
Le parti Fanorolahy sort de son silence. Face à la situation qui prévaut dans le pays, le président national de ce parti, José Randrianary, prône l’apaisement. Selon ce dernier « en cas de troubles, c’est le peuple qui va en subir les conséquences. Et ce ne sont pas les exemples qui manquent ». Il estime, par ailleurs, que le pays a besoin d’hommes intègres et nationalistes. Concernant les élections, José Randrianary propose en premier lieu l’élection des chefs Fokontany, suivie par la suite par les communales et les législatives. Ce n’est qu’après que l’on procède à l’élection présidentielle. Par ailleurs, le président national du Fanorolahy a tenu à souligner que son parti ne fait pas partie de l’opposition et qu’il ne soutient pas non plus le pouvoir.
Recueillis par Dominique R.