L’Union européenne est le premier partenaire économique et commercial de Madagascar. Rappelée avant-hier lors de la 8ème table ronde économique Madagascar-Union européenne, cette vérité témoigne de l’importance des échanges économiques entre la Grande Île et les pays d’Europe.
Pays sérieux et partenaire incontournable
Une coopération sur fond d’ espèces sonnantes et trébuchantes où l’on parle de plus d’un milliard d’euros, d’ investissements européens qui représentent 40% des IDE à Madagascar et des entreprises qui génèrent plus de 100.000 emplois directs. L’UE caracole aussi en tête des apporteurs d’aides publiques au développement en assurant, à elle seule, 42% du total de l’aide globale. Une alliée de taille en somme pour Madagascar qui, en cette période de transition, est encore à ses débuts, a plus que jamais besoin d’un appui des grands bailleurs comme l’UE qui, grâce à sa table ronde économique donne l’opportunité aux autorités de démontrer aux investisseurs locaux ou étrangers l’effectivité du cadre institutionnel du pays ainsi que la transparence et la continuité d’une politique d’ouverture sur l’extérieur. Une manière en somme de démontrer que Madagascar se positionne, malgré tout, comme un pays d’accueil sérieux pour les IDE. Et cette présence européenne témoigne justement de la confiance manifeste dont font preuve aussi bien les partenaires techniques et financiers que les investisseurs directs étrangers. En période de transition politique, les investisseurs (locaux comme étrangers) sont particulièrement attentifs au cadre institutionnel, à la gouvernance, à la transparence et à la continuité des politiques. Cette table ronde permet de réaffirmer que Madagascar veut se positionner comme un pays « sérieux » pour l’investissement, et que l’UE continue d’être un partenaire incontournable de la relance économique du pays dont le Chef de l’Exécutif est un technicien rompu dans les stratégies de refondation et de renforcement des bases économiques, mettant plus particulièrement l’accent sur le développement du secteur privé.
R.Edmond.




