La région parisienne a accueilli la Dom Tom Cup 2025, un tournoi réunissant des équipes des territoires d’outre-mer, avec Madagascar et Haïti comme invités d’honneur, ce week-end. L’équipe malgache, portée par une jeune génération prometteuse, a marqué les esprits tout au long de la compétition. Dès la phase de poules, Madagascar a imposé son rythme avec deux victoires et un match nul, se qualifiant pour les quarts de finale. Face à Mayotte, les Malgaches ont arraché leur place en demi-finale au terme d’une séance de tirs au but haletante (3-2). Cependant, leur parcours s’est arrêté en demi-finale face à La Réunion. Après un score nul et vierge au temps réglementaire, Madagascar s’est incliné lors d’une nouvelle séance de tirs au but. « Nous avons opté pour une équipe très jeune cette année, qui n’est pas regrettable du tout car on a vu plusieurs talents très prometteurs pour l’avenir du football Malagasy. Merci aux joueurs, aux parents, à tous ceux qui nous ont soutenus », a déclaré l’Uficasm sur ses réseaux sociaux.
L’équipe nationale masculine de rugby à VII a assuré l’essentiel en décrochant sa qualification pour la Coupe du monde 2026. Les Makis ont terminé à la deuxième place du tournoi Africa Men’s Sevens, disputé ce week-end à l’île Maurice.
Mission accomplie
Les Makis ont validé leur qualification pour la Coupe du monde 2026 après un parcours remarquable couronné par une place de finaliste à Maurice. Sous la houlette du coach Razily, la sélection malgache a fait preuve de combativité et d’ambition tout au long de la compétition. Opposés en finale à la redoutable équipe sud-africaine, les Makis se sont inclinés 28 à 12 au terme d’un match disputé. Les Springboks Sevens, forts de leur expérience, ont rapidement pris les devants en inscrivant deux essais dès les premières minutes. L’équipe malgache a réagi à la 5e minute grâce à un essai d’Andry, mais l’Afrique du Sud a maintenu la pression pour mener 21 à 7 à la mi-temps. En seconde période, les Makis ont affiché une volonté accrue, matérialisée par un essai de Mamy Herilala à la 12e minute, suscitant une vive émotion dans le camp malgache. Toutefois, les Sud-Africains ont scellé leur victoire par un quatrième essai en fin de rencontre. Score final : 28 à 12.
Un parcours honorable
Placés dans la poule C, les Makis ont entamé leur campagne de la plus belle des manières en surclassant l’équipe hôte 39 à 7. Ils ont ensuite dominé la Tunisie 31 à 7, avant de concéder une défaite face au Zimbabwe 7 à 21, lors de leur dernier match de poule. En quart de finale, Madagascar s’est imposé face à la Zambie sur le score de 31 à 12. En demi-finale, les hommes de Razily ont créé la surprise en éliminant le Kenya 14 à 10, et validé leur place en finale et leur ticket pour le Mondial. En effet, les Makis quittent l’île Maurice avec un bilan de quatre victoires et deux défaites. Une performance encourageante qui témoigne des progrès réalisés, notamment après leurs participations aux tournois du circuit HSBC à Stellenbosch et Cracovie. À l’issue du tournoi, Mamy Herilala Ranaivoarison a été désigné meilleur joueur, une distinction amplement méritée. Les Makis peuvent rentrer au pays la tête haute.
Porter un coupe-vent aux couleurs de Flamengo permet d'éviter de se faire détrousser par les bandes à Rio. Soit vous êtes catholique soit un fan de Flamengo.
Porter un coupe-vent aux couleurs de Flamengo permet d’éviter de se faire détrousser par les bandes à Rio. Soit vous êtes catholique soit un fan de Flamengo.
Deuxième victoire pour les Brésiliens de Flamengo qui ont humilié Chelsea en s’imposant par 3 buts à 1. Une victoire saluée par une foule en délire dans les rues de Rio, une équipe qui fait la fierté de cette ville malgré la présence d’un autre club de taille, notamment Botafogo. « Pour la petite histoire, un employé de la boutique du Flamengo m’a conseillé de porter un coupe-vent aux couleurs du club pour éviter de se faire détrousser. C’est, selon lui, l’une des solutions pour assurer sa sécurité… à moins d’être catholique ». Dans l’autre match, l’ES Tunis met fin à l’aventure de Los Angeles FC d’Olivier Giroud et de Hugo Lloris en s’imposant sur le score de 1 à 0. Le Bayern file en huitièmes en battant les Argentins de Boca Juniors par 2 à 1.
La Journée internationale du yoga est célébrée le 21 juin chaque année depuis son adoption par l’Assemblée Générale des Nations Unies, en 2014, à l’initiative du Premier ministre indien, Narendra Modi. En dix ans, cette célébration est devenue un mouvement mondial, dont Madagascar fait partie.
La célébration de la 11e Journée internationale du yoga s’est ainsi tenue au Stade Alarobia samedi dernier, en présence des autorités locales, dont le président du Sénat, le Ministre de la Jeunesse et des Sports et la maire de la capitale, entre autres. D’ailleurs, la maire d’Antananarivo, Harilala Ramanantsoa, a, dans son allocution, tenu à rappeler l’engagement de la Commune Urbaine d’Antananarivo à ouvrir les portes de tous les stades de la capitale à une collaboration avec l’ambassade de l’Inde à Madagascar, dans la promotion du yoga, « comme cela devrait être le cas pour toutes les disciplines sportives », a-t-elle précisé. Le yoga n’est cependant pas un sport comme les autres. Yoga est en effet un mot sanskrit qui signifie « joindre » ou « unir », symbolisant l’unité et l’harmonie entre le corps et l’âme.
Au cours de son discours, le ministre Marson Moustapha a exprimé sa gratitude envers la Commune Urbaine d’Antananarivo pour avoir mis le stade à disposition des activités sportives. Il a souligné l’importance du yoga dans un monde marqué par l’anxiété et le stress, en le qualifiant de source de paix intérieure et de sérénité. Le ministre a également salué l’engagement de toutes les personnes œuvrant à la promotion de cette discipline. Il a saisi l’occasion pour encourager la jeunesse à pratiquer régulièrement une activité sportive.
Par ailleurs, le thème de la célébration est « Yoga pour une Terre, une Santé » cette année, faisant écho au fait que le bien-être de chacun et la santé planétaire sont indissociables. Ce thème s’inscrit parfaitement dans la philosophie ancestrale indienne du Vasudhaiva Kutumbakam « La Terre entière est une seule famille », qui rappelle également le lien étroit entre la santé publique et le développement durable. L’ambassadeur de l’Inde à Madagascar, SEM Bandaru Wilsonbabu, a justement réaffirmé l’engagement de l’Inde à soutenir le processus de développement de Madagascar, à travers ses expériences et expertise, durant la cérémonie d’ouverture de cette célébration. L’assistance a, par la suite, eu l’opportunité de pratiquer cette discipline sous la direction d’un professeur de yoga de l’ambassade indienne.
: Jeremy Rakotoarimanana se prépare sans relâche au championnat du monde à Romagné.
: Jeremy Rakotoarimanana se prépare sans relâche au championnat du monde à Romagné.
À 16 ans, Jeremy Rakotoarimanana s’apprête à écrire une page d’histoire pour Madagascar en devenant le premier représentant de son pays au Championnat du Monde FIM de Motocross Junior, les 5 et 6 juillet 2025 à Romagné, en France. Ce jeune pilote, engagé en catégorie 125cc sur une KTM 125 SX, incarne l’espoir et la détermination d’une nation qui s’invite, pour la première fois, sur la scène mondiale du motocross. Portrait d’un talent brut, forgé par la passion, la résilience et le soutien de ses proches.
Jeremy n’avait que 4 ans lorsqu’il a enfourché sa première moto, suivant les traces de ses deux frères aînés, Randy et Aaron, tous deux pilotes et champions de Madagascar. « Ce sont eux qui m’ont attiré vers ce sport », confia-t-il. Dans la famille Rakotoarimanana, le motocross est une affaire de fratrie : si Randy a décroché le titre en MX1 Enduro en 2022 et Aaron a brillé en junior et 85cc, les deux sœurs de Jeremy, elles, préfèrent rester en dehors des pistes. Cette dynamique familiale a façonné le jeune pilote, qui a grandi entouré de moteurs rugissants et d’une rivalité fraternelle stimulante. Son père, Tovo, bien qu’il ne soit pas pilote, joue un rôle central dans son parcours. « Il me soutient, me prépare physiquement et me conseille pendant et après les courses », explique Jeremy. Ce soutien indéfectible, combiné à l’influence précoce de pilotes malgaches comme Mathias Plantive et Claudio Tida, puis de figures internationales comme le Français Romain Febvre, a nourri son ambition de viser toujours plus haut.
Un parcours semé d’embûches, mais pavé de succès
Le chemin vers Romagné n’a pas été de tout repos. En 2024, Jeremy a marqué les esprits en remportant le titre de champion d’Afrique par équipe en MX 125cc à Marrakech, un exploit d’autant plus remarquable qu’il était malade et que son visa n’avait été obtenu qu’à la dernière minute. « J’ai été très surpris du résultat, surtout face au pilote sud-africain », raconte-t-il, encore ému par cette victoire. Mais les derniers mois ont aussi été marqués par des épreuves physiques. Une luxation de la clavicule en novembre 2024, une fracture de la cheville en février, puis une entorse en mai ont mis sa résilience à rude épreuve. « Actuellement, je suis bien rétabli et prêt à en découdre», assure-t-il avec détermination. Cette capacité à rebondir illustre la force mentale de ce jeune pilote, qui refuse de se laisser abattre.
Un rêve qui devient réalité
En avril, Jeremy a découvert le circuit de Romagné lors d’un stage en France sous la houlette de Julien Duhamel. « C’est un circuit technique, un peu difficile, mais ça ne me fait pas peur », déclare-t-il, impatient de relever le défi. Pour lui, représenter Madagascar dans cette compétition mondiale n’est pas une source de pression, mais une fierté. « Je n’ai pas de pression », affirme-t-il simplement, porté par la confiance de son entourage et de son coach malgache, Dadou Razafindrakotohasina, qui l’a entraîné à Madagascar, ainsi que de son mécanicien, Goss Hermann, qui veille sur sa moto. Ce Mondial Junior représente bien plus qu’une course : « C’est un rêve qui devient réalité », confie Jeremy. Un rêve rendu possible grâce au soutien de ses sponsors – Just Ride, Just Rent, Funbike, CT Motors, Vision Acacia, Madauto, Fédération Malgache de Motocyclisme (FMaM) – et, surtout, de sa famille, son moteur principal.
Un pilote, mais aussi un musicien
En dehors des circuits, Jeremy trouve son équilibre en jouant de la batterie, une passion qui lui permet de canaliser son énergie. À Madagascar, où le motocross connaît un essor avec de plus en plus d’écoles de pilotage et de jeunes passionnés, Jeremy espère tracer la voie pour la nouvelle génération. « Je voudrais que d’autres jeunes pilotes suivent mes traces », dit-il. À long terme, Jeremy n’a qu’un objectif : devenir pilote professionnel. À Romagné, face aux meilleurs juniors du monde, il aura l’occasion de prouver que Madagascar a sa place dans l’élite du motocross. Et quelque chose nous dit que ce n’est que le début pour ce prodige de 16 ans, prêt à faire vibrer les pistes et à inspirer tout un pays.
Lors de la remise des ouvrages juridiques aux étudiants de l’HEDM.
Lors de la remise des ouvrages juridiques aux étudiants de l’HEDM.
Afin de raviver le goût de la lecture chez les étudiants, les descendants de feu Jeanine Hortense Razafintsalama Rakivolaharivony (Magistrat de premier grade, ancien Conseiller Constitutionnel, ancien Sénateur de Madagascar) ont fait don de plusieurs ouvrages juridiques et revues parlementaires à l’HEDM (Hautes Études en Droit et Management). Deux cartons de livres, exploitables dès la première année d’études, ont été remis à l’établissement. Représentés par Sarah et Claudia Razafintsalama, les membres de la famille donatrice ont expliqué avoir choisi l’HEDM en raison de son dynamisme croissant et de sa spécialisation en droit, tout en soulignant la réputation déjà prometteuse de l’institut. Le Directeur Général de l’HEDM, le Dr Sahondra Lalao Olga Ranaivoson a précisé que l’établissement propose deux filières principales : droit et management. Elle a également souligné que les retours des entreprises, tant pour les stages que pour les recrutements, sont très positifs concernant les diplômés de l’école. « Un livre est une richesse. Aujourd’hui, les jeunes lisent peu, c’est pourquoi nous avons instauré 1h30 de lecture obligatoire chaque jour », a-t-elle ajouté. Ce don contribuera ainsi à enrichir l’enseignement pour les étudiants et à soutenir les enseignants. Par ailleurs, le centre de documentation de l’HEDM est en pleine expansion.
Le thon, qui est une espèce migratoire, revêt une importance stratégique pour l’océan Indien.
La région océan Indien constitue le deuxième océan le plus important au monde pour la pêche thonière. Les données enregistrées par la Commission des Thons de l’océan Indien (CTOI) en 2023 avance un chiffres de captures énormes. Soit, un total qui dépasse les deux millions de tonnes métriques, dont 1,29 million de tonnes métriques pour l’océan Indien occidental. « Ces chiffres témoignent non seulement de la richesse de notre région, mais aussi de la pertinence et de l’utilité de mécanismes comme le GTCCPT ou Groupe de travail sur la collaboration et la coopération dans le secteur de la pêche thonière. » La 13e session de cet organisme s’est d’ailleurs tenue à Maurice du 17 au 18 juin dernier.
Sessions
Plus de 35 experts, techniciens et représentants des 12 pays membres de la CPSOOI, ainsi que des partenaires comme la Commission de l’océan Indien (COI), le WWF et le FAO ont participé à cette rencontre, appuyée par le projet TransFORM SWIOFish5 coordonné par la COI et financé par la Banque mondiale. Pour la région, le thon représente plus qu’une marchandise. « Il constitue une bouée de sauvetage pour les pêcheurs artisanaux, il fournit de l’emploi, génère de la croissance et contribue à la sécurité alimentaire. » Ainsi, face aux défis persistants, la réunion a souligné la nécessité de « renforcer collectivement les systèmes de données, d’appliquer les mesures de l’État du port, de construire des systèmes de gestion des pêches adaptatifs et résilients, tout en luttant contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) ainsi que la piraterie. »
La traçabilité de ces produits vendus en détail est inexistante.
La traçabilité de ces produits vendus en détail est inexistante.
À l’approche des festivités de la fête nationale, les marchés de la capitale voient affluer une multitude de produits alimentaires vendus en vrac, sans aucun contrôle apparent des autorités compétentes. Une situation qui fait planer un réel danger sanitaire pour les consommateurs.
Les périodes festives, comme celle de la fête nationale, coïncident souvent avec une recrudescence des cas d’intoxication alimentaire. En cause : le choix de plats spéciaux par de nombreuses familles, incluant des aliments comme les pâtes, les sardines ou encore la charcuterie. Ces produits, souvent mal conservés ou achetés sans garantie de qualité, présentent des risques accrus pour la santé des consommateurs. En cette période de célébration du Mois de l’Enfance, les bonbons, biscuits et chocolats inondent également les étals. Pourtant, bon nombre de ces produits sont commercialisés sans emballage, rendant impossible toute vérification de leur date de péremption. Cette pratique, répandue même hors des périodes festives, s’observe autant dans les marchés traditionnels que dans les petites épiceries. Autre source d’inquiétude : les produits de la mer, comme les poissons, qui nécessitent pourtant une conservation stricte. Certains sont vendus malgré une odeur suspecte, signe de décomposition, sans que cela ne suscite la moindre réaction de la part des vendeurs ni des responsables concernés.
Délestage
A cela s’ajoute l’aggravation du phénomène de délestage à Madagascar. Les coupures de courant prolongées accélèrent la dégradation des aliments, y compris ceux dont le délai de consommation n’est pas encore franchi. Plusieurs professionnels de l’alimentation dénoncent les pertes causées par l’absence d’électricité, qui perturbe la chaîne du froid. Même dans certaines grandes surfaces, des clients rapportent avoir acheté de la charcuterie avariée. Ce problème dépasse le cadre de l’alimentation : il touche également le secteur hospitalier. Les interruptions de courant dans les établissements de santé mettent en péril la vie des patients. Le cas récent à Ambohimalaza a soulevé l’indignation : des malades, victimes d’empoisonnement, ont vu leur prise en charge retardée en raison d’une panne d’électricité affectant les dispositifs d’oxygène. Une tragédie évitable qui relance le débat sur l’urgence de solutions durables face à ce délestage intempestif. Le code pénal qualifie la mise en danger de la vie d’autrui de délit…
Faciliter l’accès à une solution de mobilité fiable, notamment pour les travailleurs indépendants, salariés, jeunes actifs et entrepreneurs locaux. Tel est l’objectif de la collaboration officialisée entre Paositra Finance et le concessionnaire Auto Import vendredi 20 juin 2025 à Ivandry. Les deux parties ont convenu que « la mobilité constitue un levier de développement économique et social. » Ce, dans la mesure où elle garantit une autonomie, facilite le travail et impulse un certain développement économique. Concrètement, la collaboration entre ces entités permet aux citoyens d’acquérir des véhicules à deux roues de chez Auto Import via une solution de financement opérée par la Paositra Finance. La collaboration court pour une durée de 24 mois et se veut être une solution de financement rapide, souple et claire permettant de répondre aux besoins des publics cibles en termes de mobilité fiable.
Les artisans dans la région Boeny font partie des bénéficiaires du projet de formalisation soutenu par l’Union européenne à travers la mise en œuvre du programme Clim’Invest à Madagascar.
Outre le renforcement de leurs compétences avec l’appui de l’Organisation Internationale du Travail via Better Work, la structuration de la filière raphia étant au centre de préoccupation de toutes les parties prenantes. Ces artisans ont ainsi été formés en matière de l’exploitation de leurs matières premières afin d’assurer leur durabilité ainsi que de leadership pour une meilleure autonomisation de ces femmes. Cette formation a duré deux semaines. Ce qui a permis aux bénéficiaires de bien maîtriser la technique de mariage des matières premières, une approche innovante visant à diversifier les matériaux utilisés tout en réduisant la pression sur le raphia. En d’autres termes, ce projet de formalisation et de structuration de la filière raphia consiste à mettre en place des entreprises artisanales modèles qui sont dirigées majoritairement par des femmes.
Centrale d’achat de raphia
Cette évolution ouvre de nouvelles opportunités créatives et commerciales tout en protégeant les ressources emblématiques de la Grande île, telles que le raphia, a-t-on appris. Il est à noter qu’un projet de mise en place d’une centrale d’achat pour cette matière première est en vue dans la région Boeny étant donné que c’est une zone à forte potentialité en raphia. Dans la même foulée, le ministère en charge du Tourisme et de l’Artisanat sollicite les artisans à reboiser afin d’assurer le renouvellement de leurs matières premières. Par ailleurs, l’accompagnement spécifique des artisans en matière de leadership féminin et de développement des compétences contribue à renforcer leur autonomie et favoriser leur intégration dans le marché formel. Cette démarche initiée en janvier 2025 a pour principal objectif de créer des entreprises modèles œuvrant dans la professionnalisation et de l’exploitation durable des matières premières tout en ayant des retombées sociales positives au niveau local. Il s’agit notamment de la création d’emplois locaux durables et inclusifs.