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lundi, juin 30, 2025
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Célébration du 26 juin : Une grande fête populaire

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Andry Rajoelina a passé en revue les troupes qui ont participé à la parade militaire à Mahamasina.
Andry Rajoelina a passé en revue les troupes qui ont participé à la parade militaire à Mahamasina.

Le gouvernement a promis de faire en ce 26 juin 2025 un évènement qui restera gravé dans les mémoires avec une célébration hors du commun.

Antananarivo s’est parée de ses plus beaux atours pour célébrer avec ferveur le 65e anniversaire de l’indépendance nationale. De l’avenue de l’Indépendance à Analakely jusqu’au mythique stade de Mahamasina, en passant par les rives illuminées du lac d’Ivato, la capitale malgache a vibré au rythme d’un programme festif inédit, mobilisant des milliers de citoyens. Dès les premiers jours des festivités, la liesse populaire s’est emparée de la ville. Les concerts gratuits offerts au cœur d’Antananarivo, sur l’avenue de l’Indépendance, ont attiré une foule nombreuse, la semaine dernière. Le soir du 25 juin, un spectacle féérique de jets d’eau et de feux d’artifice a embrasé le ciel d’Ivato, provoquant une affluence exceptionnelle. La ruée vers cet événement lumineux a confirmé la soif de communion festive de la population.

Le 26 juin, au lever du jour, des files d’attente se formaient déjà aux abords du stade de Mahamasina. Le traditionnel défilé militaire, moment solennel par excellence, y a rassemblé plus de 4 900 militaires issus des différentes forces de défense et de sécurité. Devant une tribune d’honneur garnie de hautes personnalités nationales et étrangères, le chef de l’État, Andry Rajoelina, a ouvert la cérémonie en appelant ses concitoyens à cultiver la « solidarité » et la « communion des esprits et des cœurs », condition essentielle selon lui pour poursuivre avec détermination les efforts de développement entrepris.

Souveraineté

« Nous sommes sur les rails du développement », a affirmé le président de la République, non sans rappeler l’importance de tirer les leçons de l’histoire. « Soixante-cinq années d’indépendance ne doivent pas être effacées, mais transmises à la génération future », a-t-il insisté. En guise d’exemple, il a évoqué la renaissance du « Rovan’i Madagasikara », « symbole de la souveraineté nationale » réduit en cendres le 06 novembre 1995, et désormais entièrement reconstruit grâce à l’engagement du gouvernement actuel. « C’est chose faite », a-t-il déclaré avec fierté. Le président de la République a également salué l’engagement indéfectible des forces armées, garantes de la défense de la souveraineté nationale, de l’intégrité du territoire et des institutions républicaines. Cette démonstration de force a été rehaussée par la présence de délégations militaires venues de divers horizons, « témoignant de l’amitié et du respect que nourrissent plusieurs nations à l’égard de Madagascar » nous a confié un analyste.

Stratégique

La Chine, fidèle partenaire de longue date, a déployé un contingent de 53 militaires dirigés par le colonel supérieur Chen Zhigang. La Corée du Sud, représentée par son attaché de défense à Addis-Abeba, le lieutenant-colonel Hong Soon-II, a également honoré l’événement de sa présence. La France, quant à elle, a marqué les festivités par une délégation de haut rang, conduite par le général de corps d’armée Éric Peltier, accompagné notamment du général de division Jean-Marc Giraud, commandant des FAZSOI, et du capitaine de frégate Adrien Le Franc. L’Inde, à travers une forte délégation militaire dirigée par le ministre d’État de la Défense Sanjay Seth, a souligné la dimension stratégique de son partenariat avec la Grande Île. Enfin, l’Égypte a tenu à envoyer le général de division Galal Ali Abd-Elrazek Ali, chef d’état-major adjoint de l’armée égyptienne, pour partager cet instant mémorable.

Rija R.

Tiako i Madagasikara : « Le peuple malgache a le droit de connaître la vérité »

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Alors que le pays célèbre officiellement le 65e anniversaire de son indépendance, le ton est tout autre dans le camp du parti Tiako i Madagasikara (TIM). Dans un communiqué cinglant – signé de la main même de son président, Marc Ravalomanana – l’ancien chef d’État ne mâche pas ses mots et appelle les citoyens à « réfléchir profondément à la véritable souveraineté et indépendance de Madagascar ». Pour le leader de l’opposition, difficile de se réjouir dans le contexte actuel. « La vie est faite de contrastes. Alors qu’on tente d’embrasser les festivités, l’ambiance est assombrie par les nombreuses pertes humaines liées aux intoxications alimentaires qui frappent plusieurs régions du pays », dénonce-t-il.

Marc Ravalomanana exprime sa solidarité envers les familles endeuillées, adresse ses vœux de rétablissement aux victimes encore hospitalisées, mais surtout, pointe du doigt un silence qu’il juge coupable. « Ce drame ne doit pas être pris à la légère. Le peuple malgache a le droit de connaître la vérité ». Il accuse sans détour, « seule la transparence peut ramener un semblant de sérénité dans l’opinion publique. Il appartient à l’État d’apporter des explications claires, honnêtes et précises sur les causes réelles de ces intoxications alimentaires ». Une exigence légitime, martèle l’opposant, face à un régime qui, selon lui, préfère noyer la crise dans des feux d’artifice et des fanfares plutôt que d’assumer ses responsabilités devant une population meurtrie.

Julien R.

26 juin : Une démonstration de force et d’unité internationale au stade Barea

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Le stade Barea a accueilli hier une cérémonie à l’occasion du 65e anniversaire du retour à l’Indépendance. Une foule dense a assisté à un événement marqué par la solennité et la ferveur patriotique. Le défilé militaire a rassemblé 4 989 membres issus de différentes entités : armée, gendarmerie, police, administration pénitentiaire et unités spéciales telles que l’ESPN, l’UIR, l’UGI ou encore le service antigang, accompagnés de 222 véhicules et 7 aéronefs. Des délégations militaires venues de 6 pays, dont la France, représentée par le général Éric Peltier (FAZSOI), et la Chine, avec 53 marins sous la conduite du colonel supérieur Chen Zhigang, ont honoré l’événement. D’autres nations partenaires, telles que l’Inde, l’Égypte, la Corée du Sud et les Comores, ont également marqué leur présence. L’apparition d’un robot-chien, la présentation du nouvel aéronef LET M410, les démonstrations chorégraphiques et les survols d’hélicoptères ont illustré une armée tournée vers l’innovation et la rigueur. L’ambiance a été dictée par la fanfare militaire, puis des prestations artistiques, des vidéos commémoratives, et des spectacles patriotiques le matin. L’après-midi, le spectacle a été plus contemporain.

Nadia R.

Intoxications alimentaires à Ambositra : L’Evêque et les prêtres du diocèse appellent à la responsabilité du pouvoir

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Face à la série noire des cas d’intoxications alimentaires, l’Evêque et les prêtres du Diocèse d’Ambositra ont haussé le ton.
Face à la série noire des cas d’intoxications alimentaires, l’Evêque et les prêtres du Diocèse d’Ambositra ont haussé le ton.

Alors que le nombre de morts d’intoxications alimentaires continue à s’alourdir, l’Évêque et les prêtres du diocèse d’Ambositra ont haussé le ton

La série noire des cas d’intoxications alimentaires qui frappe actuellement plusieurs régions du pays n’a pas épargné la ville d’Ambositra. Face à cette situation dramatique, le diocèse d’Ambositra, par la voix de l’Évêque et de l’ensemble des prêtres, a publié une déclaration officielle mercredi 25 juin 2025. Un message empreint de compassion, de recueillement, mais aussi d’interpellation des autorités.
« C’est avec le cœur meurtri que nous nous adressons aux familles endeuillées », indique le communiqué. Le Diocèse fait référence aux nombreux cas de décès enregistrés récemment dans toute l’île, à la suite d’intoxications alimentaires, qui transforment des repas familiaux en véritables tragédies. À Ambositra même, 12 décès ont été recensés à ce jour. Plusieurs autres personnes restent hospitalisées, certaines dans un état grave.

Enquêtes en cours

Le Diocèse s’incline ainsi devant la mémoire des disparus et exprime sa solidarité aux familles touchées. Des prières sont également formulées pour le prompt rétablissement des malades encore en traitement. Une pensée particulière a aussi été adressée au personnel médical, salué pour son dévouement et son engagement en ces temps difficiles.
Mais au-delà du réconfort spirituel, l’Église lance un appel clair aux autorités. Le Diocèse demande aux responsables étatiques, aussi bien au niveau régional qu’au niveau national, de prendre leurs responsabilités face à cette situation préoccupante. Il exhorte à « accélérer les enquêtes en cours afin de déterminer les causes exactes de ces empoisonnements » et à communiquer sans délai les résultats à la population. L’objectif est de prévenir de nouvelles tragédies et d’éviter toute panique ou rumeur infondée au sein de la communauté.

Nouveaux drames

Le message se veut aussi un rappel spirituel. Le Diocèse insiste sur le fait que ces événements ne sont pas un signe d’abandon divin, mais doivent être perçus comme un appel à la conscience collective.
« Ce drame doit interpeller chaque responsable et chaque citoyen afin que chacun prenne la mesure de son rôle pour éviter de nouveaux drames », peut-on lire dans la déclaration. Ambositra, comme l’ensemble du pays, reste donc dans l’attente de réponses claires.
Mais en cette période sombre, la voix de l’Église se veut à la fois apaisante et mobilisatrice. En tout cas, les autorités ont choisi d’annuler toutes les manifestations et festivités qui étaient prévues dans la ville durant la soirée du 25 juin. Un geste qui a été salué par une partie de l’opinion publique, notamment en comparaison avec la réaction du pouvoir central.

Julien R.

Magasins U : Record du monde sucré avec un koba long de 9,68 mètres 

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Une réalisation qui marquera l’histoire culinaire de Madagascar : l’enseigne de grande distribution Magasins U établit un record sucré en produisant le plus long koba jamais réalisé dans le pays, mesurant 9,68 mètres. Un exploit à inscrire dans le Guinness Book des records, puisque personne à Madagascar, et a fortiori dans le monde, n’avait jusqu’ici accompli une telle prouesse.

Présenté lors des célébrations de la fête nationale, ce joyau culinaire fait la fierté des Magasins U, mais aussi celle des consommateurs. Le koba, produit typiquement malgache, incarne en effet la tradition, le savoir-faire et la fierté nationale. C’est pour cette raison que, pour souligner la portée culturelle de l’événement, la présentation officielle du plus long kobadu monde – organisée hier au Super U Ivandry – a été honorée par la présence de deux représentants du ministère de la Culture et de l’Artisanat : Ratovonirina Faly Andriantsoa, Directeur Général de la Culture, et Rahalison Onjania Adolphe, Directeur des Affaires Juridiques.

Ambiance festive

Ce gâteau traditionnel à base de farine de riz, de sucre et de cacahuètes a été mis à l’honneur à travers une performance spectaculaire et rassembleuse. L’événement a attiré un large public venu assister à l’exposition, dans une ambiance chaleureuse et festive. Ce record visait à valoriser le patrimoine culinaire malgache, à célébrer le savoir-faire traditionnel et à renforcer l’unité autour d’un symbole de convivialité. À quelques jours du 26 juin, les Magasins U de Madagascar ont choisi de célébrer la Fête nationale autrement, en alliant gastronomie, tradition et engagement local. Avec ses 9,68 mètres de koba, ce record inédit devient un symbole de partage, de créativité et de fierté malgache.

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Nécrologie du 25 juin 2025

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Dossier : Ces hommes d’État qui ont assuré leur relève

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

L’histoire de Madagascar a été façonnée par des personnes clairvoyantes et avisées. En effet, la pensée n’était pas universellement partagée. Toutefois, ils ont été pleinement impliqués dans la vie de leur patrie. De surcroît, leurs actions sont indélébiles.

Richard Andriamanjato

Surnommé pasteur rouge par ses sympathisants, ce communisant a fondé l’AKFM (Antokon’ny kongresin’ny Fahaleovantenan’ny Madagasikara), ou le parti du congrès pour l’indépendance de Madagascar en 1958. Grâce à son éloquence,  il réussit à convaincre une bonne centaine de milliers de ses compatriotes. Le pasteur Richard Andriamanjato est une figure de proue de l’opposition du temps de la Première République. À la deuxième moitié des années 1970, il s’aligne au côté de Didier Ratsiraka afin de parvenir à son but : le socialisme à la Malgache. Son fils Ny Hasina Andriamanjato a suivi ses pas. Bien qu’il ne soit actuellement  pas dans l’arène politique, le successeur continue d’entreprendre le combat que son paternel a commencé.

Tata Max

Lui aussi est pasteur. Héros de la région Atsimo-atsinanana, ce monsieur a lutté contre les abus perpétrés par les colonisateurs, étant partisan du parti Mouvement Démocratique de la Rénovation Malgache. Accusé d’être le fauteur de trouble dans la partie sud-est de la Grande-Île lors de l’événement du 29 mars 1947, notre nationaliste est condamné à mort d’après le procès en juillet 1949. L’homme passe, mais   sa philosophie demeure. Ainsi, Tata Max peut être fier là où il est, car son petit-fils Mashmanjaka poursuit à sa manière le chemin qu’il a tracé à travers ses chansons.

Philibert Tsiranana

Membre du Parti Déshérité de Madagascar fondé en 1946, élu député en 1956, le bouvier d’Añahidrano devient le père de l’indépendance de son pays. « Partisan farouche de la Communauté française », il a fortement été critiqué par le camp adverse qui voulait à tout prix rompre avec la France. En revanche, bon nombre l’ont trouvé visionnaire. Selon certains historiens, sa politique était en quelque sorte l’embryon de la décentralisation. Et jusqu’à nos jours, sans vouloir exagérer,  les politiciens l’idolâtrent. Par ailleurs, Philibert Tsiranana a eu la chance d’avoir une descendance qui l’admire. Au-delà de ses propres enfants, en l’occurrence Pierre Tsiranana, le grand-père a charpenté sa petite-fille Eliana Marie Bezaza. Celle-ci est fière de porter le flambeau du Parti PSD.

Monja Jaona

L’histoire du XXème siècle de la Région Androy est intrinsèquement liée à ce grand homme intrépide. Il a traversé les périodes avec courage : la colonisation, la marche vers l’indépendance, et les trois premières Républiques. Une véritable bibliothèque d’histoire. Ceux qui l’ont côtoyé ont de la chance. Monja Jaona a créé le Mouvement National pour l’Indépendance de Madagascar   (MONIMA) en Juillet 1958. En outre, il a orchestré le soulèvement paysan dans la partie australe de Madagascar. Ce qui a inspiré la manifestation estudiantine à Antananarivo en mai 1972… Son fils Monja Roindefo Zafitsimivalo le succède à la tête de son parti !

Didier Ignace Ratsiraka

L’Amiral Rouge est le sobriquet que ses fidèles lui ont attribué. Il était la locomotive de l’histoire de Madagascar depuis le 15 juin 1975 jusqu’à sa mort le 28 mars 2021. Premier à avoir revendiqué les îles Éparses, ce militaire marin a bercé plus de deux générations avec son adage « Madagasikara tsy mandoalika fa mitraka », littéralement, « Madagascar ne s’agenouille pas, il reste debout ». Quoique l’on dise, Ratsiraka est l’homme puissant du XXème siècle. Les opinions sur lui divergent, tout simplement il est insaisissable. Éloquent pour les uns, démagogue pour les autres, il est avant tout le manitou. Oui, il a formé des relèves, ses deux filles et son neveu en témoignent par leur engagement.

Ces personnalités citées ne sont que des aperçus parmi tant d’autres tels que le professeur Albert Zafy, Albert Sylla, Zafimahova qui étaient, bien entendu, contemporains de la colonisation. Le choix n’est guère arbitraire. En revanche, une autre liste sera émise très bientôt. Ici le but est de faire connaître aux concitoyens les parcours ainsi que les idéologies des aînés.

Iss Heridiny

Andry Rajoelina : « Création de 1 500 emplois avec les bus électriques »

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Ensemble, poursuivons notre marche vers le progrès, selon le Président Andry Rajoelina.
Ensemble, poursuivons notre marche vers le progrès, selon le Président Andry Rajoelina.

Outre les changements qu’ils apportent dans le domaine du transport, les bus électriques et thermiques importés par l’Etat créeront également des milliers d’emplois, selon les déclarations du Président de la République hier.

Un moment historique qui marque un tournant vers une mobilité urbaine moderne. La cérémonie officielle de réception des premiers bus 100% électriques s’est tenue hier au CCI Ivato. C’est durant cet évènement que le Président de la République, Andry Rajoelina a fait part de son ambition de transformer en profondeur le système de transport public. Cette réforme concerne non seulement Antananarivo, mais aussi d’autres régions du pays.

La première flotte de 300 véhicules sera bientôt opérationnelle. Une nouvelle ligne reliera l’aéroport d’Ivato à Tsarasaotra. Elle sera exclusivement desservie par ces bus électriques. « Chaque bus nécessitera trois conducteurs, soit 48 chauffeurs au total pour cette ligne initiale, et environ 200 emplois directs. À terme, cette première livraison de 300 bus générera près de 1 500 emplois », a-t-il déclaré. Le Président a également félicité les premières personnes sélectionnées pour travailler dans la conduite, la maintenance et l’accueil à bord de ces bus. Tout en souhaitant d’accroître la participation des femmes dans cette dynamique. Ces bus, dotés d’une autonomie de 260 km après seulement 2 heures de charge. Grâce à cette technologie, cela positionnent Madagascar comme un pionnier en Afrique dans l’adoption de cette technologie.

Avions

Après la présentation des bus électriques et thermiques au CCI Ivato, le Président Andry Rajoelina, accompagné des autorités présentes, s’est dirigé vers la Base aérienne 213 Ivato, au sein de l’escadron hélicoptère. L’objectif était de procéder à la réception et à la remise officielle de l’avion Let 410, offert par le Président à l’Armée. Ce déplacement s’est fait à bord des nouveaux bus électriques, que les officiels ont pu tester à cette occasion. Au total, trois avions de ce type ont été promis par le Président à l’armée. Celui reçu hier est le premier, les deux autres suivront.

Le retard de livraison du second s’explique par la fermeture temporaire de l’espace aérien au-dessus de la Mer Rouge, en raison du conflit au Moyen-Orient. Fabriqué en République tchèque, le Let 410 peut transporter 19 militaires avec leurs équipements. Il peut aussi être utilisé comme avion cargo, avec une capacité maximale de 1,5 tonne. Ce modèle dispose d’une autonomie de vol de cinq heures. Son principal avantage réside dans sa capacité à décoller et atterrir sur de courtes pistes, même de seulement 500 mètres, qu’elles soient en terre, en herbe ou asphaltées.

Narindra Rakotobe

Trump n’a pas réussi à imposer son accord de paix

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

« Ils ont violé, tous les deux, le cessez-le-feu. Je ne suis satisfait d’aucun des deux pays, mais surtout d’Israël ». Le président des Etats-Unis, pressé de questions par les journalistes avant son départ pour La Haye au sommet de l’Otan, a ainsi exprimé sa colère, après les violations d’un cessez-le-feu qu’il a annoncé triomphalement la nuit précédente. Une fois de plus peut-être, il n’a pas réussi à être ce faiseur de paix qui arrive à résoudre tous les conflits. Il avait annoncé qu’ « un cessez-le-feu complet et absolu avait été conclu entre les deux parties et qu’il entrerait en vigueur six heures après ».

Trump n’a pas réussi à imposer son accord de paix

Le détail de l’accord est un peu plus complexe, mais les commentateurs de la nouvelle en ont pris acte. Les deux belligérants ont feint de l’accepter. L’Iran a cependant envoyé un dernier missile sur Beersheba. Benyamin Netanyahou a dit qu’il l’honorerait. Des raids de l’aviation ont quand même repris. Le président Trump a donc été pris en défaut et il a exprimé sa colère et sa déception. Il a blâmé les deux parties, mais il a fait des reproches plus vifs à Israël qui est considéré comme très proche des Etats-Unis. Le Premier ministre israélien a ainsi montré qu’il estimait n’avoir pas atteint tous les objectifs envisagés. Le président américain a, quant à lui, comme à son habitude, parlé haut et fort et il a vanté les exploits des pilotes américains qui ont bombardé les sites nucléaires iraniens. Il a voulu ainsi répondre à tous ceux qui avaient dit que l’opération n’avait pas mis entièrement fin au programme nucléaire iranien. Les observateurs conviennent maintenant qu’il ne faut pas prendre pour argent comptant toutes les déclarations de Donald Trump. La majorité d’entre eux ont cerné sa personnalité et préfèrent attendre tranquillement l’évolution des événements qu’ils créent. La tension est toujours présente au Proche-Orient. Il n’a pas réussi à imposer la paix par la force.

Patrice RABE