- Publicité SW45 -
mercredi, juin 26, 2024
- Publicité -
AccueilÀ lirePlateforme Firaisankina : « Pas de compromis face aux violations répétées de la...

Plateforme Firaisankina : « Pas de compromis face aux violations répétées de la loi »

Marc Ravalomanana et les candidats du regroupement Firaisankina ont appelé le peuple malgache à se lever et à être prêt à défendre la démocratie et l’État de droit.

À une semaine de la date du scrutin, l’opposition campe sur ses positions. Elle ne compte pas lâcher l’affaire en dénonçant ce qu’elle considère comme une violation répétitive de la loi en vigueur par l’État.

 « Devant la violation répétée de la loi, nous sommes, une fois encore, obligés d’effectuer une déclaration commune ». Ce sont les mots de l’ancien président Marc Ravalomanana et non moins co-leader de la plateforme Firaisankina lors d’une conférence de presse qui s’est tenue hier au Tranomena, Faravohitra. Tout en se référant aux différentes dispositions de la Constitution ainsi que de la loi organique n°2018-008, le patron du parti Tiako i Madagasikara (TIM) a soulevé les différentes infractions perpétrées par les différents responsables du régime afin de donner un coup de pouce au candidat du pouvoir au désavantage de ceux de l’opposition. Selon ses explications, il n’y aura pas de compromis face à ces différentes irrégularités et violation de la loi. « Nous n’allons pas nous laisser faire face à ces infractions et encourageons déjà le peuple malgache à se lever et à être prêt à défendre la démocratie et l’État de droit à Madagascar », a-t-il souligné.               

Tournée présidentielle. Selon l’article 39 de la Constitution, « l’Etat garantit la neutralité politique de l’Administration, des Forces Armées, de la Justice, de la Police, de l’Enseignement et de l’Education », a rappelé l’ancien président qui a continué avec l’article 49 de la même loi fondamentale qui indique que « les fonctions de président de la République sont incompatibles avec toute fonction publique élective, toute autre activité professionnelle, toute activité au sein d’un parti politique, d’un groupement politique, ou d’une association, et de l’exercice de responsabilité au sein d’une institution religieuse ». Malgré les précisions apportées par rapport à la tournée présidentielle, Faravohitra reste intransigeant. « Les actions ainsi que les paroles des responsables actuels durant cette période de campagne s’agissent d’une violation répétée des dispositions de la Constitution et des lois régissant les élections mentionnées ci-dessus », a enchaîné Marc Ravalomanana.

Inauguration. Le leader de la plateforme Firaisankina n’a pas manqué de revenir sur la loi organique n°2018-008, relative au régime général des élections et des référendums. En effet, selon son article 61, dans son alinéa 1, « toute inauguration officielle est interdite pendant la durée de la campagne électorale ». Dans son alinéa 2, le même article indique qu’« aucune annonce majeure liée à, ou visant à créer une perception favorable envers un parti politique, un candidat ou une liste de candidats ne doit être faite par l’Administration de l’Etat ou des Collectivités Territoriales Décentralisées pendant la période de la campagne électorale ». Des dispositions sur lesquelles l’ancien président s’est de nouveau référé, face à ce que la communication de la Présidence qualifie de « descente sur terrain ». Face à cette situation, le Firaisankina appelle le régime à mettre fin à ces violations de la loi et à la Commission Électorale Nationale Indépendante ainsi qu’à la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) à prendre leurs responsabilités.

Interpellation. Avec cette nouvelle sortie du leader de la plateforme Firaisankina, force est de constater que le débat sur l’interprétation de ces différentes dispositions risque de se poursuivre. Quoi qu’il en soit, Marc Ravalomanana a précisé qu’ « il appartient à la CENI de veiller au respect des dispositions légales relatives aux élections » suivant l’article 38 de la loi organique n°2015-020, relative à la CENI. Il a ainsi soutenu que, d’après l’article 43 de la même loi, « dans la mise en œuvre de ses attributions, la Commission Électorale Nationale Indépendante est investie : d’un pouvoir d’interpellation écrite de tous les responsables concernés à quelque niveau qu’il soit, pour toute anomalie constatée aux différentes étapes du processus électoral  et d’un pouvoir de saisine des juridictions compétentes ».

Julien R.

- Publicité -
- Publicité -
- Publicité.-
Suivez nous
276,361FansJ'aime
4,243SuiveursSuivre
611AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

6 Commentaires

  1. Tout est dit ! Les arguments sont solides et du béton . Il n’y a pas d’autres interprétations possibles sauf pour les mpisolelaka voavidy vola . Raininlainga a la queue entre les jambes et triche pour pouvoir s’accrocher au pouvoir . L’opposition , la société civile , le FFKM et les observateurs électoraux doivent être  » vent debout  » à l’unisson pour combattre le  » DEVOLY LAVA RAMBO  » !

  2. Et ça recommence avec les arguments de la déception a l’avance. Toujours les mêmes refrains vec la même personne. Bien sûr le groupement de Firaisankiana ou quoi encore n’attend pas grand chose sur ce legistaive avec leur 68 ou combien malheureux candidats partout dans la grand ile. En aucun cas ils n’auront pas la majorité a Atsimbazaza et voilà anticepent déjà leur quasi certaine défaite. C’est peut être la seule excuse pour calmer leur partisans.

  3. Et ça recommence avec les arguments de la déception a l’avance. Toujours les mêmes refrains vec la même personne. Bien sûr le groupement Firaisankiana ou quoi encore n’attend pas grand chose sur cette legistaive avec leur 68 ou combien malheureux candidats partout dans la grand ile. En aucun cas ils n’auront pas la majorité a Atsimbazaza et voilà anticepent déjà leur quasi certaine défaite. C’est peut être la seule excuse pour calmer leur partisans.

  4. Pris de peur, il enchaîne son discours. N’est-ce pas votre modus operandi à chaque scrutin ? Conscients de votre échec imminent, vous conditionnez déjà les esprits à vilipender les partis au pouvoir.

  5. Les visites présidentielles sur le terrain sont une pratique légitime et indispensable de la gouvernance, visant à assurer une administration efficace et une interaction directe avec les citoyens. Les accusations de l’opposition doivent être étayées par des preuves concrètes et évaluées par les institutions compétentes, afin de préserver la transparence et l’équité du processus électoral, sans tomber dans la politisation injustifiée des actions gouvernementales.

  6. Fa ahoana moa no ilazana an’izany, miasa izy ary asany izany ka tsy tokony hisy olana mihintsy.
    Matahotra ny hifanandrina aminy ianareo mpanohitra ka tsy maintsy manao ny fomba rehetra mba tsy handreseny. Aiza ilay teny hoe: « tsy voavidy vola », sy ny hoe: « raisinay izay omeny anay fa izahay tsy hifidy ny orange izany mihintsy »?
    Raha manana valeur ianareo tsy tokony hisy hampibaradaka mihintsy na dia kely aza na amin’ny fomba ahoana na amin’ny fomba ahoana.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici