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samedi, juillet 12, 2025
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Délestage – Produits périmés : Mise en danger de la vie d’autrui

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La traçabilité de ces produits vendus en détail est inexistante.
La traçabilité de ces produits vendus en détail est inexistante.

À l’approche des festivités de la fête nationale, les marchés de la capitale voient affluer une multitude de produits alimentaires vendus en vrac, sans aucun contrôle apparent des autorités compétentes. Une situation qui fait planer un réel danger sanitaire pour les consommateurs.

Les périodes festives, comme celle de la fête nationale, coïncident souvent avec une recrudescence des cas d’intoxication alimentaire. Cela s’explique par le choix de plats spéciaux par de nombreuses familles. Ces repas incluent des aliments comme les pâtes, les sardines ou encore la charcuterie. Ces produits sont souvent mal conservés ou achetés sans garantie de qualité. En conséquence, ils présentent des risques accrus pour la santé des consommateurs.

En cette période de célébration du Mois de l’Enfance, les bonbons, biscuits et chocolats inondent également les étals. Pourtant, beaucoup de ces produits sont commercialisés sans emballage. Ce manque d’emballage empêche toute vérification de leur date de péremption. Cette pratique, répandue même hors des périodes festives, s’observe autant dans les marchés traditionnels que dans les petites épiceries. Autre source d’inquiétude : les produits de la mer, comme les poissons. Ils nécessitent pourtant une conservation stricte. Certains sont vendus malgré une odeur suspecte, signe de décomposition. Cela ne suscite la moindre réaction de la part des vendeurs ni des responsables concernés.

Délestage

A cela s’ajoute l’aggravation du phénomène de délestage à Madagascar. Les coupures de courant prolongées accélèrent la dégradation des aliments. Cela concerne même ceux dont le délai de consommation n’est pas encore dépassé. Plusieurs professionnels de l’alimentation dénoncent les pertes causées par l’absence d’électricité, qui perturbe la chaîne du froid. De plus, même dans certaines grandes surfaces, des clients signalent avoir acheté de la charcuterie avariée.

Ce problème dépasse le cadre de l’alimentation : il touche également le secteur hospitalier. Les interruptions de courant dans les établissements de santé mettent en péril la vie des patients. Le cas récent à Ambohimalaza a soulevé l’indignation : des malades, victimes d’empoisonnement, ont vu leur prise en charge retardée en raison d’une panne d’électricité affectant les dispositifs d’oxygène. Une tragédie évitable qui relance le débat sur l’urgence de solutions durables face à ce délestage intempestif. Le code pénal qualifie la mise en danger de la vie d’autrui de délit…

Narindra Rakotobe

Je « thème » moi non plus

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

« Izay lazainao no atao ». Contrairement au refrain du chant entonné hier par Pepe Shine, le « dress code » blanc, recommandé à l’occasion du concert de louanges pour la Nation, a été en partie respecté ou inobservé. C’est selon. A l’image du verre pour ne pas dire du stade à moitié vide ou à moitié plein.

Je « thème » moi non plus

 L’exemple n’est d’ailleurs pas venu d’en haut puisque certains barons du pouvoir ont porté des manteaux de couleur sombre, faute peut-être d’avoir des vêtements chauds blanc immaculé ou à la limite blanc cassé dans leur garde-robe, même  s’ils et elles en ont les moyens. Je « thème » moi non plus pour de nombreux fidèles lambda qui ont mis des vestes d’une autre couleur au-dessus de leurs robes ou chemises blanches. D’autres moins lotis ou peu regardants sur le « thème » se sont contentés d’agiter des cartons enroulés de couleur blanche. Pour leur part, le président Andry Rajoelina et son fils cadet Ilo ainsi que sa mère « Maman Olga » étaient tout de blanc vêtus. « Vonon-kanao izay sitrakao » pour reprendre les paroles du même morceau de Pepe Shine qui signifie littéralement « Que votre volonté soit faite ». En tout cas, « dress code » ou pas, saison hivernale ou non, cela n’a pas refroidi la ferveur des milliers de fidèles venus louer dans la communion, la Nation mais aussi et surtout l’amour du Seigneur. Dès les premières notes de « Zah’efa love », interprété par Joseph d’Af, Joica Revival Messenger et autres, ils ont chanté en chœur et avec le cœur. Jusqu’au bout. « Hatramin’ny farany », selon la chanson de  Henika qui attend le Père. « Miandry ny dadanao ». Pas celui des partisans d’une aile de l’opposition dont l’absence n’était pas passée inaperçue hier, au « Kianja Barea » où l’on a constaté que Dieu reste le père de beaucoup de Malgaches en manque de repère.

R.O

Empoisonnement à Imerinkasinina : Le bilan s’alourdit avec 22 morts

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Un nouveau décès a été enregistré ce samedi 21 juin, portant à 22 le nombre total de victimes de l’intoxication alimentaire survenue lors d’une fête d’anniversaire le samedi 14 juin dernier à Imerinkasinina. La dernière victime est un homme qui était soigné à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona. Six jours après le drame, l’hôpital indique que 25 personnes sont toujours hospitalisées et reçoivent des soins, y compris la jeune femme qui célébrait son anniversaire. L’état de santé de plusieurs de ces patients reste préoccupant. Cependant, 8 personnes ont pu regagner leur domicile après une amélioration de leur état. À ce jour, la nature exacte du poison à l’origine de cette tragédie n’est pas encore connue. Les résultats des analyses des échantillons de nourriture, envoyés à l’étranger pour examen, sont toujours attendus, selon les déclarations du gouvernement. Malgré cette incertitude, le personnel médical déploie des efforts considérables pour sauver la vie des patients. Parallèlement, l’enquête menée par la Cellule de Crise, qui regroupe tous les ministères concernés par cette affaire, se poursuit. L’empoisonnement est qualifié d’acte délibéré. Trois femmes, suspectées d’être impliquées dans cette affaire, ont été incarcérées après leur comparution devant le tribunal vendredi dernier.

T.M.

Madagascar, 65 ans d’indépendance : Entre vestiges du pacte colonial et sous-développement

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Alors que la Grande île s’apprête à célébrer le 65e anniversaire de son indépendance, Harimino Elisé Asinome, Docteur en Histoire contemporaine, Enseignant-chercheur à l’Université de Tuléar, Chercheur associé à l’Institut Ralaimongo d’Histoire et d’Etudes politiques, a effectué une rétrospective de l’économie des premières années de cette indépendance.

Suite à la Seconde Guerre mondiale, l’économie de Madagascar se retrouve confrontée à une pénurie de devises ainsi qu’à un manque d’approvisionnements en provenance de la métropole pour ses besoins d’importation. Cette situation a conduit à une inflation soutenue dans l’ensemble de la Grande-Ile. En réponse au bouleversement économique, la France a initié plusieurs réformes, notamment la transformation du système de traite, dans l’ensemble de ses territoires d’outre-mer.Dans les années 1940-1950, l’afflux massif des capitaux publics (Fonds d’investissement pour le développement économique et social ou FIDES), les travaux d’infrastructure, la naissance de l’industrialisation, la modernisation de l’agriculture, la reconversion du capital marchand en capital productif, ont constitué des éléments clés de mutation, s’accompagnant de changements sociaux significatifs dont les plus notables sont: l’explosion démographique, les progrès de la scolarisation et l’intensification du phénomène d’exode rural.

Legs colonial et chargé des fonctions d’un nouvel Etat

À l’aube de l’indépendance, les critères du sous-développement sont réunis pour la Grande-île dont le tableau paraît généralement assez sobre selon les analyses de Césaire Rabenoro dans sa thèse de doctorat: «les techniques agricoles sont encore primitives, l’industrie n’est que embryonnaire, le revenu per capita est bas, l’essor démographique est réel.»

Au cours de cette période, d’autres faits marquants de l’économie du pays comprennent la rupture du cycle d’accumulation de la rente et la raréfaction des ressources extérieures. Ces phénomènes sont, d’après l’économiste Gilles Duruflé, à l’origine de la crise économique que connaissent les anciennes colonies de la France. Ces pays attestent « l’épuisement du modèle néocolonial de croissance» dont, d’après le même auteur, les principaux traits sont les suivants:

– le legs, au moment de l’indépendance, d’une économie structurée sur un système de traite, caractérisée par la production et l’exportation de produits primaires, surtout d’origine agricole.

– le développement, au lendemain de l’indépendance, des activités industrielles axées sur la substitution des importations, souvent bénéficiant de fortes protections, le plus souvent sous contrôle étranger.

– le lancement de vastes programmes de développement rural pour favoriser l’expansion et la diversification agricoles.

– l’importance grandissante que le nouvel État occupe dans l’économie, prenant en charge les fonctions essentielles au développement telles que l’administration, les infrastructures, l’éducation et la santé.

En effet, au début de l’indépendance, l’économie malgache demeure sous l’emprise de la puissance étrangère. « Sous-développée, cette économie est dépendante tant vue de l’intérieur que par rapport à l’extérieur. » L’industrie balbutiante est contrôlée par des entreprises françaises. Les étrangers détiennent la majorité du capital et sont les maîtres des décisions. Le secteur du commerce est dominé principalement par les sociétés françaises d’import-export au stade du gros, alors que les Indiens et les Chinois se partagent le marché du demi-gros et se font aussi détaillants.

En outre, la dépendance vis-à-vis de la France et du monde occidental est particulièrement nette en termes des échanges extérieurs de la Grande-Ile. En 1960, les importations en provenance de la « zone franc », pratiquement de la France, représentaient 76,3% en valeur. Quant à l’exportation, la destination des produits malgaches n’est pas moins révélatrice des liens étroits sinon exclusifs de son commerce avec l’occident. Toujours en 1960 la zone franc, la France en pratique, absorbe 73% des produits malgaches.

Dans le contexte de la mutation du système productif français comme la concentration et la centralisation du capital, l’internationalisation de l’échange, de la production et du financement, les flux commerciaux avec les anciennes colonies se sont réorientés vers des produits plus capitalistiques c’est-à-dire les biens d’équipement et les biens intermédiaires, tout en perdant de leur importance relative. L’ancien capital colonial s’est reconverti. La Banque d’Indochine s’est redéployée vers les espaces industriels ; les firmes multinationales françaises se sont orientées vers les nouveaux pôles d’accumulation. Les grandes sociétés de traite se sont désengagées d’une partie de leurs activités commerciales et se sont reconverties vers le grand commerce urbain ou vers les activités industrielles ou minières. D’où la présence des firmes françaises sur les territoires malgaches, leurs sièges sociaux ou bureau de représentations se trouvent généralement dans la capitale, avant d’installer les antennes en provinces. Tout ceci met donc en évidence que les vestiges du pacte colonial reposent principalement sur le maintien des anciens territoires d’outre-mer en tant que pourvoyeurs de matières premières destinées aux industries des anciennes métropoles.

Vers la restructuration de l’économie malgache

L’indépendance politique une fois acquise, c’est vers l’indépendance économique que tendent naturellement les efforts des jeunes Etats. En mars 1961, dans une conférence de presse sur la politique économique de son gouvernement, Tsiranana soulève la question de l’indépendance économique pour laquelle « la nation malgache doit compter sur elle-même ». Il lance le principe des actions « au ras du sol », petites opérations réalisées avec le concours de la population, à effet immédiat. C’est la guerre déclarée contre le sous-développement sous son triple aspect : la faim, ou plus exactement la malnutrition, la maladie et l’ignorance.

Dans le domaine du commerce extérieur, le gouvernement malgache vise à diversifier ses partenaires. Les responsables de la Première République malgache sont conscients des limites de l’indépendance économique à l’échelle mondiale de l’interdépendance des économies d’un pays à l’autre. L’État malgache a aussi besoin de l’intervention française pour la mise en œuvre de sa politique de développement. En effet, le recours aux services d’aides financières de la France s’avère nécessaire pour le pays, tout en manifestant délibérément l’intérêt de rester dans la zone franc.

Afin de donner un nouveau souffle à l’économie malgache de l’après colonisation et affecté par la grande inondation de mars 1959, le gouvernement Tsiranana produit en 1962, un document détaillant certaines options de plan de développement. Il faut donc attendre quelques années après l’Indépendance pour que le pays dispose d’un véritable plan que les Malgaches peuvent s’approprier et maîtriser depuis la conception à la mise en œuvre. Il s’agit donc du premier et véritable plan malgache dont l’élaboration est précédée d’une étude plus ou moins poussée.

Avant son lancement, il fait l’objet d’une étude publiée en octobre 1960 par le Secrétariat d’État aux relations avec les États de la Communauté. Le résultat est présenté dans une brochure sur la situation de l’économie de la République malgache avec des données statistiques. Sous l’appellation de « le livre blanc de l’économie malgache », ce document revêt d’un intérêt capital pour la compréhension de la situation économique malgache au seuil de l’Indépendance. D’ailleurs, ce nouveau plan n’est qu’une passerelle entre les programmes de développements établis dans les années 50, suite à l’autonomisation du territoire d’outre-mer.

Le document renferme une sorte d’inventaire et présente l’évolution de l’économie malgache de 1950 à 1960. Il évoque également les caractéristiques de la société malgache. Il se veut une force de proposition dans ce contexte de responsabilité malgache par rapport à la gestion du pays. Ce document présente des idées sur l’orientation générale du Plan de développement, sur le programme d’aide extérieure pour 1960 et sur les perspectives de l’aide française. Dans ce document, sont donc fixés les objectifs prioritaires de l’action gouvernementale, les options fondamentales en matière économique, objectifs et options qui inspirent le 1er plan quinquennal malgache (1964-1968). Le plan vise comme objectif l’accroissement de la part des investissements dans le PIB, de 14 % à 21 % de 1960 à 1973, et adopte une orientation vers une économie d’import substitution.

Bref, à Madagascar les principes de développement de l’après Indépendance, durant la Première République, consistent à favoriser une économie préindustrielle. Il s’agit de doter à la Grande île des infrastructures de base afin qu’elle puisse fournir les produits agricoles et industriels indispensables à l’exportation.

Dossier réalisé par Julien R.

Ampefiloha : Vehivavy mpisoloky anaty taxibe voasambotra

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Ela ny ela, hoy ny mpanara-baovao. Voasambotra tetsy Ampefiloha ilay ramatoa malaza ratsy amin’ny resaka fisolokiana famerim-bola anaty taxibe, ny andron’ny sabotsy teo, araka ny fampitam-baovaon’ny pôlisy.

Ny zava-nisy, raha ny vaovao hatrany dia nitranga savorovo tao anaty zotram-pitateraka iray teny an-toerana ka niditra an-tsehatra avy hatrany ireo pôlisin’ny fifamoivoizana. Ny antony dia tsy iza fa ilay ramatoa lehibe, fantatry ny maro amin’ny fisolokiana famerim-bola ao anaty taxibe. Efa nanao ny fanaony indray mantsy ilay ramatoa, kanjo nisy nahatsikaritra ary raikitra ny fifamaliana. « Efa nisy tamin’ireo mpandeha mihitsy no handeha hikasin-tanana azy» hoy ny pôlisy.

Tsiahivina fa efa maromaro ihany ireo mpanampin’ny mpamily voan’ity farany, hoy ny fampitam-baovao, ary vao tsy ela akory, ny herinandro lasa teo no tao anatin’izany savorovoro izany ity ramatoa ity, teny amin’iny faritra Ambodimita ity. Tranga izay nanjary nalaza tsy fidiny tao anaty tambazotra sosialy moa. Ary dia io niverina tao anaty zotra 138 tetsy Ampefiloha io. Mbola io ramatoa io ihany no fositra, hany ka voatery nisambotra azy ireo pôlisy. Marihana fa mitovy hatrany ny fomba fiadiny, entina hamelezana ireo mpanampin’ny mpamily. Mody mitaky famerim-bolan’ny saran-dalana izay tsy nomeny akory izy ka raha mamaly ilay resevera dia rahonany amin’ny fangalàna sary na mody miantso mpitandro filaminana amin’ny finday ny anao vavy.

Ao anatin’ny famotorana azy tanteraka moa ireo pôlisy amin’izao etsy amin’ny biraon’ny kaomisaria foibe etsy Tsaralalàna, ary heverina fa atolotra ny Fampanoavana anio ny raharaha.

m.L

Talatamaty : Un motard blessé dans une collision avec une voiture

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Un accident corporel de la circulation s’est produit ce samedi 21 juin, aux alentours de 10h15, sur la RN4 à Talatamaty, dans le district d’Ambohidratrimo. L’accident s’est déroulé en zone urbaine, en face de la société GALANA. Un véhicule de marque Renault, sortant du portail nord du supermarché « SUPER U » de Talatamaty, s’était engagé sur la chaussée. Alors que tous les véhicules, immobilisés par un embouteillage, s’étaient arrêtés pour lui céder le passage, une moto de marque Cygnus 125cc, transportant deux personnes et venant de Talatamaty en direction d’Ambohibao, a surgi soudainement et a heurté le véhicule. Une jeune femme de 21 ans, passagère de la moto, a été blessée. Des dégâts matériels ont également été constatés sur les deux véhicules. Alertés, trois agents de la brigade de Talatamaty se sont immédiatement rendus sur place pour porter assistance, constater les faits et mener l’enquête préliminaire. À leur arrivée, la personne blessée avait déjà été évacuée vers l’hôpital luthérien d’Ambohibao Antehiroka pour recevoir des soins d’urgence. Les deux véhicules impliqués étaient restés sur place, facilitant ainsi les premières constatations. L’enquête préliminaire a rapidement désigné comme cause principale de l’accident l’imprudence du conducteur de la moto. Cet incident rappelle l’importance cruciale de la prudence et du respect du Code de la route, notamment en agglomération, pour assurer la sécurité de l’ensemble des usagers.

T.M.

Fokontany Tanamakoa P/elle 12/11 : Fivarotana iray notafihana jiolahy fito, tera-tany vahiny iray naratra mafy

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Samy taitra ny manodidina ity asan-jiolahy tamin’ny famakiana fivarotana tao Tanamakoa P/elle 12/11 tokony tany amin’ny misasak’alina sy sasany tany ho any ny sabotsy teo. Niezaka niantso ny mpitandro filaminana ireo vahoaka manodidina saingy tsy nety azo izy ireo raha tsy adin’iray sasany taty aoriana.

Tao anatin’izany anefa dia tafiditra tao amin’ilay fivarotana ireto jiolahy fito lahy ireto, satria mora tamin’izy ireo nanampitsoka ilay varavarana. Vao tafiditra tao an-trano anefa ireto jiolahy, dia niezaka nitady vola ka nanohitra izany ilay tera-tany vahiny ka voadaroka avy hatrany ny tenany tamin’izay. Vokany naratra mafy teo amin’ny lohany, teo amin’ny tratrany ary teo amin’ny tongony ilay tera-tany vahiny. Raha nahazo sy nahita ny zavatra notadiaviny sy nokarohany ireto jiolahy fito dia lasa, ka taorian’izay nisy ny fitondrana ity tera-tany vahiny teny amin’ny toeram-pitsaboana. Nandritra ny fidiran’ireto jiolahy tao amin’ilay fivarotana dia niezaka saika hanampy ilay tera-tany vahiny manambady Malagasy ity ireo manodidina azy, saingy norahonan’ireo jiolahy mba hiverina raha tsy ho faty. Araka ny fanazavana ihany koa dia ny olana amin’ny kartie ao Tanamakoa ity dia ny resaka fanazavana ny Tanana, satria raha mba manao fanangonam-bola ny vahoaka hividianana takamoa dia tsy maharitra izany maty avokoa.

Ankoatra izany dia tokantrano iray tao Ankirihiry Avaratra P/elle 11/55 koa voatafika ny zoma teo tamin’ny 03ora maraina jifoha ny sabotsy. Telo lahy misarontava sy ireo namany izay tsy fantatra ny isany teny ivelany miambina ireo olona mifitra amin’ilay famakiana trano, indray no nahavita izany. “Tsy mpamono olona izahay fa mitady vola fotsiny” hoy ireo jiolahy, ka lasany tamin’izany ny vola sy ny finday rehetra tao an-trano, ary mbola nangatahan’izy ireo ny code ny “code” ny “mobile money” rehetra talohan’ny nialan’izy ireo ilay trano novakiany. Tao anatin’izay raha nanaraka ny nolazainy ireo olona tao an-trano dia tsy nikasin-tanana na nandratra olona ireto jiolahy ireto.

Raha ny eto Toamasina aloha tato ho ato noho ny ezakan’ny mpitandro filaminana dia foana ny fanafihana mitam-basy amin’ny andro mazava, saingy lasa fanafihana sy famakiana trano amin’ny alina indray izany, satria hain’ireo jiolahy ny zava-misy amin’ny alina. Mangataka noho izany ny vahoaka mba hisian’ny fisafoana matetika amin’ny alina ireo fokontany indrindra fa ireo mafana.

Malala Didier

Itaosy : Mpanafika taxi-moto ravan’ny zandary

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Efa maty paika ny teti-dratsin’izy ireo, entina hanafihana ireo taxi-moto : ny iray mody manao mpandeha, ary ny roa manaraka avy ato aoriana amin’ny alalàn’ny môtô ihany. Soa fa tonga ara-potoana ireo mpitandro filaminana, ka rava maina ny tetika. Voasambotra avokoa izy telolahy, niaraka tamin’ireo fitaovana fentin’izy ireo manao ny asa ratsiny. Tranga  teny amin’iny faritra Itaosy iny, ny herinandro lasa teo.

Raha ny fampitam-baovao azo tokoa dia efa tambazotra iray mihitsy ireo mpanafika môtô satria dia mipetrapetraka ny paik’ady izy ireo. Tamin’ity tranga ity dia mody nifamaly tamin’ny resaka saran-dalana izy ireo kanefa efa nivonona ny handrava ilay mpitondra taxi-moto. Tamin’io fotoana io dia nisy nampandre avy hatrany ireo zandary, rehefa nihamafy ny fifamaliana teo amin’ny roa tonta teny amin’iny faritra Ambohidrapeto iny. Efa nisy ny saran-dalana voafaritra mialohan’ny iangàna kanefa nony tonga teo amin’ny toerana dia raikitra ny fifamaliana. « Nanomboka nila vaniny mitady fomba hiadiana sy tsy handoavana ilay frais izy ireo. Ary manao izay fomba hitondrana ilay mpamilin’ilay taxi-moto any amin’ny mangingina ». Vantany vao nahita ireo zandary anefa dia nanao tari-dositra avy hatrany saingy voasambotra ihany. Nahitàna « cagoule mainty », ranonjavatra mahery vaika (bigboss vita gasy hoy ny zandary), ary angiba be (matraque) tao anatin’ny kodiaran-droan’ireto olon-dratsy ireto. Marihana fa « asa ratsy efa fanaon’izy ireo ny miketrika môtô an’ny taxi-moto toy izao ary efa misy mpanome faktiora hosoka miaramiasa amin’izy ireo » hoy hatrany ny zandary.

Telolahy moa ireo voasambotra ireto, izay notanana natao andrimaso ho amin’ny famotorana. Mbola mitohy kosa ny fanadihadiana, entina hikarohana ireo mpiray tsikombakomba amin’izy ireo, raha ny vaovao azo hatrany.

m.L

Ampefiloha : Vehivavy mpisoloky anaty taxibe voasambotra

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Ela ny ela, hoy ny mpanara-baovao. Voasambotra tetsy Ampefiloha ilay ramatoa malaza ratsy amin’ny resaka fisolokiana famerim-bola anaty taxibe, ny andron’ny sabotsy teo, araka ny fampitam-baovaon’ny pôlisy.

Ny zava-nisy, raha ny vaovao hatrany dia nitranga savorovo tao anaty zotram-pitateraka iray teny an-toerana ka niditra an-tsehatra avy hatrany ireo pôlisin’ny fifamoivoizana. Ny antony dia tsy iza fa ilay ramatoa lehibe, fantatry ny maro amin’ny fisolokiana famerim-bola ao anaty taxibe. Efa nanao ny fanaony indray mantsy ilay ramatoa, kanjo nisy nahatsikaritra ary raikitra ny fifamaliana. « Efa nisy tamin’ireo mpandeha mihitsy no handeha hikasin-tanana azy» hoy ny pôlisy.

Tsiahivina fa efa maromaro ihany ireo mpanampin’ny mpamily voan’ity farany, hoy ny fampitam-baovao, ary vao tsy ela akory, ny herinandro lasa teo no tao anatin’izany savorovoro izany ity ramatoa ity, teny amin’iny faritra Ambodimita ity. Tranga izay nanjary nalaza tsy fidiny tao anaty tambazotra sosialy moa. Ary dia io niverina tao anaty zotra 138 tetsy Ampefiloha io. Mbola io ramatoa io ihany no fositra, hany ka voatery nisambotra azy ireo pôlisy. Marihana fa mitovy hatrany ny fomba fiadiny, entina hamelezana ireo mpanampin’ny mpamily. Mody mitaky famerim-bolan’ny saran-dalana izay tsy nomeny akory izy ka raha mamaly ilay resevera dia rahonany amin’ny fangalàna sary na mody miantso mpitandro filaminana amin’ny finday ny anao vavy.

Ao anatin’ny famotorana azy tanteraka moa ireo pôlisy amin’izao etsy amin’ny biraon’ny kaomisaria foibe etsy Tsaralalàna, ary heverina fa atolotra ny Fampanoavana anio ny raharaha.

m.L

Royauté : Harea Tinahy Tsialia Georges Kamamy intronisé roi des Sakalava du Menabe

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

A un mois et quelques semaines du rapatriement du crâne sacré du roi Toera (vers 1853–1897) à Madagascar, le nouveau roi du groupe humain « Sakalavan’i Menabe », Harea Tinahy Tsialia Georges Kamamy vient d’être intronisé à Belo-sur-Tsiribihina vendredi. Heure précise, à midi dix-huit. Une nouvelle page de la monarchie de cette région de Madagascar, chargée de l’une des plus grandes histoires anti-coloniales, s’ouvre. Le retour imminent de la relique royale sur ses terres se profile à l’horizon. Le nouveau roi coutumier succède à Magloire Kamamy qui a tourné le dos le 7 mai à l’âge de 83 ans. Lors de l’intronisation de vendredi, des bals improvisés ont animé la ville de Belo-sur-Tsiribihina.

Maminirina Rado