L’entraîneur des moins de 15 ans de JET Mada, Paulo Randrianandrasana n’est pas un inconnu dans le milieu du football pour avoir animé l’attaque du FC Fobar et de la Cimelta avant de faire quelques piges de jeune retraité à Sambava.
Fort de ses expériences, il consente aujourd’hui à parler du foot et de ce qui manquait pour faire réellement décoller le football malgache.
Midi : Peut-on avoir une idée du fonctionnement de JET Mada ?
Paulo Randrianandrasana : « JET Mada fonctionne comme toutes les écoles de football avec des séances tous les mercredis après-midi et tous les samedis. Nous nous entraînons soit à Alarobia soit à Ankadikely Ilafy selon la disponibilité de ces terrains. Un problème de plus en fait mais heureusement que cela n’enlève en rien au mérite de l’encadrement qui se donne à fond pour former de bons joueurs. »
Midi : Si tout le monde se donne à fond comme JET Mada le fait, pourquoi on n’arrive pas à décoller ?
P.R. : « Il n’y a pas de miracle en football. Une bonne équipe nationale se prépare depuis le plus jeune âge. Si la France a été championne du monde en 1998, c’est qu’en amont, il y avait un travail des techniciens notamment à Nantes où Deschamps et Dessailly faisaient leur début chez les moins de…10 ans. Depuis, les deux hommes ne sont pratiquement pas séparés avec les résultats qu’on sait.
Pour revenir à Madagascar, le mieux c’est d’organiser des championnats jeunes et former des équipes nationales de toutes les tranches d’âge pour pouvoir ratisser large. C’est déjà un bon signe de savoir que les Barea Génération 2000 sont en train de se préparer pour la CAN 2017 mais ce serait encore mieux s’ils peuvent bénéficier des compétitions officielles tant à Madagascar qu’à l’étranger. Le succès est à ce prix. »
Propos recueillis par
Clément RABARY