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dimanche, juillet 20, 2025
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L’espoir d’une trêve qui se dessine

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Le président américain, après avoir été l’artisan de l’arrêt des hostilités entre Israël et l’Iran, veut continuer sur sa lancée. Il désire la conclusion d’un accord de paix entre l’État hébreu et le Hamas aussi vite que possible. Pour cela, il exerce une très forte pression sur le gouvernement Netanyahou et il n’hésite pas à voler au secours du Premier ministre qui est convoqué par la justice pour trois affaires. Il dit qu’il ne tolérera pas la poursuite du procès intenté à ce dernier. Un report de sa comparution a été accordé par les autorités judiciaires. Dans le même temps, Tsahal se préparerait à une opération militaire d’envergure dans la bande de Gaza.

L’espoir d’une trêve qui se dessine

Le porte-parole de l’armée israélienne avait lancé le week-end dernier un appel aux habitants du Nord de Gaza pour qu’ils évacuent le nord du territoire car une opération importante se préparait. Il précisait qu’elle avait pour but  « d’éradiquer les cellules terroristes de la partie nord du territoire ». Le matraquage a eu lieu et Tsahal a affirmé « qu’un vaste réseau du Hamas, le plus vaste mis à jour depuis dix ans, a été démantelé à Hébron ». Ce succès revendiqué par le gouvernement israélien ne peut pas masquer la reprise des manifestations des parents d’otages exigeant le retour de leurs proches retenus par le Hamas. Ils sont plus que jamais encouragés par l’arrêt rapide du conflit entre Israël et l’Iran. Ils se demandent pourquoi cela n’est pas possible dans la bande de Gaza. Le président Donald Trump pousse plus que jamais à la conclusion d’un accord entre l’État hébreu et l’organisation palestinienne. Des tractations ont lieu en coulisse et on dit que le président turc Erdogan est l’un des organisateurs. Les perspectives de paix sont donc maintenant ouvertes. Les conditions semblent réunies pour qu’une trêve soit conclue et qu’elle débouche enfin sur le règlement de ce conflit.

Patrice RABE

Madagascar sous les étoiles : L’astronomie à l’honneur en juillet 

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Le Festival « Madagascar sous les étoiles », le festival d’astronomie de Madagascar, fait son retour à l’IFM pour une troisième édition. 

Ce festival est organisé en partenariat avec l’association Haikintana – Astronomy et la Société Astronomique de France et se tiendra sur trois jours, en fin de semaine.

Pour la première fois, le festival devient national et rayonne simultanément dans quatre villes,  notamment à Antananarivo, Antsirabe, Antsiranana et Mahajanga, du 4 au 6 juillet prochain. 

Au programme, des conférences scientifiques de haut niveau parmi lesquelles une conférence intitulée « Un siècle de révolution en astronomie, et demain ? » entre autres. Cette conférence qui aura lieu le 5 juillet à l’IFM verra l’intervention de Jean-Philippe Uzan, physicien théoricien spécialiste de la gravitation qui est actuellement le directeur de recherche au CNRS et chercheur à l’Institut d’astrophysique de Paris ainsi que celle d’Abdelkarim Boskri, docteur en astrophysique et optique instrumentale, diplômé de l’Université Cadi Ayyad. Par ailleurs, des ateliers pédagogiques, des sessions d’observations du ciel au télescope sont prévues, d’autant plus que le Soleil et la Lune seront au rendez-vous. Il y aura également des projections de films, des astro-quiz et du théâtre scientifique pour petits et grands,  un programme riche et diversifié, ouvert à tous.

Hanitra Andria 

Ils ont fait le buzz… : « Okuri-ashi-barai » social

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Dans le lexique du karaté, il y a l’« okuri-ashi-barai ». Un type de balayage spectaculaire, pouvant causer des dégâts (blessures et fractures) souvent dangereux à un combattant. D’une certaine manière, l’annonce de l’application à partir du 1er juillet de la TVA à 20% sur les intérêts de prêts bancaires a été un « okuri-ashi-barai » pour les clients des banques primaires telles que BNI, BOA, BRED, ou BMOI entre autres. La population a une connaissance générale des établissements bancaires en activité à Madagascar. Cette application de la loi des finances 2025, donc votée au Parlement par des députés, a enflammé les réseaux sociaux, notamment Facebook, ce week-end. Et les réactions ne se sont pas faites attendre. « Si cette loi a été votée, cela veut dire que la majorité a accepté, il n’y a pas d’excuse, c’est comme tuer le peuple », s’indigne Andry Tahina Haridzery. « Vous êtes perdues les banques, personne ne contractera plus de prêt », envisage à chaud, apparemment, Rija Ralaikoa. « C’est notre salaire qui vous paie, cher pouvoir, c’est notre sueur, mais vous ne faites que nous plumer », ajoute Ary Voara Randrianantoandro. Des milliers de réactions similaires ont été publiées par des comptes authentifiés, pas des trolls (faux comptes ou mercenaires numériques) qui cherchent à relativiser ou à minimiser cette décision économique. Ce qui veut dire que l’opinion, dans sa majorité, est contre cette nouvelle mesure. Il n’y a pas d’autres explications, pas de compréhension biaisée ou bancale. Tout le monde a capté que ce sont les intérêts qui sont taxés de 20%, pas le montant emprunté. Cette taxation est loin de réjouir les contribuables. En France, des experts économiques reconnus par les « think-tank » et les médias spécialisés conscientisent le contribuable français sur cet état de fait. Chez ces spécialistes financiers, la logique est simple : la multiplication des taxes sur le peuple est le signe d’un État ultra-endetté. La situation semble grave car aucun impact réel et significatif dû à une hausse des taxations n’est perçu dans le pays notamment sur l’état général des routes, la couverture santé, la sécurité dans les villes, le coût de la vie, etc. Récemment le chef du gouvernement français a déclaré que son pays était en faillite. À Madagascar, rares sont ceux qui mesurent concrètement l’usage du crédit bancaire par les ménages, notamment pour financer la rentrée scolaire, les vacances, les cérémonies traditionnelles comme les circoncisions d’hiver, ou encore les activités agricoles. Les transporteurs urbains et nationaux, les petites entreprises de services informatiques, ou encore les épiceries, ont également recours aux prêts bancaires. Personne n’ira vérifier les tensions déjà dans ces familles avec la situation actuelle, alors ajouter cette taxe à 20%. Dans de nombreux quartiers populaires, des témoignages signalent une précarisation extrême poussant certains jeunes à la prostitution. Ces lycéennes et lycéens sont contraints de décharger quelque peu les parents. L’exode rural accroît l’insécurité dans les cités urbaines. Nombreux sont les suspects arrêtés dans les quartiers de concentration de la migration rurale à Tananarive ces derniers temps. Toutes les vies comptent : ce sont ces emprunteurs qui permettent à l’économie malgache de se maintenir à flot. 

Maminirina Rado

Antalaha : Nouveau cas d’intoxication alimentaire

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La préparation d’une mayonnaise maison doit se faire dans le respect d’un certain nombre de conditions, notamment l’hygiène et la qualité des ingrédients utilisés.
La préparation d’une mayonnaise maison doit se faire dans le respect d’un certain nombre de conditions, notamment l’hygiène et la qualité des ingrédients utilisés.

Cette fois, c’est la mayonnaise qui est à l’origine de l’intoxication. Un autre cas d’intoxication alimentaire collectif a été rapporté, hier. Survenu à Antalaha, région SAVA, ce nouveau cas concerne cinq personnes d’une même famille, victimes d’intoxication alimentaire après avoir consommé de la mayonnaise maison le 28 juin 2025. Quatre personnes sont prises en charge au CHRDII d’Antalaha, gratuitement, souligne le médecin chef en poste dans ce centre hospitalier de référence de district, tandis que la cinquième victime, travaillant à Sambava, y est prise en charge. Aucun décès n’a été rapporté dans le cadre de ce nouveau cas d’intoxication alimentaire collective. 

Hanitra R.

BEPC, CFA et BEP : Premier jour sans incident majeur

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Grande affluence au centre d’examen au lycée Ampefiloha, avant le début de la première épreuve de la journée.
Grande affluence au centre d’examen au lycée Ampefiloha, avant le début de la première épreuve de la journée.

Les candidats au Brevet d’études du premier cycle (BEPC) dans l’éducation nationale ont débuté leur semaine d’examen, hier, tout comme les candidats au Brevet d’études professionnelles (BEP) et ceux du CFA (Certificat de fin d’apprentissage) dans l’enseignement technique. 

Semaine de vérité pour les 299 312 candidats inscrits au BEPC. Les candidats ont rejoint, hier matin, premier jour de cet examen, les 9 000 salles d’examen réparties dans 1 072 centres d’examen existants sur l’ensemble du territoire national. Les deux premières épreuves sont maintenant derrière eux : l’épreuve de Malagasy dans la matinée et celle de SVT (Science de la Vie et de la Terre) l’après-midi. La ministre de l’Education nationale a effectué, hier matin, une visite au centre d’examen au CEG Tanjombato, et a lancé officiellement le début des épreuves du BEPC, non sans avoir souligné que les dispositions ont été prises afin que cet examen se déroule sans accroc. Pour rappel, la session 2024 a été quelque peu perturbée par les questions de fuite de sujets ayant causé des retards dans le début des épreuves dans plusieurs centres d’examen. 

Calendriers

Cette année, le premier jour de l’examen s’est déroulé sans incident majeur, hormis quelques oublis de convocation, rapidement résolus et n’ont généralement pas empêché les candidats concernés de passer les épreuves. Ce jour, les candidats auront à affronter les épreuves de Mathématiques et de Français. Au troisième jour, place aux épreuves d’Histoire-Géographie et de Physique-Chimie et enfin, le quatrième jour, l’épreuve de langue vivante : Anglais ou Allemand. 

Les calendriers des deux examens relevant de l’enseignement technique coïncident également avec celui du BEPC. Il s’agit du Brevet d’études professionnelles (BEP) qui s’étalera sur quatre jours (du 30 juin au 3 juillet) et du Certificat de fin d’études (CFA) qui durera trois jours (du 30 juin au 2 juillet 2025).  

Hanitra R.

Direction générale de la Météorologie : Le Centre Opérationnel des prévisions hydrométéorologiques fait peau neuve

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Une réhabilitation et modernisation signées Projet de Développement Urbain Intégré et de Résilience du Grand Antananarivo (PRODUIR). Le Centre Opérationnel des prévisions hydrométéorologiques de la Direction Générale de la Météorologie affiche un renouveau. L’état critique dans lequel se trouvait le centre appartient désormais à l’histoire ancienne. En effet, avant les travaux de réhabilitation, le bâtiment était vétuste et l’ensemble des infrastructures se trouvait dans un mauvais état.
« Les équipements étaient également insuffisants. L’état de connectivité avec le système mondial de télécommunication de l’OMM s’était largement dégradé. En conséquence, les données disponibles, les produits et autres informations utiles aux activités du centre de prévision étaient très limitées », a-t-on fait savoir en marge de la cérémonie d’inauguration du nouveau bâti à Ampasampito, hier. Les travaux, d’une durée de cinq mois, ont consisté en la réhabilitation et l’extension du bâtiment PREVI ainsi que du bâtiment abritant le local technique du centre.

Perspective

Pour Ramonjavelo Valéry, Ministre des Transports et de la Météorologie : « … Le centre a pour mission de répondre à l’urgence. Il devient le cœur battant de notre système national d’alerte précoce capable… ». En effet, les prévisions hydrométéorologiques sont fondamentales, surtout pour un pays victime des effets du changement climatique (bien que non pollueur) comme Madagascar. La gestion des risques et des catastrophes en amont nécessite de disposer de données et d’informations à jour et fiables sur les conditions météorologiques. Ces travaux de modernisation et de réhabilitation du centre opérationnel de la DGM améliorent la sécurité, la santé, le confort et l’efficacité de l’ensemble des activités opérationnelles du service météorologique national. Ce qui contribue ainsi au renforcement de la résilience des communautés.

Comme l’a souligné Atou Seck, Représentant Résident de la Banque mondiale à Madagascar :
« La météo peut être un acteur crucial pour la sauvegarde, mais aussi pour le développement, parce que si l’on ne prévoit pas bien, il sera difficile de sauver ce qui existe. Si les infrastructures sont détruites, leur reconstruction sera plus difficile. »

José Belalahy

Inclusion financière : BNI et MasterCard main dans la main 

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Proposer à ses clients des solutions de paiement modernes, sécurisées et accessibles. C’est dans cet esprit que se base le partenariat entre BNI Madagascar et MasterCard. Comme l’a indiqué Shomika Luchum, Directeur de Mastercard Océan Indien : « Avec la BNI, nous ne lançons pas simplement un produit. Nous consolidons une alliance stratégique au service de l’inclusion financière et de l’ouverture de Madagascar à l’économie mondiale ».

Concrètement, cette collaboration consiste au lancement d’une nouvelle gamme de cartes bancaires innovantes qui « donne accès à une expérience client enrichie incluant des avantages exclusifs négociés localement avec des partenaires dans l’hôtellerie, la restauration, le bien-être, le high-tech, ou encore la grande distribution. » À l’international, les détenteurs bénéficient des offres globales Mastercard : remises sur la location de véhicules, réservations d’hôtels, accès à des programmes de fidélité et services premium. Cette collaboration s’inscrit dans une relation de longue date, initiée il y a plus de 30 ans. 

José Belalahy

Carences en micronutriments :  Le traitement des résultats de l’enquête nationale en cours

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La supplémentation en vitamine A figure parmi les interventions visant à réduire les carences en micronutriments. (photo UNICEF)
La supplémentation en vitamine A figure parmi les interventions visant à réduire les carences en micronutriments. (photo UNICEF)

À Madagascar, des études fondées sur les habitudes de consommation alimentaire ou sur l’accès aux micronutriments ont montré que les carences en micronutriments pourraient être généralisées dans le pays. Plusieurs interventions visant à réduire ces carences sont actuellement mises en oeuvre sur le territoire, telles que la routinisation de la supplémentation en vitamine A et le déparasitage, les repas scolaires enrichis avec des poudres de micronutriments, et d’autres programmes de supplémentation en micronutriments ciblant les enfants, les femmes enceintes et les femmes allaitantes. Or, il n’existe pas, à ce jour, de données fiables sur la prévalence des carences en micronutriments au sein de la population, ni sur leur distribution géographique, qui permettraient d’informer et d’orienter ces interventions. Les instances gouvernementales, appuyées par les partenaires financiers, ont donc mené en 2024 une Enquête Nationale sur les Carences en Micronutriments (ENCM) à Madagascar. Les données ont été recueillies sur 14 semaines de collecte aux mois de juin, juillet, août et début septembre 2024, puis analysées. Le rapport final de l’ENCM 2024 est en cours de rédaction. Sa publication est planifiée pour le début du mois de juillet 2025. 

Attentes

Les données suivantes ont été mesurées : la situation des micronutriments suivants : vitamines A, B1, B2, B9, B12 et D, fer, iode, fluor et zinc ; ainsi que la situation de l’anémie, de la malnutrition aiguë globale, l’efficacité des programmes d’iodation et de fluoration du sel, les habitudes alimentaires et les facteurs associés à la malnutrition en micronutriments (inflammation et paludisme). Les résultats de l’ENCM 2024 guident la planification, le suivi et l’évaluation des interventions gouvernementales sur les micronutriments, notamment en fortification alimentaire, et faciliteront leur calibrage afin de combler les lacunes qui auront été identifiées.

Narindra Rakotobe

CHU Anosiala : Des opérations chirurgicales gratuites du 7 au 11 juillet 

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Le CHU Anosiala propose des opérations chirurgicales gratuites du 7 au 11 juillet.
Le CHU Anosiala propose des opérations chirurgicales gratuites du 7 au 11 juillet.

À l’occasion de son 10e anniversaire, le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Anosiala organisera une campagne d’opérations chirurgicales gratuites pour les adultes . Cet événement s’inscrit dans le cadre des célébrations qui se dérouleront du 7 au 11 juillet. Trois types d’interventions sont proposés gratuitement à cet effet : les opérations des hémorroïdes, des fissures anales et des fistules périanales. Les inscriptions sont ouvertes au public de 9h à 15h.

Narindra Rakotobe

TVA sur les intérêts des crédits bancaires : Les modalités d’application encore à définir

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Le FMI et Madagascar sont d’accord sur la nécessité de réduire les dépenses fiscales.
Le FMI et Madagascar sont d’accord sur la nécessité de réduire les dépenses fiscales.

La question de la retaxation des intérêts des crédits bancaires continue de nourrir les discussions, notamment sur les réseaux sociaux. 

Interrogée, hier par les journalistes, en marge de la cérémonie d’ouverture des réunions annuelles d’AFRITAC et d’ATI, la ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison a apporté quelques explications supplémentaires. 

Réduction des dépenses fiscales

On rappelle que conformément aux dispositions de la loi de finances 2025, une TVA de 20% est désormais appliquée sur les intérêts des crédits bancaires. D’après les précisions de la ministre, il ne s’agit pas, à proprement parler, d’une nouvelle taxe, mais plutôt d’une retaxation puisque cette imposition existait déjà auparavant, mais a été par la suite supprimée au nom de l’incitation fiscale. La décision des autorités de retaxer les intérêts des crédits bancaires se base notamment sur la nécessité de réduire les dépenses fiscales résultant de l’exonération de certains produits ou services. Pour le cas particulier des intérêts des crédits bancaires, le retour à la taxation est aussi justifié par le fait qu’il n’y a pas eu de différence notable, en termes de performance, entre la période où ils étaient encore taxés, et celle de la détaxation.

3% du PIB

En somme, et comme il s’agit de dispositions contenues dans la loi de finances, la TVA sur les intérêts des crédits bancaires sera appliquée d’ici peu. La ministre a toutefois indiqué que les modalités d’application de la taxe restent encore à définir. Les discussions entre les établissements bancaires et les autorités financières seront donc connues d’ici peu. En attendant, les débats sur cette retaxation s’intensifient. Pour le gouvernement, l’objectif est de réduire les dépenses fiscales qui figurent parmi les plus élevées en Afrique subsaharienne. D’après la ministre, les dépenses fiscales actuelles totalisent un montant de 2 400 milliards d’ariary par an, soit 3% du PIB. Les discussions avec le Fonds monétaire international (FMI), dans le cadre du programme Facilité Élargie de Crédit (FEC), font état d’une réduction de 280 milliards d’ariary par an sur une période de trois ans. Le moyen le plus rapide de parvenir à cet objectif est de taxer le riz qui représente, environ 70% des dépenses fiscales. Une option que les autorités évitent afin de protéger les consommateurs pour qui le riz reste encore et toujours l’aliment de base. 

Nécessaires

Bref, cette retaxation des intérêts des crédits bancaires fait partie des dispositifs mis en place pour permettre d’améliorer la performance du pays en matière de recettes fiscales. Une démarche appuyée, par ailleurs par le FMI avec lequel, la Grande Île est sous-programme financée par la FEC. Kodjovi Mawulikplimi Eklou, le représentant résident du FMI a indiqué, hier, que Madagascar étant encore parmi les pays africains dont les recettes fiscales sont encore faibles, en termes de pourcentage du PIB, les mesures de réduction des dépenses fiscales demeurent encore nécessaires. Selon ses explications, il s’agit d’élargir la base fiscale sans pour autant introduire une nouvelle taxe. C’est justement le cas de cette taxe sur les intérêts des crédits bancaires qui est une base fiscale qui existait déjà mais qui a été retirée. Avant d’être réintroduite dans la loi de finances 2025. Et la retaxation ne s’arrêtera pas là puisque d’autres dépenses fiscales sont encore appelées à être supprimées. Le secteur privé sera associé dans les choix à faire, au nom du partenariat public – privé. Un exercice difficile mais nécessaire.

R.Edmond.