Madagascar vient de signer un accord sur les échanges de données satellitaires en vue de lutter contre la pêche illégale dans l’Indianocéanie. La Commission de l’Océan Indien a alloué une subvention de l’ordre de 360 000 euros pour mettre en place ce système unique. Notons qu’un plan régional de surveillance de pêche a été mis en œuvre depuis 2007. Outre les patrouilles conjointes qui ont montré leur efficacité, les Etas membres de la COI partagent actuellement leurs données de suivi des navires de pêche par satellite.
Acteurs majeurs. Grâce au système d’information géo-maritime régional, la surveillance maritime est renforcée. Le Centre de Surveillance de Pêche (CSP) de Madagascar, basé à Antananarivo et son antenne de Mahajanga sont des acteurs majeurs de cette stratégie régionale. « Dans quelques jours, le patrouilleur Atsantsa va prendre la relève d’un navire seychellois qui est actuellement en mission pour chasser les pêcheurs en situation illégale de la région », a expliqué Rasolonjatovo Hasimandimby, le directeur du CSP, lors de la signature de ce protocole d’accord. Pour l’Indianocéanie, le secteur de la pêche maritime est un pilier économique et social majeur. Plusieurs dizaines de milliers d’emplois en dépendent directement et cela constitue une base de la sécurité alimentaire.
Recueillis par Navalona R.