- Publicité -
lundi, juillet 14, 2025
AccueilPolitiqueParticipation des jeunes à la politique : Des actions concrètes en gestation...

Participation des jeunes à la politique : Des actions concrètes en gestation !

Les panelistes qui ont animé la conférence-débat, mardi dernier à l’Hôtel Panorama Andrainarivo

Nonobstant les nombreux défis qui les attendent, les jeunes vont prendre en main la vie politique, s’y impliquer davantage et amorcer le changement.

Si, à Madagascar, le nombre des partis politiques dépasse les 100, leur apport ainsi que leur véritable engagement pour le développement de Madagascar restent plus ou moins évidents. Un secret de polichinelle. Les partis politiques – depuis toujours – existent pour servir leurs intérêts sans tenir compte de leurs obligations sacrosaintes (article 26 de la loi n°2012-011 relative aux partis politiques), entre autres le respect scrupuleux de la Constitution, des lois et règlements en vigueur, la participation active à la moralisation de la vie publique, la sensibilisation des citoyens à participer à la vie publique et politique ainsi que la redevabilité. Mais si les années précédentes ont été loin d’être fructueuses et propices au développement de Madagascar, compte tenu du nomadisme politique des politiciens égocentriques, l’heure est au changement et place aux jeunes.

Une année prometteuse. Lors de la conférence-débat organisée mardi dernier à l’Hôtel Panorama Andrainarivo, dans le cadre du Sommet National des Jeunes qui se termine demain, les jeunes ont affiché une vive détermination à l’idée de s’impliquer davantage et dorénavant dans la politique. Axée sur le thème « Participation des jeunes à la vie politique : les jeunes sont-ils prêts à relever les défis ? », la plupart des participants ont répondu positivement à la question, tout en reconnaissant que, justement, les défis ne sont autres que herculéens. Le débat a été chaud et riche en échanges. Par exemple, si Alban Rakotoarisoa, l’un des panelistes, a soutenu que « l’APM évite de favoriser le culte de personnalité et les mauvaises pratiques politiques habituelles », l’un des jeunes de la région d’Amoron’i Mania a répliqué que « c’est le même refrain chanté depuis toujours ». Il en est de même pour un autre participant qui a mis en avant l’idée de « révolutionner et de prendre le pouvoir par la force ». Mais Alban Rakotoarisoa a soutenu que « le coup d’Etat n’est plus une solution, il faut utiliser les méthodes non-violentes». Illustrations sont ces propos mais l’issue du débat d’hier revêt un caractère prometteur. Un peu de plaidoyer, de vigilance, ou de l’action prompte dans un certain sens, l’année 2018 – celle des prochaines échéances électorales – s’annonce faste et active pour les jeunes.

Aina Bovel

Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici