Une vingtaine de loi a été adoptée par les députés et les sénateurs durant la deuxième session ordinaire qui a été officiellement clôturée hier à Tsimbazaza et à Anosikely. Les trois fameux projets de loi sur les élections ne font pourtant pas partie de ces nouveaux textes votés par le Parlement. Or, le gouvernement a au début signalé l’urgence. A l’allure où vont les choses, une session extraordinaire de l’Assemblée nationale et du Sénat serait convoquée au mois de janvier 2018. Cette session extraordinaire aurait comme ordre du jour unique le vote de ces projets de texte qui régiront les élections de 2018.
Halte aux provocations. Revenant à la clôture officielle de la session ordinaire du Parlement d’hier, le président de l’Assemblée nationale a lancé un appel à l’apaisement. Jean Max Rakotomamonjy a demandé aux parties prenantes aux élections de cesser toute provocation pour sauvegarder la stabilité politique. « Les élections seront libres, justes et acceptées par tous. », a-t-il rassuré hier à Tsimbazaza. Sans avoir oublié de toucher mot de la flambée des prix du riz sur le marché en encourageant le gouvernement à trouver des solutions aux autres problèmes de vie quotidienne de la population.
- R. Eugène