Nanomboka tamin’ny 11ora alina ny alahady teo no nirehitra ny trano fasiana entana « friperie » tetsy Anosizato-Atsinanana. Hatramin’ny 11ora antoandro omaly dia mbola tsy maty tanteraka ny afo. Tsy nisy ny naratra na ny aina nafoy fa ny fahavoazana kosa dia tena goavana. Tsy nisy azo noraisina intsony ny entana marobe natoby tao an-toerana. Torak’izany koa ny tranobe izay kila tanteraka noho ny hamafin’ny afo. Tsy vitan’izay aza fa mbola may koa ireo fiara izay nipetraka teo an-tokontany. Omaly dia mbola tsy voafaritra ny antony sy nipoiran’ny afo satria mbola nifantoka tamin’ny famonoana an’izany aloha ny laharam-pahamehana. Isan’ny hain-trano goavana teto an-drenivohitra ity nitranga afakomaly ka hatramin’ny omaly tetsy Anosizato ity.
La capitale a été le théâtre de deux graves accidents de la route survenus en l’espace de quelques heures, laissant un mort et un blessé grave. L’imprudence, l’excès de vitesse et la conduite en état d’ébriété semblent être les principaux facteurs de ces drames. Dimanche soir, aux alentours de 20 heures, un dramatique accident s’est produit sur la route du By-Pass, à hauteur de l’enseigne Air du By-Pass, dans la commune d’Alasora. Un jeune homme de 22 ans, qui circulait à scooter, a été mortellement percuté par un véhicule qui tentait un dépassement dangereux. Selon des témoins qui connaissaient la victime, le choc a été d’une violence inouïe. Le jeune scootériste a été projeté à plusieurs mètres avant de heurter un poteau en bord de route. Les secours sont intervenus rapidement et ont transporté la victime vers un centre hospitalier, mais il était malheureusement déjà trop tard : le jeune homme est décédé des suites de ses blessures peu après l’arrivée des secours. Les forces de l’ordre, alertées par les riverains, se sont immédiatement rendues sur place pour procéder aux constatations. D’après les premiers éléments de l’enquête, le conducteur du véhicule impliqué aurait été sous l’emprise de l’alcool au moment des faits. Il a été interpellé et placé en garde à vue. L’enquête se poursuit afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame. Un motard blessé par la chute d’un poteau à Ampandrana. Quelques heures plus tard, à l’aube du lundi, un second accident a semé l’émoi dans le quartier d’Ampandrana, devant l’agence de la BOA. Cette fois, c’est un camion, conduit par un chauffeur manifestement en état d’ivresse selon les constats des policiers, qui a percuté un poteau électrique appartenant à la Jirama. L’impact a provoqué la chute du poteau sur un motard qui circulait au même moment. La victime a été grièvement blessée et prise en charge en urgence par les secours, avant d’être évacuée vers l’hôpital HJRA. Le camion, hors de contrôle, a poursuivi sa trajectoire incontrôlée et est allé emboutir une voiture stationnée devant la banque. Par mesure de sécurité, la circulation a été interrompue temporairement sur cette portion de route le temps que les autorités sécurisent les lieux. Ces deux accidents, à quelques heures d’intervalle, illustrent une fois de plus les conséquences dramatiques de l’alcool au volant. Les forces de l’ordre appellent à une vigilance accrue et rappellent que la conduite sous l’emprise de l’alcool constitue un délit grave pouvant entraîner la mort d’autrui. Les enquêtes ouvertes par les autorités compétentes permettront d’établir les responsabilités dans chacun de ces drames.
Abdou Homady ( à g.) et son père, le feu Ali Attoumani (à dr.).
Abdou Homady ( à g.) et son père, le feu Ali Attoumani (à dr.).
Une affaire de succession, initialement marquée par des allégations de faux et usage de faux, prend une nouvelle tournure à Antsiranana. Alors que le plaignant exprime de vives inquiétudes quant à des interventions de haut niveau présumées, après la libération inattendue des suspects initialement placés sous mandat de dépôt.
La plainte, déposée le 17 avril 2025 par un certain Abdou Homady, héritier légal du feu Ali Attoumani en question, résidant dans le fokontany de Scama, commune Urbaine de Diego-Suarez, concerne un document sur l’acte de partage de biens, datant du 21 janvier 2014 qui s’avère être un faux. Le pot aux roses a été découvert lors d’une opération de délimitation de terrain le 21 mars 2025. En effet, l’examen attentif de ce document aurait révélé des incohérences majeures concernant l’identité de ses parents. L’acte mentionne en effet un père inconnu et une mère dont le nom ne figure même pas sur les différents documents d’état-civil du défunt. Ces divergences suggèrent, selon la plainte, que l’acte aurait été obtenu frauduleusement et ne refléterait pas la volonté réelle du défunt. Suite à cela, les individus mis en cause avaient été déférés au Parquet et, dans la foulée, placés sous mandat de dépôt, en attendant leur procès. Cependant, selon les informations fournies par le plaignant, ces derniers auraient depuis été remis en liberté. Une libération qui soulève de sérieuses questions de la part du plaignant, soupçonnant ainsi des interventions de haut niveau. Il allègue qu’une élue locale se serait activement plaidée en faveur des suspects, son influence ayant, semble-t-il, permis leur sortie de prison. Plus troublant encore, cette même élue aurait, selon Abdou Homady, affirmé, en usant de son pouvoir, que le plaignant n’était pas le fils successeur légitime de son défunt père. Face à ces développements, ce dernier craint que ces interventions et trafic d’influence ne viennent fausser le cours de la justice, risquant de faire pencher la balance en faveur de ses adversaires. Il lance ainsi un appel pressant aux autorités compétentes et réaffirme sa confiance en l’impartialité du tribunal pour que la vérité éclate et que justice soit rendue équitablement.
Le délestage reste le sujet phare des internautes malgaches. Épargnée depuis le début de l’année, la capitale retrouve les plus de six heures de délestage, matin et soir. Les facebookeurs et facebookeuses n’y sont pas allés par quatre chemins. La journée d’hier a été particulièrement insupportable pour les ménages, les petites entreprises, les épiceries… sans oublier les risques d’intoxication alimentaire liés aux coupures intempestives. Voilà donc le Madagascar avec ses 65 années d’Indépendance. « Et voilà les feintes et les dribbles comme dans les matchs de quartiers », s’insurge un internaute. « On connaît la chanson merci », ajoute un autre. « Quelle comédie », lance une utilisatrice. Sur les milliers de réactions, rares sont ceux ou celles qui encouragent la société d’État. « C’était depuis 9h du matin, jusqu’à maintenant 15h, ce n’est pas encore revenu », regrette amèrement un facebookeur. Malgré les buzz sur l’intoxication alimentaire, les Malgaches sont toujours rappelés à la réalité avec le délestage.
Cette année, la Fête nationale tombe un jeudi. Depuis la semaine dernière, c’est vive les vacances !
C’est la fête depuis le début du mois de juin. Les marchands ambulants font flotter les drapeaux malgaches. Gasikara vit au rythme du « Ry tanindrazanay malala o ! ». Le pays a été secoué par d’étranges événements. Une atmosphère inquiétante règne sur la Grande île. Entre intox et infox, la vie paraît toxique. Les réjouissances restent timides.
Les parents accompagnent leurs enfants dans les aires de jeux des artisans du quartier, mais hésitent à acheter les gâteaux et les sandwichs présentés par les marchands ambulants. Ce mois est consacré à l’Enfance. Il est du devoir des parents de satisfaire leurs enfants épuisés par une année scolaire assez tumultueuse. Donc, divertissement à tout prix, mais pas de donut… Sorbet à la main, les chérubins se régalent en admirant les ornements des parcs de jeux spontanément installés au cœur de la ville. Comme tous les ans, les lumières décorent les bâtiments publics et privés. Les villes deviennent tapageuses, la population essaie de se ressaisir après avoir frissonné. La crainte reste visible sur les visages ! Oublier les tracas du quotidien, rendre heureux la famille sont les principaux objectifs des pères responsables. Certes, ce n’est pas si facile, mais, « 26 juin » oblige… Les commerçants étalent les arendrina et les lasers sur la même table. Le premier est pour les nostalgiques, le deuxième est très pratique et maniable.
Reconciliation
La Fête nationale est une occasion pour resserrer les liens entre compatriotes. Les activités culturelles demeurent un moyen efficace pour faire émerger le fihavanana qui semble enfoui dans les vieux tiroirs. Le kabary, les danses, les jeux et sports traditionnels comme le moraingy sont mis en exergue. Les conférences, les expositions d’art malagasy animent les centres culturels. Un atelier culinaire malgache, un spectacle de cirque, et des jeux traditionnels animent la capitale et les grandes villes depuis le 20 juin, pendant que les médiathèques célèbrent la Fête nationale tout en invitant les jeunes à lire des livres, promouvoir la culture afin d’avoir une forte identité, tisser les relations à l’aide des échanges entre les bibliovores.
La célébration du 26 juin est un moment convivial pour le peuple malgache. Un moyen de divertissement pour oublier la paupérisation qui le ronge. Les feux d’artifice et les lumières feront rêver durant le mois. Après, ce sera le retour à la normale ou… le désordre !
« Renforcer l’adaptabilité et la résilience des institutions publiques pour parvenir à une gouvernance équitable et combler rapidement les lacunes historiques dans le domaine de la prestation de services ». Le thème parle de lui-même. Les institutions publiques ont longtemps été à la traîne en matière de prestation de services. La journée africaine de la fonction publique célébrée, hier, et placée sous ce thème ô combien significatif, a été l’occasion de faire l’état des lieux et de reconnaître les progrès accomplis, notamment en matière de formation des agents de l’Etat. C’est ainsi que plusieurs départements ministériels ont reçu, lors de la cérémonie de célébration officielle qui a eu lieu, hier dans l’enceinte du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Fonction Publique, des trophées en reconnaissance de leur investissement dans le renforcement des capacités de leurs agents.
Une trentaine d’institutions et organismes publics ont participé à cette journée africaine de la fonction publique au cours de laquelle les agents de l’Etat et le public ont pu découvrir leurs activités respectives dans le cadre de l’exposition tenue dans l’espace extérieur du MTEFoP aux 67ha.
Représentants des partenaires de la CNaPS dans le secteur du tourisme.
Représentants des partenaires de la CNaPS dans le secteur du tourisme.
A l’occasion de la célébration du 65e anniversaire de l’indépendance, la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) accordera une aide financière ponctuelle de 50 000 ariary à ses retraités. C’est ce que la ministre du Travail, de l’emploi et de la fonction publique, Hanitra Razakaboana a annoncé hier à Ivandry lors de la présentation officielle de « CNaPS Impact : l’innovation sociale en action ». L’objectif étant de reconnaître leur engagement et leur contribution au développement national, tout en témoignant de l’attention constante portée à leur bien-être. Cette initiative a été mise en place en raison des progrès réalisés en matière de transparence et d’amélioration de la gestion, selon le Directeur général de cette institution, Vimbina Rahaingonjatovo. « Les dépenses étaient jusque-là inférieures aux recettes. Les sorties d’argent ont été réduites et la communication a été améliorée. En conséquence, le nombre de cotisants augmente progressivement et les réserves financières s’améliorent », se félicite- t-il.
Prestations
Concernant la modernisation de ses prestations, la CNaPS a introduit quatre nouveaux produits dans le cadre d’ « Impact : l’innovation sociale en action ». Il s’agit du ChatBot CNaPS, l’e-paiement des cotisations sociales, le menu USSD via mobile banking et le dispositif banque-traites. Le ChatBot est un assistant virtuel disponible 24/24 et 7/7 pour répondre aux interrogations des utilisateurs, disponible sur WhatsApp, messenger et le web. L’e-paiement des cotisations sociales est désormais accessible via l’application CNaPS Mobile qui facilite la gestion administrative pour les employeurs. Le menu USSD via mobile banking destiné aux petits employeurs comptant moins de cinq salariés pour le paiement des cotisations depuis leur téléphone mobile. Quant à « la banque traite », elle vise à soutenir les employeurs rencontrant des difficultés dans le règlement de leurs cotisations avec les partenaires bancaires de la CNaPS. La signature de la convention de partenariat avec les entités concernées a également marqué l’évènement d’hier.
Fin du suspense pour les candidats de la CISCO Antananarivo-ville : les résultats du CEPE ont été officiellement publiés hier, mettant un terme à plusieurs jours d’attente fébrile pour les élèves et leurs familles. Le taux de réussite atteint cette année 85,91%, en progression par rapport aux années précédentes, où il était de 83,89% en 2024 et 77,70% en 2023. La majorité des CISCO ayant déjà publié leurs résultats affichent des taux de réussite supérieurs à 80%.
La sécurisation des sessions est un enjeu important pour le Mesupres.
La sécurisation des sessions est un enjeu important pour le Mesupres.
La sécurisation des sessions du baccalauréat est un enjeu de taille pour le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (Mesupres), voire pour tout le gouvernement malgache en général.
Les sessions du baccalauréat de cette année n’ont pas encore commencé qu’un fait divers perturbe déjà l’organisation de cet examen national. Pour la petite histoire, trente-cinq candidats d’une école privée de Mananjary ont été victimes d’escroquerie de la part d’un de leur enseignant. Ce dernier s’est proposé de s’occuper du traitement de leurs dossiers d’inscriptions au bacc, chose qu’il n’a pas faite. Un mois et demi après le deadline d’inscription, la Direction de l’Office du Baccalauréat (DOB) de Fianarantsoa signale la situation auprès du Ministère au niveau central. Face à leur situation, les victimes ont demandé à ce qu’elles soient inscrites dans la base des données nationale qui était déjà scellée.
Officiel
L’histoire de ces trente-cinq candidats souligne l’importance de sécuriser le processus d’organisation des examens nationaux comme le baccalauréat. Un processus qui nécessite la participation de plusieurs acteurs et départements ministériels. C’est d’ailleurs dans ce sens qu’une note de conseil des ministres publiée vers le début de l’année 2025 a sollicité tous les départements ministériels concernés par la sécurisation des sessions du baccalauréat à travailler de concert avec le Mesupres. Selon le Dr Alan Behaja, Directeur Général de l’Enseignement Supérieur (DGES) auprès du Mesupres « la collaboration avec les départements ministériels a déjà été initiée pendant les dernières sessions du baccalauréat. Cette fois-ci, les parties prenantes vont l’officialiser. » Pour ce faire, « une matrice des rôles a été développée par le Mesupres » et « à dispatcher auprès desdits départements pour mettre en œuvre le plan d’action. » Concrètement, ladite matrice définit « les rôles, missions et responsabilités des entitées avant, pendant et après le baccalauréat » si l’on s’en tient aux explications du Dr Alan Behaja.
Plus
L’entretien avec le Directeur Général de l’Enseignement Supérieur auprès du Mesupres fait savoir que le nombre de candidats a connu une hausse de l’ordre de 1,58% cette année. Soit, en tout et pour tout 221 872 inscrits dont 14 666 candidats libres. Pour ce qui est des calendriers des examens, les sessions du baccalauréat général auront lieu du 21 au 25 juillet 2025. Celles du baccalauréat technique et technologique, quant à elles, se dérouleront du 28 juillet au 1er août.
Le bon déroulement des sessions est tributaire d’une excellente organisation ainsi que d’une logistique sans faille. Pour ce faire, le ministère a capitalisé les acquis du passé tout en apportant quelques modifications en termes de mesures de sécurisation. Par exemple, sont directement imprimées sur les enveloppes contenant les sujets d’examens, des informations utiles dont : la région, le centre d’examen, les heures d’envoi des colis, le nombre de candidats dans le centre… Aussi, l’envoi desdites enveloppes dans les régions se fait via des véhicules de transport spéciaux et non plus par taxi-brousses. « Cette année, on a opté pour des véhicules de location afin d’éviter des mauvaises surprises », nous a confié le DGES. Plusieurs autres mesures ont été prises, « certaines peuvent être communiquées tandis que les autres sont confidentielles. » L’objectif étant d’éviter les bourdes qui ont entaché cet examen national, le gouvernement via le ministère de tutelle, voire le pays tout entier, il y a de cela quelques années.