- Publicité -
dimanche, juillet 20, 2025
Accueil Blog Page 54

« Santa-bary » à Amparafaravola : Une récolte exceptionnelle de 8,6 tonnes/ha grâce au riz hybride

0
Lors de la célébration du « Santa-bary » dans la commune d’Ambohijanahary
Lors de la célébration du « Santa-bary » dans la commune d’Ambohijanahary

La première campagne de production de riz hybride lancée officiellement par le président de la République Andry Rajoelina en février dernier dans le district d’Amparafaravola, région Alaotra Mangoro, a déjà porté ses fruits. 

La preuve, la commune rurale d’Ambohijanahary a enregistré un rendement de productivité record à l’occasion de la célébration du « Santa-bary » pour cette année 2025. Il s’agit d’une récolte exceptionnelle de 8,6 tonnes à l’hectare grâce à la vulgarisation du riz hybride dans cette région qualifiée d’un des greniers à riz de Madagascar. C’est une grande première dans les annales de cette collectivité territoriale décentralisée et une nouvelle découverte pour les agriculteurs locaux, selon leurs dires. En effet, le rendement de productivité enregistré affiche plus du double de la moyenne nationale, estimée aux environs de 3,5 tonnes/ha. Des techniciens agricoles sont mobilisés pour les accompagner durant la campagne culturale pour qu’ils maîtrisent cette technologie agricole. 

Une grande fierté

Il est à rappeler que le chef de l’Etat a lancé la vulgarisation de ce programme de riz hybride dans toutes les régions de Madagascar en vue de renforcer la souveraineté alimentaire, et ce, à travers un appui direct aux petits exploitants agricoles familiaux. Les résultats de cette première campagne rizicole ont suscité une grande fierté auprès des paysans bénéficiaires. « Il y a une semaine à peine, nous célébrions la fête de l’Indépendance nationale. Aujourd’hui, ici à Ambohijanahary, nous célébrons notre souveraineté alimentaire à travers cette récolte exceptionnelle. C’est du jamais vu ! », a déclaré Tahiry Raholison, un agriculteur au sein de la commune. Ainsi, les revenus des ménages ruraux ayant pratiqué la culture de riz hybride s’amélioreront en raison de la hausse importante de leur production rizicole. Par conséquent, leurs conditions de vie évolueront. 

Continuité du projet présidentiel

Pour sa part, la Secrétaire d’État auprès de la Présidence, chargée de la Souveraineté alimentaire, Tahian’Ny Avo Razanamahefa, a félicité les producteurs et encouragé la poursuite de l’élan initié lors de son allocution. « Les résultats de la campagne 2024-2025 sont très positifs pour le riz hybride. Les paysans sont satisfaits et demandent la continuité du projet présidentiel “Riz hybride”. Dès à présent, nous lançons un appel à l’ensemble des agriculteurs des 24 régions pour qu’ils se préparent activement à la prochaine saison culturale », a-t-elle annoncé. L’enregistrement de cette récolte exceptionnelle a créé un effet de tache d’huile dans les autres collectivités territoriales décentralisées riveraines. D’autres agriculteurs sont convaincus de la performance de cette nouvelle technologie agricole en constatant de visu les résultats obtenus par leurs pairs dans le cadre de la célébration du « Santa-bary ». 

Réduire les pertes post-récoltes

En marge de cet événement, le Secrétariat d’Etat chargé de la Souveraineté alimentaire a procédé à la remise officielle des matériels agricoles, notamment des machines destinées au décorticage et au broyage du riz aux groupements des producteurs locaux. Il s’agit, entre autres, des vanneuses et des batteuses qui permettent de réduire les pertes post-récolte et d’améliorer les conditions de travail des exploitants. Un repas symbolique à base de viande a également été partagé avec les paysans, illustrant l’esprit de solidarité et de cohésion autour de ce projet structurant pour la filière rizicole. Par ailleurs, un déjeuner officiel à base de riz hybride a été organisé au profit des agriculteurs, des élus locaux et bien d’autres personnalités, sous la direction de la Secrétaire d’Etat chargée de la Souveraineté Alimentaire, Tahian’Ny Avo Razanamahefa. Il s’agit de la ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Marie Marcelline Rasoloarisoa, des sénateurs, des députés, plusieurs maires, des partenaires chinois ainsi qu’une délégation d’académiciens venus de la province du Hunan, descendants du Professeur Yuan Longping, reconnu comme le père du riz hybride.

Navalona R.

Tourisme durable : Madagascar a accueilli l’architecte japonais, Kengo Kuma 

0
Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Kengo Kuma, architecte japonais de renommée internationale, a séjourné durant quatre jours à Madagascar à l’initiative de Patrick Robert, designer de 85 ans, passionné de patrimoine. 

Lors de son séjour au pays, cette figure majeure de l’architecture contemporaine et de la construction écologique, a effectué une visite sur le site d’Ambalakalanoro, dans la région Boeny où intervient l’ONG L’Homme et l’Environnement, fondée par Olivier Behra. « En effet, ces deux acteurs partagent la philosophie de l’approche holistique, plaçant la culture locale et l’environnement au cœur de chaque initiative. Une vision également partagée par Nirina Ramanandraibe, le fondateur de Mikea Lodge. Ensemble, ils portent l’ambition de bâtir un modèle de tourisme durable enraciné dans les savoir-faire locaux et respectueux des écosystèmes malgaches. Il s’agit d’un modèle capable de devenir un levier pour la regénération de la biodiversité et d’un environnement sain au service de l’Humanité », a-t-on appris. 

« Dream place »

Cet architecte japonais a ainsi pu rencontrer les communautés locales d’Ambalakalanoro. Il s’est émerveillé de la diversité des territoires, de la richesse humaine et des initiatives locales lors de son passage pour la première fois dans la Grande île qu’il qualifie de « dream place », un lieu qu’il rêvait de découvrir, selon ses dires. Il est à noter que Kengo Kuma développe une architecture organique, nourrie de matériaux naturels et en dialogue constant avec le paysage. Raison pour laquelle, les initiateurs de sa visite exceptionnelle en terre malgache, ont organisé un événement en son honneur au Bois Vert à Antananarivo en vue d’échanger avec des architectes malgaches, des artistes, des professionnels du tourisme ainsi que bien d’autres acteurs publics et privés. Les thématiques discutées portaient sur l’architecture, la nature et le tourisme éco-responsable. Cet événement a également vu la présence de l’ambassadeur du Japon à Madagascar et de la ministre du Tourisme et de l’Artisanat ainsi que des représentants de l’ambassade des Etats-Unis à Madagascar et de la délégation de l’Union européenne.

Valorisation du patrimoine

Kengo Kuma a présenté ses œuvres à cette occasion. Il a aussi découvert, à travers un atelier des matières, une sélection de matériaux locaux, mêlant savoir-faire traditionnels et innovations éco-responsables. On peut citer, entre autres, de superbes tapisseries réalisées à partir de soie, teintes naturellement et assemblées avec du raphia tissé par l’équipe de Sepali Madagascar ainsi que des papiers fabriqués à base d’algues invasives. Ce n’est pas tout ! Des tuiles plastiques issues de la transformation des tubes de médicaments recyclés y ont été exposées par l’équipe de Ndao Hanavao. L’objectif de cet événement vise à approfondir la vision d’une architecture respectueuse de l’environnement, mêlant innovation et tradition dans un esprit d’échange et de partage. Ce partenariat ambitionne de contribuer à la rénovation et à la valorisation du patrimoine malgache tout en apportant une attention particulière à l’impact écologique, a-t-on évoqué. Toutes les parties prenantes reconnaissent que la venue de cet architecte japonais à Madagascar marque un tournant, soit une impulsion collective pour un tourisme vertueux. Elle a ouvert un espace de réflexion autour de trois piliers essentiels, à savoir, une architecture écoresponsable, la valorisation du savoir-faire malgache et la création de partenariats durables, et ce, pour un tourisme durable, a-t-on conclu. 

Recueillis par Navalona R. 

Ravinala Airports : Les aéroports internationaux d’Antananarivo et de Nosy Be, certifiés ACA

0
Les performances de Ravinala Airports, reconnues internationalement.
Les performances de Ravinala Airports, reconnues internationalement.

La Grande Île affiche des performances remarquables dans le domaine des infrastructures aéroportuaires.

Ravinala Airports annonce que les aéroports internationaux d’Antananarivo et de Nosy Be, ont obtenu l’accréditation carbone des aéroports (ACA) niveau 3 délivrée par l’Airport Council International (ACI).

Engagement concret

Il s’agit, selon le gestionnaires de ces deux aéroports, d’une reconnaissance internationale qui vient saluer les efforts continus menés avec la communauté aéroportuaire en faveur de la réduction des émissions de CO₂ dans ces deux aéroports et de la transition vers une gestion aéroportuaire durable. En effet, après avoir franchi avec succès les niveaux 1 et 2 de l’accréditation carbone de l’Airport Council International (ACI), cette nouvelle étape appelée « Optimisation », acquise, témoigne de l’engagement concret de Ravinala Airports à mesurer, réduire, et désormais impliquer l’ensemble de leurs partenaires (compagnies aériennes, prestataires, autorités, etc.) au niveau de ces deux aéroports dans une démarche collective de réduction de l’empreinte carbone. Les aéroports d’Antananarivo et de Nosy Be font désormais partie du TOP 10 des aéroports en Afrique accrédités au niveau 3 de l’Airport Carbon Accreditation (ACA), une distinction qui renforce leur position en tant que moteur de la transition écologique à Madagascar.

Partenariat

De nombreuses actions concrètes ont été mises en œuvre pour atteindre cette certification, avec des indicateurs de suivi régulièrement mis à jour, audités, et partagés avec les parties prenantes dans un souci de transparence et d’amélioration continue. On peut, notamment citer l’adoption d’infrastructures et d’équipements performants et économes en énergie, permettant l’obtention de la certification environnementale EDGE ou « Excellence in Designing for Greater Efficiency » délivrée par la Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale ou encore la production d’énergie à partir de sources renouvelables, comme l’éclairage du parking des deux aéroports et l’installation d’une centrale photovoltaïque à l’Aéroport International de Nosy Be qui permet d’alimenter l’aéroport à 100% en énergie solaire en journée. Ravinala Airports a également procédé à une économie circulaire et gestion des déchetsen favorisant des partenariats avec des entités locales de recyclage et de valorisation telles que Andao Company et STCV, soutenant ainsi l’économie locale tout en réduisant l’impact environnemental, et enfin à la mise en œuvre d’action de protection et de conservation de la biodiversité avec la participation active des collaborateurs de l’entreprise et de la communauté locale.

 Feuille de route environnementale

« Obtenir le niveau 3 de l’ACA pour les deux principaux aéroports internationaux de Madagascar, notamment ceux d’Antananarivo et de Nosy Be, renforce notre ambition de faire de la performance environnementale une priorité stratégique en cohérence avec l’objectif assigné par nos actionnaires MERIDIAM et Groupe ADP. C’est aussi une responsabilité vis-à-vis des générations futures et un signal fort adressé à nos parties prenantes », a déclaré Daniel Lefebvre, Directeur général de Ravinala Airports. Ce résultat s’inscrit dans une feuille de route environnementale ambitieuse, alignée avec les objectifs climatiques internationaux, et visant à terme l’obtention du niveau 3+ appelé « Neutralité », puis du niveau 4 dénommé « Transition » de l’Accréditation Carbone (ACA).

R.Edmond

Coopération bilatérale : L’Inde veut renforcer son soutien au développement de Madagascar 

0
La délégation indienne dirigée par Sanjay Seth avec Christian Ntsay.
La délégation indienne dirigée par Sanjay Seth avec Christian Ntsay.

L’Inde a pris part aux célébrations du 65ᵉ anniversaire de l’Indépendance de Madagascar et de la création des Forces armées malgaches, à travers la visite officielle d’une délégation conduite par le ministre d’État à la Défense, Sanjay Seth, du 25 au 27 juin 2025. Cette visite a été annoncée dans un communiqué du ministère de la Défense indien.

Durant son séjour, Sanjay Seth a rencontré le ministre des Forces armées de Madagascar, Sahivelo Lala Monja Delphin. Shri Sanjay Seth a également été reçu par le Premier ministre malgache, Christian Ntsay, à qui il a transmis les vœux chaleureux du Premier ministre indien, Narendra Modi, à l’occasion de ce jubilé d’indépendance. « Les discussions ont permis de réaffirmer l’engagement de l’Inde en faveur du développement de Madagascar et à promouvoir une coopération plus étroite dans plusieurs secteurs stratégiques » selon le communiqué du ministère indien de la Défense.

En marge des rencontres officielles, le ministre indien a participé à une réception organisée par l’ambassade de l’Inde à Antananarivo pour la communauté indienne. Il a exposé les récentes avancées économiques et les réformes engagées par le gouvernement Modi, tout en saluant le rôle actif de la diaspora dans le renforcement des liens entre les deux pays. 

Recueillis par Rija R.

Ministère de la Justice : Un Procureur et une juge d’instruction suspendus de leurs fonctions au TPI 

0
Un Procureur de la République et un président par intérim au sein du TPI de Nosy Be.
Un Procureur de la République et un président par intérim au sein du TPI de Nosy Be.

La lutte contre la corruption est la mission principale de la Chancellerie à Faravohitra aux fins d’assainir le système judiciaire et de restaurer la confiance des justiciables à son endroit.

Corporatisme

« Il s’agit de lutter contre la corruption mais pas contre les magistrats. Ils ne sont pas tous corrompus », précise le ministre de la Justice, Benjamin Alexis Rakotomandimby. Lui-même appartenant au corps de la magistrature. Ce qui ne l’empêche pas de fustiger le corporatisme qui peut compromettre les principaux objectifs de la nouvelle Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption (SNLCC), à savoir, la fin de l’impunité et le renforcement de la répression de la corruption et des infractions assimilées ainsi que le blanchiment des capitaux.

Conseil de discipline

C’est dans l’esprit de la SNLCC pour la période 2025-2030 que le ministre de tutelle s’est résolu à prendre des mesures de suspension contre des magistrats du parquet du Tribunal de Première Instance (TPI) d’Antananarivo. Lesquels ont été traduits depuis, devant le Conseil de discipline (Codis) du Conseil Supérieur de la Magistrature dont la prochaine session aura lieu les 23, 24 et 25 juillet 2025 en son siège à Tsaralalàna, conformément à la loi organique relative au CSM qui prévoit que ce dernier « se réunit au moins tous les deux mois ». 

Mesure conservatoire

De source informée, le CSM qui « exerce le pouvoir disciplinaire à l’égard de tous les magistrats », ne siègera pas en Codis au cours de sa prochaine session. Autrement dit, d’autres magistrats suspendus de leurs fonctions, à titre de mesure conservatoire et provisoire, ne seront pas encore fixés sur leur sort. Il s’agit du Procureur de la République et du président du TPI de Nosy Be qui ont été remplacés par des intérimaires issus respectivement de la juridiction locale et du TPI d’Antsiranana pour assurer la continuité du fonctionnement de l’appareil judiciaire.

Moramanga – Nosy Be

Le Procureur de la République près le TPI de Moramanga vient également d’être suspendu. Il est rattrapé par son passé à Nosy Be où il était auparavant en poste. Une juge d’instruction auprès du même TPI est aussi frappée d’une mesure de suspension à cause d’une présumée affaire de terrains dans l’île aux parfums. Leur cas sera probablement examiné en septembre, lors de la session du CSM qui est « garant de la bonne application du code de déontologie par les magistrats et de toute autre règle déontologique touchant la profession des magistrats ». 

Mandat de dépôt

Pour leur part, le chef d’établissement de la maison centrale de Mahajanga et une agente pénitentiaire en service à la prison d’Ambalabe à Toliara, sont toujours sous mandat de dépôt (MD) pour des dossiers en instance de jugement. En attendant, il et elle bénéficient de la présomption d’innocence comme les trois magistrats concernés par une mesure de suspension conservatoire.

R.O

Siteny Randrianasoloniaiko : Prêt à se lever pour la Nation et contre l’injustice 

3
« Je suis prêt à défendre l’intérêt de la population », dixit Siteny Randrianasoloniaiko, 7e vice-président de l’Assemblée nationale.
« Je suis prêt à défendre l’intérêt de la population », dixit Siteny Randrianasoloniaiko, 7e vice-président de l’Assemblée nationale.

Alors qu’une fois encore, le régime semble traverser une zone de turbulence, avec les tensions socio-économiques de plus en plus palpables, Siteny Randrianasoloniaiko veut jouer son rôle de chef de l’opposition parlementaire. Il a annoncé sa volonté d’œuvrer pour l’intérêt de la Nation.

Siteny Randrianasoloniaiko, 7e vice-président de l’Assemblée nationale et figure de proue de la plateforme Firaisankina, hausse le ton. Dans une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux, le député de Toliara I a lancé un message aux allures de déclaration de guerre politique, « Je suis prêt à me lever pour la Nation et contre l’injustice ». Très critique depuis plusieurs semaines, l’ancien judoka international ne cache plus son exaspération face à ce qu’il qualifie de « déconnexion totale » entre les dirigeants et la population. Cette réaction semble en effet être motivée, entre autres, par les coupures d’électricité incessantes, la pénurie d’eau, l’insécurité galopante, et plus récemment, la série noire d’intoxications alimentaires qui a endeuillé plusieurs familles. À cela s’ajoute la récente mesure gouvernementale imposant une TVA de 20% sur les intérêts bancaires, perçue comme une nouvelle gifle aux plus démunis.

Réelle stratégie

Pour le chef de l’opposition parlementaire, trop c’est trop. Il se dit prêt à porter la voix des oubliés du système, « Je suis prêt à défendre l’intérêt de la population », martèle-t-il. Un message qui semble trouver écho chez certains élus du groupe parlementaire Firaisankina, à l’instar de Fidèle Razara Pierre, mais aussi au sein d’une frange de la population de plus en plus désabusée par la gestion actuelle du pays. La question reste en suspens, Siteny Randrianasoloniaiko dispose-t-il d’une réelle stratégie pour faire bouger les lignes, ou s’agit-il d’un simple effet d’annonce ? Le contexte social tendu et l’exaspération croissante de l’opinion publique pourraient cependant offrir un terrain favorable à l’émergence d’un vaste mouvement contestataire. Les jours à venir diront si cet appel à se lever « pour la Nation » marquera un tournant ou s’il s’ajoute à la longue liste des indignations sans lendemain.

Julien R.

CUA : Accueil de la rencontre annuelle des villes et collectivités de l’Océan Indien

2

La capitale d’Antananarivo devient, le temps de deux journées, le centre névralgique du dialogue interurbain dans l’espace indianocéanique. Ce 7 juillet marque l’ouverture officielle de la rencontre annuelle de l’Association des villes et des collectivités de l’océan Indien (AVCOI), organisée par la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), en présence de délégations venues de Maurice, des Seychelles, de La Réunion, des Comores et bien sûr de Madagascar, en tant que pays hôte. 

Cette rencontre se veut un laboratoire d’idées et d’actions face aux défis communs auxquels sont confrontées les villes insulaires, notamment l’urbanisation rapide, la vulnérabilité, l’équité sociale, ou encore la recherche de financements durables pour les collectivités locales. Le programme de cette édition 2025 s’articule autour de trois axes stratégiques dont le financement local et le développement économique des territoires ; la résilience climatique à l’échelle des villes ; et la gouvernance locale, avec un focus sur l’égalité de genre. 

En accueillant cette rencontre régionale, Antananarivo affirme sa volonté de jouer un rôle structurant dans le développement solidaire des territoires de l’Océan Indien. La CUA s’engage à faire de cette édition un tournant, non seulement pour les politiques urbaines locales, mais aussi pour les coopérations inter-villes. Cette rencontre sera également l’occasion de mettre en valeur le dynamisme, la richesse culturelle et les ambitions de notre capitale, aux yeux de tous les pays de la région.

Nadia R.

Lutte contre la corruption : Une délégation parlementaire zimbabwéenne reçue à Tsimbazaza

1
Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Une rencontre importante s’est tenue hier, à Tsimbazaza. En effet, une délégation de l’ « African Parliamentarians Network Against Corruption » (APNAC), en provenance du Zimbabwe, conduite par le Sénateur Chef Chikwaka, y effectué une visite officielle à la Chambre basse. La délégation a été accueillie par la deuxième questeure de l’Assemblée nationale, Nadine Andrianasolo, accompagnée de plusieurs députés malgaches membres du réseau APNAC à Madagascar. La rencontre a été marquée par un échange de vues et un dialogue constructif avec les parlementaires malgaches autour de la lutte contre la corruption. Cette visite s’inscrit dans le prolongement des actions menées dans le cadre de la création du SAPNAC – SADC Parliamentary Network Against Corruption, un réseau régional au sein de la SADC regroupant les branches nationales de l’APNAC. L’objectif affiché est de renforcer les mécanismes de lutte contre la corruption à travers la révision et l’amélioration des législations existantes, la mise en place de structures facilitant les enquêtes, ainsi que le renforcement du contrôle parlementaire. La mission de la délégation zimbabwéenne à Madagascar se poursuivra jusqu’au 5 juillet 2025. Le président en exercice de l’APNAC au niveau continental est Louis Vlavonou, président de l’Assemblée nationale du Bénin.

Julien R.

Fête de l’indépendance : Célébrons le Vita Malagasy à l’ère du digital avec Mora Market 

0

Mora Market : le e-commerce au service de l’identité malgache

Alors que Madagascar célèbre son indépendance, Mora Market incarne cette fierté nationale qui s’adapte à son temps. Plus qu’une simple marketplace, c’est une vitrine numérique du Vita Malagasy, un levier puissant pour moderniser notre économie tout en restant ancrés dans nos valeurs.

🎁 Nouveauté spéciale indépendance : nos paniers garnis patriotiques !

À l’occasion de la Fête nationale, Mora Market vous propose des paniers garnis soigneusement composés avec des produits biens pensés. Parfaits pour offrir ou se faire plaisir, ces coffrets valorisent vos collaborateurs tout en sublimant vos célébrations. Aussi, vous pouvez les personnaliser selon vos envies. 

Commandez votre panier garni ici : https://forms.gle/QRQYBBVPabwedvDb9

Acheter local, soutenir nos producteurs, et entrer dans l’ère digitale

Dans un monde dominé par les plateformes étrangères, Mora Market se distingue par une approche 100 % pensée pour les besoins malgaches. Vous y trouvez :

✔️ Vos courses du quotidien : produits frais, épicerie, ménage… à portée de clic
✔️ Le meilleur de la technologie à prix malin
✔️ Des tenues et accessoires stylés, accessibles à tous
✔️ Une sélection de boissons et spiritueux, pour vos moments de fête
✔️ Et maintenant : nos paniers garnis de l’indépendance, à découvrir en édition limitée

🔗 Découvrez nos produits Vita Malagasy ici :
https://www.moramarket.mg/shop/suggestions/161-jifao-ny-vita-malagasy

Consommer malagasy, c’est investir dans l’avenir de Madagascar

En quelques clics, vous soutenez l’artisanat local, les PME, les commerçants et producteurs d’ici. Vous favorisez une économie circulaire, inclusive et digitale.

Une expérience fluide et sécurisée :
✔️ Paiement en ligne sécurisé
✔️ Livraison rapide
✔️ Interface intuitive
✔️ Impacts positifs sur l’économie et l’environnement

Mora Market, bien plus qu’un site de vente : c’est un engagement pour un Madagascar indépendant, moderne et connecté.
En cette fête de l’indépendance, achetons du vita malagasy, achetons intelligemment, achetons avec fierté.

M-CL022731

Nécrologie du 30 juin 2025

0

Cliquez pour agrandir