Les agences des Nations Unies figurent parmi les acteurs les plus actifs, œuvrant pour le développement et l’amélioration de la qualité de vie de la population à Madagascar. Les rôles de ces organismes ont été présentés lors d’un séminaire, la semaine dernière.
Un séminaire sur la présentation des mandats des agences des Nations Unies s’est tenu la semaine dernière au Centre pour l’Environnement et le Développement Intégré (CEDI) Toamasina. Cet événement a permis de mettre en lumière le rôle crucial de ces agences dans la promotion de la coopération internationale et de la recherche de solutions aux défis mondiaux. Parmi les agences présentes, la FAO, l’agence spécialisée des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, a joué un rôle de premier plan. Les intervenants de la FAO lors de cet événement étaient le Dr Aloys Nizigiyimana, Représentant adjoint de la FAO à Madagascar, aux Comores, à Maurice et aux Seychelles, ainsi que Holy Raobelina, chargée de Nutrition au sein de la FAO. Le Dr Nizigiyimana a présenté la FAO dans sa globalité, expliquant son mandat et ses objectifs. Il a également souligné l’importance de la diffusion et du partage des connaissances pour atteindre les objectifs de l’agence. Holy Raobelina, de son côté, s’est penchée sur l’agriculture sensible à la nutrition. Elle a mis en avant l’importance de manger de manière saine, diversifiée et équilibrée pour promouvoir la nutrition. Elle a également évoqué les bienfaits du moringa, une plante qui pousse dans la Région Atsinanana et qui est riche en vitamine A, en calcium et en fer.
Sujets pertinents
L’événement a été une opportunité précieuse pour les étudiants des filières Droit et Économie, qui ont eu l’occasion d’en apprendre davantage sur la FAO et de poser des questions pertinentes aux intervenants. Plusieurs sujets ont été abordés, notamment la question de l’importation massive et annuelle de riz à Madagascar malgré le fort potentiel du pays, la possibilité d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, les indicateurs de sécurité alimentaire utilisés par la FAO, le soutien de l’agence à la certification des engrais, et les stratégies pour lutter contre la surproduction de certains produits. En plus des discussions, les étudiants ont reçu des supports d’information sur les projets de la FAO, notamment des fiches de capitalisation du projet d’amélioration de la nutrition dans la Région Amoron’i Mania par une approche multisectorielle (IFNA), des fiches sur la méthodologie RuralInvest, et des fiches sur les accords mondiaux sur la préservation de la biodiversité. Bref, cet événement a permis de sensibiliser les étudiants sur l’importance de l’agriculture, de la nutrition et de la coopération internationale dans la recherche de solutions aux défis mondiaux. Il a également offert une occasion précieuse de dialogue et d’échange entre les étudiants et les représentants de la FAO, contribuant ainsi à une meilleure compréhension des enjeux liés à l’alimentation et à l’agriculture au niveau mondial.
Antsa R.