Le président américain, après avoir été l’artisan de l’arrêt des hostilités entre Israël et l’Iran, veut continuer sur sa lancée. Il désire la conclusion d’un accord de paix entre l’État hébreu et le Hamas aussi vite que possible. Pour cela, il exerce une très forte pression sur le gouvernement Netanyahou et il n’hésite pas à voler au secours du Premier ministre qui est convoqué par la justice pour trois affaires. Il dit qu’il ne tolérera pas la poursuite du procès intenté à ce dernier. Un report de sa comparution a été accordé par les autorités judiciaires. Dans le même temps, Tsahal se préparerait à une opération militaire d’envergure dans la bande de Gaza.
L’espoir d’une trêve qui se dessine
Le porte-parole de l’armée israélienne avait lancé le week-end dernier un appel aux habitants du Nord de Gaza pour qu’ils évacuent le nord du territoire car une opération importante se préparait. Il précisait qu’elle avait pour but « d’éradiquer les cellules terroristes de la partie nord du territoire ». Le matraquage a eu lieu et Tsahal a affirmé « qu’un vaste réseau du Hamas, le plus vaste mis à jour depuis dix ans, a été démantelé à Hébron ». Ce succès revendiqué par le gouvernement israélien ne peut pas masquer la reprise des manifestations des parents d’otages exigeant le retour de leurs proches retenus par le Hamas. Ils sont plus que jamais encouragés par l’arrêt rapide du conflit entre Israël et l’Iran. Ils se demandent pourquoi cela n’est pas possible dans la bande de Gaza. Le président Donald Trump pousse plus que jamais à la conclusion d’un accord entre l’État hébreu et l’organisation palestinienne. Des tractations ont lieu en coulisse et on dit que le président turc Erdogan est l’un des organisateurs. Les perspectives de paix sont donc maintenant ouvertes. Les conditions semblent réunies pour qu’une trêve soit conclue et qu’elle débouche enfin sur le règlement de ce conflit.
Patrice RABE