Cinq ans de litige envers l’Etat et les 275 containers de palissandre semi-travaillé restent bloqués au port de Mahajanga. Un problème qui engendre plusieurs autres dont les opérateurs en bois de Boeny sont les seules victimes. Outre les dépenses engagées pour la résolution du litige, ils sont confrontés aussi au coût de la manutention. Et ce n’est pas une petite somme, puisqu’un container vaut cinq millions d’ariary par mois. Multiplier cela par 275 et pendant cinq ans pour comprendre la galère des opérateurs. Raison pour laquelle ils sollicitent la compassion du manutentionnaire. Pour les containers, la société de location de container avait très bien compris notre situation pour décider une gratuité. Nous sollicitions à ce que la société de manutention fasse pareille. Dans cette affaire, tous les acteurs sont perdants, allant des opérateurs et leurs employés aux transporteurs, en passant par les dockers, la société de location de container ainsi que celle pour la manutention. Nous sommes prêts à engager une négociation avec le manutentionnaire pour mettre une croix sur cette affaire et surtout pour ne plus engager pour rien le port. Pour un petit rappel, ce blocage au port de 275 containers remonte en 2010. Une incompréhension interministérielle sur le texte régissant l’exportation de produit fini et semi-travaillé aurait été à la base du problème. En février dernier, l’Etat a été catégorique à travers sa décision prise sur conseil des ministres que ces bois ne sont pas exportables. Leur restitution aux opérateurs respectifs a été décidée. Il n’y avait plus aucune forme d’opposition sauf qu’actuellement, le coût de manutention pose problème…
D.R
