A l’instar des cultes dans les églises et temples, les audiences publiques des cours et tribunaux sont limitées à 50 personnes au maximum. Afin d’éviter d’éventuelle affluence qui ne permettrait pas de respecter la distanciation sociale de 1 m, les justiciables entrent dans la salle d’audience au fur et à mesure du traitement des dossiers qui les concernent et/ou les intéressent. Le port de cache-bouches est également obligatoire sous peine d’être refoulé à l’entrée sinon d’être « condamné » à des travaux de balayage à l’intérieur ou aux abords du Palais de Justice. Avec interdiction absolue de cracher par terre. Et obligation si le besoin se fait ressentir, de tousser dans le pli du coude.
Retard. Tous les gestes barrières doivent être respectés aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du Palais de Justice à Anosy. C’était le cas hier au niveau du Conseil d’Etat qui s’est penché sur des demandes de sursis à exécution au niveau de la Chambre du Contentieux de l’excès de pouvoir. Aujourd’hui, c’est au tour de la Chambre du Contentieux des contrats administratifs et de la Fiscalité de se pencher des dossiers en instance depuis le début de l’état d’urgence sanitaire pour cause d’épidémie de coronavirus. Avec le déconfinement partiel, les différentes juridictions recommencent à fonctionner. Pour rattraper le retard dû au confinement, la machine judiciaire doit dépasser sa lenteur légendaire, et Traiter à Grande Vitesse les dossiers en instance.
R. O