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mardi, juillet 1, 2025
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Pandémie de COVID-19 : « Le reconfinement a porté ses fruits »

(Photo d’archives)

Lors de son allocution sur la chaîne nationale dimanche dernier, le Premier ministre, Ntsay Christian, a mis en exergue l’efficacité de la mesure de reconfinement, adoptée par le gouvernement. Selon ses analyses, cette mesure a permis d’éviter la flambée des nouveaux cas [contrairement à ce qui s’est passé dans les pays occidentaux, Ndlr], en se référant aux derniers chiffres publiés par le CCO, le samedi avant l’émission (125 nouveaux cas positifs). Malheureusement, il ne s’agit que de l’un des rares jours de ce reconfinement où le nombre de nouveaux cas est resté sous la barre des 200. Cependant, il faut l’admettre, le nombre de guéris reste encourageant avec plus de 6 000 personnes rétablies contre 85 décès depuis le 19 mars 2020.

Un reconfinement nécessaire. Le confinement serait nécessaire pour stopper la propagation de la Covid-19. Même si on ne peut pas dire qu’il est total, puisque certaines personnes ont quand même le droit de circuler durant la première moitié de la journée, il a le mérite de limiter les attroupements et les va-et-vient ; deux points essentiels pour isoler le virus. C’est d’ailleurs pourquoi le confinement est reconduit pour la région Analamanga qui demeure l’épicentre de l’épidémie en ce moment. Mais comme cette mesure ne facilite pas le quotidien des Tananariviens, le gouvernement a décidé de l’alléger, notamment en autorisant l’ouverture à mi-temps des restaurants et des entreprises privées. La fermeture des marchés est, quant à elle, repoussée d’une heure. Ce reconfinement est une « décision difficile » selon le Premier ministre mais qui doit être prise pour l’intérêt général.

Equilibre. La difficulté dans la gestion de cette pandémie réside dans le maintien de l’équilibre parfait entre la lutte contre la propagation de la maladie et l’impact socio-économique de la crise. Certes,le confinement ne ravit pas certaines personnes mais les chiffres, qui ne cessent de monter, obligent les autorités à adopter les mesures nécessaires, parfois contraignantes. L’image d’un malade qui ne supporte pas le goût amer  mais qui doit prendre des comprimés à base de quinine pour se soigner peut illustrer la situation actuelle.

Bref, si l’on se fie à la dernière déclaration du ministre de la Santé publique au sujet de cette pandémie, « la guerre risque d’être encore longue » ; avec un pic de l’épidémie prévu vers la fin du mois d’août ou de septembre, la population doit tenir bon, même si les frais de subsistance peinent à suffire.

Anja RANDRIAMAHEFA

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