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samedi, juillet 5, 2025
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Pandémie : Les jeunes de plus en plus affectés par les troubles mentaux

Le Dr Hanitra Randriantsara expliquant les signes des troubles mentaux durant une consultation de masse à Bongatsara.

Les demandes en psychiatrie et soutien psychosocial affluent depuis le début de la pandémie. Les jeunes sont les plus touchés par les problèmes de santé mentale n’épargnant aucune couche sociale.

Alarmant ! Depuis que la Covid-19 a frappé de plein fouet le pays, les demandes de consultations dans les services de psychiatrie ont connu une augmentation. Selon le chef de service de la santé mentale auprès du ministère de la Santé publique, le Dr Hanitra Randriantsara, les personnes de la tranche d’âge 30 ans et plus sont les plus concernées par les problèmes de troubles mentaux à divers degrés. Cependant, cette hausse des consultations n’est pas seulement observée au niveau des services dédiés à l’abri des regards indiscrets. Depuis l’année dernière, une forte affluence a été enregistrée pour les consultations de masse en santé mentale, organisées en plein air. « Auparavant, nous enregistrions dix consultations en une journée mais ces derniers temps, nous parvenons à enregistrer 30 à 50. Les femmes sont les plus nombreuses, certaines d’entre elles subissent également des violences psychologiques et verbales dans leurs foyers », a-t-elle souligné.

Signes. Le stress, la fatigue ou encore l’insomnie font partie des motifs de consultations les plus courants. « Nos patients nous consultent car ces troubles perturbent leur vie quotidienne, leur vie professionnelle et leurs relations avec les autres. Quand faut-il s’inquiéter ? Si vous ne trouvez pas le sommeil ou si vous ressentez la fatigue pendant trois jours consécutifs, il est conseillé de consulter un psychiatre », souligne le Dr Hanitra Randriantsara. S’ajoutent à ces signes les oublis répétitifs.

Droits. Un projet de loi fixant les droits des personnes atteintes de troubles mentaux a déjà été élaboré et attend actuellement la validation du ministère de la Santé publique. Nombreux sont les patients qui sont livrés à eux-mêmes car leur protection juridique reste encore floue. Les droits du déficient mental en matière de successions ne sont pas encore définis par la loi en vigueur. « Certains d’entre eux ne bénéficient pas de leur part d’héritage sous prétexte qu’ils souffrent d’une déficience mentale. Pourtant, cela pourrait alléger les dépenses allouées aux traitements qui sont parfois coûteux », conclut le Dr Hanitra Randriantsara.

Narindra Rakotobe

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