
Le renforcement de capacité des députés en général et des femmes parlementaires en particulier continue. Ils étaient 43 dont 30 femmes députés à répondre présents à l’invitation du PNUD pour prendre part à l’atelier de sensibilisation sur la prise en compte de la dimension genre dans la gestion des conflits, l’élaboration des politiques et du budget national. Un atelier qui s’est tenu, hier, dans les locaux du système des Nations-Unies à Andraharo. L’on a remarqué toutefois, l’absence de Christine Razanamahasoa. Notons que cet atelier a été animé par les experts en genre et en prévention des conflits du centre du service régional du PNUD à Addis Abeba, à savoir Awa Diouf et Odette Kabaya. A travers les échanges sur les perspectives et les bonnes pratiques en matière de promotion du genre au sein du parlement, cet atelier a permis à ces représentants du peuple de mieux circonscrire la problématique du genre, de s’imprégner des outils clés pour mieux mener une médiation de conflits, de déterminer des points essentiels à prendre en compte quand ils feront le suivi des politiques publiques et adopteront les textes réglementaires et le budget national.
Recommandations. Lors de la cérémonie d’ouverture, Jonas Mfouatie, représentant résident adjoint du PNUD, d’indiquer « en s’adressant à vous, honorables députés et parlementaires, nous savons pouvoir compter sur les agents de changement que vous êtes et sur qui le peuple a porté son choix afin que vous puissiez mettre en place les infrastructures locales et de développement à l’instar de ce qui s’est fait dans d’autres pays de la région de l’Afrique australe, conformément aux recommandations de la déclaration de Maseru de septembre 2013 à laquelle Madagascar a souscrit ». Ce message sera-t-il entendu par les députés ?
Dominique R.