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vendredi, octobre 18, 2024
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Edgard Razafindravahy, SG de la COI : «Pas de développement sans stabilité»

Officiellement à la tête de l’organisation régionale COI, depuis quelques semaines, Edgard Razafindravahy prône la préservation de la paix et de la stabilité dans l’océan Indien.

Edgard Razafindravahy, fraîchement nommé Secrétaire Général de la Commission de l’océan Indien (COI), a marqué sa première grande intervention publique lors de la conférence régionale sur la paix et la stabilité, qui se déroule du 16 au 18 octobre à l’hôtel Carlton Antananarivo. Cet événement, soutenu par les Nations Unies et l’Agence française de développement (AFD), rassemble des représentants des États membres de la COI et des partenaires internationaux pour discuter des enjeux de stabilité dans l’océan Indien.

Un pilier pour la stabilité régionale. Depuis son investiture le 30 septembre dernier, Edgard Razafindravahy a fixé la sécurité alimentaire comme une priorité de son mandat, avec l’annonce de la création d’un « espace agricole de la COI ».

Cependant, cette conférence a été l’occasion pour lui de s’adresser sur les questions de paix et de stabilité, rappelant le rôle crucial de la COI dans la gestion des crises.

Face à un auditoire composé de figures influentes, dont Marie Céline Zialor, ministre seychelloise de la Jeunesse et représentante du président de la COI, Valery Ramonjavelo, ministre malgache du Transport et de la Météorologie, assurant l’intérim du ministre de la Jeunesse et des Sports, ainsi que l’ambassadeur de l’Union européenne, SEM Roland Kobia, des parlementaires, des représentants des Nations Unies et des jeunes délégués des cinq États membres, Edgard Razafindravahy a insisté sur l’importance de l’action de la COI pour préserver la stabilité régionale. « Sans stabilité, il n’y a pas de développement possible », a-t-il affirmé. Il a également rappelé les crises majeures ayant frappé Madagascar en 1972, 1991, 2002 et 2009, lors desquelles la COI avait joué un rôle déterminant de médiateur pour rétablir l’ordre constitutionnel, une mission qu’elle est prête à renouveler si nécessaire.

Jeunesse et dialogue inclusif : leviers pour la paix. Un des aspects centraux de cette conférence a été la place accordée à la jeunesse dans la construction de la paix et de la démocratie. Razafindravahy a mis en lumière des initiatives telles que Synergie Jeunes et la plateforme SYAH, soutenues par la COI, qui visent à inclure activement les jeunes dans la recherche de solutions concrètes dans des domaines tels que l’emploi, l’innovation et le développement durable. Il a également évoqué le projet en discussion pour la création d’un Parlement régional des jeunes, une plateforme qui permettrait aux jeunes de prendre part directement aux instances de gouvernance de la région. « La participation des jeunes est primordiale pour garantir une paix durable », a-t-il insisté.

Plaidant pour un dialogue inclusif impliquant l’ensemble des acteurs de la société civile, il a souligné l’importance d’une telle démarche pour prévenir les crises futures. Razafindravahy a réaffirmé l’engagement de la COI à renforcer ces mécanismes de dialogue, veillant à ce que tous les acteurs, notamment les jeunes, puissent s’exprimer et participer pleinement.

Un appel à l’action collective. Dans son allocution, le Secrétaire Général a renouvelé l’engagement de la COI à travailler en étroite collaboration avec les États membres pour construire un avenir plus stable et prospère. « (…) à travers le dialogue, la coopération et l’implication de tous, œuvrons à créer une Indianocéanie plus stable et plus résiliente », a-t-il déclaré, appelant à une mobilisation collective face aux défis de la région.

Sous la direction d’Edgard Razafindravahy, la COI entend s’affirmer comme un acteur incontournable dans la préservation de la paix et de la stabilité dans l’océan Indien. L’organisation s’engage à poursuivre son rôle de médiateur et à renforcer sa coopération avec les gouvernements de la région.

R.O.

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3 Commentaires

  1. Ce machin là COI n’a jamais eu son utilité même durant la crise COVID et ce n’est pas maintenant qu’à sa tête un des abonnés du Green golf des mafieux avec son discours ronflant sur la stabilité va changer la donne !

  2. Sur le principe, l’ adhésion est acquise.
    C’est sur le comment du pourquoi que les avis convergent moins.
    Pour Mada particulièrement à titre d’exemple aucun des gouvernants successifs depuis des décennies n’a réussi à dresser un plan quinquennal susceptible de soutenir un développement cohérent et soutenable éventuellement.
    Une dispersion d’objectifs, des querelles de chapelle voire des luttes intestines qui ont donné raison à la prolifération des egos de catégories diverses.Que serait demain ?

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