Même si le cyclone «Chedza» est déjà passé, le bilan ne cesse de s’aggraver avec le nombre de morts et de sinistrés qui n’arrêtent pas de grimper.
Le bilan après le passage de la forte tempête tropicale «Chedza» ne cesse de s’alourdir. Si le vendredi dernier, le Bureau National de la Gestion des Risques et Catastrophes (BNGRC), par le biais de son Centre d’Etude de Réflexion de Veille et d’Orientation (CERVO), a rapporté 51 décès, le nouveau rapport en indique 68. C’est dans le district d’Ikongo, région Vatovavy Fitovinany, que l’on a recensé le plus de décès, soit 17 individus, suivi de près par Antanifotsy, région Vakinankaratra, avec 12 décès. Pour le cas du Grand Tana, il y a eu 6 morts. Il faut dire que malgré les efforts de l’Etat et de ses nombreux partenaires pour la sensibilisation des communautés locales sur les bons gestes à adopter avant, pendant, et après les passages des cyclones, et lors des risques d’inondation, l’on rencontre toujours de plus en plus de victimes, voire des décès. Ainsi, bon nombre de gens se demandent: est-ce que ce sont les Malgaches qui sont trop vulnérables à cause de la pauvreté, ou seraient-ce ces genres de formations près-cyclones qu’ils bénéficient qui ne sont pas efficaces ? Quoi qu’il en soit, le résultat est toujours le même : des nombreux décès et d’importants dégâts. Le BNGRC a d’ailleurs fait savoir que la résilience des Malgaches est encore faible. Ce qui fait que ce sont toujours les pauvres qui sont les plus vulnérables aux dangers.
Mais il n’y a pas que cela car ce département étatique de la GRC a également évoqué qu’au niveau national, le nombre de sinistrés avoisine maintenant la centaine de milliers d’individus, 131 439 pour être exact. Et à cela s’ajoutent les 45 447 personnes déplacées. Bref, sans parler des dégâts matériels qui pèsent également lourds, l’on peut dire que le pays a été fortement endommagé par le passage de ce cyclone. Alors que c’était seulement le 1er parmi les 2 ou 3 autres qui vont encore le traverser pour cette saison cyclonique.
Arnaud R.