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samedi, juillet 12, 2025
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Kianja Barea : Communion nationale pour les 65 ans de l’Indépendance

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

L’« Antsam-piderana ho an’ny firenena » au stade Barea hier a lancé la semaine de célébration des festivités du 26 juin dans la capitale. Le président Andry Rajoelina a honoré ce moment de sa présence et de son discours.

Avec son titre « Hatramin’ny farany », Henika a fini de transformer le stade Barea en temple géant lors de l’« Antsam-piderana ho an’ny firenena » hier dans l’après-midi. Les gradins tardaient pourtant à se remplir à la moitié du show. Point de foi et de musique « alléluia » ne recule pas, se disaient probablement les quatorze artistes venus chauffer l’âme du public sur scène. Pepe Shine rajoute une couche avec son tube « Mahatoky loatra ». Tout le stade Barea décide de rester debout. Les « Jesôsy ô » et « Alléluia » pleuvent au micro. Un fait à reconnaître, la qualité vocale de la musique évangélique dépasse de peu celle de la musique profane actuelle, surtout chez la gente féminine. La crainte de se retrouver chez Belzébuth et ses ouailles en cas de fausse note pourrait y être pour quelque chose. Comme toujours dans le public se trouvent ces messieurs en quête de leur dulcinée pour quelques jours ou pour l’autel. C’est presque culturel à Madagascar durant ce genre d’événement. A l’observation des gestes de dévotion dans le public : des paumes tournées vers le ciel sans nuage, des visages crispés… l’on peut déduire que celui-ci avait réellement besoin de cette communion évangélique. La vie des Malgaches est hardcore en ces temps. Les esprits faiblissent et versent petit à petit dans le vampirisme social et l’assèchement moral. Pauvreté extrême oblige, la Grande Île vît la période la plus sombre de son histoire depuis la colonisation, rien qu’à voir les mauvaises nouvelles qui bouleversent son quotidien. Pour maintenir la ferveur du stade, l’animateur annonce des feux d’artifice et un show de drones exceptionnel. Et cerise sur le gâteau, Dena Mwana – version congolaise d’une Beyoncé des plaines de Judée – complète la plénitude de cet « Antsam-piderana ho an’ny firenena ». Les festivités de l’Indépendance sont pleinement lancées.

Maminirina Rado

Allée des palmiers : « Mozika Festivaly » séduit sans confirmer

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

La musique des rues a littéralement retrouvé la rue samedi après-midi à l’Allée des palmiers à Antsahavola pour le « Mozika Festivaly », sous les yeux incrédules des « changeurs de devises ». Une scène au fond de la rue pavée bordée de ces majestueux arbres, repères inratables des lieux. Lion Hill, dans la matinée, Fab’s Brown et Rndr, en début d’après–midi ont resocialisé le rap et ses cousins au cœur de Tananarive. Puisqu’il n’y avait pas seulement ces trois chanteurs, Samoëla et Wendy Cathalina, des « variétistes » ont servi de finisseurs pour ce festival. Il faut croire que la musique urbaine possède un « crowd » bien compact. Loin de ces publics de petites salles, de « barroom » ou de coins miteux de la capitale. Le rap de Fab’s Brown, « qui a fait la première partie de Tiakola lors de son passage » glousse fièrement Miora Rasetrason de l’équipe d’organisation, sonne urbain, résolument tananarivien et actuel. Dans le public, la devanture a été occupée par une bande de groupies, des groupes de jeunes gens en casquettes griffées au look « street » fixent la gestuelle de Fab’s Brown. Dès son arrivée par l’arrière-scène, Rndr reçoit une salve de « hhiiiiiiii » de jeunes demoiselles surexcitées venant du public féminin. Puis ce dernier monte sur scène, la chaleur monte d’un cran. Il vient juste d’essuyer 15 minutes de selfies avec des fans, derrière la scène. À l’applaudimètre, le rappeur vit en ce moment le quart d’heure de gloire de sa carrière. Puis vers 17h30, Samoëla est venu faire son… Samoëla, avec la même vibration qu’il traîne depuis plus de trois décennies. Wendy Cathalina a conclu le « Mozika Festivaly » en début de soirée.

Maminirina Rado

Fête de la musique : Rencontre entre fans et artistes sur toute la Grande-Ile

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Ayo Naej à Mahajanga.
Ayo Naej à Mahajanga.

La Fête de la musique, le rendez-vous des mélomanes, les amateurs et passionnés du cinquième art se sont réunis dans toutes les grandes villes de Madagascar.

L’Alliance Française, à travers ses centres culturels implantés presque sur toute la Grande-Ile a énormément contribué à ce succès. À Mahajanga, les fans ont rencontré Stella Lyncha et Ayo Naej à l’Hôtel de ville. À Morondava, plus de 12 artistes ont successivement occupé l’estrade devant la mairie. À Tuléar, « la Fête de la musique 2025 a officiellement été ouverte par Batucada Arofo Sun au Vakok’Arts Trano, et déjà, les rythmes résonnaient et l’énergie est tout de suite montée d’un cran ». Tamatave a accueilli M School Musique, NGC 501, le collectif réunionnais Famila Muzika, ainsi que Roots Man en tête d’affiche. Dans la capitale de la vanille, les chanteurs locaux ont assuré leur live, et Olo Mazava les a rejoints.

Cet événement est aussi une occasion pour tous les artistes d’exposer leur talent. À Antsiranana par exemple, des groupes de danseurs ont été dévoilés au grand public samedi dernier. La Fête de la musique est en quelque sorte une introduction à la semaine de la célébration de l’indépendance. Par ailleurs, l’État soutient de près et de loin ce genre d’activité afin que la jeunesse puisse s’épanouir. Ce deuxième semestre sera chargé de festival, car ce sont les vacances !

Iss Heridiny

Star Tour Tana : Les Tananariviens conquis

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Samoëla égal à lui-même.
Samoëla égal à lui-même.

Durant les trois jours du Star Tour Tana, le Coliseum Antsonjombe n’a pas désempli. Malgré le froid, et bien que les festivités se soient poursuivies jusque tard dans la nuit, l’ambiance est restée chaleureuse. Les stands de consommation ont été érigés pour permettre aux familles et amis de passer des moments conviviaux, les attractions, jeux et animations de la partie kermesse de la fête, et notamment les différents spectacles qui ont mis petits et grands en émoi. Le choix des artistes à l’affiche de chaque édition du Star Tour résulte de sondages préalablement menés par la Star, l’initiatrice de ce rendez-vous annuel. Il s’avère que ces choix ont été judicieux, cette fois-ci encore, et ce bien que de nombreux événements aient également eu lieu durant cette fin de semaine. En effet ce week-end accueillait la Fête de la musique, célébrée chaque 21 juin et le lancement des différents podiums dans le cadre de la célébration de la fête nationale.

Skaiz, AmbondronA, Lion Hill, Samoëla, Basta Lion, Tsota et Ljo ont donc conquis les 40 000 visiteurs de ce Star Tour.

Mais les piques pleines d’humour de Fou Hehy, Barhone et Teg et les sessions d’animation de Dj Three T, Dj Looping et Raerz ont également eu leur petit effet.

Si c’est l’aspect divertissement qui attire généralement la foule dans ces festivités, le public a également pu bénéficier de sensibilisation sur le respect de l’environnement à travers le programme Kopakelatra. Des dispositifs et des jeux qui incitent à une meilleure gestion des bouteilles recyclables et à adopter de bonnes pratiques écoresponsables ont été mis en place durant l’événement. Une preuve qu’il est tout à fait possible de toujours joindre l’utile à l’agréable.

Hanitra Andria

Football – Dom Tom Cup : Madagascar s’arrête en demi-finale

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L’équipe de Madagascar au Dom Tom Cup 2025.
L’équipe de Madagascar au Dom Tom Cup 2025.

La région parisienne a accueilli la Dom Tom Cup 2025, un tournoi réunissant des équipes des territoires d’outre-mer, avec Madagascar et Haïti comme invités d’honneur, ce week-end. L’équipe malgache, portée par une jeune génération prometteuse, a marqué les esprits tout au long de la compétition. Dès la phase de poules, Madagascar a imposé son rythme avec deux victoires et un match nul, se qualifiant pour les quarts de finale. Face à Mayotte, les Malgaches ont arraché leur place en demi-finale au terme d’une séance de tirs au but haletante (3-2). Cependant, leur parcours s’est arrêté en demi-finale face à La Réunion. Après un score nul et vierge au temps réglementaire, Madagascar s’est incliné lors d’une nouvelle séance de tirs au but. « Nous avons opté pour une équipe très jeune cette année, qui n’est pas regrettable du tout car on a vu plusieurs talents très prometteurs pour l’avenir du football Malagasy. Merci aux joueurs, aux parents, à tous ceux qui nous ont soutenus », a déclaré l’Uficasm sur ses réseaux sociaux.

Heriniaina Samson

Rugby à VII – Coupe d’Afrique : Les Makis, vice-champions et qualifiés pour le mondial 2026

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L’équipe nationale masculine de rugby à VII a assuré l’essentiel en décrochant sa qualification pour la Coupe du monde 2026. Les Makis ont terminé à la deuxième place du tournoi Africa Men’s Sevens, disputé ce week-end à l’île Maurice.

Mission accomplie

Les Makis ont validé leur qualification pour la Coupe du monde 2026 après un parcours remarquable couronné par une place de finaliste à Maurice. Sous la houlette du coach Razily, la sélection malgache a fait preuve de combativité et d’ambition tout au long de la compétition. Opposés en finale à la redoutable équipe sud-africaine, les Makis se sont inclinés 28 à 12 au terme d’un match disputé. Les Springboks Sevens, forts de leur expérience, ont rapidement pris les devants en inscrivant deux essais dès les premières minutes. L’équipe malgache a réagi à la 5e minute grâce à un essai d’Andry, mais l’Afrique du Sud a maintenu la pression pour mener 21 à 7 à la mi-temps. En seconde période, les Makis ont affiché une volonté accrue, matérialisée par un essai de Mamy Herilala à la 12e minute, suscitant une vive émotion dans le camp malgache. Toutefois, les Sud-Africains ont scellé leur victoire par un quatrième essai en fin de rencontre. Score final : 28 à 12.

Un parcours honorable

Placés dans la poule C, les Makis ont entamé leur campagne de la plus belle des manières en surclassant l’équipe hôte 39 à 7. Ils ont ensuite dominé la Tunisie 31 à 7, avant de concéder une défaite face au Zimbabwe 7 à 21, lors de leur dernier match de poule. En quart de finale, Madagascar s’est imposé face à la Zambie sur le score de 31 à 12. En demi-finale, les hommes de Razily ont créé la surprise en éliminant le Kenya 14 à 10, et validé  leur place en finale et leur ticket pour le Mondial. En effet, les Makis quittent l’île Maurice avec un bilan de quatre victoires et deux défaites. Une performance encourageante qui témoigne des progrès réalisés, notamment après leurs participations aux tournois du circuit HSBC à Stellenbosch et Cracovie. À l’issue du tournoi, Mamy Herilala Ranaivoarison a été désigné meilleur joueur, une distinction amplement méritée. Les Makis peuvent rentrer au pays la tête haute.

Manjato Razafy

Coupe du monde des clubs : Flamengo qualifié

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Porter un coupe-vent aux couleurs de Flamengo permet d'éviter de se faire détrousser par les bandes à Rio. Soit vous êtes catholique soit un fan de Flamengo.
Porter un coupe-vent aux couleurs de Flamengo permet d’éviter de se faire détrousser par les bandes à Rio. Soit vous êtes catholique soit un fan de Flamengo.

Deuxième victoire pour les Brésiliens de Flamengo qui ont humilié Chelsea en s’imposant par 3 buts à 1. Une victoire saluée par une foule en délire dans les rues de Rio, une équipe qui fait la fierté de cette ville malgré la présence d’un autre club de taille, notamment Botafogo. « Pour la petite histoire, un employé de la boutique du Flamengo m’a conseillé de porter un coupe-vent aux couleurs du club pour éviter de se faire détrousser. C’est, selon lui, l’une des solutions pour assurer sa sécurité… à moins d’être catholique ». Dans l’autre match, l’ES Tunis met fin à l’aventure de Los Angeles FC d’Olivier Giroud et de Hugo Lloris en s’imposant sur le score de 1 à 0.  Le Bayern file en huitièmes en battant les Argentins de Boca Juniors par 2 à 1.

Clément RABARY

11e Journée internationale du yoga : Célébration conviviale au Stade Alarobia

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La Journée internationale du yoga est célébrée le 21 juin chaque année depuis son adoption par l’Assemblée Générale des Nations Unies, en 2014, à l’initiative du Premier ministre indien, Narendra Modi. En dix ans, cette célébration est devenue un mouvement mondial, dont Madagascar fait partie.

La célébration de la 11e Journée internationale du yoga s’est ainsi tenue au Stade Alarobia samedi dernier, en présence des autorités locales, dont le président du Sénat, le Ministre de la Jeunesse et des Sports et la maire de la capitale, entre autres. D’ailleurs, la maire d’Antananarivo, Harilala Ramanantsoa, a, dans son allocution, tenu à rappeler l’engagement de la Commune Urbaine d’Antananarivo à ouvrir les portes de tous les stades de la capitale à une collaboration avec l’ambassade de l’Inde à Madagascar, dans la promotion du yoga, « comme cela devrait être le cas pour toutes les disciplines sportives », a-t-elle précisé. Le yoga n’est cependant pas un sport comme les autres. Yoga est en effet un mot sanskrit qui signifie « joindre » ou « unir », symbolisant l’unité et l’harmonie entre le corps et l’âme.

Au cours de son discours, le ministre Marson Moustapha a exprimé sa gratitude envers la Commune Urbaine d’Antananarivo pour avoir mis le stade à disposition des activités sportives. Il a souligné l’importance du yoga dans un monde marqué par l’anxiété et le stress, en le qualifiant de source de paix intérieure et de sérénité. Le ministre a également salué l’engagement de toutes les personnes œuvrant à la promotion de cette discipline. Il a saisi l’occasion pour encourager la jeunesse à pratiquer régulièrement une activité sportive.

Par ailleurs, le thème de la célébration est « Yoga pour une Terre, une Santé » cette année, faisant écho au fait que le bien-être de chacun et la santé planétaire sont indissociables. Ce thème s’inscrit parfaitement dans la philosophie ancestrale indienne du Vasudhaiva Kutumbakam « La Terre entière est une seule famille », qui rappelle également le lien étroit entre la santé publique et le développement durable. L’ambassadeur de l’Inde à Madagascar, SEM Bandaru Wilsonbabu, a justement réaffirmé l’engagement de l’Inde à soutenir le processus de développement de Madagascar, à travers ses expériences et expertise, durant la cérémonie d’ouverture de cette célébration. L’assistance a, par la suite, eu l’opportunité de pratiquer cette discipline sous la direction d’un professeur de yoga de l’ambassade indienne.

 Hanitra Andria

Portrait : Jeremy Rakotoarimanana, le prodige du motocross malgache trace sa voie

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: Jeremy Rakotoarimanana se prépare sans relâche au championnat du monde à Romagné.
: Jeremy Rakotoarimanana se prépare sans relâche au championnat du monde à Romagné.

À 16 ans, Jeremy Rakotoarimanana s’apprête à écrire une page d’histoire pour Madagascar en devenant le premier représentant de son pays au Championnat du Monde FIM de Motocross Junior, les 5 et 6 juillet 2025 à Romagné, en France. Ce jeune pilote, engagé en catégorie 125cc sur une KTM 125 SX, incarne l’espoir et la détermination d’une nation qui s’invite, pour la première fois, sur la scène mondiale du motocross. Portrait d’un talent brut, forgé par la passion, la résilience et le soutien de ses proches.

Jeremy n’avait que 4 ans lorsqu’il a enfourché sa première moto, suivant les traces de ses deux frères aînés, Randy et Aaron, tous deux pilotes et champions de Madagascar. « Ce sont eux qui m’ont attiré vers ce sport », confia-t-il. Dans la famille Rakotoarimanana, le motocross est une affaire de fratrie : si Randy a décroché le titre en MX1 Enduro en 2022 et Aaron a brillé en junior et 85cc, les deux sœurs de Jeremy, elles, préfèrent rester en dehors des pistes. Cette dynamique familiale a façonné le jeune pilote, qui a grandi entouré de moteurs rugissants et d’une rivalité fraternelle stimulante. Son père, Tovo, bien qu’il ne soit pas pilote, joue un rôle central dans son parcours. « Il me soutient, me prépare physiquement et me conseille pendant et après les courses », explique Jeremy. Ce soutien indéfectible, combiné à l’influence précoce de pilotes malgaches comme Mathias Plantive et Claudio Tida, puis de figures internationales comme le Français Romain Febvre, a nourri son ambition de viser toujours plus haut.

Un parcours semé d’embûches, mais pavé de succès

Le chemin vers Romagné n’a pas été de tout repos. En 2024, Jeremy a marqué les esprits en remportant le titre de champion d’Afrique par équipe en MX 125cc à Marrakech, un exploit d’autant plus remarquable qu’il était malade et que son visa n’avait été obtenu qu’à la dernière minute. « J’ai été très surpris du résultat, surtout face au pilote sud-africain », raconte-t-il, encore ému par cette victoire. Mais les derniers mois ont aussi été marqués par des épreuves physiques. Une luxation de la clavicule en novembre 2024, une fracture de la cheville en février, puis une entorse en mai ont mis sa résilience à rude épreuve. « Actuellement, je suis bien rétabli et prêt à en découdre», assure-t-il avec détermination. Cette capacité à rebondir illustre la force mentale de ce jeune pilote, qui refuse de se laisser abattre.

Un rêve qui devient réalité

En avril, Jeremy a découvert le circuit de Romagné lors d’un stage en France sous la houlette de Julien Duhamel. « C’est un circuit technique, un peu difficile, mais ça ne me fait pas peur », déclare-t-il, impatient de relever le défi. Pour lui, représenter Madagascar dans cette compétition mondiale n’est pas une source de pression, mais une fierté. « Je n’ai pas de pression », affirme-t-il simplement, porté par la confiance de son entourage et de son coach malgache, Dadou Razafindrakotohasina, qui l’a entraîné à Madagascar, ainsi que de son mécanicien, Goss Hermann, qui veille sur sa moto. Ce Mondial Junior représente bien plus qu’une course : « C’est un rêve qui devient réalité », confie Jeremy. Un rêve rendu possible grâce au soutien de ses sponsors – Just Ride, Just Rent, Funbike, CT Motors, Vision Acacia, Madauto, Fédération Malgache de Motocyclisme (FMaM) – et, surtout, de sa famille, son moteur principal.

Un pilote, mais aussi un musicien

En dehors des circuits, Jeremy trouve son équilibre en jouant de la batterie, une passion qui lui permet de canaliser son énergie. À Madagascar, où le motocross connaît un essor avec de plus en plus d’écoles de pilotage et de jeunes passionnés, Jeremy espère tracer la voie pour la nouvelle génération. « Je voudrais que d’autres jeunes pilotes suivent mes traces », dit-il. À long terme, Jeremy n’a qu’un objectif : devenir pilote professionnel. À Romagné, face aux meilleurs juniors du monde, il aura l’occasion de prouver que Madagascar a sa place dans l’élite du motocross. Et quelque chose nous dit que ce n’est que le début pour ce prodige de 16 ans, prêt à faire vibrer les pistes et à inspirer tout un pays.

Recueillis par Heriniaina Samson

Promotion de la lecture : Don d’ouvrages juridiques à l’HEDM 

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Lors de la remise des ouvrages juridiques aux étudiants de l’HEDM.
Lors de la remise des ouvrages juridiques aux étudiants de l’HEDM.

Afin de raviver le goût de la lecture chez les étudiants, les descendants de feu Jeanine Hortense Razafintsalama Rakivolaharivony (Magistrat de premier grade, ancien Conseiller Constitutionnel, ancien Sénateur de Madagascar) ont fait don de plusieurs ouvrages juridiques et revues parlementaires à l’HEDM (Hautes Études en Droit et Management). Deux cartons de livres, exploitables dès la première année d’études, ont été remis à l’établissement. Représentés par Sarah et Claudia Razafintsalama, les membres de la famille donatrice ont expliqué avoir choisi l’HEDM en raison de son dynamisme croissant et de sa spécialisation en droit, tout en soulignant la réputation déjà prometteuse de l’institut. Le Directeur Général de l’HEDM, le Dr Sahondra Lalao Olga Ranaivoson a précisé que l’établissement propose deux filières principales : droit et management. Elle a également souligné que les retours des entreprises, tant pour les stages que pour les recrutements, sont très positifs concernant les diplômés de l’école. « Un livre est une richesse. Aujourd’hui, les jeunes lisent peu, c’est pourquoi nous avons instauré 1h30 de lecture obligatoire chaque jour », a-t-elle ajouté. Ce don contribuera ainsi à enrichir l’enseignement pour les étudiants et à soutenir les enseignants. Par ailleurs, le centre de documentation de l’HEDM est en pleine expansion.

Narindra Rakotobe