’y passe 18 mois après.

Vendredi 13 – La peur en guise de réveil

Le départ était prévu pour le vendredi 13 juin, à 5h50 du matin. Il est 2h40 lorsque je sors de la douche, prêt à effectuer les derniers préparatifs. Mon téléphone vibre : une alerte de tremblement de terre. Étrange. Rien ne bouge dans la chambre. Quand j’ai effectué mon check-out à la réception, j’ai demandé au réceptionniste. Il m’a répondu « Ce n’est pas un séisme… Israël a frappé l’Iran.

Je tente de garder mon calme. À 3h06, comme prévu, mon taxi arrive. Direction : l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv. C’était le même chauffeur qui m’a accueilli à l’aéroport à l’arrivée, on a commencé à discuter de mon séjour en Israël. Puis, quelques kilomètres avant l’entrée de l’aéroport, le chauffeur ralentit. Il vient m’annoncer: « L’espace aérien est fermé. Personne ne part. Vous allez retourner à l’hôtel ». L’annonce me tombe dessus comme une chape de plomb. Je suis encore dans le déni. Nous décidons tout de même de continuer car nous allons récupérer quelques passagers dans le même cas que moi.

Mais à 3h40, à peine entrés dans l’enceinte de l’aéroport, les sirènes retentissent. Tous les voyageurs sont dirigés vers un abri souterrain. Le visage crispé, les yeux cernés, chacun essaie de contenir son stress. Deux alertes successives. Le cœur bat la chamade.

C’est la première fois que j’entends ce genre de sirène. Elle ne ressemble à rien de ce qu’on peut vivre dans un monde en paix. C’est stressant. J’ai entendu parler de la sirène tout au long de mon séjour, mais, cette fois-ci, je l’entends de mes propres oreilles.

Vers 5h20, je suis de retour à l’hôtel, le vol officiellement annulé. Mon séjour est prolongé… mais jusqu’à quand ? Personne ne peut le dire. Tout dépendra de l’évolution de cette guerre qui vient de commencer.

Tel Aviv sous tension, mais debout

Le 13 juin au matin, Tel Aviv se réveille sous tension. Pourtant, à ma grande surprise, la ville semble continuer de respirer. Les Israéliens sont calmes, presque impassibles. Je m’interroge. Comment peuvent-ils agir comme si de rien n’était alors que le pays est en guerre ?

Les réponses viendront vite. « Nous sommes habitués. C’est la résilience israélienne », me confie un jeune Telavivien rencontré sur la promenade du front de mer. « Nous avons appris à vivre avec et la vie continue ».

Et effectivement, à « Tayelet », le quartier où se trouve notre hôtel, la vie suit son cours. Les habitants jouent au beach-volley sur la place, marchent et effectuent leur running quotidien le long de la mer, prennent un café en terrasse. Les touristes se mêlent à cette vie presque normale.

Mais à la nuit tombée, c’est tout une autre ambiance. À 20 heures, la sirène retentit à nouveau. Dans l’hôtel, les clients se ruent dans les escaliers, rejoignant en panique le « shelter », ce sous-sol renforcé que chaque bâtiment possède.

Cette nuit-là, les sirènes retentissent à plusieurs reprises. Le sommeil devient un luxe inaccessible. Dormir n’est pas recommandé, surtout dans une chambre à l’étage. À chaque nouvelle alerte, il faut descendre, vite, parfois en pleine nuit, pieds nus, encore à moitié endormi.

Dans l’abri, pourtant, quelque chose d’étonnant se passe. Ce n’est pas la peur qui domine, mais une étrange chaleur humaine. Juifs, chrétiens, musulmans, hindous… tous unis dans la même vulnérabilité. On se parle, on s’encourage, on prie ensemble, on chante même parfois. Une famille éphémère née de l’adversité.

14, 15 et 16 juin – Les nuits blanches sous les bombes

Les jours passent et l’intensité des attaques augmente. Les 14 et 15 juin, Tel Aviv est ciblée à plusieurs reprises. Les nuits sont longues, ponctuées par les alarmes, les explosions lointaines, et cette angoisse qui ne quitte plus les tripes.

Pour éviter de faire le va-et-vient entre ma chambre au 18e étage et le sous-sol, je prends une décision : rester au « shelter » pour la nuit entière. Mieux vaut ça que monter et descendre de là où je me suis mis en sécurité et je pourrais me reposer .

Le 16 juin, à 4h20, une explosion d’une violence inouïe secoue notre hôtel. Les murs vibrent. A la levée de l’alerte, je regarde sur le balcon. Une colonne de fumée noire s’élève à 300 mètres. Les Iraniens frappent maintenant les quartiers résidentiels, les zones civiles. La guerre est totale.

À ce moment précis, j’ai eu peur. Je me suis senti à la merci d’un destin que je ne maîtrisais plus. J’élève ma prière à tout moment. Je savais aussi que je n’étais pas seul. Les responsables israéliens me contactent régulièrement, veillant à ma sécurité, m’informant sur l’évolution de la situation. Ils cherchaient une solution de sortie.

Le tournant du conflit a changé désormais, les alertes ne se limitent plus aux nuits. Elles éclatent à toute heure, y compris pendant les repas. Il faut parfois quitter son assiette encore chaude pour se réfugier. Chaque moment de la journée est une course contre la montre.

Mais Israël s’adapte. Les abris sont partout : hôtels, maisons, parkings souterrains. La population vit avec, parce qu’elle n’a pas le choix.

17 juin – Une échappée incertaine vers la Jordanie

Le 17 juin devait marquer mon départ définitif de Tel Aviv. Une nouvelle tentative, cette fois via la Jordanie. Tout a été organisé avec l’aide précieuse des autorités israéliennes. À 8h35, notre car quitte l’hôtel. Mais à 8h38, alors que nous n’avions parcouru que quelques centaines de mètres, la sirène retentit à nouveau. Le car s’arrête en urgence. Nous courons vers un hôtel voisin pour rejoindre leur abri. L’attente est brève, mais l’angoisse, elle, reste tenace.

Une fois l’alerte levée, nous reprenons la route vers la frontière. Après 2h30 de trajet, nous arrivons au poste-frontière israélien. Nous effectuons les procédures. Nous passons de l’autre côté, en territoire jordanien. Nouveau car, nouvelles procédures.

Mais là encore, la foule est dense. Beaucoup de touristes, bloqués en Israël, ont opté pour cette échappatoire. Les formalités sont longues. Il faut avoir le visa jordanien et respecter les formalités d’entrée sur le sol jordanien. L’attente est éprouvante. Là, je remercie le ministère des Affaires Étrangères d’Israël et l’ambassade d’Israël en Jordanie qui ont fait le nécessaire pour permettre le transfert.

Nous atteignons Amman en fin d’après-midi. Mais le calme est trompeur. Les missiles iraniens passent aussi par l’espace aérien jordanien. Les sirènes y retentissent également. La guerre dépasse les frontières.

19 juin – Le vol du soulagement

Deux jours plus tard, le 19 juin, je me rends à l’aéroport d’Amman. Il est 7h du matin. Une nouvelle alerte retentit. Quelques heures plus tard, les médias annoncent qu’un missile iranien a frappé l’hôpital Soroka à Beer-Sheva dans le sud d’Israël. Les civils sont toujours les premières victimes.

Enfin à 10h30, ouf, mon avion décolle. Aujourd’hui, je ne suis pas prêt de l’oublier cette semaine qui a bouleversé ma vie. Elle m’a confronté à la mort, à l’impuissance, mais aussi à la résilience. J’ai vu un peuple debout au cœur de la tourmente. J’ai partagé des instants de silence et de solidarité avec des inconnus qui, comme moi, cherchent juste à survivre.Je ne retiens pas seulement les sirènes, les bunkers, les explosions. Je retiens surtout les regards, les gestes, les mots d’encouragement échangés dans l’urgence. La guerre détruit, mais elle révèle aussi l’humanité dans ce qu’elle a de plus beau.

La Rédaction

Coupe du Monde des clubs : Les premiers qualifiés sont là !

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Pas de surprise ni de précipitation à la coupe du monde des clubs qui se déroule aux États-Unis. Sans forcer, le Bayern Munich s’est qualifié pour les huitièmes de finale qui débutent dès samedi. C’est aussi le cas des Brésiliens de Flamengo qui terminent à la première place de leur groupe. Les deux autres qualifiés appartiennent au  Groupe G en l’occurrence la Juventus de Turin et Manchester City qui vont se retrouver jeudi dans un somptueux face-à-face. Une lutte pour la première place qui aura toute son importance pour éviter d’affronter un adversaire de moindre calibre. Pour l’instant, les projections offrent des affiches possibles et alléchantes comme ce Real Madrid-Manchester City ou un autre sulfureux Bayern Munich- Chelsea. Parmi ceux qui peuvent se qualifier figurent encore les Brésiliens du Fluminense ou encore Palmeiras qui montrent jusqu’ici un visage séduisant, preuve si besoin est que ce pays est un vivier de talent dès qu’on parle futbol. Les huitièmes de finale vont se tenir dans différentes villes américaines du 28 juin au 2 juillet dans des stades qui commencent à se faire remplir. Le but avoué de la FIFA de Gianni Infantino, qui n’a pas lésiné sur les moyens, avec à la clé, un milliard de dollars, à partager avec les clubs participants. Un succès dans le sens de ce Make America Great Again cher à Trump.

Clément RABARY

Journée internationale du sport : La 1re édition du Salon National des Sports, à l’honneur

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Lors d’une conférence de presse tenue au campus Yas Madagascar, à Andraharo, hier. (Photo Nary Ravonjy)
Lors d’une conférence de presse tenue au campus Yas Madagascar, à Andraharo, hier. (Photo Nary Ravonjy)

Le Palais des Sports de Mahamasina accueillera la première édition du Salon National des Sports, un événement d’envergure initié par NcAgency sous le haut patronage du Ministre de la Jeunesse et des Sports, du 28 au 30 juin. Entrant dans la 3e édition de la Journée Internationale du Sport pour le Développement et la Paix, ce salon ambitionne de faire du sport un levier d’inclusion sociale sous le thème évocateur, « Niveler le terrain de jeu : le sport au service de l’inclusion sociale ».

Le Salon réunira un large éventail de fédérations sportives, parmi lesquelles le football, le badminton, le volley-ball, le judo, le cyclisme, la gymnastique, le bodybuilding ou encore le jeu d’échecs. Lors d’une conférence de presse tenue hier au siège de l’opérateur Yas Madagascar, Andraharo, divers programmes variés incluant des démonstrations, compétitions, ateliers d’initiation et sensibilisations ont été dévoilés. L’événement s’ouvrira par une séance de zumba, promettant une ambiance festive et dynamique. Point d’orgue de la célébration, le Trail Urbain, organisé le 29 juin en partenariat avec les Rotary Clubs Mahamasina, Ainga et Ambohitsorohitra, proposera un parcours de 5 km reliant le Grand Parking Carrefour Ankorondrano à Mahamasina, en passant par Ankadifotsy, la police du 2e arrondissement et Saint-Michel Amparibe. Avec déjà 4 500 inscrits, cet événement illustre l’engouement suscité par cette initiative.

Le sport au service de la société

Des stands dédiés sensibiliseront les jeunes à l’intégration dans des structures sportives, tandis que des campagnes de lutte contre la polio et les addictions seront mises en avant. « Le sport nous unit, célébrons-le ! », a déclaré un représentant du Ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), soulignant l’objectif de promouvoir un sport accessible à tous, vecteur de cohésion et d’égalité. Des conférences enrichissantes ponctueront l’événement. Le 29 juin, une spécialiste abordera « l’impact de la nutrition dans le sport », tandis que le 30 juin sera consacré à « la nutrition en phase de récupération », rappelant que l’alimentation est une clé essentielle de la réussite sportive, bien au-delà de la compétition. Les temps forts incluront des manifestations sportives inclusives, des initiations ouvertes à tous, des expositions des fédérations et des rencontres inspirantes avec des champions.

Heriniaina Samson

Orange MPPTour 250 : Zarah-Prisca et Toavina-Tokiana renouent avec le titre

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La paire Zarah-Prisca, intouchable !
La paire Zarah-Prisca, intouchable !

Le Tropical Padel Talatamaty était en effervescence ce week-end lors du deuxième tournoi 250 de l’Orange Malagasy Pro Padel Tour (MPPT). Dans une ambiance survoltée, les favoris Zarah Razafimahatratra, Prisca Razafimamonjy, ainsi que Toavina et Tokiana Ratsimandresy ont répondu présents, s’adjugeant les titres féminin et masculin avec brio, confirmant ainsi leur suprématie. Chez les hommes, les frères Ratsimandresy sont, une nouvelle fois, au sommet. En finale, ils ont dominé Nante Radilofe et Jacky Michel Ramananjatovo en deux sets maîtrisés (6/2, 6/3). Après un premier set rondement mené, Toavina et Tokiana ont enfoncé le clou dans le second set, ne laissant aucune chance à leurs adversaires. Cette victoire, après leur sacre en avril 2024, consolide leur statut de duo incontournable du circuit.

Du côté des dames, Zarah Razafimahatratra et Prisca Razafimamonjy, du club Atema, continuent d’écrire leur légende dans le padel malagasy. Face aux sœurs Fitia et Miarana Robinson, de retour en tandem et redoutées pour leur passé glorieux, elles se sont imposées en deux sets sans appel. Le premier set, remporté par un cinglant 6-0, a donné le ton, malgré une légère résistance des Robinson dans le second manche (6-2). « La clé de cette victoire était beaucoup de concentration et une approche match par match, comme à chaque tournoi », a confié Zarah Razafimahatratra. Ce tournoi marque également le retour remarqué des sœurs Robinson, qui, bien que s’inclinant en finale, rappellent leur potentiel à secouer la hiérarchie. L’Orange MPPTour 100 à Soavina Atmosphere, les 5 et 6 juillet 2025, sera le prochain rendez-vous du circuit.

Heriniaina Samson

Affaire Fernand Cello : Jugement prévu, ce jour, à Anosy

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Après des mois d’incarcération, Fernand Cello sera jugé ce jour, à Anosy.
Après des mois d’incarcération, Fernand Cello sera jugé ce jour, à Anosy.

Fernand Cello sera jugé ce jour, à 9 heures précises, dans la salle 3 du tribunal d’Anosy. Trois dossiers sont actuellement à sa charge, et l’audience est très attendue, tant par ses proches que par de nombreux observateurs. Depuis quelques jours, un élan de solidarité s’est manifesté sur les réseaux sociaux. Ses amis, nombreux, s’échangent des messages, s’organisent et se mobilisent activement pour lui témoigner leur soutien. L’affaire suscite une vive émotion, notamment dans son cercle familial. Dans un geste fort, le père de Fernand Cello a lancé un appel solennel au Président de la République. Il implore un geste d’humanité, en cette période de fête, afin que son fils puisse bénéficier d’un peu de clémence. Une demande qui, selon ses propos, s’adresse non pas au chef de l’État, mais au père de famille qu’il est également. L’affaire sera donc suivie de près, et tous les regards seront tournés vers Anosy. Pour rappel, arrêté le 30 janvier 2025, Cello est détenu à la prison d’Antanimora. Reporters sans frontières (RSF) et le Committee to Protect Journalists ont, en conséquence, multiplié les appels à sa libération immédiate.

Julien R.

Sommet de la SADC : Gaborone suit de près les préparatifs

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À quelques semaines du sommet des chefs d’État de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), prévu à la mi-août à Antananarivo, les autorités malgaches redoublent d’efforts pour peaufiner les préparatifs. Une série de réunions intensives a été organisée la semaine dernière, mobilisant l’ensemble des commissions en charge de l’événement. Ces réunions ont permis de faire converger les travaux des différentes parties prenantes impliquées dans l’organisation : travaux techniques, accréditation des délégations, logistique du transport, hébergement des participants, couverture sanitaire, coordination de la communication, et gestion des infrastructures numériques. Autant de chantiers stratégiques confiés aux représentants de plusieurs ministères, œuvrant de manière transversale pour garantir une organisation sans faille. La mise en synergie de ces efforts a contribué à renforcer la cohérence des actions entreprises jusqu’ici, argue-t-on. Chaque commission a pu affiner son plan d’action et définir avec davantage de précision les prochaines étapes à franchir. Un suivi rigoureux de l’état d’avancement de chaque mission est par ailleurs assuré par le secrétariat de la SADC, basé à Gaborone, afin de veiller au respect des délais et des normes régionales. « À travers cette mobilisation, Madagascar réaffirme sa détermination à accueillir un Sommet exemplaire, à la hauteur de ses ambitions régionales et de son engagement au sein de la SADC », a déclaré le ministère malgache des Affaires étrangères. L’organisation de ce sommet constitue en effet une opportunité stratégique pour le pays de consolider sa place au sein de la Communauté régionale.

Rija R.