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vendredi, juin 28, 2024
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Parc National d’Ankarafantsika : Introduction de 100 à 150 migrants du Sud par semaine

Madagascar National Parks (MNP) tire la sonnette d’alarme sur les impacts négatifs de l’introduction des migrants du Sud de la Grande île dans le Parc National d’Ankarafantsika. « Depuis le mois d’Août 2018 jusqu’à maintenant, environ 2 à 3 autobus transportant chacun une cinquantaine de personnes en provenance du Sud, soit entre 100 et 150 personnes, arrivent par semaine aux alentours d’Ankarafantsika. Ils sont invités par des « patrons » en vue de renforcer l’équipe de main d’œuvre qui défriche le parc. Ils pratiquent ainsi des cultures de maïs et d’haricots », a déploré le directeur du dit Parc.

67,62ha défrichés. « Bon nombre de migrants qui ne cessent d’augmenter sont à la recherche continue des terrains fertiles. Etant obligé de rembourser leurs frais de transport lors de la prochaine récolte, les nouveaux venus sont forcés d’assurer en même temps le paiement de leur dette et leur survie. Un fait qui aggrave les pressions anthropiques telles que la coupe illicite, la carbonisation, la chasse et le braconnage qui s’abattent sur cette Aire Protégée », a-t-il dénoncé. MNP a déjà avisé les autorités régionales compétentes. Près de 30 ha de cultures illicites, ont été détruites l’an dernier au sein du parc suite à un arrêté de la Préfecture de Mahajanga, et ce, avec une intervention des Forces de l’Ordre. Malgré tout, le défrichement suivi d’incinération pour la culture de rente augmente sans cesse. La superficie des terres défrichées puis cultivées, a atteint les 67,62 hectares, soit plus que le double de  l’année dernière. Le prix d’un sac de maïs à 110.000 Ar reste toujours très attractif pour les migrants.

Disparaître. A part les cultures illicites, au fil de cette année 2019, la recrudescence des coupes des bois à l’intérieur du Parc s’intensifie et celle-ci en parallèle avec la multiplication des entrepôts de charbon installés le long de la route RN4 entre les Communes Rurales de Marosakoa et d’Ambondromamy. A ce rythme de dégradation actuelle, ce réservoir d’eau finira par disparaitre dans très peu de temps.

Navalona R.

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