Cette semaine est marquée par une série de rencontres internationales importantes dans le domaine de la pêche, auxquelles Madagascar participe activement, illustrant ainsi son engagement envers le développement durable de l’économie bleue.
À Naivasha, Kenya, se tient du 16 au 18 avril la troisième rencontre de travail des experts et des parties prenantes du secteur de la pêche, incluant les représentants étatiques, dans le cadre du Mécanisme Africain de Réforme de la Pêche (AFRM). Madagascar est représenté par une délégation du ministère de la Pêche et de l’Économie bleue (MPEB). Cette délégation, qui représente également les Petits États insulaires en développement (PIED), membres de l’Aquaculture network for Africa (ANAF), participe activement à l’événement. L’AFRM revêt une importance capitale pour l’avenir de l’économie en Afrique, et Madagascar partage cette conviction, considérant le secteur de l’économie bleue comme un levier de développement majeur. Dans ce contexte, la révision de la Stratégie Nationale pour le Développement de l’Aquaculture à Madagascar (SNDAM 2024) est significative, avec une focalisation accrue sur l’amélioration de la production de l’aquaculture en eaux douces. Les recommandations spécifiques issues de cette rencontre sont attendues pour renforcer ce secteur, avec l’intégration de la SNDAM 2024.
Réglementations
Parallèlement, à Athènes, Grèce, se déroule une rencontre axée sur la pêche et l’économie bleue. Le ministre de la Pêche et de l’Économie bleue représentant Madagascar, en tant que membre de la SADC, y expose les efforts du pays dans la lutte contre la pêche non déclarée et non réglementée, ainsi que la promotion de la transparence dans ce secteur.En effet, le pays a significativement renforcé ses capacités de surveillance, passant de 2 à 23 bateaux déployés à cet effet. De plus, une collaboration étroite avec la Fishery Transparency Initiative (FiTI) est en cours pour garantir une gestion transparente des ressources marines. Le ministre Paubert Mahatante a saisi cette occasion pour encourager les investissements dans l’économie bleue à Madagascar, soulignant les avantages qu’elle offre, notamment en termes de transparence et de fortes potentialités.À noter que la participation active de Madagascar à ces manifestations internationales met en lumière l’engagement du pays envers une gestion durable des ressources marines et le développement de son économie bleue, dans un contexte africain et mondial.
Antsa R.
