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vendredi, juillet 4, 2025
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Pandémie de Covid-19 : Le confinement d’une demi-journée inquiète

La pandémie au centre des discussions dans les quartiers de la capitale. (crédit photo : Princy)

Lors de la première période de confinement décrétée par le gouvernement au mois de mars de cette année, la population de la capitale avait le droit d’envoyer une personne par foyer pour s’occuper des courses. Une mesure dont le suivi a été assez difficile. Aujourd’hui, le même schéma est en train de se reproduire, les rues grouillent de monde durant la première moitié de la journée.

Impossible de savoir combien de personnes par ménage sortent pour faire les courses et, encore, si elles sortent vraiment de chez elles pour acheter quelque chose. Malgré la hausse du nombre des cas et des décès dus au Covid-19, la maladie ne semble toujours pas inquiéter une partie des habitants de la ville des Mille. D’un autre côté, les plus inquiets se posent des questions concernant l’efficacité et l’utilité de ce confinement. « Déjà la première fois, on avait l’impression que les personnes pensaient que le Covid-19 ne se transmet que durant l’après-midi ; on en a même fait une blague. Les gestes-barrière étaient totalement négligés et les Tananariviens ne tenaient pas longtemps pas chez eux. Actuellement, on a entendu dire que l’application allait être plus stricte ; or rien n’y fait », s’est plaint Hervé, un père de famille habitant à Ampitatafika. En pénétrant dans les quartiers, on peut même se rendre compte que beaucoup de personnes ne portent toujours pas de masque.

Après-midi. Il est vrai que sortir pour s’approvisionner en PPN est autorisé avant midi. Beaucoup le font en groupe, loin de la surveillance des agents de police. Mais pour l’après-midi, il a été clairement indiqué que personne n’a le droit de sortir. Ce qui n’est pas du tout respecté que ce soit dans les ruelles ou dans les rues. Pas moins de 20 attroupements ont été observés entre Ankorondrano et Ankadifotsy. Cas de figure visible dans plusieurs quartiers d’Antananarivo. Et un peu plus en arrière-plan, dans les ruelles, entre deux faire-part annonçant des décès, des femmes discutent tranquillement comme si de rien n’était, des enfants s’amusent innocemment et des adultes jouent aux belotes ou aux dominos. Une ambiance qui renvoie à la belle période des grandes vacances.

Retour à la normale. Toutes ces personnes n’attendent que le retour à la normale. Mais pour arriver à ce jour, il faut que la pandémie régresse et que la sécurité de tous soit assurée. Or, si la population refuse de prendre ses responsabilités dans cette lutte, la crise risque de perdurer.

Anja RANDRIAMAHEFA

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