Satisfaction pour les usagers des services publics des impôts. Pratiquement tous les centres fiscaux d’Analamanga et des autres régions sont ouverts et fonctionnels.
Les services des impôts ne sont pas en grève, confirme un responsable au sein de la Direction générale des impôts (DGI). C’est le cas notamment dans les principaux centres fiscaux des arrondissements de la capitale où c’est l’ambiance générale de travail qui règne encore.

Aucun appel. Même le centre fiscal du Ier arrondissement à Soarano, pourtant à risque en raison de sa proximité des lieux des manifestations, est ouvert, notamment dans la matinée. Les centres fiscaux des périphéries de la capitale sont également ouverts et fonctionnent normalement. Au grand bonheur des usagers, particuliers et entreprises, qui ont recours à ces services. Aucun appel à l’arrêt de travail n’a été ainsi enregistré au sein de ce service public capital non seulement pour les usagers mais également et surtout pour l’État qui peut ainsi continuer à collecter les recettes publiques indispensables à son fonctionnement. Pour leur part, les syndicats restent en contact avec la Direction générale des impôts et les responsables centraux au niveau du ministère de l’Économie et des Finances. Ce département dispose en effet, depuis longtemps d’une structure de dialogue avec les syndicats.
Dialogue constructif
C’est d’ailleurs dans cet esprit de dialogue constructif qu’une réunion a eu lieu avant-hier, entre une équipe du cabinet du ministre, le Directeur général des impôts et les présidents des syndicats comme le Syndicat national des agents des impôts de Madagascar (SNAIM), le Syndicat des inspecteurs des impôts de Madagascar (S2IM), le Syndicat des agents contrôleurs des impôts à Madagascar (SACIMA) et le SAC. Au menu de cette réunion figuraient notamment des revendications d’ordre purement professionnel comme l’octroi des avantages des agents des impôts prévus par l’article 06.01.34 du code général des impôts. Une réunion qui a débouché sur du concret puisqu’il a été décidé, la création d’une commission technique pour concrétiser la revendication afin de déterminer les modalités techniques et pratiques. Cette commission sera composée de représentants des syndicats, du directeur de la législation fiscale et du contentieux et du cabinet du ministre. Sur ce point, d’ailleurs, les représentants des syndicalistes ont été également reçus par la ministre de l’Économie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison. Des dialogues ouverts et constructifs qui ont, en tout cas, permis au ministère de l’Économie et des Finances et à la DGI de gérer au mieux cette continuité des services publics des impôts qui revêt un intérêt capital pour le pays.
R.Edmond.